Faouzia Charfi à l’Académie du Royaume du Maroc

Pour ce faire, les deux ministres ont décidé d’élargir les domaines de coopération pour inclure l’industrie, désormais, l’agriculture, la santé, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur, indique le département des Affaires dans un communiqué.
Nafti a mis l’accent sur l’importance d’une bonne préparation de la deuxième session de la Haute Commission mixte tuniso-congolaise, afin d’actualiser le cadre juridique bilatéral et d’ouvrir de nouvelles opportunités de partenariat.
De son côté, le ministre congolais de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé a salué le niveau exceptionnel des relations entre les deux pays, exprimant la volonté de son gouvernement de s’inspirer de l’expertise tunisienne dans des domaines tels que la recherche scientifique, les PME, les technologies de l’information et de la communication, du bâtiment et de l’urbanisme.
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Les échanges ont porté sur les menaces sécuritaires à l’échelle régionale et internationale, ainsi que sur les dynamiques actuelles en matière de sécurité en Tunisie et au Japon, explique le département des Affaires étrangères. A ce titre, les deux délégations ont exploré les pistes de renforcement de leur collaboration, notamment en matière de formation, d’échange d’informations, de lutte contre la criminalité organisée, de sécurisation des frontières et des infrastructures aéroportuaires, sans oublier la prévention de la cybercriminalité.
A noter que c’est Abdelraouf Atallah, premier conseiller auprès du président de la République chargé de la sécurité nationale, qui a conduit la délégation tunisienne, laquelle comprenait des représentants des ministères des Affaires étrangères, de l’Intérieur et de la Justice. Et du côté japonais, les discussions ont été conduites par Hiro Minami, ambassadeur chargé de la coopération internationale dans la lutte contre le terrorisme.
Les deux parties ont souligné l’importance de ce dialogue comme un mécanisme structurant de coordination continue, et ont réaffirmé leur volonté commune de le faire perdurer face à des menaces sécuritaires en constante évolution.
La session a également permis d’aborder la gestion des crises, le renforcement des capacités d’intervention rapide, ainsi que l’intégration de technologies avancées pour optimiser l’efficacité des dispositifs sécuritaires.
Pour rappel, la troisième édition de ce dialogue s’était tenue en Tunisie les 5 et 6 décembre 2023.
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La crise des hôpitaux publics provoquée par la grève, depuis le 1er juillet, des médecins résidents et internes, s’est momentanément calmée avec l’accord conclu, hier, vendredi 4 juillet, entre l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) et le ministère de la Santé.
Les autorités, qui font face à une grave crise financière, semblent avoir accepté, à l’insu de leur plein gré, la plupart des demandes des jeunes médecins, tout en mesurant leur impact sur les déséquilibres budgétaires de l’Etat.
Cet accord, conclu après une séance de négociation de 12 heures entre les représentants administratifs et syndicaux, a satisfait les jeunes médecins et ouvert la voie à la reprise du travail dans les hôpitaux publics, à la grande satisfaction des citoyens.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom), qui a joué un rôle de médiateur et a contribué à promouvoir un climat de dialogue constructif, s’est dit satisfait du résultat, qualifiant l’accord de progrès dans la résolution des problèmes professionnels et sociaux des jeunes médecins.
Parmi les points clés, l’accord prévoit le règlement des arriérés de paiement et l’amélioration des salaires.
Déjà, la veille, le président de l’OTJM, Wajih Dhakkar, avait annoncé que, dans un geste de bonne volonté en faveur du processus de dialogue, l’organisation avait décidé de suspendre la grève des stagiaires et de les exhorter à regagner leurs postes, une décision qui a contribué à créer les conditions favorables à la conclusion d’un accord.
Reste que les problèmes structurels dont souffrent les hôpitaux publics sont loin d’être encore résolus : manque de médecins spécialistes, rareté (et vétusté) des équipements, conditions de travail difficiles qui exposent parfois les médecins à la colère et aux agressions lors de l’exercice de leur fonction.
I. B.
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L’opération de pose du câble sous-marin entre l’Italie et la Tunisie sera achevée d’ici fin juillet. Il servira à l’interconnexion électrique entre les deux pays.
La pose du câble sous-marin du projet Elmed, l’interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie considérée comme stratégique pour la sécurité énergétique de la Méditerranée, sera achevée d’ici fin juillet.
C’est ce qu’a rapporté le journal La Presse, qui cite les déclarations du directeur général de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg), Fayçal Trifa, lors d’une audition à la commission des finances du Parlement.
Selon M. Trifa, les travaux de pose du câble, commencés ces derniers mois, sont à un stade avancé et devraient être achevés d’ici fin juillet. Présentant l’avancement du projet, le directeur général de la Steg a indiqué que les plis relatifs aux offres techniques ont été ouverts et qu’il ne reste plus qu’à attendre l’approbation de la Banque mondiale pour procéder à l’ouverture des offres financières, prévue en septembre. Des retards initiaux ont été signalés en raison d’un manque d’expertise locale, qui a nécessité le recours à des cabinets de conseil étrangers, ainsi que de problèmes liés aux transferts de terres.
Le projet Elmed (Ligne Électrique Méditerranéenne), porté par Terna et Steg, vise à relier la station de conversion de Mlaâbi, en Tunisie, à celle de Partanna, en Sicile, via un câble sous-marin à haute tension continue d’environ 220 kilomètres de long, dont 200 en mer.
La nouvelle infrastructure, d’une capacité de transport de 600 MW, permettra des échanges d’électricité bidirectionnels, favorisant l’intégration des énergies renouvelables et renforçant la résilience des réseaux électriques des deux pays.
L’interconnexion constitue également un élément clé du plan de coopération énergétique euro-méditerranéen et du Plan Mattei pour l’Afrique, promu par l’Italie. Financé à hauteur de plus de 850 millions d’euros, le projet Elmed bénéficie d’une contribution de l’UE de 307 millions d’euros au titre du Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE), le reste étant soutenu par Terna et Steg, ainsi que par des institutions financières internationales au sein du partenariat Team Europe. L’achèvement des stations de conversion est prévu d’ici 2027, tandis que la mise en service commerciale de la liaison est prévue pour mi-2028.
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