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Kinésithérapeutes tunisiens, l’Allemagne vous tend la main

Une journée d’information sur les offres d’emploi et les conditions de recrutement des kinésithérapeutes en Allemagne aura lieu, jeudi 12 juin prochain, au siège de l’Agence tunisienne de coopération technique (ATCT). 

Organisée par l’ATCT en partenariat avec un bureau de travail allemand du secteur privé, cette journée d’information se déroulera en présentiel et à distance. Elle vise à fournir aux kinésithérapeutes professionnels désireux de travailler en Allemagne, les informations nécessaires en lien avec les conditions de recrutement adoptés par le partenaire allemand.

L’agence appelle les professionnels intéressés à confirmer leur présence, au plus tard le 8 juin, en remplissant le formulaire disponible en ligne via le lien suivant : httpss://forms.gle/j6btHeN3eZrqMhLa8

En raison du nombre de places limitées, la priorité sera donnée aux premiers inscrits, indique l’ATCT dans un communiqué rendu public le 3 juin.

Cet évènement s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Agence à faciliter l’accès des Tunisiens au marché du travail international, en particulier dans les secteurs de la santé.

A noter que l’Allemagne enregistre une forte demande des compétences étrangères dans différentes spécialités du secteur médical et paramédical, à l’instar de la physiothérapie.

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Météo en Tunisie : orages et pluies éparses attendus ce samedi soir

Météo en Tunisie : orages et pluies éparses attendus ce samedi soir

Ce samedi, le temps en Tunisie est marqué par l’apparition de cellules orageuses locales accompagnées de quelques pluies éparses, principalement sur les régions ouest du pays. Ailleurs, le ciel sera peu nuageux sur le nord et le centre, tandis qu’il restera partiellement voilé dans le sud. Les vents souffleront du secteur sud sur le nord […]

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Mission humanitaire partie de Sicile : la Maddeline approche Gaza face au blocus israélien

Mission humanitaire partie de Sicile : la Maddeline approche Gaza face au blocus israélien

La mission humanitaire de la Maddeline, navire appartenant à la coalition internationale « Flottille de la liberté », suscite une vive attention alors qu’elle approche des eaux égyptiennes en route vers la bande de Gaza, en dépit du blocus israélien et des menaces sécuritaires. Partie de Catane, en Sicile, le 1er juin 2025, la goélette […]

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La révolution administrative sur la table du président : Le défi à gagner, à tout prix

L’heure est, aujourd’hui, au déclenchement effectif de la révolution administrative afin de mettre un terme définitif aux erreurs du passé et à l’absence ou au refus des hauts responsables d’assumer, comme il se doit, les fonctions pour lesquelles les Tunisiens leur ont accordé leur confiance.
Le Président Kaïs Saïed appelle à ce que la révolution législative soit accompagnée par une révolution administrative propre à libérer nos cadres de leurs démons.

La Presse En Tunisie, à chaque jour sa surprise, son initiative ou son éclat. Et ce ne sont pas uniquement les tenants du pouvoir qui surprennent leurs électeurs et leurs électrices par de telles annonces. Les initiatives pleuvent avec abondance, plutôt du côté des partis de l’opposition ou plus exactement ce qui en reste et aussi près du côté des partis qui se disent faire partie du processus du 25 juillet et prétendent parler au nom du Président de la République. En dépit de ses dénégations quasi quotidiennes.

Sauf que cette inflation galopante d’initiatives, de création de fronts ou d’alliances et également de «harakat» passe, le plus souvent, inaperçue auprès de l’opinion publique. Et ce sont, uniquement, les quelques chroniqueurs qui officient encore au sein  de deux ou trois radios qui s’en rendent compte et se donnent la peine d’expliquer les objectifs et le contenu des communiqués qui en parlent. Tout en avouant, faut-il leur reconnaître le mérite, que ces communiqués ne diffèrent en rien de ceux que l’opposition publiait à l’époque des présidents Bourguiba et Ben Ali. Et ces mêmes commentateurs d’ajouter que les Tunisiens ne prêtent plus aucune attention à ces communiqués et à leurs auteurs.

