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L'entraîneur de l'AC Milan remercié

L'AC Milan a mis fin, jeudi, au contrat de son entraîneur portugais Sergio Conceiçao, arrivé fin décembre et qui devrait être remplacé, selon la press

© Mosaique FM

Sergio Conceiçao

Renforcement des relations bilatérales entre la Tunisie et Singapour

Le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Mohamed Ben Ayed, a reçu jeudi, au siège du département, l’ambassadeur de Singapour en Tunisie, résidant à Singapour, Anthony Ang, en visite de travail en Tunisie du 26 au 30 mai 2025.

À cette occasion, Mohamed Ben Ayed a réaffirmé la volonté de la Tunisie de renforcer davantage les relations d’amitié et de coopération entre les deux pays, en particulier dans des secteurs prometteurs tels que les technologies de pointe, le tourisme, la logistique, les services financiers et la formation professionnelle.

Les deux parties ont également évoqué les moyens de renforcer les concertations entre hauts responsables, et d’organiser des visites de délégations d’hommes d’affaires afin d’explorer les opportunités d’échanges commerciaux et d’investissements, profitant du positionnement géographique stratégique de la Tunisie.

Pour sa part, l’ambassadeur singapourien a exprimé la volonté de son pays de consolider les relations économiques, soulignant l’existence de réelles opportunités pour établir un partenariat fructueux entre les deux parties.

Le Danemark annonce l’ouverture prochaine de son ambassade à Tunis

Le secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Mohamed Ben Ayed, a rencontré jeudi l’ambassadrice du Danemark en Tunisie, résidant en Algérie, Katrine From Hoyer, en visite d’adieu à l’occasion de la fin de sa mission.
À cette occasion, le secrétaire d’État a exprimé sa satisfaction quant à la dynamique des relations tuniso-danoises, notamment après la décision du Royaume du Danemark d’ouvrir une ambassade à Tunis en août 2025.
Il a également réaffirmé l’engagement de la Tunisie à assurer le succès des prochaines échéances bilatérales majeures, afin de donner un nouvel élan aux relations d’amitié et de coopération entre les deux pays.
De son côté, l’ambassadrice danoise a souligné la volonté de son pays de renforcer la coopération avec la Tunisie, en particulier dans les domaines de l’économie verte et de la gestion des ressources hydrauliques, secteurs dans lesquels le Danemark dispose d’une expertise reconnue.

Kaïs Saïed appelle à une révolution sociale et à la fin des demi-mesures lors du Conseil des ministres

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé hier jeudi au palais de Carthage une réunion du Conseil des ministres, au cours de laquelle il a réaffirmé la nécessité de poursuivre une véritable révolution législative, en particulier dans le domaine social.
Dans son allocution d’ouverture, le chef de l’État a insisté sur le rôle fondamental de la stabilité sociale, première condition à la création durable de richesse. Il a souligné l’impératif de renouveler la pensée législative, en adoptant une approche militante tournée vers la satisfaction des aspirations du peuple tunisien.
Le président a mis l’accent sur la clarté et l’efficacité du projet de décret interdisant la sous-traitance, appelant à la dissolution de la Société des services de télécommunication et à l’intégration directe des agents concernés dans leurs postes, pour mettre fin à ce qu’il a qualifié de « servitude déguisée » dans le secteur public.
Kaïs Saïed a en outre réitéré sa position ferme contre les demi-mesures, affirmant que la guerre menée est une guerre de libération nationale qui doit englober tous les secteurs et toutes les régions du pays. Il a rappelé les slogans de la révolution et les dispositions de l’article 17 de la Constitution qui garantit la coexistence harmonieuse entre les secteurs public et privé sur la base de la justice sociale. Le président a aussi insisté sur le fait que le respect des droits des travailleurs est la clé pour stimuler l’investissement, dénonçant les lois « sur mesure » qui ont favorisé une économie de rente au détriment d’une véritable croissance.
La réunion a également longuement abordé la situation des travailleurs des zones industrielles, mettant en avant la nécessité de trouver de nouvelles solutions pour ceux victimes de la pauvreté, de la misère et du chômage prolongé, conséquences de politiques les ayant exclus de leur droit à un emploi digne et rémunéré équitablement.
Par ailleurs, le Conseil a discuté de nouvelles mesures pour réformer les caisses sociales, afin qu’elles retrouvent leur équilibre financier et remplissent pleinement leur mission dans des conditions optimales.
Le président a appelé à la réduction du nombre d’institutions publiques coûteuses et inefficaces, estimant que les ressources ainsi économisées devraient être réaffectées au recrutement dans des structures performantes, bénéfiques à la fois pour les employés et pour l’ensemble du pays.
Le Conseil a en outre insisté sur la simplification des procédures pour la création d’entreprises privées, aujourd’hui freiné par les cartels, au risque de plonger les porteurs de projets dans le découragement. Kais Saied a rappelé que ce modèle entrepreneurial a fait ses preuves dans de nombreux pays, profitant à toute la communauté nationale.
Finalement et non moins important, le président de la République a renouvelé son appel à intensifier la lutte contre la corruption, soulignant que la croissance réelle ne peut se faire que dans des institutions transparentes, animées par un engagement sans faille. Il a dénoncé l’image exagérée d’une Tunisie en crise permanente, alors que le pays dispose de nombreuses richesses et compétences de haut niveau.
Le chef de l’État a conclu en mettant en garde contre les campagnes prématurées et électoralistes qui alimentent le pessimisme. Il a assuré que le peuple tunisien, fort de son histoire et de ses sacrifices, ne cédera ni au découragement ni au fatalisme, et qu’il ne s’acceptera que la victoire.

