Bac 2025 : la filière économie en tête et 1 056 cas particuliers
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Aujourd’hui, le bac ! Plus de 151 mille candidats prennent, en ce matin du 2 juin, le chemin des centres d’examen. Idem pour les 125.515 relevant des établissements publics, les 18.351 de l’enseignement privé et les 7.942 qui se présentent en candidats libres.
La Presse — Fini le temps de la révision, on passe à l’action pour entrer dans le vif du sujet. Aussi faut-il savoir gérer son stress pour donner le meilleur de soi-même. La course est lancée, avec l’ambition de gagner l’enjeu tant rêvé.
En fait, ces élèves des classes terminales vont aborder la première des épreuves écrites de la session principale, édition 2025, avec quatre jours de repos décrétés à l’occasion de l’Aïd El-Idha. Puis, la reprise, jusqu’au 11 de ce mois, dans une dynamique renouvelée. 13 jours plus tard, soit mardi 24 juin, les résultats seront, alors, proclamés. Et les ajournés ne devraient point renoncer à l’espoir de pouvoir être repêchés. On ne devrait guère s’arrêter en si bon chemin.
Tout est prêt pour commencer
En session de contrôle, prévue à partir du 30 juin au 3 juillet prochain, ils auront, ainsi, la chance de se rattraper et réussir leur passage à l’université. Dix jours après, le verdict sera annoncé, sifflant la fin d’un concours aussi important dans la vie scolaire. Un évènement national auquel on accorde un intérêt tout particulier et dont la famille tunisienne ne cesse de compter les jours si longs et stressants. N’empêche. Les parents veillent à favoriser à leurs progénitures un climat paisiblement studieux.
Leur soutien moral, en pareilles circonstances, est des plus précieux.
Pour les élèves, il reste toujours une date butoir à marquer d’une pierre blanche, comme une étape cruciale dans leur cursus éducatif. Et chaque année, le ministère de l’Education ne lésine guère sur les moyens humains et logistiques nécessaires au bon déroulement des examens. C’est que les préparatifs à ce rendez-vous annuel semblent aller bon train. L’enjeu en vaut bien la chandelle.
Pas plus tard que vendredi dernier, une conférence de presse a été organisée au siège du ministère de la tutelle, à Tunis, au cours de laquelle le ministre a tenu à mettre les points sur les i, indiquant que tout est mobilisé pour partir du bon pied. Sans pour autant oublier de prodiguer des conseils aux candidats, mettant en garde contre toute tentative de fraude. D’ailleurs, ce sont des mesures de routine que les élèves sont appelés à respecter.
Le compte à rebours est lancé
A partir d’aujourd’hui, le compte à rebours est déclenché. Et l’heure des moissons a bel et bien sonné ! Tous les candidats en lice se voient, ainsi, concourir à figurer en tête de liste des admis. Et que chacun d’eux a droit à la réussite et à l’excellence. Que la section «Economie et gestion» occupe le premier rang, avec 32 %, suivie par «Sciences expérimentales» (20 %), puis «Lettres» (18 %), «Sciences techniques» (14 %), «Informatique» (10 %) et enfin la section «Mathématiques » avec 5 %, cela ne peut en aucun cas influencer les bonnes volontés ou impacter les prédispositions à la révision. Toutes les spécialités sont, alors, en mesure de relever ce défi, abstraction faite du nombre de candidats qui y sont inscrits.
Certes, le bac est un passage obligatoire pour accéder à l’enseignement supérieur, mais le succès est l’apanage de tout élève ayant fourni plus d’effort et de labeur. L’avenir appartient à ceux qui tirent parti de leur présent.
Le tribunal de première instance de Tunis a condamné un homme d’une quarantaine d’années, résident à l’étranger, à 30 ans de prison et à une amende de 300 000 dinars. Cette peine fait suite à la contrebande de 262 plaquettes de « zatla » (cannabis) pesant environ 215 kg, dissimulées dans 4 valises et cachées dans son appartement à Jardins de Carthage, dans la capitale. La drogue était destinée à être vendue ultérieurement dans les boîtes de nuit de Gammarth, Sousse et Hammamet, ainsi qu’en milieu scolaire.