Aujourd’hui, les Tunisiens savent à quelle porte ils doivent frapper pour voir leurs voix écoutées et leurs approches et propositions prises en considération.

Désormais, ils sont convaincus qu’au Palais de Carthage, un des leurs, le Président Kaïs Saïed les a habitués aux promesses réalistes et réalisables. Et aussi aux initiatives qui ont le mérite de constituer l’expression fidèle des aspirations du peuple. D’où cette relation de confiance partagée entre le peuple et le Président, une confiance fondée sur un élément essentiel, le sentiment et la certitude que le Chef de l’Etat ne leur fait jamais de promesse sans être sûr qu’elle soit concrétisée.

Et la dernière initiative que le Président offre aux Tunisiens est bien celle de la révolution administrative dont l’heure a sonné dans le sens que les erreurs et les errements commis depuis janvier 2011 n’ont plus de raison d’être.

Aujourd’hui et au moment où la révolution législative tant rêvée a démarré, sur des chapeaux de roues avec l’amendement historique relatif à l’éradication définitive du système de la sous-traitance dans le Code du travail, on s’attaque à l’épineux dossier de l’administration publique dont la réforme est considérée comme la priorité des priorités du Chef de l’Etat, priorité qui ne date pas de son accession au Palais de Carthage. Mais bien depuis ses apparitions télévisées et radiophoniques quand il était régulièrement invité pour éclairer les Tunisiens sur ce qu’on devait entreprendre pour que le fonctionnaire tunisien mérite de son pays et pour que la Tunisie ait droit à une administration intègre, équitable et investie totalement à servir les intérêts supérieurs de la nation.

Le Président de la République ne cesse de souligner à chacune de ses sorties médiatiques l’urgence de faire en sorte que notre administration soit assainie, sur la base du droit, des éléments qui s’y sont introduits, illégalement, en tirant profit de leurs accointances partisanes et de leurs appartenances régionalistes, voire familiales.

L’heure est, aujourd’hui, à la nécessité impérieuse de publier le fameux rapport exigé par le Président sur le nombre réel des faux cadres et agents qui ont pullulé au sein de l’administration lors des années de plomb.

ARP — Assemblée Parlementaire de la Francophonie : La Tunisie participe aux travaux de la 31e session du Conseil régional africain

Cette session a connu la participation de 18 pays africains francophones et s’inscrit dans le cadre du renforcement du rôle de la diplomatie parlementaire dans la recherche de solutions aux crises croissantes dans de nombreux pays du continent, et de l’intensification des consultations sur les questions politiques, économiques et sociales de la région africaine.

La Presse — Une délégation de l’Assemblée des représentants du peuple, ARP, comprenant Omar Barhoumi, vice-président chargé des grandes réformes, et Ali Bouzouzia, membre de la commission de la santé, de la condition féminine, de la famille et des affaires sociales et des personnes porteuses d’handicap, a participé à la 31e session du Conseil régional africain de l’Assemblée Parlementaire de la francophonie,. D’après un communiqué de l’ARP, cette session s’est tenue dans la capitale du Bénin, «Cotonou», du 2 au 4 juin 2025.

Cette session a connu la participation de 18 pays africains francophones, et s’inscrit dans le cadre du renforcement du rôle de la diplomatie parlementaire dans la recherche de solutions aux crises croissantes dans de nombreux pays du continent et de l’intensification des consultations sur les questions politiques, économiques et sociales de la région africaine.

Les participants ont discuté de sujets liés à la situation actuelle en Afrique francophone à la lumière des défis géopolitiques, ainsi que de la croissance démographique et son impact sur le développement et des stratégies à entreprendre pour accélérer l’intégration régionale en matière d’accès à l’énergie.

La délégation tunisienne a eu des interventions lors des discussions de tous les sujets cités à l’ordre du jour. Elle a également tenu des réunions avec un certain nombre de délégations africaines pour discuter des moyens de renforcer les relations parlementaires et des perspectives de soutien à la coopération aux niveaux bilatéral et multilatéral, tout en affirmant la fierté de la Tunisie de son appartenance africaine.

