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L’Iran retire quatre zéros de sa monnaie nationale

Le gouvernement iranien a approuvé, à la majorité de ses membres, un projet de loi visant à retirer quatre zéros de sa monnaie nationale, le rial, a rapporté l’agence officielle IRNA. Cette réforme monétaire, qui consiste à remplacer l’ancienne monnaie par une nouvelle dotée d’une valeur nominale réduite, ne modifie pas la valeur réelle des avoirs mais simplifie les transactions. Concrètement, un nouveau rial équivaudra à 10 000 rials actuels. Cette décision s’inscrit dans un programme plus large de réforme du système monétaire piloté par la Banque centrale iranienne, avec pour objectif de renforcer la stabilité financière et de moderniser […]

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Tunisie – Des docteurs chercheurs au chômage manifestent devant le siège du ministère

Le lundi 11 août 2025, des docteurs chercheurs au chômage ont organisé un rassemblement de « rectification de cap » devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour exiger une résolution de la crise du recrutement par lots. Les manifestants ont menacé d’intensifier leurs protestations si leurs revendications continuaient d’être ignorées et ont décidé d’organiser une manifestation devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le porte-parole de la « Voix des docteurs chercheurs », Hamda Kouka, a appelé à la publication d’un décret présidentiel visant à intégrer et à recruter exceptionnellement directement environ 7 000 titulaires de doctorat afin […]

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Tunisie – L’UGTT prête à l’escalade… La grève générale envisagée comme scénario possible

Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a déclaré lundi à Tunis que « la réunion d’urgence de l’instance administrative nationale, qui se tient aujourd’hui, examinera tous les scénarios possibles pour répondre aux récents développements ». Il a souligné qu’« une grève fait partie des options envisagées, mais la décision finale reste souveraine et sera annoncée immédiatement après la fin des travaux ». Dans une déclaration à l’agence TAP avant le début de la réunion, Sami Tahri a expliqué que le syndicat ne prendrait pas ses décisions de manière impulsive, mais plutôt avec un sens des responsabilités. Il […]

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De Québec à Tunis : Elyes Bouassida, 12 ans, brille au 100 m brasse

À seulement 12 ans, Elyes Bouassida incarne l’avenir prometteur de la natation tunisienne. Spécialiste de la brasse, ce jeune nageur évolue dans la catégorie 13 ans et moins et figure déjà parmi les dix meilleurs nageurs de sa discipline au Québec, où il réside et s’entraîne habituellement. En mai dernier, Elyes a atteint les standards de qualification pour le championnat du Québec, confirmant ainsi son potentiel à briller sur la scène régionale canadienne. De passage en Tunisie pour les vacances d’été, il a poursuivi sa préparation avec le club de l’Avenir Sportif de la Marsa, montrant un engagement sans faille […]

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Tunisie – METEO : Cellules orageuses et pluies éparses sur le centre ouest

L’INM prévoit, pour cette nuit, des cellules orageuses avec des pluies éparses, sur le centre ouest et le sud, et un ciel partiellement couvert ailleurs. Le vent soufflera de secteur nord sur le nord et de secteur est sur le centre et le sud, relativement fort sur l’extrême sud. Mer peu agitée. Les températures nocturnes oscilleront entre 24 et 35°C.  

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Iace – Code des changes : Pour une réforme moderne et adaptée

Dans un contexte économique en quête de compétitivité et d’ouverture, l’Institut arabe des chefs d’entreprises (Iace) remet au cœur du débat la réforme tant attendue de la réglementation des changes. À travers une évaluation critique du projet soumis en mars 2024 au Conseil des ministres, l’organisation donne la parole aux entreprises et alerte : les blocages persistent, les propositions de modernisation restent, pour l’heure, largement ignorées.

La Presse — Le projet de nouveau Code des changes, examiné par le Conseil des ministres le 14 mars 2024, marque une étape symbolique après plus d’une décennie de débats. Mais selon l’Institut arabe des chefs d’entreprises (Iace), ce texte, basé sur des versions précédemment proposées par la Banque centrale de Tunisie et une version non officielle ayant circulé, demeure en deçà des attentes du tissu économique national.

Dans une note d’évaluation publiée en mars 2024, l’Iace pointe un décalage entre le contenu du projet et les besoins réels des opérateurs économiques, en particulier des PME. « Ces projets de code n’ont pas tenu compte des recommandations déjà avancées », peut-on y lire, ni « fourni des garanties pour l’amélioration des conditions d’exercice des opérateurs ».

