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Fin de la septième campagne des fouilles archéologiques de «Thuburbo Majus» : « Les résultats ont dépassé les attentes »

Ce projet a pris fin après «quatre années de fouilles et quatre mois de terrain, suivis de recherches dans les laboratoires, en Tunisie et en Italie, réalisés par les chercheurs et techniciens de l’INP, avec la participation de plus de cinquante étudiants des universités de La Manouba, de Tunis et de Carthage et de l’Université de Bologne en Italie.

L’Institut national du patrimoine (INP) a annoncé, dimanche, la fin de la septième campagne des fouilles archéologiques tuniso-italiennes consacrées au site de Thuburbo Majus, près de la ville d’El Fahs, au gouvernorat de Zaghouan.

La mission archéologique sur le site archéologique Thuburbo Majus  s’inscrit dans le cadre du projet de recherche tuniso-italien “Thuburbo Majus et sa région dans l’Antiquité”. Cette campagne archéologique a été menée par l’INP, en partenariat avec l’Université de La Manouba (Tunisie) et l’Université de Bologne (Italie). « Les résultats de cette 7e campagne archéologique ont dépassé les attentes », peut-on lire dans le communiqué publié par l’INP dimanche dernier.

Ce projet a pris fin après «quatre années de fouilles et quatre mois de terrain, suivis de recherches dans les laboratoires, en Tunisie et en Italie, réalisés par les chercheurs et techniciens de l’INP, avec la participation de plus de cinquante étudiants des universités de La Manouba, de Tunis et de Carthage et de l’Université de Bologne en Italie».

L’Institut a indiqué que les travaux de fouille ont été axés sur la préservation et la valorisation du patrimoine. «Ces travaux ont débuté sur ‘‘la Palestre des Petronii’’ où un dossier préliminaire et indispensable pour entamer le projet de restauration a pu être constitué», souligne la même source.

‘‘La Palestre des Petronii’’ est l’un des nombreux monuments du site de Thuburbo Majus qui comprend notamment des portes, un forum, un capitole, des temples, des thermes, des maisons et un amphitéâtre.

«Les fouilles menées, par les archéologues tunisiens et italiens sur la présence de verdure dans la ville antique, ont permis de découvrir un système de gestion de l’eau dans l’une des résidences les plus importantes et jusqu’ici les moins étudiées, celle de Thuburbo Maius, la Maison de Nicentius ».

Selon le site de l’INP, la maison de Nicentius est située à l’angle est du forum et doit son nom à la mosaïque du seuil de la baie médiane de l’oecus, qui portait la signature de Nicentius. C’est une maison à péristyle qui entoure un viridarium. Les chambres disposées tout autour, dont la pièce d’apparat, sont tapissées de mosaïques.

«L’exploration du périmètre urbain a permis aux archéologues de constituer, pour la première fois, une documentation archéologique, photographique et topographique de ces vestiges extra-muros», indique le communiqué.

L’Institut national du patrimoine a annoncé que « les trois thèmes de recherche, à savoir la verdure urbaine, la gestion de l’eau et les vestiges extra-muros, seront au centre de la prochaine campagne archéologique qui se déroulera du 19 octobre au 16 novembre 2025».

Thuburbo Majus, appelé aussi Henchir Kasbat, est un site archéologique situé au nord de la Tunisie, à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Tunis, près de l’actuelle ville d’El Fahs.

L’essor de la cité antique est lié à la fertilité de son territoire, localisée dans une riche région céréalière de la vallée de catada (aujourd’hui Oued Miliane) et à l’importance de sa situation géographique qui en faisait un important lieu de passage. Identifiée au milieu du XIXe siècle, c’est une ville de superficie totale de 120 ha environ, qui englobe un noyau urbain d’environ 40 ha, dont 7 ha seulement ont été fouillés.

La ville de Thuburbo Maius possédait à l’origine quatre portes monumentales, dont trois seulement ont été identifiées sur le terrain : la première est au nord (l’appellation donnée par les archéologues est « la porte de Carthage »), la deuxième est à l’est et la dernière qu’on appelle Porte de Dougga se localise au sud-ouest. Ces portes, dont deux seulement ont conservé leurs structures en élévation, sont construites en pierre de taille de calcaire jaunâtre.

Point Doc 2025 : Un engagement collectif pour la planète

En réunissant des cinéastes, des experts et des institutions, cette édition vise à stimuler une réflexion profonde sur les interdépendances entre l’environnement et nos sociétés, tout en valorisant les récits qui nous rappellent l’urgence d’agir pour un avenir commun et durable.   

La cinquième édition de la rencontre annuelle des professionnels du documentaire «Point Doc» aura lieu du 19 au 21 juin courant à la Cité de la culture Chedly Klibi à Tunis. Organisé par Doc House-Tunisie, Point Doc 2025 revient avec une édition engagée, placée sous le signe du dialogue entre cinéma documentaire et écologie. Avec une affiche qui incarne la diversité des regards, l’esprit critique et l’ouverture au monde, autant de valeurs qui nourrissent la richesse du documentaire, ce nouveau rendez-vous, informe Doc House, sera un appel à l’engagement collectif pour la préservation de notre planète à travers un focus sur le documentaire. 

