Les recommandations du ministère de l'Intérieur pour l'Aïd
© Mosaique FM
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Les services douaniers du port de la Goulette (banlieue nord de Tunis) ont saisi plus de 10.000 comprimés d’ecstasy dissimulées dans les bagages d’un voyageur, en provenance u port de Marseille.
Cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts continus de lutte contre le trafic de drogue en Tunisie, indique la douane tunisienne dans un communiqué publié ce mercredi 4 juin 2025, en précisant que le voyageur au comportement suspect a été soumis à une fouille approfondie.
Celles-ci ont permis la découverte de plus de 10.000 comprimés d’ecstasy (5 kilogrammes), dissimulées à l’intérieur d’un aspirateur et d’un hachoir à viande.
Après consultation du ministère public, le dossier a été transmis aux services de sécurité compétents qui poursuivront l’enquête afin de déterminer l’étendue de ce réseau de trafic.
Y. N.
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La justice a accepté les demandes de libération des trois jeunes activistes arrêté lors d’un rassemblement pacifique organisé contre la pollution à Gabès.
Le collectif de défense avait déposée des demandes pour demander la libération provisoire de Mohamed Ali Rtimi (condamné à 4 mois de prison), de Moez Rajhi et Anass Chtouna (17 ans), condamnés quant à eux à deux mois ferme.
Examinées ce mercredi 4 juin 2025 par le tribunal, les demandes de libération ont été acceptées, en attendant la comparution des trois jeunes devant la Cour d’appel.
Y. N.
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Organisé en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ce concours s’adresse aux jeunes de 18 à 35 ans. Il s’inscrit dans le cadre d’un programme de sensibilisation aux lourdes conséquences économiques et environnementales du gaspillage.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, la municipalité invite les participants à soumettre des projets individuels ou collectifs autour de quatre thématiques clés :
La prévention, la réduction et la gestion des pertes alimentaires,
La valorisation des invendus et l’optimisation des circuits de distribution,
Les plateformes de dons et la logistique intelligente,
Le compostage et la gestion des déchets organiques.
Les participants retenus bénéficieront d’un programme de renforcement des capacités, incluant des ateliers pratiques sur :
La construction d’un business model,
L’élaboration d’un business plan,
Les techniques de pitch,
L’économie circulaire et la gestion des déchets organiques.
Cet accompagnement a pour objectif de fournir aux porteurs de projet les outils nécessaires pour structurer leurs initiatives avant la finale, prévue le 30 juin 2025. La date limite des candidatures est fixée au 8 juin.
Depuis 2020, la municipalité de Tunis, en partenariat avec la FAO et l’Institut national de la consommation, mène une campagne de lutte contre le gaspillage alimentaire. Selon les experts, la Tunisie occupe la première place parmi les pays arabes en matière de gaspillage, avec 172 kg de nourriture jetés par habitant chaque année, soit près de 12 000 tonnes à l’échelle nationale.
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Les relations entre la Tunisie et la Chine s’inscrivent dans une longue tradition de coopération et d’échanges, remontant à l’établissement de leurs relations diplomatiques en 1964. Depuis plus de soixante ans, ces liens bilatéraux se sont renforcés à travers de multiples partenariats dans des domaines stratégiques tels que la santé, les infrastructures, l’énergie, la recherche scientifique et le tourisme. Plusieurs projets majeurs, comme la construction d’hôpitaux, de centres culturels, témoignent de la vitalité de cette coopération entre les deux pays.
À l’occasion d’une rencontre avec les médias ce mercredi 6 juin 2025, l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie, Wan Li, a souligné la croissance de l’économie chinoise, qui a atteint 5,4 % sur les quatre premiers mois de l’année, avec une progression industrielle de 6,4 %.
Malgré les tensions commerciales internationales, les exportations chinoises restent dynamiques, confirmant la place de la Chine comme acteur majeur de l’économie mondiale. Cette évolution ouvre la voie à de nouvelles opportunités de coopération entre la Chine et la Tunisie, notamment dans des domaines tels que l’innovation technologique, l’économie verte et les infrastructures.
Dans ce contexte, les deux pays poursuivent leurs efforts pour renforcer leur collaboration à travers des projets conjoints axés sur le développement durable, la modernisation industrielle et la connectivité régionale. Selon l’ambassadeur, l’objectif est de bâtir un partenariat fondé sur la confiance et le bénéfice mutuel, afin de faire face ensemble aux enjeux mondiaux et de soutenir la croissance future.