Ciné-Jnina : Une plongée estivale dans le cinéma muet

Pendant six mercredis consécutifs, du 11 juin au 16 juillet 2025, le jardin du Goethe-Institut  se transformera en salle de projection à ciel ouvert, où cinéphiles et curieux pourront (re)découvrir des chefs-d’œuvre du 7e art. Les films, tous muets et accompagnés d’intertitres en anglais, seront projetés à 21h00. L’entrée est libre et gratuite.

La Presse — Le Goethe-Institut Tunis donne le coup d’envoi de la quatrième édition de Ciné-Jnina, son rendez-vous cinématographique estival, avec une programmation exceptionnelle dédiée au cinéma de la République de Weimar (1918–1933). Véritable âge d’or du cinéma muet allemand, cette période marquée par l’expressionnisme, l’avant-gardisme et le réalisme social est aujourd’hui encore saluée pour sa créativité audacieuse et sa portée symbolique.

Pendant six mercredis consécutifs, du 11 juin au 16 juillet 2025, le jardin du Goethe-Institut  se transformera en salle de projection à ciel ouvert, où cinéphiles et curieux pourront (re)découvrir des chefs-d’œuvre du 7e art. Les films, tous muets et accompagnés d’intertitres en anglais, seront projetés à 21h00. L’entrée est libre et gratuite.

le cabinet du docteur Caligari de Robert Wiene

Cette rétrospective commence le 11 juin avec «Le Cabinet du Dr. Caligari“ (1920) de Robert Wiene, film emblématique de l’expressionnisme allemand. Dans une mise en scène visuellement saisissante, un hypnotiseur manipulateur et un somnambule criminel plongent le spectateur dans une spirale inquiétante.

Le 18 juin, place au mélodrame avec «Der letzte Mann» (1924) de F.W. Murnau. Ce chef-d’œuvre met en lumière l’effondrement d’un homme privé de sa dignité sociale, porté par le jeu poignant d’Emil Jannings et une caméra d’une modernité stupéfiante.

Le 25 juin, c’est «M – Le Maudit»(1931) de Fritz Lang qui captivera le public. Dans cette œuvre sombre, un tueur d’enfants terrorise une ville, déclenchant une chasse à l’homme aussi haletante que dérangeante. Premier film sonore du réalisateur, «M» explore brillamment les mécanismes de la justice et de la culpabilité.

Le 2 juillet, les spectateurs retrouveront Lulu, héroïne fatale de «La Boîte de Pandore» (1929) de G.W. Pabst. Entre sensualité, destin tragique et critique sociale, le film bouscule les normes de son temps par une mise en scène audacieuse et des personnages complexes.

L’Inconnu de F.W. Murnau,

Le 9 juillet, retour au fantastique avec «Les Mains d’Orlac» (1924) de Robert Wiene, où un pianiste greffé commence à croire que ses nouvelles mains, celles d’un assassin, le poussent au crime. Ce thriller psychologique explore les frontières floues entre science, folie et surnaturel.

Enfin, le cycle se clôt le 16 juillet avec «La Rue» (1923) de Karl Grune, drame expressionniste qui dépeint la tentation urbaine et les désillusions de la vie moderne, à travers le parcours initiatique d’un homme ordinaire.

Avec Ciné-Jnina, le Goethe-Institut Tunis offre bien plus qu’une simple projection de films anciens. Il propose une immersion dans une époque où le cinéma, encore muet, inventait un langage visuel universel, d’une richesse et d’une audace rarement égalées. Chaque œuvre projetée témoigne de la puissance artistique de la République de Weimar, dont l’héritage résonne encore dans le cinéma contemporain. Une programmation à ne pas manquer pour tous les amoureux de l’image, de l’histoire et de l’émotion.

Une affiche résumée ?

Palestine à l’OIT : l’UGTT et l’UTICA saluent une avancée historique

L’Organisation Internationale du Travail (OIT) a décidé d’élever le statut de la Palestine de « Mouvement de libération nationale » à celui d' »État observateur non membre » au sein de l’organisation; une décision saluée par l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) en Tunisie et qualifiée d’« historique » par le ministère palestinien des Affaires étrangères.