En réunissant des cinéastes, des experts et des institutions, cette édition vise à stimuler une réflexion profonde sur les interdépendances entre l’environnement et nos sociétés, tout en valorisant les récits qui nous rappellent l’urgence d’agir pour un avenir commun et durable. «Point Doc» est une rencontre annuelle qui aspire à renforcer l’écosystème de la fabrication de films documentaires en Tunisie et au Maghreb. 

Il s’agit de trois journées pendant lesquelles, professionnels, festivals, chaînes de TV, mécènes, organisations et institutions de film tunisien(ne)s, régional(e)s et international(e)s se rencontrent dans le but de mettre sous la loupe les problématiques urgentes et importantes liées au documentaire dans un contexte mondial en perpétuel changement. Fondée en 2018, l’association Doc House-Tunisie œuvre à promouvoir la production, la distribution et le réseautage professionnel liés au documentaire en Tunisie et en Afrique du Nord.

Hajj 2025 : Mouvement vers Mina et Arafat

Les départs des pèlerins tunisiens vers l’Arabie saoudite ont commencé le 18 mai 2025 et se sont  poursuivis jusqu’au 1er juin. Les 86 vols programmés ont transporté cette année 10.982, tirés au sort parmi les  200.000 candidats. Leur retour en Tunisie est prévu à partir du 11 juin 2025.

La Presse — Le hajj de cette année 1446, a été soigneusement préparé, en prenant en considération les problèmes vécus l’an passé. C’est ainsi que l’on a enregistré 60 décès (sur un total de 1.300 à l’échelle mondiale).

Le Hajj est l’un des cinq piliers de l’islam. Ce  pèlerinage annuel à La Mecque abritera ainsi l’un des plus grands rassemblements religieux qui soient. Tout musulman qui en a les moyens, est tenu de l’accomplir au moins une fois dans sa vie.

Le ministère des Affaires religieuses a commencé par répercuter les recommandations des organisateurs saoudiens, qui ont prévenu de graves sanctions ceux qui tenteraient d’accomplir le hajj sans autorisation.

Il a insisté sur l’importance de respecter les recommandations sanitaires et de sécurité. «Chaque pèlerin doit faire preuve de vigilance et adopter une attitude responsable pour assurer non seulement sa sécurité, mais aussi celle des autres».

Le hajj de l’année dernière a été marqué par une chaleur extrême. Les autorités saoudiennes prévoient une chaleur aussi intense soit, plus de 50 degrés pour cette année.

Elles ont agi pour limiter les risques en multipliant des passages couverts (tarik el mouchet) de 50.000 m2, planté 10.000 arbres et mis en place 400 points d’eau fraîche, ainsi que des milliers de brumisateurs tout le long des points névralgiques.

Sans oublier les «allées spéciales» tracées à base de matériaux recyclés qui absorbent moins de chaleur.

L’utilisation de drones permet de surveiller toute cette «population» qui agit, se déplace, se nourrit, dort, prie, se serre sur un territoire tracé minutieusement, conformément aux rites immuables, qui datent depuis 1.446 ans.

Le plus à craindre, ce sont les bousculades qui ont fait des milliers de victimes (2.300 morts en 2015).

Les Saoudiens ont tout fait pour doubler sinon tripler, voire quadrupler les accès et séparé les chemins aller du retour, pour éviter les rencontres de front, qui ont occasionné ces incidents. Des moyens et une infrastructure gigantesques ont été déployés.

Un grand nombre de projets ont été réalisés dont des routes et de larges chemins d’accès, la construction d’hôtels, de gîtes et d’immeubles de luxe.

Les transports ont été considérablement améliorés en prévision du hajj et…  de la Coupe du monde de football, que le royaume visait depuis un bon bout de temps.

C’est ainsi qu’en 2018, une ligne de train à grande vitesse, reliant Médine à La Mecque, en moins de deux heures, a été mise en place, ce qui a considérablement allégé la circulation sur cet axe primordial, qui vivait de gros problèmes.

On estime que 1,5 million de fidèles, venant du monde entier, sont déjà sur place. Il faudrait ajouter, les pèlerins locaux qui accomplissent cette année  le Hajj. Le total avoisinera les deux millions.

Ces deux millions de personnes bougeront à partir d’aujourd’hui. Elles se déplaceront vers Mina, y passeront la nuit ou une partie de la nuit, et  rejoindront Arafat jeudi.

Le hajj est cette étape cruciale qu’est Arafat. «Sans Arafat, il n’y a pas de hajj». C’est la raison pour laquelle, bien des personnes qui ont essayé par le passé d’accomplir le pèlerinage sans avoir été prises en charge ont tout raté.

Ceux qui viennent dans le cadre des délégations officielles ont accès à des infrastructures adaptées, comme des tentes climatisées et tout un ensemble de services de transport et d’hébergement, garantissant leur sécurité et l’accomplissement des rites dans les meilleures conditions.

Hajj mabrouk à tous ceux qui, dans quarante-huit heures, auront exaucé l’un des plus chers vœux de tout musulman.

Kairouan – Aïd El Idha : Des traditions bien ancrées

L’Aïd El Kébir, cette fête enracinée est bien ancrée dans nos traditions.

La Presse — Dans toutes les délégations du gouvernorat de Kairouan, il revêt une grande importance pour sa dimension religieuse, sociale et civilisationnelle. Et à l’approche de cette fête, on s’occupe de l’étamage des ustensiles en cuivre, de l’achat des condiments et du grand ménage à domicile. En outre, beaucoup de familles procèdent à l’acquisition du mouton bien avant le jour de l’Aïd et on préfère la race barbarine à grande queue dont la viande est savoureuse, sachant que la région est réputée pour la production ovine très importante.