Une dynamique à l’arrêt !

Depuis 2016 déjà, l’Iace, en partenariat avec la Banque centrale (BCT) et l’Association professionnelle tunisienne des banques et établissements financiers (Aptbef), avait formulé des propositions précises pour alléger un cadre devenu, au fil des ans, synonyme de lourdeur administrative. Il s’agissait d’instaurer une approche « intégrée et séquentielle de la réforme », dans le but de « faciliter la dynamique d’internationalisation des entreprises tunisiennes pour une meilleure compétitivité de l’économie nationale ».

Or, cette dynamique semble aujourd’hui à l’arrêt. Le document souligne que les transferts courants, comme les publications de recherches ou les réservations hôtelières, restent plafonnés, tandis que les investissements à l’étranger demeurent soumis à autorisation, sans modification significative par rapport à l’ancien texte.

L’un des principaux griefs des entreprises interrogées reste le délai excessif pour obtenir certaines autorisations de change, comme les formulaires F1 et F2, nécessaires pour les paiements anticipés ou les litiges. « Les délais de réponse avec la BCT varient de 12 semaines à plusieurs années », précise le rapport.

Ce facteur, à lui seul, suffit à décourager nombre d’opérateurs désireux de se positionner sur les marchés internationaux. Le problème est d’autant plus sensible pour les entreprises opérant à l’étranger. Le code, dans sa version actuelle, impose à celles-ci l’ouverture de comptes en monnaie locale spécifiques à chaque contrat, ce qui les contraint à gérer plusieurs comptes bancaires simultanément dans un même pays.

« Cela alourdit fortement la gestion des opérations et limite la capacité de l’entreprise à optimiser ses besoins en monnaie locale », souligne l’Iace. L’interdiction de détenir un compte en devises à l’étranger expose par ailleurs les entreprises au risque de change, en cas de dépréciation de la monnaie locale du pays d’accueil.

Autre point de tension : l’Allocation pour voyages d’affaires, jugée trop faible et mal adaptée aux besoins réels. Le document recommande de la fixer à un minimum de 3.500 euros par mission, en prenant comme référence une devise stable, tout en permettant une majoration sur justification. Or, aucune mesure de ce type n’apparaît dans les versions évaluées du projet.

Les investissements directs à l’étranger critiqués

Les entreprises dénoncent également le coût élevé des expertises et des contrôles de matériel, souvent doublé entre la Tunisie et les pays partenaires. Le manque de reconnaissance mutuelle des laboratoires ou des normes induit des pertes de temps et d’argent considérables. L’Iace suggère d’identifier une liste commune d’experts agréés pour éviter ces doublons coûteux.

Le plafond des investissements directs à l’étranger, resté figé depuis les années 1980 à trois millions de dinars par an, est également pointé du doigt. Le texte évalué ne propose aucune révision de ce plafond, alors que l’environnement économique et les ambitions des entreprises ont radicalement changé.

Pour l’Iace, la réforme annoncée doit permettre de rompre avec un système fondé sur la méfiance et la lourdeur bureaucratique. Elle doit reposer sur la clarté des règles, la rapidité des procédures, et la responsabilisation des acteurs économiques. Or, « ces versions ne présentent pas d’éléments probants pour l’amélioration de cette situation », alerte l’organisation. Aucune garantie n’est donnée sur le respect des délais, ni sur la révision automatique des plafonds, ni même sur la simplification administrative.

En définitif, la version évaluée par l’Iace semble perpétuer une logique de contrôle excessif, sans transition vers un modèle plus souple, plus lisible et plus compatible avec les standards internationaux. Pourtant, des pays voisins comme le Maroc ont réussi à assouplir leur législation tout en maintenant un contrôle efficace des flux financiers.

En lançant une consultation nationale sous forme d’un questionnaire structuré, l’Iace espère mobiliser les entreprises et peser sur la rédaction finale du texte. Son objectif est clair : mettre en lumière les obstacles concrets rencontrés au quotidien, mais aussi rappeler que la modernisation du cadre réglementaire est une condition sine qua non pour restaurer la confiance et encourager l’investissement.