En outre, il a rappelé que la Tunisie et la Chine ont franchi une nouvelle étape en élevant leurs relations au rang de » partenariat stratégique ». Et ce lors de la visite officielle du président de la République en Chine du 28 mai au 1er juin 2024.
Il a également souligné que cette visite a permis de consolider les acquis et d’ouvrir de nouvelles perspectives de collaboration, notamment dans le cadre des grands chantiers régionaux et internationaux.
Par ailleurs, l’ambassadeur de Chine en Tunisie a rappelé l’importance de cette visite et a souligné la préparation du prochain Sommet Chine-Afrique, qui se tiendra prochainement à Pékin, et « qui vise à approfondir la coopération entre la Chine et l’ensemble du continent africain dans un esprit de partenariat gagnant-gagnant. »
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À l’occasion des congés de l’Aïd al-Adha 2025, le ministère de l’Intérieur tunisien a lancé un appel aux usagers de la route afin qu’ils redoublent de vigilance et respectent scrupuleusement le code de la route, en raison de l’intensification attendue du trafic durant cette période. Dans un communiqué publié ce mercredi, le ministère recommande notamment […]
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La Fédération internationale de boxe, récemment reconnue par le Comité international olympique, s’est retrouvée au cœur d’une vive controverse après avoir cité à tort la boxeuse algérienne Imane Khelif dans le cadre de sa nouvelle politique de tests de genre obligatoires. Cette mention, jugée inappropriée, a conduit le président de World Boxing, Boris van der […]
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Face à un adversaire technique et coriace qui lui a d’ailleurs donné du fil à retordre, notre team national a fait preuve d’abnégation et d’intelligence dans le jeu. Nos internationaux n’ont peut-être pas livré leur meilleure copie, mais ils ont rassuré.
La Presse — S’il y a une chose à reconnaître au staff technique national, c’est d’avoir bien meublé la fenêtre Fifa du mois de juin en faisant un très bon casting en termes de sparring-partners : Burkina Faso, Maroc et Zambie qui a remplacé la Guinée.
Avant-hier soir, l’équipe de Tunisie a croisé le fer avec son premier sparring-partner, le Burkina Faso, une sélection qui a toujours donné du fil à retordre à notre équipe nationale. La rencontre d’avant-hier n’a pas dérogé à la règle avec une première mi-temps qui fut difficile à négocier pour nos joueurs.
Hormis le but refusé de Cherni pour hors-jeu, on n’a pas vu grand-chose. Quelques tentatives sans véritable danger pour Hervé Koffi et sa défense.
Khadhraoui en rodage !
Titularisé, Hamza Khadhraoui, l’un des joueurs les plus attendus, a livré une prestation plutôt moyenne par rapport à son rendement habituel au Club Africain. Il était clair que Khadhraoui, un peu plus lent que d’habitude dans la transition, était en phase de rodage en sélection. Ce qui est bien, c’est que durant les 55 minutes qu’il a jouées, il s’est donné à fond. Il a juste besoin de temps de jeu pour que les automatismes se huilent.
Par ailleurs, son remplaçant, Anis Ben Slimane, a rendu la transition plus rapide, ce qui a permis à notre attaque de prendre de la vitesse sur la défense burkinabè. C’est d’ailleurs lui qui, par son centrage, a provoqué l’ouverture du score par Edmond Tapsoba qui a trompé son propre gardien.
Les anciens débloquent la situation
À vrai dire, les joueurs entrés en cours de jeu, et qui ne sont pas à leur première convocation en équipe nationale, ont apporté les solutions pour déverrouiller la solide défense adverse. Outre Ben Slimane, Ben Ouanes, passeur, et Mastouri, buteur, ont permis à l’équipe de Tunisie de surmonter ses difficultés et de remporter une belle victoire.
De quoi rendre heureux le sélectionneur national : « Cette victoire face au Burkina Faso nous permet d’aborder la suite avec sérénité. Elle marque aussi la fin d’une série noire contre un adversaire technique et physique », s’est félicité Sami Trabelsi avant de poursuivre : « Nous progressons dans la maîtrise de la balle, malgré l’intégration de sept nouveaux joueurs qui ont montré de belles dispositions.