Notons dans ce contexte qu’il a été décidé d’aménager un vaste espace couvert pour la vente contrôlée de moutons de sacrifice, et ce, afin de garantir l’équilibre entre l’offre et la demande et lutter contre le monopole et la spéculation. En outre, le prix de vente a été fixé à 21.900 le kilogramme, sachant que 110 mille têtes ovines sont disponibles.

Par ailleurs, on observe depuis deux semaines dans tous les villages et dans les quartiers populaires des moutons en laisse et on entend un concert de bêlements, pour certaines familles, le mouton est placé dans le garage s’il y en a, le jardin, et parfois même sur la terrasse ou le balcon.

Dans les pâturages, les éleveurs veillent sur leurs troupeaux et tout autour d’eux les éventuels acheteurs. Et l’on assiste ainsi à des scènes de marchandage. Néanmoins, on constate, à l’approche de chaque fête de l’Aïd à la recrudescence du vol de bétail. D’après les témoignages de beaucoup d’éleveurs, les voleurs utilisent souvent des véhicules loués dont les sièges arrière sont démontés afin de ne pas attirer l’attention. En outre, les tâches sont réparties entre ceux qui effectuent le vol, ceux qui s’occupent de la surveillance des lieux et du transport et ceux qui s’occupent de la liquidation des viandes du bétail auprès des boucheries clandestines et des restaurants.

Les petits métiers de l’Aïd

N’oublions pas les petits métiers qui, à cette occasion, ressuscitent et prennent vie et corps. Tel celui des aiguiseurs qui, tous les ans, à l’approche de l’Aïd El Kébir, reprennent du service. Outre, les boutiques situées en plein cœur de la médina, d’autres rémouleurs s’installent à tous les coins de rue, proposent leurs services à des citoyens tout occupés à préparer la fête du sacrifice et à faire sortir les haches, les couteaux et les machettes qui ont besoin d’un coup de neuf. 

Ainsi, à longueur de journée, on a l’occasion de voir ces artisans s’affairer, aiguisant des lames rouillées pour qu’elles redviennent coupantes et reluisantes.

Et le jour de l’Aïd, d’autres personnes se reconvertissent en bouchers professionnels pour égorger les moutons et les découper.

Par ailleurs, rares sont les personnes qui achètent des moutons égorgés chez le boucher, car la plupart des gens préfèrent immoler la bête en famille où l’on essaie de créer une ambiance festive et goûter aux recettes traditionnelles dont le melthouth à la tête de mouton, le couscous aux osbènes, le borghol, la herghma, la mloukhia ou la klaya.

Et comme toutes les boulangeries restent fermées pendant plusieurs jours, on prépare la qualité de farine dont on aura besoin pour préparer à domicile la tabouna, le pain au blé dur et la siniya.

Pourquoi : De bons débuts…

Lundi, donc, les épreuves du baccalauréat ont débuté dans toute la République. Et comme d’habitude, et pour ne pas changer, c’est l’épreuve de la philo qui a été, le premier jour, la vedette. Et, selon les témoignages de nombreux candidats, cette épreuve était à la portée. Tant mieux ! Car, si le démarrage est bon, généralement la suite est moins ardue, d’autant plus qu’il y aura une pause qui permettra aux futurs bacheliers de reprendre leur souffle et de faire une dernière révision.

Bonne chance à tous !

Transport aérien : L’enjeu d’une requalification humaine

La situation critique de la compagnie Tunisair, notamment financière, a nécessité la recommandation, par le Chef de l’Etat, d’un plan de redressement urgent. Un programme, une fois bien conduit, ne manquera pas de doter notre transporteur national de nouvelles ailes de compétitivité et de rentabilité.

La Presse — Depuis quelques années, le transporteur national Tunisair est dans une situation financière trop complexe, suite à une mauvaise politique managériale, des dysfonctionnements généralisés, un effectif disproportionné, et, bien évidemment, une masse salariale conséquente. Un tableau peu rassurant qui a rendu les perspectives de notre compagnie phare incertaines.

Et même les quelques tentatives de sauvetage et de correction engagées se sont avérées peu efficaces, car isolées et improvisées. Face à quoi, certains ont commencé à parler de privatisation totale, d’autres de cession partielle, alors que, pour l’Etat, cette question est une ligne rouge.

Plan de redressement imminent 

C’est dans cette logique d’ailleurs qu’intervient la  décision du Chef de l’Etat d’engager un plan de redressement imminent pour mettre, d’abord, un terme à toutes les tergiversations, et ensuite et surtout pour remettre rapidement notre transporteur en mode d’opérationnalité « dynamique ».

Le tout dans l’optique d’aider Tunisair à retrouver sa performance et son rayonnement international. Il s’agit, en clair, d’une combinaison réfléchie qui tient compte, en priorité, de l’engagement d’une restructuration, notamment financière. Cette question est d’autant plus urgente que les statistiques disponibles parlent d’un déficit annuel énorme avoisinant les 200 MDT, alors que la dette globale de la compagnie serait de 2 milliards de dinars.