Kaïs Saïed lors du Conseil des ministres : Engagement à poursuivre la révolution législative « sociale »

Le président de la République, Kais Saïed, a présidé, dans la journée du jeudi, au palais de Carthage, une réunion du Conseil des ministres. Lors de cette réunion, le chef de l’Etat a réaffirmé l’engagement à aller de l’avant sur la voie de la révolution législative, notamment, dans le domaine social, dès lors qu’elle est un préalable nécessaire à création de la richesse.

Il a, dans ce contexte, appelé à la nécessité de mettre sur pied de nouvelles législations s’inscrivant dans la perspective de concrétiser les revendications du peuple.

Cité dans un communiqué, le chef de l’Etat a insisté sur l’impératif qu’il y a à ce que le projet de décret portant interdiction de la sous-traitance soit « clair » et à la hauteur des attentes du peuple.

Ce décret devra ouvrir droit à la dissolution de la société « Itissalia services » et à l’intégration des agents et ouvriers y relevant qui ont recrutés par voie de ce type de contrats. L’objectif ultime, selon le chef de l’Etat, étant de mettre fin à jamais à cette forme déguisée d’esclavage dans le secteur public.

Lors de cette réunion, le chef de l’Etat a réitéré sa ferme position de principe visant à rompre avec les « solutions en demi-teinte », soulignant que la bataille que mène le pays est une bataille de libération nationale tous azimuts.

Le président Saïed a par ailleurs tenu à mettre en avant la corrélation étroite entre la garantie des droits des travailleurs et la relance de l’investissement, dénonçant, à ce titre, l’adoption par le passé de nombre de textes « sur mesure » qui au lieu de contribuer à la création de la richesse, ils ont favorisé l’économie rentière et les taux de croissance erronés.

Le président Saïed a aussi largement évoqué la situation des ouvriers de chantier, recommandant de trouver de nouvelles solutions aux catégories pauvres et aux jeunes désœuvrés, victimes de l’échec des politiques d’exclusion qui les a privés de leur droit légitime à un travail décent et à une rémunération juste et équitable.

La réunion du conseil des ministres a permis également de débattre des nouveaux mécanismes visant à développer les caisses sociales afin que celles-ci retrouvent leurs équilibres financiers et puissent ainsi s’acquitter de leur mission dans les meilleures conditions.

Le chef de l’État a, en outre, réitéré son appel à rationaliser le nombre des établissements qui ont éreinté les fonds publics de la collectivité nationale et dont l’existence s’est avérée inutile.

Il a suggéré, à ce titre, de réaffecter les fonds qui leur sont alloués à l’ouverture des recrutements publics au sein d’autres établissements qui profitent non seulement aux personnes recrutées mais aussi et surtout à la patrie tout entière.

Toujours dans le cadre de cette réunion, le conseil a examiné les moyens appropriés permettant de simplifier les procédures de lancement des sociétés communautaires.

Le conseil a, à ce titre, dénoncé les tentatives sciemment menées par certains « cartels » en vue de mettre en échec l’émergence de ce type d’entreprises.