Le vote s’est soldé par une large majorité, avec 386 voix en faveur de la décision, 15 contre et 42 abstentions. Cette décision permet à la Palestine de bénéficier de droits élargis au sein de l’OIT, lui offrant un statut similaire à celui dont elle bénéficie auprès des Nations unies, de l’UNESCO ou encore de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Dans un communiqué publié dans la soirée de vendredi 6 juin, le ministère palestinien des Affaires étrangères a souligné que cette victoire est le fruit d’années d’efforts diplomatiques menés par le ministère et la mission permanente de la Palestine à Genève.

L’UGTT a exprimé sur ses plateformes numériques son soutien à cette décision, appelant à poursuivre les efforts en faveur d’une adhésion pleine et entière de la Palestine à l’OIT.

Pour sa part, l’UTICA, dans un message signé par son président, Samir Maajoul, a félicité les partenaires sociaux palestiniens, estimant que ce vote représente une avancée significative pour la cause palestinienne.

La résolution s’appuie sur la recommandation du conseil d’administration de l’OIT adoptée en novembre 2024, qui visait à renforcer la participation de la Palestine aux activités de l’organisation.

Le ministère palestinien a exprimé sa gratitude aux États ayant soutenu cette initiative et a appelé ceux qui ont voté contre à reconsidérer leurs positions. Il a affirmé que cette étape constitue un pas important vers la reconnaissance des droits du peuple palestinien, notamment face aux violations perpétrées par l’entité sioniste, considérée comme une « puissance occupante illégale ».

Enfin, la diplomatie palestinienne a réaffirmé sa détermination à poursuivre ses actions sur les plans politique, diplomatique et juridique afin de consolider la présence de la Palestine dans toutes les organisations internationales.

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17 MDT de Zakât versés par les entreprises à l’association des villages SOS

Le président de l’association des villages SOS, Mohamed Megdiche, a souligné, samedi 7 juin 2025, que les revenus de la Zakât émanant des entreprises, qui sont parmi les principales ressources de l’association, ont atteint 17 millions de dinars (MDT), au cours des 5 premiers mois de l’année, contre 18 MDT pour la même période de 2024.

Grâce ses revenus, l’association a pris en charge 1 000 bénéficiaires supplémentaires à Sidi Bouzid, a-t-il soutenu, selon la TAP, ajoutant que l’association SOS étudie actuellement en coordination avec les responsables régionaux dans ce gouvernorat, les possibilités qu’il y a pour inaugurer, au cours de ce mois, un nouveau siège du village SOS.

Le président de l’association a précisé que ce nouveau siège, qui est unique en son genre, couvre toutes les délégations et profite à 250 familles, et ce en coordination avec le ministère de la Famille, et celui des Affaires sociales.

Evoquant la célébration de l’Aïd Al-Idha, il a déclaré que l’association a reçu 253 moutons de sacrifice soit une augmentation de 20 pc par rapport à l’année dernière, ajoutant que ces dons proviennent de 12 pays dont la France, le Canada et l’Allemagne.

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Finale Roland Garros : Gauff sacrée devant Sabalenka 

A près l’US Open en 2023, l’Américaine Coco Gauff (2e), 21 ans, a dominé en finale, ce samedi 7 juin 2025, la Bélarusse Aryna Sabalenka (N.1 mondiale). Elle décroche ainsi au passage son premier Roland-Garros en trois sets : 6-7 (5/7), 6-2, 6-4. 

Avec ce 10e titre à son palmarès, Gauff met fin à une disette de sept mois, puisqu’elle n’avait plus soulevé de trophée depuis sa victoire début novembre aux Finales WTA à Riyad en Arabie saoudite. Elle met aussi fin à trois ans de domination sans partage de la Polonaise Iga Swiatek (2022, 2023 et 2024).

