Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

La Chine devrait faire preuve de résilience face aux chocs du commerce mondial

La Chine devrait faire preuve de résilience face aux chocs du commerce mondial L’année a commencé sur une note positive pour la Chine, portée par un retournement du sentiment dans le secteur privé, sous l’effet d’un mélange de politiques économiques plus favorables, de l’optimisme autour des capacités du pays en matière d’intelligence artificielle (IA), et d’une stabilisation de l’activité manufacturière. Ce rebond intervient après plusieurs années de désengagement des investisseurs et de croissance volatile, marquées par les séquelles du secteur immobilier, la rigueur réglementaire, un soutien budgétaire limité, et le traumatisme des confinements stricts liés à la pandémie. Cette amélioration de la conjoncture et du sentiment ...

Espérance – Chelsea : Un duel décisif en préparation à Détroit

L’Espérance Sportive de Tunis a entamé sa préparation en vue de son prochain match contre le club anglais de Chelsea, comptant pour la 3e journée du premier tour de la Coupe du Monde des clubs.

De retour à son lieu de résidence à Détroit, la délégation sang et or a effectué une première séance d’entraînement hier soir afin de préparer la confrontation face aux “Blues”.

L’Espérance et Chelsea comptent actuellement le même nombre de points dans le groupe, après avoir chacun battu le club américain de Los Angeles et subi une défaite face au club brésilien de Flamengo. Ce match s’annonce donc décisif pour la qualification au tour suivant.

L’Iran rassure après des frappes américaines sur ses sites nucléaires

Les autorités iraniennes ont affirmé dimanche qu’il n’y avait « aucun danger » pour la population de Qom et des zones avoisinantes du site d’enrichissement d’uranium de Fordo, au sud de Téhéran, visé par une frappe aérienne américaine.

« Il n’y a pas de danger pour la population de Qom et des régions environnantes du site souterrain de Fordo », a indiqué le service régional de gestion des crises dans un communiqué relayé par l’agence officielle Irna.

Des médias iraniens ont confirmé les frappes annoncées par le président américain Donald Trump sur les trois principaux sites nucléaires du pays : Fordo, Natanz et Ispahan.

« Il y a quelques heures, une partie du site nucléaire de Fordo a été attaquée par des frappes aériennes ennemies », a déclaré Morteza Heydari, porte-parole du service de gestion des crises de la province de Qom, cité par l’agence Tasnim.

Les défenses anti-aériennes d’Ispahan et de Kashan ont été activées contre des cibles hostiles et plusieurs explosions ont été entendues simultanément, a indiqué de son côté l’adjoint à la sécurité du gouverneur d’Ispahan, selon l’agence Fars.

L’Organisation de l’énergie atomique iranienne a assuré que les attaques américaines « n’arrêteront pas » les activités nucléaires du pays, qualifiant les bombardements d’« acte barbare ».

« Aujourd’hui à l’aube, les sites nucléaires de Fordo, Natanz et Ispahan ont été attaqués par les ennemis de l’Iran islamique dans un acte barbare en violation du droit international », a-t-elle affirmé dans un communiqué publié par les médias d’État. Et d’ajouter : « Malgré les complots malveillants de ses ennemis, l’Iran ne renoncera pas à poursuivre le développement de cette industrie nationale. »

Coupe du monde des clubs – L’EST s’impose face à Los Angeles FC : La copie parfaite !

A un niveau aussi élevé de la compétition que celui de la Coupe du monde des clubs, le score final ne reflète parfois pas l’intensité des efforts, même si le résultat prime sur tout le reste. Les « Sang et Or » ont fait le match qu’il fallait. Du réalisme dans le jeu, mais aussi un surpassement dans l’effort qui leur ont permis de tenir jusqu’à l’ultime minute du temps additionnel avec un arrêt imparable de Béchir Ben Saïd. Sans compter l’apport de Youssef Belaïli, Yan Sasse, Mohamed Amine Ben Hmida et tous les autres.