Alors que le gouvernement et la Banque centrale poursuivent leurs travaux, les acteurs économiques attendent des signaux clairs. Pour l’Iace, la réforme du Code des changes ne peut plus être une promesse différée. Elle doit devenir un levier de transformation, au service de l’ouverture, de la compétitivité et de l’innovation.

Rapport « Tunisia – Geographic Futures » : Un nouveau souffle économique à l’horizon de 2043

Le rapport « Tunisia : Geographic Futures » de l’African Futures & Innovation Programme met en lumière les atouts majeurs de la Tunisie et les réformes nécessaires pour libérer son potentiel. Grâce à une stratégie ambitieuse centrée sur l’éducation, la gouvernance, l’industrie et la transition énergétique, le pays peut impulser une croissance durable et inclusive à long terme.

La Presse — La Tunisie se trouve à un carrefour décisif. Selon le rapport « Tunisia : Geographic Futures », publié par l’African Futures & Innovation Programme, les deux prochaines décennies seront déterminantes pour sortir d’une croissance molle et enclencher un développement durable. L’étude, fondée sur des scénarios prospectifs jusqu’en 2043, dresse un état des lieux précis et identifie les réformes nécessaires pour relever les défis économiques, sociaux et territoriaux.

Un pays bien doté mais sous-performant

La Tunisie bénéficie d’un capital humain relativement bien formé, d’institutions établies et d’une position géostratégique au carrefour de l’Europe, de l’Afrique et du Moyen-Orient. Depuis l’indépendance, elle a investi massivement dans l’éducation, la santé et l’égalité de genre.

Pourtant, depuis la révolution de 2011, la croissance reste anémique, autour de 2 à 2,8 % par an.Le PIB, estimé à 43 milliards USD en 2023, pourrait atteindre environ 75 milliards USD en 2043 dans le scénario dit « tendanciel » (Current Path), mais cette progression reste insuffisante pour absorber un chômage qui touche plus de 15 % de la population active, et plus d’un tiers des jeunes diplômés.

Avec plus de 70 % de sa population en milieu urbain, la Tunisie est l’un des pays les plus urbanisés d’Afrique. Trois pôles —  Grand Tunis, Sfax et Sousse — concentrent près de 85 % de la richesse nationale. Les zones intérieures et méridionales, elles, restent en marge, avec un accès limité aux infrastructures, à l’éducation et à la santé.

Cette dualité territoriale nourrit un sentiment d’injustice et pousse les jeunes des régions défavorisées vers l’émigration interne ou externe. Le rapport insiste sur la nécessité de réduire ces inégalités par des investissements ciblés dans les infrastructures, les services publics et le développement local.

Un potentiel économique sous-exploité

L’économie tunisienne repose largement sur les services (plus de 60 % du PIB) et sur quelques segments manufacturiers (textile, agroalimentaire, composants automobiles). Le secteur agricole, vital pour l’emploi rural, est handicapé par la dépendance aux importations de céréales, la surexploitation des ressources en eau et les effets du changement climatique.

Le rapport propose plusieurs scénarios sectoriels. Par exemple, un plan ambitieux de modernisation agricole pourrait permettre à la Tunisie de devenir autosuffisante en production céréalière d’ici 2040, réduisant sa vulnérabilité aux chocs extérieurs. De même, un renforcement du secteur manufacturier pourrait porter sa part dans le PIB à plus de 19 % d’ici 2043, contre 14,3 % aujourd’hui.

Capital humain et emploi : le lien manquant

La Tunisie affiche un haut niveau d’éducation en comparaison régionale, mais peine à transformer cet atout en emplois qualifiés. Les femmes, en particulier, restent sous-représentées sur le marché du travail malgré des taux de scolarisation élevés.

Le scénario éducatif du rapport prévoit d’améliorer la qualité de l’enseignement, de réduire l’écart entre formation et besoins du marché, et de mieux intégrer les jeunes – notamment par le développement de la formation professionnelle et des filières techniques. Sans cette adaptation, l’écart entre compétences disponibles et opportunités économiques continuera de freiner la croissance.

L’étude met l’accent sur le rôle central de la gouvernance. La corruption, les lourdeurs administratives et un environnement réglementaire peu compétitif freinent l’investissement privé. Dans un scénario de gouvernance renforcée, le PIB pourrait dépasser 77 milliards USD en 2043, avec un taux de pauvreté ramené à 1,4 %.