L’accusé a été reconnu coupable des chefs d’accusation suivants : « appartenance à un gang international actif dans le trafic de drogue dans le pays, possession, transport, achat, transfert, importation et exportation de stupéfiants figurant au tableau ‘B’ dans l’intention de les commercialiser et mise à disposition d’un lieu pour la consommation, la promotion, le stockage et la dissimulation illégale de drogues.
Les douanes indiennes ont annoncé dimanche soir avoir déjoué une tentative de contrebande sans précédent d’environ 40 serpents venimeux et de 5 tortues asiatiques. Ces reptiles étaient transportés par un passager en provenance de Thaïlande, via l’aéroport de Mumbai.
Le communiqué officiel a précisé que les serpents, parmi lesquels des vipères indonésiennes venimeuses aux couleurs bleues et jaunes, étaient dissimulés dans les bagages enregistrés du passager, dont l’identité n’a pas été révélée. Cinq tortues asiatiques rares ont également été trouvées dans ses bagages.
Les autorités indiennes ont joint des photos des reptiles saisis, illustrant l’ampleur de la tentative et sa dangerosité pour l’écosystème et la biosécurité du pays.
Cet incident n’est pas le premier du genre ; l’aéroport de Mumbai a connu des opérations de contrebande similaires au cours des derniers mois. En février dernier, les douanes ont intercepté un passager en possession de cinq gibbons siamangs, une espèce rare et menacée d’extinction originaire des forêts d’Indonésie, de Malaisie et de Thaïlande.
Ces singes étaient dissimulés dans une boîte en plastique à l’intérieur d’un petit sac à main. Entre septembre et novembre, 12 tortues vivantes, 4 calaos et 5 caïmans tropicaux ont été saisis.
Sami Trabelsi en profitera pour élever le niveau et passer ses idées de jeu et ses choix…
La Presse — Le match de ce soir contre le Burkina Faso est un test amical et n’a aucun enjeu sportif. Mais, en fait, il est utile pour Sami Trabelsi à plus d’un titre. La qualité de l’adversaire et de ses joueurs fait que notre équipe nationale est obligée de se donner à fond pour évaluer sa forme du moment. Pour Trabelsi, c’est le premier d’une série de trois tests amicaux de haut niveau qui vont lui permettre de bien situer son groupe et de faire passer ses idées de jeu et ses choix. Lui qui a pris le train en marche en mars avec deux matches importants en éliminatoires du Mondial qu’il a gagnés. Il n’a pas eu le temps de bien voir le groupe des internationaux, de parler de son projet de jeu qu’il veut insaturer.
C’est le moment ou jamais d’apporter le début de sa touche dès ces trois tests amicaux. Déjà, la liste des joueurs retenus confirme les intentions de Trabelsi de ne retenir que les joueurs motivés. Il n’a pas hésité à retenir plein de joueurs du championnat local tels que Mastouri ou Snana. Va-t-il porter beaucoup de changements par rapport aux derniers matches officiels de mars ? Il semble que non. Il y a un classement Fifa et la victoire est primordiale. Toucher à l’équilibre de l’équipe n’est pas bénéfique. Il y aurait un onze équilibré avec les meilleurs dès le départ. En même temps, un ou deux changements dès le départ et surtout une bonne rotation de l’effectif au cours du match sont fort probables.
Les Talbi, Dahmen, Abdi, Bronn, Mejbri, Sassi, Ltaief, Mastouri sont attendus éventuellement d’entrée. Ceux qui débarquent et qui commencent à découvrir l’ambiance de la sélection, tels que Hadj Ali, Romdhane, Snana ou le revenant Tounekti peuvent avoir une chance en cours du jeu ou probablement dans les deux prochains matchs amicaux qu’on jouera au Maroc. En tout cas, ce sera un match à prendre très au sérieux par nos internationaux. Et surtout par un Sami Trabelsi soucieux de changer le profil de la sélection, mais sans prendre trop de risques. L’objectif étant toujours ce billet pour le Mondial 2026.