La Presse — Quand un entraîneur fait d’entrée les choix qu’il faut et que ses joueurs s’appliquent sur le terrain, ils livrent la bonne, voire la copie parfaite. C’est ce qui s’est passé avant-hier soir sur la pelouse du stade Geodis Park. L’Espérance a fait le match qu’il fallait face à une très bonne équipe de Los Angeles conduite par les champions du monde, Olivier Giroud et Hugo Lloris. 

Sans hésitation et en toute logique, Maher Kanzari a titularisé les deux joueurs qui ont apporté la plus-value escomptée sur le double volet défensif et offensif grâce à leurs montées régulières, à savoir Elias Mokwana et Abdramane Konaté, qu’il a incorporés à la mi-temps du match de Flamengo respectivement à la place de Yan Sasse et Chiheb Jebali. 

Sur les plans mental et moral, les joueurs étaient suffisamment boostés pour aborder le deuxième match contre l’équipe de Los Angeles, confiants, contrairement à la première rencontre face à Flamengo qu’ils ont entamée la boule au ventre, ce qui leur a fait perdre une mi-temps entière, concédant la défaite au final. 

Une bonne maîtrise du jeu et de l’adversaire… 

Avant-hier soir, Mohamed Amine Ben Hmida et ses camarades ont fait le match qu’il fallait. Plus tranchants et premiers sur le ballon, ils ont eu une bonne maîtrise du jeu sur l’ensemble du match. Et même si les joueurs de Los Angeles se sont montrés particulièrement dangereux par moments, se voyant refuser au passage deux buts en première mi-temps pour cause de hors-jeu, les « Sang et Or » ont fini par prendre la main en deuxième mi-temps. 

Outre la générosité dans l’effort, la prestation de Yassine Meriah et ses camarades s’est caractérisée par la volonté d’en découdre. Youssef Belaïli, auteur du but de la victoire, a été le joueur « sang et or » le plus dangereux. Auteur de passes décisives pour Rodrigues entre autres, il n’a pas hésité à aller au terme d’autres actions offensives, à l’image du but qu’il a marqué après avoir récupéré le ballon suite à une première tentative ratée de Ben Hmida. L’international algérien a été aussi à deux doigts de doubler la mise à la 79’, soit neuf minutes à peine après avoir ouvert le score.

Sur cette action, Guenichi a récupéré la balle et a tenté à son tour une jolie frappe qui a heurté la transversale. A l’image de cette action, et celle du but aussi, si un joueur rate une première tentative et que le ballon n’est pas encore sorti, il y a souvent un coéquipier pas loin qui le récupère et qui en fait bon usage. 

Et à vrai dire, quand on sait que Mokwana, Sasse, Ben Hmida, Guenichi et Rodrigues ont contribué dans l’action offensive, soit en créant le danger, soit en pesant lourdement sur la défense américaine, on sait à quel point le visage présenté par l’Espérance contre Los Angeles FC était si différent et qui témoigne de la force de caractère qui a caractérisé le jeu de l’équipe. Une force qui s’est manifestée aussi par le pénalty arrêté par Béchir Ben Saïd dans le temps additionnel.

Par ailleurs, les hommes de Maher Kanzari aborderont le prochain match contre Chelsea confiants et en mode conquérants : « Ces trois points sont importants dans une version très compétitive de la Coupe du monde des clubs. Nous affronterons Chelsea avec pour but de nous qualifier aux huitièmes de finale. Chaque match a sa vérité. Chaque adversaire a ses points forts et ses faiblesses. Mes camarades et moi-même sommes déterminés à nous qualifier pour les huitièmes de finale », a déclaré Mohamed Amine Ben Hmida. 

Quand le marché des armes dicte le destin du Moyen-Orient, selon Sami Jallouli

Quelle lecture peut-on faire des tensions extrêmes qui secouent actuellement le Moyen-Orient, notamment après l’intervention des États-Unis ? Une chose est sûre : l’Iran ne restera pas les bras croisés. Sami Jallouli, politologue, livre son analyse du moment via sa page officielle Facebook.