Des chiffres inquiétants qui nécessitent des réponses radicales. Les spécialistes parlent à ce niveau de revalorisation du patrimoine, notamment immobilier, assez important pour soulager la compagnie, le désengagement de certains biens non indispensables, et l’optimisation des dépenses, surtout la bonne maîtrise de la masse salariale qui a besoin d’une requalification sérieuse. On parle aussi de l’importance de l’élaboration de partenariats stratégiques biens ciblés qui apporteraient beaucoup de bien à l’entreprise notamment au niveau de la commercialisation, et de la modernisation de la flotte tout comme les différentes infrastructures disponibles.

Repenser l’extra-aéronautique

Le sauvetage de la compagnie reposerait également, selon nos spécialistes, sur le développement, bien entendu, des produits ou encore des services complémentaires, c’est-à-dire les activités extra-aéroportuaires, pour relever l’enjeu de l’expérience-client.

Cette question de para-aéroportuaire est tellement importante qu’elle est devenue, comme on l’a déjà souligné, « un élément fondamental de rééquilibrage financier, un élément essentiel dans les différentes stratégies commerciales des compagnies internationales et, plus encore, un facteur de démarquage de la concurrence ».

Il est vrai, en effet, que la viabilisation de l’environnement aéroportuaire, dans son ensemble, est perçue par les professionnels comme un atout capital pour la maximisation de la visibilité de la clientèle et la garantie d’un meilleur niveau de fidélisation. Reste que la bonne gestion de cette composante para-aéroportuaire repose essentiellement, sur la mobilisation des qualifications appropriées. Et, à ce niveau-là, la compagnie a beaucoup à faire.

En effet, la capitalisation du potentiel aéroporturaire et l’élargissement du niveau de rentabilité reposerait sur la capacité de la compagnie à assainir les ressources humaines disponibles qui sont considérées par la majorité des observateurs beaucoup plus comme des charges financières lourdes qu’un élément de compétitivité. Cette purge nécessite donc la mise d’une nouvelle politique de gestion humaine qui reposerait, exclusivement, sur la performance et la qualification. Quitte à procéder par des contrats objectifs qui auront pour mérite d’améliorer le niveau d’engagement et d’implication dans les choix stratégiques de l’entreprise.

Séminaire de formation à l’École nationale des Douanes : Vers une douane plus performante grâce à la coopération public-privé

La Presse — La lutte contre le trafic illicite ne peut être efficace sans une coopération étroite entre les administrations douanières et les entreprises. C’est dans cet esprit que l’École nationale des douanes, en partenariat avec Philip Morris International, a organisé, lundi 2 juin, un nouveau séminaire opérationnel destiné à former ses agents aux nouveaux défis posés par la fraude commerciale.

Le but de cet événement est de former les autorités de contrôle aux nouvelles techniques de ciblage et de sélection afin de mieux appréhender les nouveaux courants de fraude et notamment liés aux trafics de cigarettes (contrebande, contrefaçon, illicite white, etc.) 

Coopération public-privé : un levier pour une douane plus efficace et moderne

En ouverture officielle de ce séminaire, le Colonel-Major Abdelhakim Abidi, Directeur général de l’École nationale des douanes, a mis en lumière l’importance stratégique de la coopération entre le secteur public et les partenaires privés, notamment Philip Morris International, dans le renforcement des capacités nationales de prévention, de détection et de répression.

«Ce séminaire, organisé pour la sixième fois en partenariat avec PMI depuis avril 2014, témoigne d’une collaboration durable dans le domaine de la formation spécialisée. Cette relation est aujourd’hui historique, avec des actions communes menées en 2014, 2019, 2021, 2024, et en mai 2025. Elle reflète notre engagement commun pour la modernisation de la douane tunisienne», a souligné M. Abidi.

Il a ajouté que la conférence a aussi pour objectif de former les cadres de l’administration centrale et les agents des douanes à la lutte contre les diverses formes de trafic illicite : drogue, tabac, espèces protégées, biens culturels, contrefaçon, immigration clandestine, déchets dangereux, et même financement du terrorisme. Elle repose sur l’échange d’expertises, le développement d’outils analytiques et l’usage de technologies de pointe.

M. Abidi n’a pas manqué aussi de rappeler que ces formations s’inscrivent également dans le cadre du facteur 10 de la Déclaration d’Arusha révisée de l’OMD, qui recommande une coopération étroite entre les administrations douanières et les entreprises privées pour garantir intégrité, transparence et efficacité dans les opérations douanières.

«Le trafic illicite constitue une menace grave pour notre économie, notre sécurité nationale, notre environnement, mais aussi pour l’intégrité de nos institutions», a-t-il averti, tout en insistant sur le fait que les réseaux criminels s’adaptent rapidement, profitant des failles systémiques et des innovations technologiques pour échapper au contrôle.

«Dans ce contexte, la formation continue des agents douaniers devient un levier essentiel et ce séminaire permet non seulement de consolider les compétences, mais aussi de bâtir une culture de vigilance et de coordination. Il s’agit aussi d’une chaîne d’action intégrée entre l’État, les entreprises et les acteurs de la société civile», a assuré le Directeur général, tout en appelant à intensifier ce type de coopération pour anticiper les nouvelles tendances de la fraude commerciale et renforcer la légalité du commerce national.

Main dans la main contre l’illicite

Pour sa part, M. Borhan Rachdi, Directeur général de Philip Morris Tunisia-Libya, a réaffirmé l’engagement de son entreprise dans la lutte contre le commerce illicite, notamment à travers un partenariat stratégique récemment signé avec l’École.