Cela renforce, d’ailleurs, la compétitivité au sein du groupe. Les joueurs convoqués ont fait preuve d’une grande discipline. J’ai déjà en tête mon onze idéal, mais nous devons anticiper tous les scénarios, notamment les blessures ».
Au-delà de ce rassemblement du mois de juin, le sélectionneur national a révélé les objectifs escomptés pour la fin de l’année : « Des défis majeurs attendent la Tunisie : nous visons le titre à la Coupe arabe au Qatar, tout en préparant la CAN 2025 au Maroc. Avant cela, les éliminatoires du Mondial ».
A noter que l’équipe de Tunisie s’est envolée hier pour le Maroc où elle affrontera ce vendredi le pays hôte au stade de Fès à partir de 20h30 et mardi prochain la Zambie à Casablanca (20h00).
Alors que la Tunisie vient d’accueillir une mission conjointe du Groupe d’Action Financière (GAFI) et de l’organisation régionale MENAFATF, les inquiétudes montent autour d’un éventuel retour du pays sur la liste grise, voire noire, des juridictions à haut risque en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.
Des dispositifs en place, mais une efficacité à renforcer
L’économiste Ridha Chkoundali, professeur d’économie et observateur averti des politiques financières tunisiennes, tire la sonnette d’alarme. Il déplore avant tout l’absence totale de communication officielle sur cette visite. “Nous n’avons eu droit qu’à des fuites… Celles-ci laissent entendre que certaines législations tunisiennes, ainsi que nos mécanismes de surveillance financière, n’ont pas convaincu les experts du GAFI”, a-t-il affirmé, lors de son passage ce mercredi 4 juin sur Express Fm.
Selon lui, les signaux d’alerte sont clairs : si rien n’est fait, la Tunisie pourrait être réinscrite sur la liste grise dès 2026, voire sur la liste noire, un scénario qui aurait des conséquences lourdes pour le système financier national.
Ridha Chkoundali insiste cependant sur les efforts entrepris par la Tunisie ces dernières années. Il cite notamment la création récente d’une structure spécialisée au sein du Conseil du marché financier, dédiée à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, ainsi que le rôle actif de la Banque centrale dans ce domaine. “Nous avons des dispositifs solides et une volonté claire de conformité. Je ne pense pas que nos mécanismes soient inadaptés. Mais il faut reconnaître que des signaux inquiétants persistent”, a-t-il estimé.
Argent liquide, marché parallèle…
Parmi ces signaux, l’économiste pointe la recrudescence des transactions en espèces dans l’économie tunisienne, et en particulier sur le marché parallèle, où les devises circulent abondamment en dehors des circuits réglementés. “Le retour de l’économie informelle, la nouvelle législation sur les chèques et l’absence de plafonnement réel sur les paiements en liquide créent un terreau fertile pour les suspicions”, prévient-il.
Il dénonce par ailleurs ce qu’il considère comme un recul législatif. Le nouveau texte sur les chèques, selon lui, revient sur des acquis importants, notamment l’interdiction des paiements en espèces supérieurs à 5000 dinars instaurée pour favoriser la traçabilité. “On essaie de faire plaisir à certaines catégories économiques en assouplissant les règles, mais cela fragilise la crédibilité du pays face aux organismes internationaux”, a-t-il expliqué.
Face à cette situation, Ridha Chkoundali propose une solution controversée, mais, selon lui, nécessaire : une amnistie fiscale ciblée. Elle viserait à intégrer dans le circuit formel les importantes sommes d’argent circulant en espèces, notamment en devises, sur le marché noir. “Il y aura forcément des doutes sur l’origine des fonds et cela pourrait mener à une inscription temporaire sur la liste grise. Mais une fois ces montants réinjectés légalement dans les banques, les bénéfices pour l’économie tunisienne seraient indéniables”, a-t-il expliqué.
Sur le plan économique plus global, Chkoundali se montre sceptique quant à la possibilité d’atteindre les objectifs de croissance fixés par le gouvernement pour 2025. “L’objectif annoncé de 3,2 % me semble irréaliste dans les conditions actuelles. Si nous atteignons ne serait-ce que la moitié, ce serait déjà un bon résulta”, a-t-il affirmé. Il attribue cette situation à ce qu’il appelle “des lois improvisées, sans vision à long terme”, qui découragent les investisseurs et compliquent l’environnement des affaires.