Le conseil a tenu, à ce propos, à signaler que ce type de sociétés a connu un succès retentissant dans nombre de pays et été avantageux aussi bien pour les partenaires que pour l’ensemble de la collectivité nationale.

Au terme de cette réunion, le président de la République a réitéré son appel à poursuivre sans relâche la bataille contre la corruption, soulignant que la croissance effective ne saurait être réalisée que dans le cadre d’institutions transparentes.

Il a fustigé à ce propos ce qu’il a qualifié de « pré-campagne électorale déguisée » menée dans le dessein de faire répandre à tort, que la situation en Tunisie est « désespérée » et que le pays est en proie à des crises récurrentes.

Avec TAP

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Huile d’olive extra : la Tunisie remporte 75 médailles au concours USIOOC

A l’issue de la compétition internationale des huiles d’olive extra vierges des États-Unis, « United States International Olive Oil Competition – USIOOC », qui se tient du 27 au 30 mai 2025, à Miami, la Tunisie a remporté la première place mondiale.

Quelque quatorze (14) pays, entre autres la Tunisie, l’Espagne, l’Italie, la Turquie, l’Algérie, l’Arabie saoudite, la Jordanie, le Portugal et la Libye, ont pris part à cette compétition qui a vu s’affronter près de 140 entreprises, avec un jury composé de 12 experts internationaux.

A cette occasion, l’huile d’olive a raflé 55 médailles d’or dans la catégorie qualité, trois médailles d’argent dans cette même catégorie, ainsi que 17 médailles d’or dans la catégorie santé.

A rappeler que cette compétition est organisée par le groupe suédois GIOOC, spécialisé dans l’organisation de compétitions internationales de l’huile d’olive vierge extra, dirigé par l’ingénieur tunisien, Raouf Chouket.

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Présidence de la BAD : El Ghazouani remercie Saïed pour son soutien à Sidi Ould Tah

Suite à l’élection du candidat mauritanien, Sidi Ould Tah, à la présidence de de la Banque africaine de développement (BAD), le chef de l’Etat mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, a appelé le président de la République, Kaïs Saïed, pour le remercier du soutien de la Tunisie à cette candidature.

Cet appel, précise un communiqué de la présidence de la République, a également permis d’évoquer les relations historiques entre les deux pays et peuples et de réaffirmer l’engagement des deux dirigeants à œuvrer en vue de promouvoir la prospérité, la sécurité et la stabilité dans le continent africain.

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Tunisie : À l’approche de l’Aïd, le prix du mouton continue de susciter l’indignation

Tunisie : À l’approche de l’Aïd, le prix du mouton continue de susciter l’indignation À quelques jours de l’Aïd al-Adha, la flambée des prix des moutons soulève un mécontentement généralisé chez les Tunisiens. Lors d’une tournée réalisée par Mosaique FM dans plusieurs points de vente, notamment à l’Ariana et dans la région des Mellasine, de nombreux citoyens ont exprimé leur ras-le-bol face à ce qu’ils considèrent comme des tarifs inaccessibles pour de larges couches de la population. 

Bizerte : plus de 500 MD investis dans l’approvisionnement en eau potable

La totalité des financements publics consacrés aux projets achevés et en cours de réalisation en matière d’approvisionnement en eau potable dans diverses régions du gouvernorat de Bizerte s’élève à plus de 500 millions de dinars (MD), a fait savoir le secrétaire d’Etat chargé des Ressources Hydrauliques, Hamadi Habib, lors d’une visite de travail effectuée jeudi dans la région.

Habib a déclaré, lors des travaux du Conseil régional de l’eau au siège du gouvernorat, accompagné du gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yaâcoub, et consacré à l’examen des problèmes rencontrés au niveau des projets en suspens et les moyens de les résoudre que l’État tunisien a œuvré pour orienter ces investissements vers le renforcement du système d’approvisionnement en eau potable, en particulier dans les zones rurales, ce qui permettra l’approvisionnement de plus de 25 mille citoyens.

L’Etat tunisien a également consacré 11 millions de mètres cubes d’eau pour le renforcement du système d’irrigation, en provenance des barrages de Sidi Salem, El Barrak, Joumine et Ghazala, tout en orientant les efforts afin de résoudre les problèmes qui perturbent le système d’approvisionnement.