«Il y a trois semaines, nous avons signé une convention de partenariat avec l’École nationale des douanes afin de contribuer activement à la formation des futurs douaniers et à la montée en compétences des cadres existants», a déclaré M. Rachdi, tout en soulignant que la formation continue est un pilier essentiel pour faire face à des pratiques frauduleuses de plus en plus complexes.

Le responsable a ajouté que cette initiative s’inscrit aussi dans une stratégie globale visant à renforcer la coopération public-privé, en dotant les autorités de nouvelles techniques de détection et de prévention du commerce illicite, en particulier dans le secteur du tabac. «La baisse du commerce illicite de cigarettes, passé de 32,6 % à 25,6 %, témoigne des efforts soutenus de la douane tunisienne – une évolution que nous saluons vivement», a-t-il indiqué.

Cependant, le fléau reste préoccupant : il ne touche pas uniquement le tabac, mais s’étend à d’autres secteurs stratégiques de l’économie. Le manque à gagner fiscal pour l’État est considérable, et les produits illégaux présentent de graves risques pour la santé publique. «Nous ignorons ce que contiennent ces produits. Ils échappent à tout contrôle qualité et mettent en danger nos concitoyens», a averti le dirigeant.

Face à ce fléau, Borhan Rachdi a insisté sur le fait que la lutte contre l’illicite n’est pas la responsabilité exclusive de la douane, mais un effort collectif qui implique l’État, les industriels, les médias et la société civile. Il a aussi rappelé que le rôle du secteur privé est crucial dans l’élaboration de solutions durables, notamment en soutenant l’application de politiques fiscales cohérentes, la disponibilité de produits légaux et l’éducation des citoyens.

«Chez Philip Morris International, nous sommes fiers de contribuer à cette dynamique. Nous croyons fermement que c’est en travaillant main dans la main que nous pourrons éradiquer durablement le commerce illicite et bâtir un environnement plus sûr, plus transparent et plus prospère», a-t-il assuré.

25,6 % de marché illicite en Tunisie

Un avis partagé par Philippe Van Gils, Directeur Illicite Trade Prevention SSEA CIS MEA, qui a alerté sur l’ampleur du marché illicite des cigarettes, tant à l’échelle mondiale qu’en Tunisie.

«Le commerce illicite des cigarettes représente entre 14 et 15 % de la consommation mondiale, soit plus d’un produit sur dix consommé dans le monde. Cela équivaut à un manque à gagner de près de 50 milliards de dollars pour les gouvernements, une somme comparable au PIB tunisien», a déclaré M. Van Gils, soulignant que ces ressources tombent dans les mains d’organisations criminelles au détriment du développement économique des États.

Pour la Tunisie, l’expert a indiqué que le marché illicite est estimé à 25,6 %. Mais après une baisse historique, la pandémie de Covid-19 a ravivé les circuits illégaux, les deux régies nationales ayant rencontré des difficultés d’approvisionnement. Toutefois, une tendance à la baisse a été observée depuis 2024.

Face à cette situation, Philippe Van Gils a insisté sur la nécessité de renforcer les contrôles au niveau des points de vente, notamment pour les nouveaux produits nicotiniques comme la cigarette électronique. «Il n’existe toujours pas de cadre légal encadrant la commercialisation des cigarettes électroniques en Tunisie», a-t-il déploré, évoquant le risque que ces produits, souvent attractifs pour les jeunes, échappent à toute régulation.

Selon lui, l’introduction de normes sur la composition, la teneur en nicotine et le design de ces produits permettrait aux douaniers de disposer d’une liste positive d’acteurs et de produits autorisés sur le marché.

«La lutte contre le commerce illicite commence aux frontières, avec nos partenaires douaniers… C’est pourquoi nous sommes heureux de contribuer à cette formation technique, qui renforce les capacités des agents tunisiens dans ce domaine stratégique», a encore précisé Philippe Van Gils. 

Commentaire – Assassinat d’un Tunisien en France : Pas un fait divers, un crime raciste

La Presse — Au moment où l’extrême droite gagne du terrain en Europe, les discours de haine à l’égard des étrangers se banalisent et les politiques migratoires se durcissent. Dans ce climat inquiétant, les réactions médiatiques face à certains drames semblent révélatrices d’un traitement à géométrie variable.

La montée de l’extrême droite en Europe a attisé la braise du racisme et de la haine à l’égard des étrangers et a mis à nu les nouvelles politiques menées par les dirigeants en place, ce qui est de nature à mettre en danger la vie des migrants et requérants d’asile. De la haine à profusion qui suscite inquiétude et réflexion, ponctuée d’actes d’agression et d’assassinat. Ceux qui s’érigeaient hier en « donneurs de leçons en matière de respect des droits humains », se calfeutrent aujourd’hui dans un mutisme consternant. Les graves répercussions sur les droits des migrants, arabes en particulier, ne sont plus à démontrer.  Le racisme, la xénophobie et l’islamophobie ont conséquemment engendré le pire : des assassinats, des actes de haine et de violence dirigés contre les migrants et les personnes étrangères.