Pour y parvenir, le rapport préconise une réforme fiscale visant à élargir l’assiette et améliorer la collecte, ainsi qu’une modernisation des réglementations afin de stimuler l’investissement. Il recommande également de lutter contre l’économie informelle, qui représente encore plus de 20 % du PIB, et de mieux cibler les subventions, aujourd’hui coûteuses et inégalement réparties.

Transition énergétique et ouverture commerciale

Le potentiel solaire et éolien tunisien est largement inexploité. Dans un scénario d’infrastructures et de « saut technologique », le pays pourrait accélérer sa transition énergétique, développer ses exportations de services numériques et réduire ses émissions de CO₂ tout en augmentant sa production d’énergie renouvelable.

Sur le plan commercial, la Tunisie reste très dépendante de l’Union européenne, qui absorbe 72 % de ses exportations. Le rapport invite à diversifier les marchés, notamment via l’intégration dans la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), afin de réduire les vulnérabilités liées à un partenaire unique.

Le message du rapport est clair : sans réforme profonde, la Tunisie restera piégée dans une trajectoire de croissance faible, avec des fractures sociales et régionales persistantes. À l’inverse, une stratégie coordonnée, combinant investissements dans le capital humain, modernisation industrielle, inclusion territoriale et transition verte, pourrait réduire la pauvreté à moins de 1 % et porter le revenu par habitant à plus de 15.000 USD (en parité de pouvoir d’achat) d’ici 2043.

La fenêtre d’opportunité existe, mais elle se refermera avec le vieillissement de la population. La question n’est donc pas seulement économique : elle est aussi politique et sociétale. La Tunisie doit choisir, dès aujourd’hui, entre prolonger l’attente ou engager la transformation.

Tribune : L’importance de la veille stratégique et son impact sur l’activité des entreprises et du pays

Par Ridha CHIBA conseiller international en exportation

De par son importance et son impact économique et social à l’échelle de l’entreprise   et du pays, la veille stratégique demeure une condition sine qua non pour toute entreprise évoluant dans un environnement complexe avec une concurrence accrue et voulant se développer davantage et avoir une place de choix sur le marché local et international.

Pour pouvoir continuer à évoluer et mieux gérer son entreprise et lui assurer au préalable toutes les conditions de réussite requises, le gérant de l’entreprise doit avoir toutes les connaissances se rapportant aux marchés cibles notamment de ses concurrents, de ses produits, des caractéristiques de ses fournisseurs et de toutes les évolutions des technologies enregistrées. 

A cet effet, il demeure impérieux de pouvoir analyser et évaluer toutes ces tendances et les indices de changement en vue d’anticiper ses actions et de demeurer continuellement innovant, performant et réalisant les meilleures performances probantes et brillantes au détriment de ses concurrents.

A vrai dire, la veille stratégique demeure une manière de recherche documentaire, de traitement et d’analyse judicieuce des informations  pour  aider les dirigeants à anticiper la prise des décisions stratégiques pour leurs entreprises en vue  d’accélerer l’évolution de leurs environnements, identifier leurs  opportunités et détecter  les menaces qui pourraient surgir, et ce, [Auteur in1] dans le but   d’améliorer la prise des décisions et favoriser l’innovation allant  au diapason des croissances économiques accélérées, des transformations  rapides réalisées  et des  progrès activés dans les différents secteurs économiques.

Notre analyse va être axée sur les veilles stratégiques suivantes, à savoir :  la veille concurrentielle et commerciale, la veille technologique, la veille juridique et la veille environnementale.

La veille concurrentielle et commerciale

La veille concurrentielle est l’ensemble des moyens et des mesures mis en place par une entreprise visant à surveiller d’une manière continue les actions assurées et de près le comportement des produits de la concurrence.Véritablement, cette veille stratégique consiste à contrôler et à suivre de près toutes les nouvelles procédures afférentes aux produits et aux services tels que les prix exercés, les normes utilisées, les récentes gammes lancées et les innovations sollicitées.

Encore plus, il faut surveiller les concurrents en ce qui concerne les actions de communication en matière de marketing mix, à savoir le placement, le prix, le produit et la promotion. Ceci, outre les supports utilisés, la fréquence de publications sur les mass  média et les réseaux sociaux, les spots publicitaires et les actions de merchandising assurées dans les magasins et les grandes surfaces.