En marge de cette visite, le secrétaire d’État chargé des Ressources Hydrauliques, et le gouverneur de Bizerte ont pris connaissance de l’état d’avancement de la saison céréalière et les derniers préparatifs visant à assurer le bon déroulement de la saison des récoltes.

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Paiements en Tunisie : les virements dominent, la lettre de change cherche un second souffle

La lettre de change représente 5,9% des moyens de paiement en Tunisie, selon les chiffres publiés mercredi par la Société interbancaire de télé-compensation (SIBTEL), une entreprise publique qui opère dans le domaine de compensation des valeurs mobilière interbancaire.

Le nombre des lettres de change en circulation, mercredi 28 mai 2025, s’élève à 17130 effets de commerce, parmi 290101 instruments de paiement, comportant des chèques, des virements, des lettres de change et des retenues.

Le taux des chèques échangés n’a pas dépassé 10% du total des valeurs mobilières, au moment où les virements ont accaparé 79,6% des moyens de paiement.

Ces données montrent le changement de la structure des moyens de paiement en Tunisie, au moment où la Banque centrale de Tunisie (BCT) n’a pas divulgué les données relatives aux moyens de paiement du premier trimestre de cette année.

Les députés au parlement œuvrent à surmonter les problèmes liés à la baisse de l’utilisation des chèques, en développant l’utilisation de la lettre de change. Une initiative législative dans ce cadre, a été présentée le 19 mars 2025, à travers une demande d’amendement de l’article 286 du code des procédures civiles et commerciales.

L’objectif de ce projet de loi est de donner à la lettre de change un caractère exécutoire à travers la preuve équitable rédigée par l’huissier notaire et qui représentera une sentence.

Ainsi, la proposition législative comporte l’inclusion de certains biens, marchandises ou équipements qui peuvent faire l’objet d’opération de saisie en cas de non paiement, ou l’inclusion du nom d’un garant qui garantit l’opération de remboursement, en cas de non-respect des engagements financiers.

La loi sur les chèques a été amendée en février 2025 dans l’objectif de la mise à niveau des systèmes de paiement, avec la promulgation de lois connexes, telles que des dispositions relatives à la réduction du taux d’intérêt fixe sur certains types de crédits, la régularisation des dispositions relatives à la gestion des comptes bancaires gelés et l’affectation de 8 % des bénéfices des banques, pour soutenir les petites et moyennes entreprises (PME).

Toutefois, la mise en œuvre de ces amendements demeurent bloqués, d’où la publication par la BCT d’une note à cet effet.

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Tunisie: Prévisions météo pour vendredi 30 mai 2025

Températures

D’après les prévisions de l’Institut national de la météorologie pour ce vendredi 30 mai 2025, le temps sera généralement clair à légèrement nuageux sur l’ensemble du pays. Les températures maximales oscilleront entre 23 et 28°C sur les régions côtières et les hauteurs, tandis qu’elles atteindront 29 à 34°C à l’intérieur des terres. Des pointes de […]

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La Marsa accueille le 5e Demo Day dédié aux industries culturelles

Des projets dans le secteur des industries culturelles et créatives ont été présentés à la clôture de la cinquième édition de Demo Day organisée, jeudi 29 mai 2025, au pôle de créativité et des arts numériques Makan, au centre Fadhel Ben Achour pour la culture et l’art, à la Marsa.

Les projets finalistes sont Abara by Kortable de Cyrine Abidi, Ecume: digital cultural Lab de Nadia Bouzgarrou, Tripago Services d’Itimed Gachita, Aktay de Cyrine Louati, Ktebi Ktebek de Mohamed Boumaiza, Aroui de Montassar Amiri et Buildo de Yasmine Dhibi.

A cette occasion, des prix honorifiques ont été attribués à trois projets sélectionnés par un jury et le vote du public présent.

Cette sélection de projets dans le domaine des industries culturelles créatives et numériques a été présentées devant un public composé d’investisseurs, de partenaires et de décideurs, dans une perspective de mise en réseau, d’échange d’opportunités et d’ouverture de nouveaux horizons.

Demo Day est un programme d’incubation de projets est un événement annuel organisé par le Centre international de Tunis pour l’économie culturelle numérique (TICDCE) relevant du ministère des Affaires Culturelles.