Deux assassinats traduisant l’impact d’un discours politique extrémiste

En l’espace de quelques mois, deux assassinats sont venus confirmer cet état de fait. Le 25 avril 2025, Aboubakar Cissé, un Malien de 22 ans, a été poignardé à mort dans la mosquée Khadidja de La Grand-Combe, dans le Gard, en France. Samedi 31 mai au soir, dans un quartier populaire de Puget-sur-Argens (Var), Hichem Miraoui, un coiffeur tunisien de 35 ans, a été abattu de cinq balles.  « Dans plusieurs vidéos, le suspect affirmait vouloir « tuer des étrangers » tout en faisant part de son admiration pour Jean-Marie Le Pen.  Le Parquet national antiterroriste s’est saisi du dossier en raison des « revendications politiques » contenues dans les messages publiés par l’assassin, rapportent des médias français. De quoi s’inquiéter sur le sort de plus de cinq millions d’étrangers résidant en France.

Un rapport alarmant de l’Agence européenne des droits fondamentaux en France, publié en 2024, alertait déjà sur la réalité sociale de l’islamophobie. Plus largement, aux États‑Unis et en Europe, des rapports font état d’une augmentation de 600 % des incidents islamophobes, a déclaré le Haut‑Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, qui a condamné « la forte augmentation des cas de discours de haine, de violence et de discrimination, à la fois en ligne et hors ligne ». En France, selon ce même rapport, 39 % des personnes interrogées ont dit en être victimes. En Europe, un musulman sur deux dit être victime de discriminations au quotidien.

À titre d’exemples, dans le Rhône, la mosquée de la Croix‑Rousse à Lyon a été visée le 28 mai 2024 par des tags islamophobes, pour la troisième fois en un an. À Corbas (commune française située dans la métropole de Lyon), une famille a vu des tags islamophobes et racistes inscrits sur les murs de leur domicile familial dans la nuit du 13 au 14 juillet 2024. En Isère (département français de la région Auvergne-Rhône-Alpes), lundi 7 octobre 2024, Ahmed a découvert une tête de cochon devant son atelier à Biol. La salle de prière musulmane de Jargeau, près d’Orléans, a été ravagée par les flammes dans la nuit du 25 au 26 février 2025. La piste criminelle et le mobile raciste ont été retenus par le Parquet d’Orléans. Cet acte de pyromanie fait suite à une série d’autres incidents.

« Depuis plusieurs années, nous alertons le gouvernement français sur les discriminations auxquelles les personnes musulmanes sont exposées au quotidien. Pourtant, aucune mesure n’est prise et les discours haineux contre les musulmans se sont multipliés et banalisés en France, structurant ainsi une partie des discours politiques et des médias. Un tel contexte crée les conditions pour des passages à l’acte, contre une partie de la population sans cesse pointée du doigt », avait averti Amnesty International le 30 avril 2025 dans un communiqué suite à l’assassinat d’Aboubakar Cissé.

« Les autorités françaises échouent à mettre en place une politique publique de lutte contre le racisme et les discriminations qui soit efficace et ambitieuse. Les discours de façade des dirigeants français sur le racisme anti-musulmans ne peuvent occulter leur responsabilité dans l’islamophobie en France. Il est temps que la classe politique et les médias français prennent la mesure de la responsabilité qui est la leur, et des conséquences effroyables que peuvent avoir dans la réalité des paroles de haine », ajoute la même ONG.

Le ministre de l’Intérieur alerte son homologue français sur les dangers des discours haineux

Suite à l’assassinat de Hichem Miraoui, le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, s’est empressé de s’entretenir au téléphone avec son homologue français Bruno Retailleau. Lors de cet échange, il a fermement condamné un acte violent ayant choqué la Tunisie, appelant à protéger la communauté tunisienne en France et à prévenir ce type de tragédie. Il a alerté sur les dangers des discours de haine, propices à la violence. De son côté, le ministre français de l’Intérieur a dénoncé ce crime raciste, affirmant l’engagement des autorités françaises à rejeter toute forme de division et à poursuivre le coupable avec rigueur. Il a présenté ses condoléances à la famille de la victime et souligné que cet acte ne reflète ni la société ni les valeurs françaises. Les deux ministres ont convenu de renforcer leur coopération sécuritaire pour lutter ensemble contre l’extrémisme.

Où sont passées nos ONG !

Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise) a adressé un message de compassion à la famille agressée, appelant à « ne pas laisser l’officialité attiser la haine raciste en la légitimant ». « Ce crime n’est pas un fait divers. Il est le résultat d’un climat politique et médiatique nourri par des années de discours racistes, xénophobes et sécuritaires promus par la droite et l’extrême droite, et trop souvent repris ou banalisés par le gouvernement lui-même. La haine progresse quand les institutions ferment les yeux, quand les mots violents deviennent une norme médiatique et politique. Certains finissent par passer à l’acte ». Et d’ajouter que « dans ce quartier, vivent côte à côte depuis des années des familles françaises, kurdes, turques, tunisiennes. Hichem avait 35 ans. Il était coiffeur, apprécié de toutes et tous. Aujourd’hui, ses voisins et voisines sont en état de choc et en colère. Car ils savent que derrière ce geste, il y a des mots, des discours, des responsables ».

Pointant les réactions à géométrie variable, Mélenchon conclut : « Vous n’entendrez d’ailleurs probablement pas autant parler de cet assassinat, pourtant désormais considéré comme terroriste par le Parquet, autant que vous avez entendu parler d’autres meurtres ou évènements dramatiques auxquels les grands médias ont consacré des plateaux entiers des jours durant ».