De même, il faut contrôler les pratiques commerciales telles que les méthodes de prospection utilisées, les argumentaires de vente adoptés conformément aux desseins escomptés et à la manière de gestion choisie correspondant aux clients. Également, il faut prévoir, anticiper et surveiller les marchés, améliorer davantage les offres proposées et vendre de la manière la plus efficiente.

Comment alors mieux vendre et assurer une veille commerciale ?

De prime abord, l’entreprise doit au préalable collecter toutes les informations ayant trait aux besoins et désirs des consommateurs ciblés, aux actions assurées par les concurrents et les distributeurs ainsi que l’évolution du comportement du marché.

La veille commerciale doit aussi être axée sur le contrôle tarifaire et la comparaison des prix avec ceux de la concurrence, les avantages tarifaires et non tarifaires accordés aux clients comme les remises, les rabais, les ristournes, les escomptes, le service après-vente, la garantie, les délais de livraison… ainsi que le contrôle de leurs fournisseurs actuels et potentiels, la surveillance et le suivi méticuleux des appels d’offre.

Bref, la veille stratégique commerciale doit reposer sur l’étude de marché quantitativement et qualitativement et surtout sur l’observation sans cesse des clients, des sous-traitants, des distributeurs et de toutes les parties prenantes.

La veille technologique

C’est le fait de rester vigilant en surveillant et en restant perpétuellement à l’écoute de toutes les innovations et les nouveautés de son domaine d’activité. Cela permet évidemment d’anticiper la stratégie des autres concurrents et de concevoir les opportunités de développement de ses projets.

En fait, la veille technologique est l’activité de la mise en œuvre par l’entreprise pour suivre scrupuleusement les évolutions technologiques en vue d’influer sur son essor et   son expansion. Réellement, le but de cette veille stratégique consiste en deux objectifs fondamentaux, à savoir :

-Ne pas être dépassé par les concurrents.

-Avoir une place de choix et être pionnier dans son activité technique et commerciale en innovant et à prendre a priori une avance décisive en ce qui concerne son domaine.

La veille juridique

Cette veille est spécialisée dans le domaine du droit. Elle comprend la veille législative et réglementaire. Toute entreprise doit identifier les nouvelles dispositions juridiques et tous les autres textes de droit. Les principaux aspects à surveiller demeurent les lois, les propositions de lois, les conditions de régulation du marché, les droits douaniers, la fiscalité ainsi que les processus des contentieux.

Ceci demeure très important du fait que le droit évolue d’une manière rapide et toute entreprise doit s’adapter en conséquence. De même cette veille stratégique permet à la fois d’anticiper les changements afférents à l’adoption des textes de lois et de mieux connaître les marchés étrangers soumis à des règles nationales spécifiques.

La veille environnementale

C’est une veille spécifique à l’environnement sociétal de l’entreprise. Les activités économiques peuvent avoir des conséquences désastreuses sur l’environnement, comme la pollution ou la déforestation. Cette veille consiste indéniablement à :

-Anticiper les risques environnementaux de l’activité économique, surveiller l’évolution de la réglementation environnementale, suivre perpétuellement l’actualité du développement durable, les lois destinées à la protection de l’environnement, le niveau de la consommation d’énergie actuel et la manière de traitement des déchets.

En définitive, nous affirmons que toutes ces veilles stratégiques ont des enjeux négatifs à remédier et des enjeux positifs à consolider eu égard à leurs répercussions directes et indirectes notamment au niveau commercial, financier et technique.

Ces enjeux sont normalement regroupés comme suit :

La proposition de nouveaux produits ou des substituts, la diminution des coûts des produits, l’utilisation d’une meilleure qualité et le respect des normes, le suivi des évolutions techniques et l’anticipation de la concurrence. Ces impacts peuvent être aussi mesurés de différentes manières particulièrement en termes d’emploi, de revenus, de production et de valeur ajoutée tels que :

La création d’emplois, l’augmentation de la production, le développement des infrastructures (routes, transports, énergie) et les retombées fiscales. Tous ces impacts économiques peuvent être directs ou indirects, et se manifestent à court, à moyen et à long terme et ayant des conséquences positives à l’échelle microéconomique en accroissant les chiffres d’affaires des entreprises et en augmentant continuellement leurs richesses.