Il est prévu qu’une hausse significative des températures touche la Tunisie en fin de semaine, coïncidant avec les vacances de l’Aïd al-Adha. Les températures devraient dépasser les moyennes saisonnières pour le mois de juin durant les journées de vendredi, samedi et dimanche. Aujourd’hui, elles oscilleront entre 25 et 28 degrés dans les régions de l’est et sur les hauteurs et entre 29 et 35 degrés dans les autres régions, et elles continueront d’augmenter dans les prochains jours. Oui, les températures devraient être supérieures aux moyennes saisonnières les jours de l’Aïd, ce qui appelle à la prudence, surtout pendant les heures de pointe. Les régions intérieures et occidentales connaîtront des températures élevées atteignant ou dépassant les 35 degrés, tandis que les zones côtières seront relativement moins affectées.
Près de 600 cadres de LEONI Tunisie, acteur majeur de l’industrie automobile, se sont rassemblés, jeudi 29 mai 2025, dans un des hôtels de la capitale autour de la troisième édition de la célébration spéciale : « LEONI Big Event ». Ce moment de convivialité est une occasion pour reconnaître et féliciter les employés pour leurs réalisations et leurs contributions à l’entreprise pour l’année écoulée, mais aussi pour présenter les bilans, les projets stratégiques et les grandes ambitions pour les années à venir.
Dans un discours d’ouverture, Mohamed Larbi Rouis, PDG de LEONI Tunisie a évoqué le positionnement stratégique de la société et la place qu’elle occupe sur le marché de la fabrication de câbles et de systèmes de câblage pour le secteur automobile et son rôle social notamment en termes d’employabilité. LEONI est un groupe international avec une forte présence en Tunisie, son effectif est d’environ 90 mille personnes, et la Tunisie est une composante importante du groupe. Son savoir-faire lui a permis d’acquérir un avantage concurrentiel qui la place directement au rang de leader sur son propre marché.
En termes d’emploi, LEONI est le premier employeur en Tunisie avec plus de 23 mille emplois répartis entre les différents sites de production.
Il a par ailleurs indiqué que malgré le Covid et les effets de la guerre en Ukraine, LEONI Tunisie a pu maintenir la croissance de ses bénéfices et réaffirmer son engagement envers la performance et la durabilité, faisant savoir que le rachat partiel de cet équipementier automobile par le Chinois Luxshare est une nouvelle opportunité pour toute la région de l’Afrique du Nord et la Tunisie n’a qu’à améliorer son rendement pour pouvoir attirer une part plus importante des affaires mais tout en fidélisant les clients existants.
« Le savoir-faire tunisien est reconnu à l’échelle internationale, notamment dans le domaine du câblage automobile où nous enregistrons des résultats exceptionnels en termes de rentabilité et de performance, consolidant ainsi notre position de leader. Grace à une vision stratégique qui remonte à plus de 20 ans, la Tunisie peut concurrencer plusieurs pays du monde, dans ce secteur où elle a des avantages comparatifs et des atouts uniques mais à condition que des conditions plus favorables soient réunies », a-t-il dit.
LEONI Tunisie est sur le point de finaliser la mise en place d’un centre de compétences comme un pôle important ayant pour objectif de former des cadres supérieurs. Cette structure va employer dans une première étape environ 500 cadres et techniciens tunisiens, avec pour objectif d’atteindre le double dans une deuxième étape.
En parallèle, la société poursuivra ses travaux d’extension et d’agrandissement dans ses différents sites de production dans l’objectif d’accroître sa production à Sidi Bouali pour passer de 2 à 4 Mille emplois. A Mateur, le nombre d’emploi atteindra également le double, passant de 4 à 8 mille salariés d’ici l’année 2026.
LEONI Tunisie se prépare également pour lancer une nouvelle unité de production dans le Sud tunisien, avec 500 emplois à la clé et un objectif de 1000 emplois à court terme. Cette nouvelle entité entrera en exploitation en 2026 au plus tard.