Face à cette situation, il appelle à une action rapide et coordonnée de la part des autorités tunisiennes, et en particulier de la Banque centrale. “Il est impératif que la BCT communique officiellement sur les raisons de la visite du GAFI et sur le plan d’action que le pays entend suivre. Le silence est notre pire ennemi dans ce contexte”, a-t-il martelé.
Pour lui, la clé réside dans la création d’un climat des affaires stable, transparent et attractif, tant sur le plan fiscal qu’administratif. “C’est le comportement de l’investisseur local qui conditionne la venue des investisseurs étrangers. Il faut d’abord rassurer les Tunisiens avant d’espérer séduire les partenaires internationaux”, a-t-il encore précisé.
Pour mémoire, la Tunisie avait été inscrite sur la liste noire du GAFI en février 2017, puis sur la liste grise en octobre 2018. Un plan d’action ambitieux, adopté en 2018, avait permis une sortie officielle en octobre 2019. Mais cette dynamique semble aujourd’hui menacée par une série de reculs réglementaires et un retour en force de l’informel, dans un contexte économique et politique tendu.
Ce test contre le Burkina Faso a été si concluant.
La Presse — A l’annonce du programme des matches amicaux de juin, nous avons soutenu que c’était du sérieux.
Ces tests amicaux concoctés par la FTF étaient à suivre de près, avant les échéances capitales, à commencer par les éliminatoires du Mondial 2026 jusqu’à la Coupe arabe au Qatar et la CAN au Maroc.
Le Burkina Faso, le Maroc et la Zambie, ce sont des équipes qui comptent. On aurait pu choisir d’autres adversaires déjà en vacances, et nous aurions eu une pluie de buts, un public en folie et des commentaires des plus dithyrambiques.
Mais le staff de cette sélection serait resté sur sa faim.
En fin de compte, à quoi sert un match amical, un tournoi de préparation ? Ni plus ni moins, le principal objectif est bien de réussir les dernières retouches, après avoir donné à chaque joueur sa chance. C’est-à dire le temps de jeu qu’il lui faut pour s’exprimer et non pas une occasion d’enrichir son CV, en améliorant le nombre d’apparitions en équipe nationale.
Sortie positive
C’est ce qui a été fait. Au moment où l’on a senti un regain de moyens du Burkina Faso, qui s’est montré d’ailleurs toujours menaçant, Sami Trabelsi a opéré des changements, en injectant des tauliers, qui viennent de terminer leurs compétitions et qu’il fallait faire souffler, mais dont il connaissait le métier. Et le public d’être content. Il a eu deux buts, une victoire et une certaine idée des possibilités de son équipe.
Tout en sachant que d’autres éléments, une fois libérés des engagements incontournables de leurs clubs, viendront en renfort.
Ainsi donc, cette première sortie a été positive. Bien entendu, le Maroc qui a sonné le rappel de toutes ses vedettes n’est pas n’importe quel adversaire, mais à chaque jour suffit sa peine.
Ben Farhat, international U20 de Karlsruher, a prolongé avec le club allemand qui évolue en Bundesliga 2.
La Presse — A 18 ans d’âge, l’attaquant tunisien, qui peut aussi glisser au milieu, a confirmé tout le bien que les puristes pensaient de lui. Cependant, si la durée du nouveau bail n’a pas été divulguée, il s’agirait d’une prolongation sur le long terme assortie d’une revalorisation salariale. Pisté par une belle brochette de clubs en début d’année, Ben Farhat a finalement convaincu son entraîneur Christian Eichner qui a validé sa prolongation.
Ibrahima Keita vers l’EST ?
Libre de droit après son départ de Mazembe, Ibrahima Keita, latéral droit de 23 ans, serait dans le viseur de l’EST. Coté 150.000 euros sur le marché, l’international mauritanien pourrait rejoindre le champion en titre tunisien dès l’ouverture du mercato estival. Toujours volet «sang et or», rappelons que le doyen des clubs tunisiens ciblerait aussi le milieu offensif algérien Yassine Benzia, 30 ans, et libre de droit après une expérience en Azerbaïdjan.
Quid de Firas Chaouat ?