Et, en revanche, des impacts macroéconomique exprimés entre autres à travers l’évolution économique enregistrée, la création davantage de richesses et de  nouveaux emplois et évidemment l’augmentation du produit intérieur brut et du produit national brut.

 

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Kairouan : Les réseaux sociaux, un danger pour les personnes vulnérables

L’informatique joue un rôle important dans l’industrie des biens d’investissement et est déterminante pour le progrès. C’est pourquoi l’Etat s’efforce depuis longtemps de renforcer la compétitivité de cette discipline par des mesures d’aide collective.

La Presse — Par ailleurs, un grand nombre d’applications des nouvelles techniques d’information s’imposent dans beaucoup de foyers. Et la plupart des administrations publiques et privées ont informatisé leurs services et mis en place de nouvelles techniques pour le développement et l’amélioration de la qualité de leurs prestations.

En ce qui concerne les jeunes diplômés ou au chômage, issus de familles aisées ou nécessiteuses, ils ne parlent que de Tik-Tok, de Facebook et d’Instagram. Ainsi, chaque jour, des groupes se forment, de nouveaux lien se tissent, des mariages et des divorces ont lieu par l’intermédiaire des réseaux sociaux, des recrutements de personnes vulnérables pour le trafic de drogue, la pédophilie, la prostitution et l’extrémisme religieux ont lieu…

D’où l’importance de la famille pour contrôler leur progéniture afin qu’elle ne soit pas exploitée par des gens peu scrupuleux.

D’ailleurs, ce qui s’est passé pour quatre adolescentes âgées entre 13 et 16 ans, qui se sont connues par l’intermédiaire de groupes sur Facebook, prouve que les réseaux sociaux peuvent devenir très dangereux pour l’intégrité physique et morale de tout individu. En effet, ces quatre filles issues de quartiers populaires ont quitté en même temps leur domicile familial en fin d’après-midi, laissant leurs parents dans le désarroi, les pleurs et l’angoisse.

Et c’est grâce aux recherches entreprises par les unités sécuritaires qu’on a pu les localiser 3 jours plus tard à Monastir. Et une prise en charge psychologique leur a été prodiguée.

Gafsa : La piscine rouvre, mais dans quelles conditions ?

La Presse — Après une longue attente, la piscine municipale de Sidi Ahmed Zarroug — une mémoire aquatique de la ville — a rouvert ses portes aux citoyens, alors que l’été tire déjà à sa fin et que les préparatifs de la rentrée scolaire pointent à l’horizon. Une réouverture tardive, pour ne pas dire ratée, qui suscite une vive polémique à Gafsa.

Cette piscine, véritable patrimoine local, n’est pas qu’un simple bassin d’eau fraîche. Elle fait partie intégrante de la mémoire collective des Gafsiens. Avant que les piscines privées ne se multiplient dans la région, elle était le lieu de prédilection des familles, des enfants et des jeunes en quête de fraîcheur et de loisirs accessibles.

Mais cette année encore, et pour la deuxième saison consécutive, la réouverture a été retardée de manière incompréhensible. Une décision qui laisse perplexe. Abderrahmen, qui accompagnait ses enfants, n’a pas manqué de le souligner : « Les travaux d’entretien et de préparation auraient pu être effectués bien avant, avant les pics de chaleur qui ont frappé la région durant les dernières semaines ».

L’absurdité de la situation ne s’arrête pas là : les baigneurs doivent composer avec un soleil de plomb, faute d’installations adéquates. Une mère de famille nous interpelle pour exprimer ses doléances : « Aucun parasol n’a été prévu, pas plus que des chaises ou des espaces à l’ombre pour les parents venus accompagner leurs enfants. Un inconfort manifeste, qui risque d’écourter les visites et d’entraver la fréquentation d’un lieu pourtant dont on attendait beaucoup ».

Autre particularité de cette piscine, qui la distingue des autres : elle est alimentée par une source naturelle. Autrefois, on lui prêtait même des vertus thérapeutiques, notamment dans le traitement de certaines affections cutanées. Un atout qui, à lui seul, justifierait une meilleure valorisation du site.

Face à cette réouverture jugée bâclée, les voix s’élèvent pour interpeller la municipalité. De nombreux citoyens réclament une gestion plus rigoureuse et une amélioration des conditions d’accueil. Car au-delà de la baignade, il s’agit de répondre à un besoin de loisir essentiel, dans une ville qui en manque cruellement.