Ce qui est consternant, toujours pas de réaction (pour le moment) de la part des ONG et associations tunisiennes actives dans le domaine des droits humains suite à l’assassinat d’un citoyen tunisien !!!

Conseil de sécurité : cinq nouveaux venus au chevet d’un monde en crise

Des applaudissements nourris ont retenti dans le hall de l’Assemblée générale des Nations unies, mardi, peu avant midi. À l’issue d’un vote sans suspense mais chargé de symboles, les États membres de l’organisation ont désigné cinq nouveaux membres non permanents du Conseil de sécurité pour la période 2026-2027.
Parmi les élus : la République démocratique du Congo et le Libéria, qui représenteront le continent africain ; le Bahreïn, voix de l’Asie-Pacifique ; la Colombie, figure montante d’Amérique latine ; et la Lettonie, seule représentante du groupe d’Europe orientale dans l’organe exécutif de l’ONU.
Tous les cinq ont obtenu la majorité des deux tiers requise — soit 125 voix sur 188 votants —, condition indispensable même en l’absence de concurrence ouverte. Une formalité en apparence, mais qui consacre leur légitimité à siéger à la table où les décisions majeures sur la paix et la sécurité internationales sont prises — ou bloquées.

Une géopolitique des équilibres

Les sièges étaient, comme de coutume, répartis selon des quotas régionaux : deux pour l’Afrique, un pour l’Asie-Pacifique, un pour l’Amérique latine et les Caraïbes, un pour l’Europe orientale. Le scrutin s’est déroulé à bulletin secret, dans l’hémicycle du siège new-yorkais des Nations Unies. Une élection sans surprise, mais riche d’enjeux.
La République démocratique du Congo, confrontée depuis le début de l’année à une offensive des rébelles du M23, soutenus par le Rwanda, dans l’est de son territoire, fera entendre la voix d’un pays en quête de paix, tandis que le Libéria, longtemps ravagé par la guerre civile, revendique son retour au premier plan diplomatique.
Après des décennies de guerre civile, la Colombie, désormais active dans les grandes négociations climatiques et migratoires, entend jouer un rôle moteur. Bahreïn, petit État du Golfe mais acteur diplomatique ambitieux, rejoint le Conseil dans un contexte de tensions régionales accrues. Quant à la Lettonie, sa présence sonne comme un écho direct à la guerre totale menée par la Russie en Ukraine et à l’instabilité aux frontières orientales de l’Europe.

Un Conseil sous tension

Les cinq nouveaux venus remplaceront, au 1er janvier 2026, l’Algérie, le Guyana, la République de Corée, la Sierra Leone et la Slovénie, dont les mandats arrivent à échéance à la fin de l’année.
Ils rejoindront les cinq membres non permanents déjà en poste pour l’année 2026 : le Danemark, la Grèce, le Pakistan, le Panama et la Somalie. Aux côtés des cinq membres permanents — Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie — ils composeront un Conseil de quinze États, théâtre quotidien d’alliances fragiles et de bras de fer diplomatiques.
Leur poids institutionnel reste limité par l’absence de droit de veto, monopole des cinq grandes puissances issues de l’après-Seconde Guerre mondiale. Mais leur rôle est loin d’être symbolique. Membres des comités de sanctions, coprésidents de dossiers sensibles, relais de coalitions transrégionales : les sièges non permanents sont des leviers d’influence à part entière.

Une ONU à la croisée des chemins

En toile de fond, les appels à la réforme du Conseil de sécurité se multiplient. Jugé peu représentatif, souvent paralysé par les veto croisés, l’organe suscite frustration et défiance. Pour de nombreux États, l’absence de pays africain ou latino-américain en tant que membre permanent est une aberration historique.
Mais en attendant une hypothétique réforme, ces sièges non permanents demeurent la principale voie d’accès pour les pays en développement à la scène décisionnelle onusienne. Une scène d’autant plus stratégique que les crises s’enchaînent : Ukraine, Gaza, Soudan, Corée du Nord, climat, cybersécurité…
Dans les mois qui viennent, les regards se tourneront vers ces cinq nouveaux élus. Auront-ils la capacité de peser, d’ouvrir des brèches diplomatiques, de faire émerger des compromis ? Leur mandat n’a pas encore commencé, mais déjà, la réalité du monde les rattrape.

D’après communiqué

Les actions humanitaires militarisées

«On meurt à Gaza» depuis 1 an et 8 mois, la phrase est rapportée, citée, répétée, montrée matin, midi et soir. Tous les responsables, les observateurs et autres analystes ont évoqué, documentation à l’appui, les cycles des négociations entre le Hamas et l’entité sioniste annoncées tambour battant.

 Les causes de leurs échecs, et de leurs fiascos nous révèlent que les positions des deux antagonistes sont irréconciliables, le premier, sans soutien notable, veut s’assurer (à raison) d’une paix définitive à laquelle il a toujours appelé, alors que le deuxième (principalement soutenu par les Etats-Unis) veut une trêve provisoire pour reprendre les bombardements sitôt les délais d’un cessez-le-feu expirés.

Quant à la libération des otages, point d’achoppement majeur dans les négociations,elle révèle la nature des intentions, et la mauvaise foi du gouvernement sioniste, qui est et reste intransigeant, parce que les ministres extrémistes, dont Ben Gvir et Smotrich, figurant dans la coalition gouvernementale, menacent de démissionner dans le cas d’acceptation d’échange d’otages ; la coalition tomberait si tel était le cas. Donc, si Netanyahou change de politique, il perdra le pouvoir. 