Voici par ailleurs les dix dernières lauréates (simple dames) de Roland-Garros:

2025: Coco Gauff (USA)

2024: Iga Swiatek (POL)

2023: Iga Swiatek (POL)

2022: Iga Swiatek (POL)

2021: Barbora Krejcikova (CZE)

2020: Iga Swiatek (POL)

2019: Ashleigh Barty (AUS)

2018: Simona Halep (ROM)

2017: Jelena Ostapenko (LAT)

2016: Garbine Muguruza (ESP).

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« Au Fil de l’Or » au Musée du quai Branly à Paris : La Tunisie par ses broderies

Des bords de la Méditerranée aux confins du Pacifique, l’exposition propose de partir sur les traces de ces sociétés au sein desquelles orfèvres et tisserands conjuguent leurs talents pour produire à la fois des œuvres textiles de prestige et des témoignages historiques de traditions parfois très anciennes.

Dans un hommage inédit à l’art du textile doré à travers les siècles et les civilisations, la Tunisie rayonne par ses broderies en cannetille et ses costumes en fils dorés au Musée du quai Branly-Jacques Chirac, à Paris, dans le cadre de l’exposition temporaire «Au fil de l’Or. L’art de se vêtir de l’Orient au Soleil-Levant» (11 février-6 juillet 2025) qui invite à parcourir l’histoire et les traces de ce métal précieux qui a fasciné l’Humanité depuis des millénaires, en osmose avec les arts textiles.

Fruit d’un savoir-faire ancestral, ce mariage subtil entre fibres précieuses et lames d’or a été façonné par des générations de tisserands, à travers cinq grandes régions culturelles : le Maghreb, le Moyen-Orient, la péninsule arabique, l’Asie du Sud et du Sud-Est, et l’Asie orientale. La Tunisie est mise à l’honneur dans le parcours «Costumes de lumière des pays du soleil couchant», où une collection de costumes traditionnels richement brodés illustre le raffinement de son patrimoine vestimentaire. Le texte de présentation, signé Leila Temime Blili, pr émérite en histoire moderne et contemporaine à l’Université de La Manouba, figure dans le prestigieux catalogue de l’exposition, un ouvrage de plus de 300 pages qui présente les contributions de trente-quatre spécialistes qui dévoilent la richesse des costumes d’une vaste région s’étendant du Maghreb au Japon.

Ce catalogue, à la fois guide et livre d’art, est riche d’une abondante iconographie photographique et documentaire, pour accompagner le visiteur et le lecteur à travers les civilisations : «Des bords de la Méditerranée aux confins du Pacifique, l’exposition propose de partir sur les traces de ces sociétés au sein desquelles orfèvres et tisserands conjuguent leurs talents pour produire à la fois des œuvres textiles de prestige et des témoignages historiques de traditions parfois très anciennes.., et qui rappellent que ce patrimoine vestimentaire se revigore sans cesse et inspire toujours autant la créativité» lit-on dans l’éditorial d’Emmanuel Kasarhérou, président du Musée du quai Branly.

Une épopée de l’or, du Maghreb au Japon

Depuis la découverte de ce métal il y a 7 000 ans, les artisans, de la Chine à l’Inde, du Moyen-Orient au Maghreb, ont rivalisé de prouesses techniques pour orner vêtements et costumes de fils d’or. Dès le cinquième millénaire avant notre ère, l’or pare les étoffes de luxe destinées aux élites. Les siècles suivants, des artisans chevronnés— romains, byzantins, chinois, perses et musulmans— déploient les techniques les plus raffinées pour entremêler soie, lin et lames d’or dans des créations textiles d’exception. L’exposition rend hommage à cette tradition universelle, en présentant entre autres des pièces de trois pays du Maghreb— Tunisie, Algérie, Maroc— aux côtés de kimonos de l’époque Edo et de soieries du Proche-Orient et d’Asie. Elle illustre ainsi une histoire partagée où création artistique, héritage et innovation se rencontrent.