« LEONI Big Event » a été également une occasion pour honorer les meilleurs employés de la société. Des prix du « meilleur employé » ont été décernés à 9 employés, un employé de chaque site de production. Ainsi, plusieurs jeunes cadres porteurs de projets innovants et à forte valeur ajoutée, parmi les cadres et les collaborateurs de LEONI Tunisie ont été primés. Des prix ont été également attribués à la meilleure unité de production, la meilleure usine et le meilleur service central.
D’après Communiqué
Le PDG du Centre de Promotion des Exportations, Mourad Ben Hassine, a déclaré le lundi 2 juin 2025 qu’environ 25 nouvelles opérations promotionnelles pour l’huile d’olive sont prévues en 2025. Ces opérations cibleront de nouveaux marchés tels que les pays du Golfe, les pays scandinaves, les Etats-Unis, l’Asie, la Russie et les pays d’Afrique subsaharienne.
Il a ajouté, lors de son passage à la radio », que la Tunisie avait participé en mai dernier au Salon de l’Alimentation en Arabie Saoudite et au Salon de l’Alimentation au Brésil. Par ailleurs, une opération de promotion de l’huile d’olive tunisienne a été organisée le 31 janvier dernier en collaboration avec l’Office National de l’Huile et le Centre Technique de l’Emballage et du Conditionnement.
Dans le même contexte, il a souligné qu’une opération de prospection promotionnelle a été organisée pour la première fois dans les pays scandinaves la semaine dernière.
Ben Hassine a indiqué que les dernières données de l’Institut National de la Statistique concernant la performance des exportations font état de recettes d’exportation estimées à,20,7 milliards de dinars contre 28 milliards de dinars d’importations, soit un déficit commercial de 7,3 milliards de dinars.
Il a noté que les exportations ont diminué de 2,4%, mais que pour la première fois, des recettes de 5,4 milliards de dinars ont été réalisées en avril, contre moins de 5 millions de dinars à la même période en 2024, ce qu’il considère comme un élément positif.
Selon Mourad Ben Hassine, le secteur des industries mécaniques et électriques occupe la première place en termes d’exportations, représentant près de 50% du total des exportations. Il est suivi par les secteurs de l’huile d’olive, des dattes, des produits de la mer, et des produits agricoles et agroalimentaires.
Dans une publication Facebook détaillée, l’économiste et universitaire Ridha Chkoundali a analysé les implications de l’amendement du code du travail portant sur l’interdiction de la sous-traitance.
Tout en reconnaissant ses aspects positifs sur le plan social, l’économiste met en garde contre ses « effets potentiellement néfastes » sur la compétitivité des entreprises, l’inflation et les finances publiques.
Chkoundali critique la séparation entre les dimensions économique et sociale dans cette loi. Il explique que ce texte s’inscrit dans une logique où la stabilité sociale est perçue comme un préalable à la création de richesse, mais néglige le fait que cette stabilité dépend elle-même du progrès économique. « Cette loi s’inscrit dans une approche qui considère que la stabilité sociale est nécessaire pour créer de la richesse. Mais cette approche oublie que la stabilité sociale ne peut être atteinte sans progrès économique », écrit-il. Il souligne que la relation entre ces deux sphères est « dialectique » et estime que le texte accorde des droits aux travailleurs sans définir clairement leurs devoirs envers les entreprises, pourtant essentielles à leur stabilité financière.
Chkoundali relève plusieurs points positifs dans cette réforme. D’abord, elle devrait contribuer à réduire l’emploi précaire en offrant une meilleure stabilité sociale à certains travailleurs. Ensuite, elle pourrait permettre une régulation accrue de l’économie en limitant les activités informelles, ce qui augmenterait les recettes fiscales et les cotisations sociales.
Cependant, l’économiste identifie plusieurs conséquences négatives potentielles. Premièrement, l’obligation pour les entreprises d’intégrer les sous-traitants augmentera leurs coûts salariaux, réduisant leur compétitivité et entraînant une hausse des prix, ce qui pourrait accélérer l’inflation.