Il semble que le bombardement de certaines installations iraniennes ne soit qu’une opération cosmétique destinée à sauver la face de chacun. Il précise dans ce contexte: « Personne ne prendra le risque d’utiliser des armes nucléaires dans une région qui est l’une des plus stratégiques au monde, tant sur le plan économique que sociologique.
Il n’est pas question de renverser le régime iranien, et cela ne sert pas les intérêts américains… d’ailleurs, il est difficile de le faire tomber. »

Selon lui, pour les États-Unis, l’Iran est un moteur efficace pour la vente d’armes. C’est le « monstre » qu’il faut maintenir en vie afin de menacer les pays de la région avec son danger. Tout en ajoutant:  » Les États-Unis et les grandes puissances sont gouvernés par des lobbies économiques. Le lobby de l’armement est l’un des plus puissants. C’est lui qui est responsable de la propagation de la propagande de la peur et de la déclaration des guerres ici et là…
Ce lobby n’a aucun intérêt à renverser le régime iranien, mais il a tout intérêt à conclure un maximum de contrats d’armement avec les pays voisins. »

Autrement dit, le Moyen-Orient, riche en ressources et doté d’une grande liquidité financière, est l’environnement idéal pour conclure des contrats d’armement et tester les dernières technologies, qu’elles soient offensives ou défensives.

Il ajoute: « Le marché de l’armement ne soutient ni les sunnites, ni les chiites, ni même les bouddhistes… ce marché ne reconnaît ni les valeurs ni les principes éthiques ou humains… et ce marché prospère au Moyen-Orient, où la majorité des contrats sont conclus. Ainsi, éliminer le régime iranien serait une perte pour ce marché.
Perdre ce marché signifie plusieurs choses… cela signifie devoir chercher de nouveaux foyers de conflits pour signer de nouveaux contrats, et ce n’est pas une mince affaire… car les troubles sont une industrie, avec des plans, des programmes et des centres d’études qui travaillent 24h/24, ce qui demande beaucoup d’efforts et de temps. »

Et de conclure: « Les États-Unis resteront puissants et interviendront à chaque fois pour effectuer des opérations cosmétiques en attendant de nouveaux mouvements tectoniques… Et si ces mouvements ne se produisent pas naturellement, il faudra les provoquer régulièrement et de manière organisée. »

L’article Quand le marché des armes dicte le destin du Moyen-Orient, selon Sami Jallouli est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tensions maximales au Moyen-Orient : l’Amérique s’en mêle, l’Iran promet de riposter

Après plus d’une semaine d’escalade militaire entre l’Iran et Israël, les États-Unis s’invitent dans le conflit en frappant des sites nucléaires iraniens, faisant craindre une nouvelle flambée de violence régionale.

Dans la journée du dimanche 22 juin 2025, le New York Times a rapporté, citant des responsables américains, que le Pentagone se prépare à une riposte quasi certaine de l’Iran.

Selon ces mêmes sources, l’Iran dispose de plusieurs moyens pour réagir, y compris des capacités navales lui permettant de fermer le détroit d’Hormuz. Cela intervient après que les États-Unis ont mené, dans la nuit de samedi à dimanche, une attaque contre trois sites nucléaires en Iran, une opération qualifiée de « très réussie » par le président américain Donald Trump.

En effet, Donald Trump a révélé que les sites visés incluent Fordo, Natanz et Ispahan. En réponse à la frappe américaine sur ses sites nucléaires, l’Iran a lancé une nouvelle attaque de missiles contre Israël, tirant environ 30 projectiles selon des médias israéliens.

Il convient de rappeler que l’attaque américaine contre les sites nucléaires iraniens est survenue après plus d’une semaine de guerre aérienne entre Israël et l’Iran, qui a fait des morts et des blessés dans les deux pays.

Israël avait lancé son offensive contre l’Iran en affirmant vouloir éliminer toute possibilité pour Téhéran de développer des armes nucléaires, tandis que l’Iran insiste sur le caractère exclusivement pacifique de son programme nucléaire.

Jusqu’à présent, les efforts diplomatiques déployés par les pays occidentaux n’ont pas permis de mettre fin aux hostilités.