Djebbas, qoftans, farmlas… fils d’or tunisiens qui livrent leur lexique

Dans le parcours dédié aux costumes du Maghreb, la Tunisie se distingue par ses tenues d’apparat somptueusement brodées. Qoftans, djebbas, tuniques, pantalons et gilets dévoilent une virtuosité artisanale influencée par l’héritage andalou et l’expansion ottomane. Parmi les pièces exposées, certaines remontent à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. La «kiswa tarayoun» (costume de mariée) de Tunis, réalisée en velours, soie, fil d’argent doré, paillettes et cannetilles, incarne cette élégance intemporelle. A ses côtés, d’autres pièces emblématiques : une «qmejja qsira» de Sousse, une «koufia» de Moknine, une «kmejja» de Sfax, un gilet de cérémonie «farmla» de Raf-Raf, une robe «kadrûn» de Hammamet, une tunique de mariée «shushâna», de Raf-Raf et tant d’autres témoignent de la vitalité toujours vive de cette tradition précieuse. Ces vêtements, brodés d’or ou de vermeil, illustrent la richesse du costume féminin tunisien dont l’origine remonterait à l’Antiquité carthaginoise et romaine.

Leila Temime Bellili : une histoire millénaire du textile doré en Tunisie

Dans ce voyage dans la matière, le temps et les géographies, Leila Temime Blili, spécialiste d’histoire sociale et d’histoire de la famille, retrace, dans le catalogue de l’exposition, l’histoire des broderies traditionnelles nées dans les différentes villes tunisiennes. Elle montre comment cet artisanat a évolué, nourri par les échanges culturels rendus possibles grâce à la position centrale de la Tunisie au cœur de la Méditerranée. Les étoffes, bien que simples dans leur coupe, se parent de riches ornements. Les hommes tissent la soie et les étamines de laine, préparées par les femmes, qui en assurent ensuite la broderie. Aussi riches que variées, les pièces brodées de fils d’or reflètent un savoir-faire transmis, qui fait du vêtement un signe de distinction sociale et un capital financier sûr que les femmes peuvent vendre pendant les moments difficiles. Faute d’iconographie ancienne, les chercheurs ont retrouvé les descriptions de pièces telles que la qmejja ou la djebba dans les contrats de mariage, où quatre tenues saisonnières étaient exigées. Au XIXe siècle, le qoftan disparaît peu à peu, sauf dans certaines régions, remplacé par la djebba dont la coupe rappelle les vêtements antiques. Après la Première Guerre mondiale, un nouveau vêtement apparaît: le tarayoun, constitué d’un pantalon large et d’une blouse courte, inspiré de l’uniforme des tirailleurs d’Afrique. Ces costumes, considérés comme patrimoine immatériel, font l’objet d’un intérêt soutenu et de recherches menées par les jeunes modélistes. Traversant les âges et les civilisations, les broderies en fils d’or continuent d’émerveiller, devant et avec ces fragments de soleil éclaté mis en valeur lors de cette exposition organisée par le musée du quai Branly-Jacques Chirac, avec la collaboration de l’une des premières créatrices de haute couture chinoise, la styliste Guo Pei dont les somptueuses créations contemporaines, inspirées de l’Himalaya et de son imaginaire, révèlent une fascination intemporelle pour le métal le plus convoité : l’Or… Ce matériau qui serait, selon les récentes recherches scientifiques, d’origine stellaire, et d’où l’Homme a tiré le fil des merveilles, tissant, entre ses doigts, l’éclat du ciel dans la trame des étoffes.

Par Sarra BELGUITH
Crédits photo : Musée du quai Branly-Jacques Chirac

Mes Humeurs – Satie, un artiste à part

La Presse — A l’occasion du centenaire de la disparition du compositeur Erik Satie (1886-1925), les médias,  principalement thématiques, mettent les bouchées doubles pour commémorer cette date. La chaîne radio, France Musique a donné le la. 

Disparu en 1925, peu connu par  le grand public, cet artiste a laissé une empreinte sur son époque grâce à la richesse de son œuvre et l’originalité de son style. Un siècle après sa mort, des concerts, des conférences et autres hommages redonnent vie à son héritage, rappelant l’influence durable de sa musique dans le paysage culturel d’hier et d’aujourd’hui.