La piscine municipale de Sidi Ahmed Zarroug mérite mieux qu’une simple remise en service de dernière minute. Elle doit être réhabilitée, valorisée, et surtout respectée, à la hauteur de ce qu’elle représente pour les habitants de Gafsa.

Pourquoi : Se méfier des arnaques…

Quand on voit des tocards payés des dizaines de millions de dinars alors qu’ils ne distinguent pas la droite de la gauche et sont la plupart du temps sur le banc ou à l’infirmerie ou même dans les gradins, on se demande si on a affaire à des clubs professionnels avec des structures bien huilées ou à une association de bienfaisance. Il y a même des joueurs — payés en devises — qui n’ont jamais foulé la pelouse et qui ont été l’objet de litiges qu’ils ont gagnés, mettant leurs employeurs dans des situations catastrophiques.

C’est aux clubs de ne pas se faire avoir par des agents de joueurs peu scrupuleux qui leur sucent le sang jusqu’à la dernière goutte.

Miser sur le peuple : Le pari gagnant du Président Saïed

La Tunisie nouvelle dispose de nombreuses potentialités matérielles associées à des ressources humaines extraordinaires lui permettant de vivre une situation meilleure que celle existant aujourd’hui en vue de confirmer le statut convoité de troisième république grâce à un potentiel prometteur.

La Presse — En effet, dans le cadre du projet du Président de la République, annoncé avant la présidentielle remportée triomphalement en 2019 et confirmé après  sa réélection assimilée à un plébiscite en octobre 2024, le Chef de l’Etat a toujours parié sur le capital humain avec une insistance sur la nécessité de répondre aux aspirations et aux attentes du peuple, détenteur réel du pouvoir.

Il ne faut pas oublier que ce qui compte le plus pour les gouvernants, c’est la confiance des citoyens et non des partis politiques dont l’influence est révolue, puisque les jeunes sont actifs tout en étant organisés, loin des structures traditionnelles, désormais archaïques.

En optant pour cette approche, le Président Kaïs Saïed a été clair, dès le départ, en se prononçant pour une inversion de la tendance en matière de réorganisation politico-administrative de la pyramide du pouvoir, et ce, en allant du local vers le régional afin de tenir compte des volontés des différentes couches sociales et dans toutes les régions.

Cela a abouti à l’émergence d’une deuxième Chambre comprenant les conseils locaux dont les membres, parrainés par des électeurs et des électrices, sont élus au suffrage universel après un scrutin uninominal à deux tours, ce qui a fini par donner un conseil dans chaque délégation chargé d’identifier les programmes de développement et dont le mandat, fondé sur la représentativité, sera révocable.

Autrement dit, chaque conseil régional aura son représentant à l’Assemblée alors que ladite alternance des membres dans les conseils régionaux permettra un autocontrôle salutaire devant limiter, voire carrément empêcher toute forme de corruption et autres dérives.

Ainsi, un des axes majeurs des options prônées par le Président de la République n’est autre que rendre des comptes directement au peuple, plus particulièrement aux jeunes qui lui ont accordé, dans une majorité écrasante, leur confiance pour assurer la bonne gestion de la chose publique en cette étape fort délicate.

D’ailleurs, conscient du champ d’action très limité du Chef de l’Etat à l’époque, par le fait des textes de l’ancienne Constitution, le Président Kaïs Saïed a été honnête jusqu’au bout en déclarant lors d’une interview avant l’élection de 2019, qu’une fois « à la tête de l’État, il s’adressera au peuple tunisien pour demander une révision de la Constitution de 2014, qui devrait répondre aux attentes et revendications des Tunisiens, et non légitimer un pouvoir». 

D’ailleurs, chose promise, chose due, prouvant, si besoin est, qu’il est un homme de parole et digne de la confiance placée en lui par le peuple tunisien,  il a lancé, illico presto, une lutte au quotidien contre la corruption et les corrompus dont la plupart faisaient partie de l’ancienne garde et des vieux lobbies rêvant d’un retour à des temps révolus.

Pour tout dire, le Président Kaïs Saïed a prouvé la justesse de sa vision en se faisant accompagner par le peuple, dont notamment la jeunesse, qui prouve qu’il faut compter avec son enthousiasme, son dévouement et son patriotisme pour conduire le projet présidentiel à bon port.

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