L’article Tensions maximales au Moyen-Orient : l’Amérique s’en mêle, l’Iran promet de riposter est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Chine devrait faire preuve de résilience face aux chocs du commerce mondial

L’année a commencé sur une note positive pour la Chine, portée par un retournement du sentiment dans le secteur privé, sous l’effet d’un mélange de politiques économiques plus favorables, de l’optimisme autour des capacités du pays en matière d’intelligence artificielle (IA), et d’une stabilisation de l’activité manufacturière. Ce rebond intervient après plusieurs années de désengagement des investisseurs et de croissance volatile, marquées par les séquelles du secteur immobilier, la rigueur réglementaire, un soutien budgétaire limité, et le traumatisme des confinements stricts liés à la pandémie.

Cette amélioration de la conjoncture et du sentiment s’est traduite par une activité économique renforcée et des révisions haussières constantes des perspectives de croissance depuis septembre 2024. Toutefois, les perspectives macroéconomiques mondiales ont été brutalement bouleversées en février, lorsqu’une inflexion radicale de la politique commerciale américaine a été annoncée : le président Trump a dévoilé une hausse massive des droits de douane à l’importation. La Chine a été particulièrement ciblée par les États-Unis, avec des droits équivalents à un embargo, atteignant 140 %, et des possibilités très limitées d’exemptions. Après l’ouverture de négociations bilatérales, ces droits ont été réduits à un niveau plus gérable, mais toujours élevé, de 40 %.

Malgré ce choc majeur, l’économie chinoise semble faire preuve de résilience. Parmi les principales économies, la Chine apparaît comme la moins affectée par les révisions à la baisse des prévisions de croissance depuis le « jour de libération tarifaire » des États-Unis, et ce malgré le fait qu’elle soit, de loin, le plus grand exportateur mondial..   

Révisions des prévisions de croissance pour 2025

(Consensus Bloomberg, taux de croissance du PIB réel en %)

         

Sources: Bloomberg, QNB analysis

Trois facteurs clés expliquent cette résilience chinoise face au choc tarifaire américain :

  1. Un impact limité des tarifs américains sur la croissance chinoise

Bien que la Chine soit le plus grand exportateur mondial et un acteur central de la production mondiale, l’impact global des tarifs américains sur sa croissance reste très limité. Cela s’explique en grande partie par la baisse relative de l’importance des États-Unis comme destination d’exportation et par la réorientation stratégique de Pékin.

Au début des années 2000, les États-Unis représentaient près de 20 % des exportations chinoises. Ce chiffre est tombé à environ 15 % ces dernières années, ce qui correspond à environ 2,8 % du PIB chinois. En parallèle, la Chine a renforcé ses exportations vers l’Asie du Sud-Est, l’Union européenne, et les pays de l’Initiative la Ceinture et la Route, compensant ainsi les pertes liées au marché américain.

De plus, la contribution des exportations au PIB chinois a fortement diminué, passant de 35 % en 2006 à moins de 20 % aujourd’hui, dans un contexte de réorientation vers la consommation intérieure, l’innovation technologique, et les services. Ces mutations structurelles et la mise en place de stratégies commerciales adaptatives ont contribué à atténuer l’impact macroéconomique des droits de douane et à maintenir l’excédent extérieur du pays. 

Exportations chinoises de biens – mise en perspective

(en milliards USD, total pour 2024)   

       

Sources: Haver, QNB analysis

  1. L’inefficacité des tarifs dans un monde de chaînes de valeur mondiales fragmentées

Les droits de douane sont des instruments peu efficaces dans un environnement de production mondialisé. Le rôle central de la Chine dans les chaînes de valeur mondiales a considérablement réduit l’efficacité de ces mesures protectionnistes.

Contrairement aux échanges bilatéraux d’autrefois, les biens modernes traversent de nombreuses frontières avant d’être finalisés, ce qui rend difficile l’identification de la valeur ajoutée nationale. Les entreprises multinationales s’adaptent rapidement en transférant l’assemblage final vers des pays tiers tout en continuant à utiliser des composants chinois via des mécanismes de transbordement. Ces ajustements surpassent souvent les capacités de contrôle, ce qui réduit considérablement l’impact voulu des barrières commerciales.

Par ailleurs, une part importante des exportations chinoises – notamment les composants critiques pour l’électronique, les machines-outils, ou les produits pharmaceutiques – reste difficile à substituer et demeure essentielle pour les entreprises américaines. Cela réduit la probabilité de relocalisations de production (reshoring) et renforce le statut incontournable de la Chine dans l’industrie mondiale.