La France, pays de sa naissance, a une inclination marquée pour les célébrations. Rendre hommage à un musicien révolutionnaire dans sa démarche antisystème est fort louable. Les célébrations ont une utilité et des vertus souvent oubliées ( parfois snobées), elles permettent, comme dans le cas présent, de se familiariser avec un musicien dont on connaît peu les œuvres et le parcours. Il se trouve même des amateurs qui n’ont pas entendu parler de Satie. Pourtant, ce compositeur a exercé une influence surprenante, large et variée sur plusieurs courants musicaux du XXe et du XXIe siècle. Il a laissé des traces sur des musiciens d’avant-garde, peu visibles; les musiciens minimalistes comme John Cage, Brian Eno, Philip Glass ou Steve Reich et quelques autres musiciens actuels de jazz ont été influencés par la simplicité, la répétition et l’économie de moyens de Satie.

Classé souvent en marge des courants dominants de son époque, il a pourtant profondément influencé l’évolution de la musique moderne. Ses œuvres souvent étranges et provocatrices, et les noms qu’il leur a données Gymnopédies, Gnossiennes, musique d’ameublement, vexations, sonatine bureaucratique etc. intriguent par leur étrangeté, leur humour absurde et leur esprit provocateur, Satie a ouvert la voie à de nouvelles formes d’expression musicale, anticipant des mouvements comme le surréalisme ou le minimalisme.

Satie n’étonnait pas uniquement par ses compositions et ses titres loufoques ; il fut renvoyé du Conservatoire, ses professeurs le considèrent comme paresseux, manquant de talent, ou inapte à la discipline académique. Il préfère aux études académiques les cabarets de Montmartre où il se produit régulièrement. A 40 ans, il retourne à l’école, y étudie la composition et le contrepoint, un savoir-faire technique qu’il applique dans un esprit plus structuré et rigoureux.

Son comportement, sa façon de s’habiller: «J’aime que mon apparence soit aussi correcte que ma musique est incorrecte», disait-il, bref sa vie elle-même fut extravagante, excentrique; voici un extrait de son invraisemblable régime alimentaire qu’il observait méticuleusement «Ma seule nourriture consiste en aliments blancs…» (œufs, sucre, arêtes pilées, graisse d’animaux morts, sel, noix de coco, poulet cuit à l’eau claire, fruits moisis, riz, etc., le tout avec du vin bouilli au jus de fuchsia)»   

Côté scandale, un événement a fait couler beaucoup d’encre. C’était en 1917, Jean Cocteau lui demanda une musique de ballet (de Diaguilev). Dans sa composition, Satie introduisit des matériaux, jusque- là jamais vus dans l’histoire de la musique ; des bruits d’une machine à écrire, une sirène de police, des éclats de coups de feu … Un scandale ! La création fit sensation : le public manifesta son indignation vivement devant la salle et dans la rue; Satie avec Cocteau et Picasso (qui réalisa le décor) furent accusés d’«anarchie culturelle» — ils furent arrêtés et écopèrent de huit jours de prison pour ce «scandale de Parade».

Le 1er juillet prochain, jour de sa mort, le monde de la musique se souviendra.

Pourquoi : L’Aïd, c’est une fête totale

Le jour de l’Aïd, particulièrement l’Aïd El-Idha, ressemble à tout sauf à un jour de fête. Dès le petit matin — et après la prière —, il n’y a plus personne dans les rues sauf les apprentis bouchers et quelques jeunes, équipés de chalumeaux et de bouteilles de gaz, qui s’escriment avec les pattes et les têtes de moutons. Quant aux cafés et aux commerces, il ne faut pas y compter, même les boulangers font l’école buissonnière.

Evidemment, avec un agneau à la maison, on ne peut leur en vouloir !

Bonne fête et à l’année prochaine !

Réouverture du service de pédiatrie à l’hôpital régional de Métlaoui : L’Etat renforce l’offre de soins pour les enfants

Dans le cadre de la stratégie nationale de renforcement du système de santé publique et d’amélioration de l’accès aux soins pour tous les citoyens, le service de pédiatrie de l’hôpital régional de Métlaoui a été officiellement remis en service  vendredi 30 mai 2025, après une interruption de plus d’une décennie.