Buteur à 17 reprises cette saison en Ligue 1, Firas Chaouat serait proche des Egyptiens de Ceramica Cleopatra. Le cas échéant, pour l’attaquant tunisien, ce serait un retour en Egyptian Premier League, là où il a évolué sous la bannière d’Al Ismaily.
Fakhreddine Ben Youssef dans le viseur
L’attaquant Fakhreddine Ben Youssef, 33 ans, ne manque pas de prétendants et serait sous les radars de trois cadors de la Ligue 1 tunisienne. Ainsi, le CSS, l’ESS et l’USM ont manifesté leur intérêt après la résiliation du contrat du joueur avec Al Masry SC.
Clap de fin entre Glèlè et l’UST
Irénée Glèlè, axial béninois de 25 ans, ne devrait pas poursuivre avec l’US Tataouine. Transfuge de l’USM Khenchela d’Algérie, Irénée Glèlè a pris de la consistance sous les couleurs de l’UST et serait en possession de deux offres émanant de clubs continentaux.
Josef Taieb passe pro au Floridsdorfer
Josef Taieb, axial tunisien de 19 ans, a signé un contrat professionnel avec les Autrichiens de Floridsdorfer AC. Un engagement de trois ans lui a ainsi été proposé, soit jusqu’en été 2028.
En proposant une sélection de cinq courts-métrages, de fiction et documentaires, à la diffusion sur une période prolongée dans plusieurs cinémas classiques à La Marsa, Bizerte et Tunis, “5/5” teste l’appétence du public tunisien pour un format souvent plus audacieux et resserré, qui interroge autant les formes que les sujets.
La Presse — Le court-métrage tunisien, souvent relégué aux festivals, tente aujourd’hui de retrouver une visibilité durable dans les salles de cinéma locales. Le projet “5/5”, lancé en mai dernier, constitue une initiative ambitieuse pour bousculer les circuits traditionnels de diffusion et offrir au format court une place plus visible et plus accessible au grand public.
Historiquement, les salles de cinéma tunisiennes ont quasiment cessé d’intégrer les courts-métrages dans leur programmation régulière. Le système du pré-programme, où un court métrage précède un long, a disparu. Cette situation crée un véritable défi : bien qu’il y ait des écrans pour les courts-métrages en Tunisie sous forme de séances spéciales, de festivals ou une programmation à la cinémathèque et aux cinéclubs, ils restent insuffisants pour assurer une diffusion stable et commerciale. Le format est alors condamné à rester confiné à une bulle festivalière, avec une visibilité proprement cinéphile très limitée en dehors de ce circuit, sans une véritable rencontre avec le large public.
Diagnostic et propositions
Le projet “5/5” proposé la semaine dernière, par son instigateur Habib Trabelsi, entrepreneur culturel, se veut une réponse à ce vide. En proposant une sélection de cinq courts-métrages, de fiction et documentaires, à la diffusion sur une période prolongée dans plusieurs cinémas classiques à La Marsa, Bizerte et Tunis, “5/5” teste l’appétence du public tunisien pour un format souvent plus audacieux et resserré, qui interroge autant les formes que les sujets. Ce projet constitue une première tentative structurée et commerciale de diffusion du court-métrage, avec des séances payantes dans des cinémas reconnus.
Avant “5/5”, des initiatives, comme “Ksayer w Yhayar” dans ses deux versions, avaient déjà amorcé cette dynamique de diffusion régulière du court-métrage en Tunisie. Ces projets ont montré qu’il est possible d’installer des rendez-vous cinématographiques dédiés à ce format, mais ils soulignent aussi la fragilité du réseau de diffusion actuel.
Pour que le court-métrage tunisien trouve enfin une place pérenne sur les écrans locaux, il manque encore un réseau de diffusion structuré, régulier et rentable. Ce réseau pourrait s’appuyer non seulement sur les salles de cinéma, mais aussi sur une intégration plus systématique à la télévision nationale, ainsi que sur le développement de plateformes numériques.
“5/5” et “Ksayer w Yhayar” démontrent qu’il y a un potentiel et un intérêt pour le court-métrage, à condition que les acteurs culturels, les exploitants et les institutions s’engagent collectivement pour soutenir ce format et l’inscrire durablement dans le paysage audiovisuel tunisien.