  1. La compétitivité prix renforcée par la dépréciation du renminbi (RMB)

La dépréciation du renminbi (RMB), notamment en termes réels effectifs, est venue compenser les effets des tarifs douaniers. Depuis l’escalade du conflit commercial en février, le RMB s’est affaibli face au dollar, mais encore davantage face à un panier élargi de devises, ce qui a entraîné une dépréciation significative du taux de change effectif réel (REER).

Cela a permis de rendre les exportations chinoises plus compétitives sur les marchés non libellés en dollars, favorisant une hausse de leurs parts de marché mondiales malgré les barrières américaines. Cette dépréciation agit comme un stabilisateur automatique de l’économie chinoise, en soutenant la demande externe et en contribuant à maintenir l’excédent commercial, soulignant ainsi les limites des mesures commerciales unilatérales.

Conclusion

Les perspectives de croissance de la Chine pour 2025 restent modérément solides, malgré les tensions commerciales persistantes. Cela s’explique par :

La réduction structurelle de la dépendance aux exportations vers les États-Unis, l’inefficacité des droits de douane dans un système de production mondialisé, et le regain de compétitivité prix grâce à la dépréciation du RMB.

Ces éléments ont permis de coussin l’impact des chocs externes majeurs sur l’économie chinoise, confirmant sa capacité à absorber les secousses liées aux politiques commerciales protectionnistes.

Analyse QNB (communiqué)

L’article La Chine devrait faire preuve de résilience face aux chocs du commerce mondial est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tourisme : Cet été, les Français choisissent la Tunisie

Malgré les incertitudes économiques et géopolitiques, la Tunisie confirme son statut de valeur sûre dans le cœur des voyageurs français.

Hiver comme été, l’envie de voyager reste forte chez les Français. Mais dans un contexte international instable et face à une conjoncture économique morose, les habitudes évoluent, les arbitrages se resserrent, et certaines destinations tirent clairement leur épingle du jeu.

C’est le cas de la Tunisie, qui grimpe cette année à la deuxième place des destinations moyen-courrier les plus prisées par les voyageurs français, juste derrière les îles grecques, selon les dernières données du Syndicat des Entreprises du Tour Operating (SETO), citées par Le Figaro.

Avec une progression de 13% des réservations pour l’été 2025, la Tunisie dépasse les Baléares et se positionne comme l’alternative économique de référence. Le pays attire pour son climat ensoleillé, sa proximité, mais surtout pour son excellent rapport qualité/prix, à l’heure où les Français doivent composer avec un pouvoir d’achat fragilisé.

Si la saison estivale reste marquée par une certaine prudence – les réservations des Français sont en légère hausse de 1,4% à fin avril, mais restent incomplètes –, les professionnels du secteur notent que les destinations comme la Tunisie profitent de leur positionnement « accessible » pour séduire une clientèle en quête de soleil à moindre coût. Le chiffre d’affaires global des agences de voyages est d’ailleurs en progression de 2,9%, ce qui traduit une volonté des Français de maintenir un certain niveau de dépense, tout en choisissant des destinations plus abordables.

Le recul des voyages vers les États-Unis (-14%) et les prix élevés constatés sur certaines destinations d’Europe du Sud, comme la Grèce continentale, réorientent naturellement la demande vers le Maghreb. Le Maroc enregistre également une belle progression (+12%), mais c’est bien la Tunisie qui domine ce mouvement de repli stratégique vers des zones perçues comme stables, accueillantes et financièrement accessibles.

L’article Tourisme : Cet été, les Français choisissent la Tunisie est apparu en premier sur webdo.

Tourisme : Djerba-Zarzis s’affirme comme la première destination tunisienne

La zone touristique Djerba-Zarzis s’impose comme la première destination du pays, concentrant à elle seule un quart des nuitées passées à l’échelle nationale, selon les déclarations du délégué régional au tourisme de Médenine, Hichem Mahouachi.