La Presse — Cette relance s’est déroulée sous la supervision de M. le gouverneur de Gafsa, en présence des autorités locales, du directeur régional de la santé, des membres du conseil local ainsi que de plusieurs cadres du secteur sanitaire.

Doté d’une capacité d’accueil de 16 lits, le service a été entièrement rééquipé avec des dispositifs médicaux modernes, comprenant notamment une unité spécialisée dans les soins aux nouveau-nés. Pour garantir la continuité et la qualité des prestations, deux médecins généralistes ont été affectés au service, tandis que quatre pédiatres ont été recrutés dans le cadre de contrats spécifiques. Par ailleurs, le personnel paramédical a été renforcé par l’intégration de 12 agents supplémentaires, dont 6 techniciens supérieurs et 6 aides soignants.

Cette réouverture est  qualifiée  de «jalon majeur pour la délégation de Métlaoui et les régions avoisinantes». Elle contribuera de manière significative à désengorger le service de pédiatrie de l’hôpital régional Houcine Bouzayane de Gafsa et à rapprocher les soins spécialisés des citoyens.

Ce projet s’inscrit dans le prolongement des engagements pris par le ministre de la Santé, M. Moustapha Ferjani, lors de sa visite officielle dans le gouvernorat en mars dernier. À cette occasion, il avait affirmé la volonté du ministère de réactiver les services hospitaliers prêts à l’usage, en les dotant des ressources humaines, logistiques et techniques nécessaires, en vue d’assurer un service de santé équitable, de qualité et accessible dans toutes les régions du pays.

Renaissance ferroviaire à Tozeur : Un nouveau souffle pour le tourisme saharien

Après une parenthèse de plus de cinq années, la ligne ferroviaire historique reliant Tunis à Tozeur est sur le point de reprendre vie, un véritable tour de force logistique et humain.

La Presse—Des travaux herculéens ont été entrepris par des équipes dévouées : armés de pioches et de pelles, des ouvriers s’attellent à dégager des kilomètres de voies englouties par les dunes mouvantes du désert. C’est une entreprise colossale, mais dont la réussite est imminente, puisque la ligne 13, qui dessert Tozeur, est désormais dans ses phases finales de réhabilitation, prête à accueillir de nouveau ses voyageurs.

Un catalyseur pour le tourisme saharien et le développement régional

Au-delà de la simple restauration d’un service de transport, la réactivation de cette artère ferroviaire revêt une importance capitale, particulièrement pour le dynamisme du tourisme saharien. Tozeur, porte d’entrée du désert tunisien, s’apprête à retrouver une accessibilité accrue, offrant aux voyageurs une solution de choix, plus pittoresque et écologique, pour rejoindre cette région enchanteresse. Cette connexioOKn ferroviaire rénovée est une aubaine pour les opérateurs touristiques et les artisans locaux, promettant un afflux renouvelé de visiteurs désireux d’explorer les oasis verdoyantes, les palmeraies luxuriantes et les paysages lunaires du Grand sud.

L’impact de cette reprise dépasse largement le cadre touristique. Cette ligne est également perçue comme un levier stratégique pour l’expansion du réseau ferroviaire national, ouvrant des perspectives de connexion de Tozeur avec d’autres pôles régionaux tels que Gafsa et la vibrante côte tunisienne. Une telle interconnexion est essentielle pour stimuler un développement économique et social harmonieux, désenclavant les régions intérieures et favorisant l’échange de biens et de personnes.

Les usagers, qui ont longtemps patienté, nourrissent de grands espoirs quant à une amélioration significative des services offerts. Ils aspirent à une modernisation de la flotte, à un confort accru et à une sécurité optimale pour leurs futurs trajets. Si tout se déroule comme prévu, les sifflets des locomotives devraient de nouveau résonner dans la région de Tozeur d’ici la fin de l’été, marquant une nouvelle ère pour la mobilité et le tourisme dans le sud tunisien.

Des efforts herculéens qui vont redonner vie à une ligne vitale, c’est un souffle nouveau pour les portes du désert, en enchantant son lien ferroviaire avec un exploit de résilience… 

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