Ce que 5/5 propose…
La sélection de “5/5” reflète la richesse et la diversité des regards portés sur la Tunisie contemporaine. Le film “Frida” de Mohamed Bouhjar aborde un sujet social fort à travers le portrait d’une institutrice qui se heurte aux résistances conservatrices lorsqu’elle tente d’introduire la mixité en classe. Ce drame intime met en lumière les tensions entre tradition et modernité dans une société en mutation. Dans “Nhar El Keratin” de Sami Tlili, un salon de coiffure pour hommes devient un microcosme où s’expriment des rapports de genre, des codes sociaux et des silences lourds de sens. L’irruption d’une femme dans cet espace masculin bouleverse ces équilibres, offrant un regard subtil sur les dynamiques sociales tunisiennes.
“Le Monde est petit” de Bilel Bali propose une satire sociale rythmée et urbaine, croisant les trajectoires de personnages obsédés par l’argent, où l’humour noir souligne les absurdités de la société de consommation. Le documentaire “El Casino”, réalisé par Wala Eddine Tlili et Rouaa Tlili, fait revivre la mémoire d’un lieu mythique, le Casino d’Hammam-Lif, qui fut autrefois un haut lieu de culture avant de sombrer dans l’oubli. Ce film sensible mêle nostalgie et réflexion sur le passage du temps.
Enfin, “Ça roule” de Jamil Najjar suit une famille en route vers Zarzis pour les vacances. Avec humour et tendresse, ce court-métrage fait dialoguer paysages tunisiens et émotions humaines, esquissant une chronique douce-amère du quotidien.
Cette programmation met ainsi en lumière la pluralité des voix et des styles du court-métrage tunisien, confirmant son rôle essentiel dans la représentation d’une société vivante et complexe.
Vingt-six toiles de format moyen représentent ce que l’œil de l’artiste a pu capter et qui ont marqué sa mémoire.
La Presse — C’est devenu un rituel. Chaque année, à la même période, la galerie Aïn propose à ses visiteurs de découvrir les nouvelles créations artistiques du peintre Bady Chouchène. L’exposition intitulée «Regards au quotidien» qui a démarré le 21 mai est visible jusqu’au 10 juin 2025. 26 toiles de format moyen représentent ce que l’œil de l’artiste a pu capter et qui ont marqué sa mémoire.
L’exposition est une plongée dans l’univers festif du peintre qui ne cesse de rendre hommage à sa ville natale Chebba, à travers des représentations mi-figuratives, mi-abstraites. Cette démarche entre deux tend à mettre en valeur le mouvement du trait et le chatoiement des couleurs dans des compositions qui illustrent le patrimoine des médinas de Tunisie.
Kairouan a ses tapis, Sfax et ses matinées animées, Chebba et son marché, des portraits ou des paysages urbains tout est prétexte pour explorer toutes les vertus de la peinture qu’elle soit acrylique ou huile. En quête perpétuelle de beauté et d’identité, l’ex-céramiste, diplômé des beaux-arts de Tunis, essaie à chaque nouvelle exposition d’affiner son style et d’évoluer vers l’abstrait créant ainsi une atmosphère où les couleurs fusionnent entre elles en laissant des traces indélébiles.
Les œuvres racontent le temps qui passe souvent dans les rues au gré des balades du peintre qui capte les attitudes et les mouvements des gens essayant par la suite non pas de les reproduire mais de les recréer selon sa vision et sa sensibilité. Chemin faisant, il essaie d’affiner son style et d’orienter les regards vers un quotidien truffé d’anecdotes : joueurs de cartes, brouette bleue, thé et bavardage et autres cafés et ruelles animées.
Bady Chouchène écrit l’histoire de la Tunisie à sa manière. Dans ce voyage pictural où la forme et le fond se croisent pour narrer l’histoire de personnages anonymes qui font des petits métiers ou des retraités jouant aux cartes dans un café, se révèle le rythme d’une vie où le temps est figé. L’artiste rend compte à travers l’espace de la toile des possibilités infinies que les couleurs peuvent divulguer laissant transparaitre une lumière du jour qui se voile parfois dans les ombres explorant de la sorte la matière et l’espace. Ces valeurs, qui se juxtaposent, s’imbriquent et se rencontrent, créent une belle harmonie où se dégagent dans les compositions des émotions et des sensations qui traduisent notre perception de l’œuvre de cet artiste en accord avec son temps.