A Gaza, la situation de la population empire de jour en jour, il n’y a plus de lieux où loger,  d’infrastructures pour se déplacer, il n’y a plus d’écoles ni d’hôpitaux, la vie se transforme d’une façon brutale et systématique, la guerre a forcé à un exil continu des milliers de civils, notamment des femmes et des enfants, (54 321 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués) et a causé une famine massive. A ce propos, tout a été documenté (photos, films, statistiques, etc), aujourd’hui, il n’y a plus de vie, il y a la mort à Gaza. L’opinion internationale s’est indignée en voyant des hommes, des femmes et des enfants mourir de faim et de soif, alors que des tonnes de nourritures sont empêchées d’être livrées à la frontière par l’armée occupante. Sous la pression diplomatique internationale, l’Etat sioniste change de scénario et de rôle, : le système de distribution sera assuré par une entreprise privée américaine Gaza Humanitarian Foundation (GHF).

Celle-ci, soutenue par les Etats-Unis, sera chargée d’acheminer l’aide aux Palestiniens et opère à Rafah, à la place de l’ONU ( qui ne compte plus dans le paysage politique actuel) ; autrement dit, l’aide a été militarisée au profit de l’Etat sioniste.

Dimanche dernier, l’ONG Médecins sans frontières (MSF) et d’autres organisations humanitaires ont dénoncé le comportement de GHF qui travaille main dans la main avec l’armée. Ce même jour, la Défense civile de Gaza a indiqué que des tirs avaient visé des civils qui se dirigeaient vers un centre d’aide alimentaire géré par cette entreprise dans le gouvernorat de Rafah, faisant au moins 31 morts et plus de 200 blessés.

Après l’entrée de centaines de personnes, les soldats ont ouvert le feu sur la foule, indique le ministère de la Santé de Gaza dans un communiqué. Ce massacre a conduit de nombreux Palestiniens de Gaza à conclure que l’objectif du GHF n’est pas de distribuer de la nourriture à la population mais d’aider et de soutenir l’objectif de l’armée israélienne d’«exterminer» les Palestiniens.

La Tunisie lance un projet agricole de 224 millions de dollars contre le changement climatique

Le projet d’investissement « Agriculture Résiliente, Durable et Inclusive pour l’Investissement en Tunisie » (ARDII-Tounes) a été officiellement lancé ce mercredi lors d’un atelier organisé à Tunis. Ce programme ambitieux vise à lutter contre les effets du changement climatique et à réduire ses impacts sur la production agricole.

Avec un budget estimé à 224 millions de dollars, ce projet est le résultat de l’accompagnement technique fourni par la Plateforme pour la gestion des risques agricoles (PARM) au gouvernement tunisien. Initié en avril 2023, cet appui a permis de renforcer les capacités nationales en gestion des risques agricoles.

Un projet structurant pour le secteur agricole

Selon la PARM, cet instrument d’investissement contribuera à consolider la résilience et la durabilité du secteur agricole tunisien face à l’aggravation des risques climatiques et économiques. D’une durée de 15 ans, le projet ciblera en priorité les zones et les acteurs les plus vulnérables, notamment :

  • Les agriculteurs de céréales pluviales,

  • Les petits oléiculteurs,

  • Les femmes rurales et les jeunes.

Une approche progressive guidera sa mise en œuvre.

Des fondations solides

Le projet s’appuie sur les travaux déjà menés par la PARM en Tunisie, incluant :

  • Le renforcement des compétences locales en gestion des risques agricoles,

  • Une étude d’évaluation des risques dans les filières stratégiques des céréales et de l’huile d’olive.

Mobilisation des partenaires financiers

L’atelier de lancement a réuni bailleurs de fonds et partenaires techniques et financiers pour leur présenter les composantes du projet et son architecture financière. L’objectif : mobiliser les ressources nécessaires à son déploiement.

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Bourse Tunis : le TUNINDEX poursuit sa hausse, ESSOUKNA et STA en repli

La tendance haussière se maintient à la Bourse de Tunis. L’indice de référence a pris mercredi 0,16% à 11 416,6 points, dans un volume relativement soutenu de 5,1 MD, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre Tunisie Lessing & Factoring a chapeauté le palmarès de la séance. L’action du loueur a progressé de 5,5% à 29,000 D, dans un flux de 455 mille dinars.

Le titre ASSAD a affiché un bon parcours sur la séance. L’action de l’accumulateur tunisien s’est offert un gain de 4,3% à 2,170 D. La valeur a animé le marché avec des échanges de 121 mille dinars.

Le titre ESSOUKNA s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du promoteur immobilier a lâché 4,3% à 1,770 D dans un faible flux de 2 mille dinars sur la séance.

Le titre STA a figuré parmi les plus grands perdants de la séance, l’action du concessionnaire de la marque chinoise a reculé de 3,7 % à 24,400 D, amassant un flux de 104 mille dinars.

Le titre POULINA GROUP HOLDING a été le titre le plus échangé sur la séance. Le titre de la holding a terminé la séance sur une avancée de 2% à 15,700 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 763 mille dinars, soit 15 % du volume échangé sur la cote.

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