A cette occasion, la directrice du TICDCE, Salwa Abdelkhalek, a présenté ce programme couronnement de six mois de formation durant lesquels de jeunes startuppeurs ont bénéficié d’un accompagnement spécifique.

Elle a souligné que ces projets finalistes «constituent des modèles pour la valorisation du patrimoine et des arts à travers la technologie à même de contribuer à la promotion de la culture nationale et générer la richesse dans l’économie circulaire». Ce concept encourage notamment le recyclage des biens de consommation.

Depuis sa création en 2019, le Ticdce a œuvré à soutenir les jeunes porteurs de projets en vue de transformer leurs idées créatives, en des projets économiques durables grâce à un accompagnement total sur le plan scientifique, technologique et juridique ainsi que le marketing, a-t-elle indiqué.

La directrice du TICDCE a fait savoir que l’accompagnement du Centre consiste à connecter les startuppeurs avec les mécènes et bailleurs de fonds en plus de leur accorder un soutien logistique constant qui les aiderait à se positionner sur la scène économique et culturelle.

La cérémonie était marquée par la présentation de trois projets lauréats du récent hackathon immersif visant à valoriser le patrimoine par le biais du numérique : Explorer, Minerva et Salakta art story.

Tenu du 15 au 18 mai, ce hackathon a eu lieu à l’occasion de la clôture la 34e édition du Mois du Patrimoine au Musée archéologique de Salakta, près de Mahdia. Cet évènement est une initiative de trois établissements publics relevant du ministère des Affaires Culturelles, à savoir le TICDCE, la Cité de la Culture et l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC).

Dans la continuité du partenariat du TICDCE avec les anciens startuppeurs, il y a eu la présentation d’un nouveau projet de Vegabook, une start-up soutenue lors de la deuxième édition du Demo Day.

Le TICDCE est un Incubateur des projets innovants et des startuppeurs actant dans le domaine de la culture. Il s’agit d’un Centre technique de développement de la culture et des nouvelles technologies qui s’y attachement et un espace de formation et de promotion de la culture par la technologie.

Son programme Demo Day offer de larges perspectives pour le développement des idées innovantes et la concrétisation de projets en lien avec le patrimoine et les arts, par le biais de technologies numériques de pointe.

D’après Tap.

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Enquête │ Les ratés de la nouvelle réglementation sur les chèques

Depuis la mise en application de la nouvelle réglementation sur les chèques, l’espèce reste le mode de paiement privilégié des Tunisiens, avec un pourcentage de 47%, c’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), dont les résultats ont été publiés le 27 mai 2025.

Les virements et lettres de change occupent la deuxième place (16% chacun), indique l’IACE dans son enquête dédiée à l’évaluation de cette nouvelle réglementation des chèques auprès des consommateurs. 

Menée un mois après l’entrée en vigueur de la réforme (2 février 2025), auprès de 1100 utilisateurs réguliers de chèques majoritairement âgés de 30 à 50 ans, avec une prédominance de revenus situés entre 1000 et 3000 dinars (61%), l’enquête a mis en lumière le faible recours au nouveau chèque (7%).

Selon l’IACE, ce constat souligne le besoin d’accompagnement pédagogique, de simplification des procédures, voire d’incitations concrètes pour favoriser l’adoption du nouveau système de chèque.

Il révèle, également, un temps d’adaptation incompressible entre le changement réglementaire et sa réelle appropriation par les usagers.

Enfin, la quasi-inexistence de la domiciliation (0,4%) dans les réponses suggère une absence de culture de l’automatisation des paiements, alors même que ces derniers offrent des avantages en termes de régularité et de traçabilité.

Avant la mise en application de la nouvelle réglementation sur les chèques, les paiements scripturaux étaient dominés par le virement bancaire, suivi du chèque, puis du prélèvement automatique et enfin de la lettre de change.

Bouleversement des habitudes de paiement scriptural

Selon les résultats de l’enquête, le classement des paiements scripturaux s’est inversé aujourd’hui. Ainsi, les lettres de change et les virements (16%) partagent, désormais, la première place, devant la carte bancaire (14%), le nouveau chèque (7%) et la domiciliation (0,4%). Pour l’IACE, ce changement témoigne d’un bouleversement des habitudes de paiement scriptural suite à la réforme.