Ce dernier a souligné la vitalité que connaît actuellement la région, évoquant des prévisions optimistes pour la saison touristique en cours. À cet effet, environ 1,3 million de touristes sont attendus d’ici la fin octobre, avec près de 5700 vols réguliers et non réguliers opérés depuis et vers l’aéroport international de Djerba-Zarzis. L’offre s’élargit également à de nouveaux marchés, comme celui de la Bosnie, avec une liaison hebdomadaire désormais programmée.

D’après les chiffres fournis par Mahouachi à l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), la région a enregistré, entre le début de l’année et le 31 mai, une hausse de 19,7 % des arrivées et de 15,7 % du nombre de nuitées par rapport à la même période de l’année précédente.

La destination continue de séduire ses marchés traditionnels, à commencer par la France, suivie de l’Allemagne, de la Pologne, puis du marché tunisien. D’autres pays, comme l’Algérie, la Libye, la République tchèque ou encore la Belgique, constituent également des marchés porteurs pour la région.

L’article Tourisme : Djerba-Zarzis s’affirme comme la première destination tunisienne est apparu en premier sur webdo.

Ghar El Melh sous contrôle : Les premières infractions tombent

Les équipes de contrôle régionales mixtes ont relevé 37 infractions ce samedi sur la plage de Ghar El Melh (gouvernorat de Bizerte), dans le cadre d’une vaste opération de surveillance menée à l’ouverture de la saison estivale.

Selon Sami Bejaoui, directeur régional du commerce, les infractions constatées se répartissent entre violations économiques – en grande majorité liées au non-affichage des prix – et infractions sanitaires. La campagne comprenait également des opérations de contrôle sécuritaire.

Cette action s’inscrit dans le cadre d’un programme spécial de contrôle visant à encadrer le démarrage de la saison balnéaire et à prévenir les dépassements dans les espaces commerciaux et touristiques installés en bord de mer. Elle a été menée par la direction régionale du commerce en coordination avec les services du gouvernorat, la délégation locale, la garde municipale, la zone maritime et l’Instance nationale de la sécurité sanitaire.

D’autres campagnes de contrôle seront intensifiées dans les jours à venir, couvrant toutes les plages du gouvernorat de Bizerte. Des sanctions administratives et juridiques sont prévues en cas de récidive, a précisé Bejaoui.

Par ailleurs, le responsable a assuré que toutes les dispositions ont été prises pour garantir l’approvisionnement des différentes zones en produits de base et de première nécessité, en prévision d’un afflux important de vacanciers dans le cadre du tourisme intérieur, ainsi que du retour des Tunisiens résidant à l’étranger.

L’article Ghar El Melh sous contrôle : Les premières infractions tombent est apparu en premier sur webdo.

Les frappes américaines contre l’Iran provoquent un choc mondial

L’impact des frappes militaires du président Donald Trump sur les installations nucléaires iraniennes sur les marchés commence déjà à remodeler les attentes des investisseurs sur toutes les classes d’actifs, tous les secteurs et toutes les zones géographiques, déclare Nigel Green, PDG du géant du conseil financier deVere Group.

Avec la réouverture des marchés, les investisseurs se préparent à une forte volatilité, avec une flambée attendue des prix du pétrole brut et une surveillance étroite des prévisions d’inflation. «La frappe américaine sur les sites nucléaires iraniens est un moment clé pour le marché», déclare Green. «Elle porte directement atteinte aux hypothèses qui ont guidé le positionnement des investisseurs : une inflation plus faible, des taux en baisse et des prix de l’énergie stables. Ce cadre vient d’être brisé», ajoute-t-il.

Risque de flambée des cours de pétrole

Le cours du Brent avait déjà progressé régulièrement ces dernières semaines, mais la décision de cibler les installations nucléaires iraniennes a considérablement accru les craintes de représailles et de perturbations.

Toute fermeture ou menace visant le détroit d’Ormuz, par lequel transite près de 20% du pétrole mondial, entraînerait une forte hausse des prix. Certains analystes préviennent désormais que le prix du brut pourrait atteindre 130 dollars le baril, selon la prochaine décision de l’Iran.

«Un tel choc de prix se répercuterait sur l’inflation mondiale, qui reste élevée et/ou stable dans de nombreuses régions. Les acteurs du marché anticipaient des baisses de taux des banques centrales, dont la Réserve fédérale, au second semestre. Cette situation est désormais remise en question», note le PDG de deVere.