Deuxièmement, dans le secteur public, l’intégration massive des sous-traitants alourdira la masse salariale de l’État, creusant le déficit budgétaire. Pour y faire face, le gouvernement pourrait être contraint soit d’augmenter les impôts, ce qui pénaliserait les entreprises et le pouvoir d’achat, soit d’emprunter davantage à la Banque centrale, ce qui réduirait la liquidité disponible pour le secteur privé et freinerait la croissance.
Troisièmement, en rigidifiant le marché du travail, cette réforme pourrait détériorer le climat des affaires en Tunisie, déjà mal classée dans ce domaine, décourageant ainsi les investisseurs étrangers.
Enfin, Chkoundali observe que la crainte des entreprises face à cette loi a déjà provoqué une vague de licenciements dans plusieurs secteurs, un effet immédiat et contre-productif.
Selon l’OMM, les températures mondiales vont probablement continuer à augmenter, au point que la décennie actuelle s’annonce comme la plus chaude jamais enregistrée.
En 2024, l’OMM estimait la hausse de la température moyenne de la planète entre 1,34 °C et 1,41 °C. Désormais, elle prévoit que le réchauffement moyen sur 20 ans, pour la période allant de 2015 à 2034, atteindra 1,44 °C par rapport au niveau préindustriel.
Le rapport indique qu’il y a 70 % de chances que la moyenne quinquennale elle-même dépasse le seuil de 1,5 degré fixé en 2015 comme l’une des limites à ne pas dépasser dans le cadre de l’accord de Paris sur le climat.
L’OMM précise cependant que cet accord se réfère à des moyennes à long terme, sur deux décennies. Ce qui signifie que le seuil n’a pas encore été franchi.
Toutefois, ces pics à court terme sont des signes avant-coureurs d’une crise climatique qui s’accélère et nous menace de plus en plus.
Avec TAP
L’article Des températures de 1,2 à 1,9 °C au niveau pré industriel est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a profité de son discours du 31 mai pour mettre en garde contre une Chine « menaçante » et a exhorté les Européens à recentrer leurs efforts sur leur propre continent, en augmentant leurs budgets de défense. « Nous préférerions que l’essentiel des investissements européens se fasse sur ce continent », a-t-il déclaré, estimant que cela permettrait à Washington de se consacrer pleinement à la région indo-pacifique.
L’absence remarquée du ministre chinois de la Défense, Dong Jun, remplacé par une délégation technique de second rang, a contrasté avec la présence de poids lourds militaires indiens et pakistanais, venus malgré des affrontements récents.
Mais les Européens présents à Singapour ont affirmé leur intention de ne pas se plier aux injonctions américaines. Ainsi, Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, a souligné l’interconnexion des enjeux de sécurité entre l’Europe et l’Asie : « Si vous vous inquiétez de la Chine, vous devriez vous inquiéter de la Russie », a-t-elle lancé, dénonçant le soutien chinois à l’effort de guerre russe en Ukraine.
Le président français Emmanuel Macron a réaffirmé la position de la France comme puissance indo-pacifique, mettant en avant ses territoires d’outre-mer et ses 8 000 soldats déployés dans la région. Il a prôné une « troisième voie » indépendante à la fois de Pékin et de Washington.
Malgré les discours, les analystes estiment que l’infrastructure militaire européenne en Asie est profondément enracinée : déploiement britannique à Singapour, présence à Brunei, coopération accrue avec l’Australie dans le cadre d’AUKUS, ou encore la formation de pilotes singapouriens en France.
Un rapport récent de l’IISS souligne également la présence historique d’industriels européens de la défense, tels qu’Airbus, Thales ou Naval Group, en Asie du Sud-Est. Dans un contexte de hausse continue des dépenses militaires asiatiques — +46 % en dix ans, atteignant 629 milliards de dollars — la région attire un intérêt croissant.
Pour la Finlande, toutefois, le message américain trouve un certain écho. Son ministre de la Défense, Antti Hakkanen, rappelle que la priorité reste la dissuasion face à Moscou. « Quand la défense européenne sera en bonne forme, alors nous aurons les ressources pour faire quelque chose de plus », a-t-il déclaré.
L’article Dialogue Shangri-La : l’Europe défie Washington sur la sécurité en Asie est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.