Par ailleurs, la part relativement élevée des virements et effets de commerce suggère que, dans les milieux professionnels, des mécanismes de substitution au chèque ont été intégrés, souvent par nécessité. 

S’agissant de difficultés rencontrées par les consommateurs depuis l’introduction de la nouvelle réglementation encadrant l’usage des chèques, une part significative des répondants déclare avoir rencontré des difficultés pour effectuer certains paiements. Ainsi, 47% des personnes interrogées indiquent qu’elles ont rencontrées «parfois» des difficultés. Seuls 27% déclarent n’en avoir jamais rencontré, dans ce contexte.

Ces chiffres montrent que, bien que la réforme soit récente, elle a déjà un impact tangible sur les habitudes de consommation et la fluidité des transactions, estime l’Institut.

29% des consommateurs ont renoncé ou reporté un achat prévu

Au-delà des choix de moyens de paiement, l’enquête a, également, porté sur l’impact de la nouvelle réglementation sur les intentions d’achat des consommateurs ainsi que sur l’évolution des prix des produits particulièrement sensibles à l’achat par chèque.

L’objectif était de comprendre si la mise en place de la nouvelle réglementation avait eu pour effet de freiner certains actes de consommation, notamment dans les cas où les chèques étaient auparavant utilisés pour faciliter ou planifier des achats.

Il en ressort qu’une part significative des répondants, soit 29%, souligne avoir renoncé ou reporté un achat prévu depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi.

L’IACE estime que ce chiffre traduit «un effet dissuasif non négligeable», possiblement lié à l’incertitude ou à la complexité perçue des nouvelles modalités d’utilisation du chèque.

L’analyse croisée des données révèle que la réforme, bien qu’uniforme dans son application, produit des effets différenciés selon les niveaux de revenu, affectant particulièrement les classes moyennes dépendantes des paiements à crédit.

En fait, 88% des consommateurs aux revenus moyens (1000–3000 D), ont renoncé à un achat, révélant leur forte dépendance au chèque comme moyen de paiement différé.

À l’inverse, les autres tranches de revenu semblent moins affectées, bien que les plus aisés (43%) expriment, aussi, une certaine réticence, probablement liée à des changements dans les pratiques commerciales. Cette évolution risque d’impacter directement des secteurs clés tels que l’électroménager, l’ameublement ou la santé, historiquement soutenus par la souplesse du paiement par chèque, un levier qui contribuait à maintenir la dynamique de la demande.

En effet, lorsqu’il s’agit d’achats à montant élevé (ameublement, électroménager, voyage, soins…), seuls 21% des sondés déclarent avoir réalisé ce type d’achat au cours du mois écoulé. Plus de 50% d’entre eux ont eu recours au paiement en espèces, ce qui confirme encore une fois, la prédominance du cash, même pour des montants importants.

Interrogés sur leurs références en matière de paiements futurs, 58% des répondants déclarent opter pour les paiements par téléphone mobile. Vient ensuite la carte à débit différé (34%), perçue comme un bon compromis entre maîtrise budgétaire et souplesse dans les paiements. Enfin, 2% des sondés veulent revenir à l’ancien chèque.

Selon l’IACE, cette enquête révèle une transition «rapide» mais «contrastée» des habitudes de paiement. «Si une majorité de consommateurs semble s’adapter en recourant à des solutions alternatives, une partie de la population éprouve des difficultés d’adaptation, voire manifeste un désengagement économique temporaire, révélateur d’un risque d’exclusion financière».

Il a, dans ce contexte, mis l’accent sur l’importance de réviser la réglementation encadrant les moyens de paiement de substitution, en tenant compte des évolutions technologiques et des standards internationaux.

L’Institut a, aussi, souligné l’impératif d’accompagner toute réforme par des mesures d’inclusion numérique, des campagnes pédagogiques ciblées et des dispositifs transitoires adaptés, pour garantir une adoption équitable et éviter l’exclusion de publics fragiles.

«Il est essentiel d’assurer un suivi continu de l’évolution des usages, afin d’évaluer à moyen et long termes les effets de cette transformation réglementaire sur l’économie et la société», a conclu l’IACE.

D’après Tap.

Lire l’enquête sur le site de l’IACE.

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Le gouverneur de Jendouba prête serment

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé, hier jeudi, au palais de Carthage, la cérémonie de prestation de serment du nouveau gouverneur d

© Mosaique FM

Kaïs Saïed
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