«Une hausse soutenue des prix du pétrole rend les baisses de taux très difficiles à justifier. Si l’inflation repart à la hausse, les responsables de la politique monétaire seront contraints de maintenir leur politique, voire de reconsidérer complètement le cycle d’assouplissement», déclare encore Green. Qui ajoute : «Cela modifiera fondamentalement la donne pour les secteurs actions, les devises et le crédit.»

Fortes pressions sur plusieurs secteurs importants

«Concernant les actions, la réaction la plus immédiate sera probablement une rotation des secteurs sensibles aux taux et axés sur la consommation. Les entreprises du secteur du voyage et du tourisme, très vulnérables aux coûts de l’énergie et aux perturbations géopolitiques, devraient subir des pressions.

Les valeurs technologiques, en particulier celles qui se négocient à des multiples élevés, pourraient également subir des ventes, le marché obligataire réévaluant les perspectives de taux», explique Green.

Parallèlement, on assistera probablement à un appétit accru des investisseurs pour les producteurs d’énergie, les entreprises du secteur des matières premières et les entreprises liées à la défense nationale.

Avec des budgets militaires déjà en hausse dans plusieurs économies développées, les entreprises liées à la sécurité, à la surveillance, à l’aérospatiale et à la fabrication d’armes sont bien placées pour bénéficier d’une forte hausse de la demande.

Par ailleurs, les entreprises du secteur des biens de consommation de base et des services publics, bénéficiant de bénéfices stables et d’un pouvoir de fixation des prix, pourraient également attirer des capitaux dans ce contexte de volatilité accrue.

Intérêt croissant pour les valeurs refuges  

Les flux vers les valeurs refuges devraient s’intensifier. «Les rendements des obligations d’État pourraient chuter fortement à court terme, même si les anticipations d’inflation à long terme augmentent. L’or, qui a déjà progressé cette année, devrait encore grimper, les investisseurs se protégeant contre les risques géopolitiques et monétaires», note Green à ce propos.

Les marchés des changes pourraient observer une demande à court terme pour le dollar américain, privilégiant la sécurité, mais la situation à plus long terme est plus incertaine.

Alors que les États-Unis sont désormais profondément enlisés dans un conflit croissant au Moyen-Orient et que les risques d’inflation augmentent, l’attrait du dollar pourrait diminuer si les perspectives de croissance américaine se détériorent. «Le dollar pourrait initialement se redresser, mais il ne s’agit pas d’une valeur refuge absolue», déclare Nigel Green.

«Si le pétrole fait grimper l’inflation et freine la demande des consommateurs, nous pourrions assister à un ralentissement de la croissance aux États-Unis et à une nouvelle pression sur la stabilité budgétaire. Ce n’est pas nécessairement un environnement favorable au dollar à long terme», prévient Green.

Il note également que, bien que les événements géopolitiques passés dans la région aient souvent entraîné des baisses à court terme suivies de reprises des marchés, 2025 présente un contexte macroéconomique très différent. Lors des conflits précédents, l’inflation était faible, les taux proches de zéro et les banques centrales disposaient d’une marge de manœuvre suffisante pour soutenir les prix des actifs. Ce n’est plus le cas.

«Nous ne sommes plus en 2019. Nous sommes dans un système plus tendu et plus fragile, avec moins de marge d’erreur», déclare Green. «Les investisseurs ne peuvent pas se permettre d’attendre. Ils doivent réagir maintenant, repositionner leurs portefeuilles et se concentrer sur les secteurs et les stratégies capables de résister à une incertitude prolongée», conseille-t-il en conclusion.

Par conséquent, deVere conseille à ses clients du monde entier de réduire leur exposition aux secteurs vulnérables aux flambées des coûts de l’énergie et d’envisager une réorientation de leurs allocations vers l’énergie, les matières premières et les valeurs défensives.

Le temps de l’optimisme passif est révolu

L’or et les obligations indexées sur l’inflation sont également recommandés dans le cadre de stratégies de couverture de portefeuille plus larges.

«Le temps de l’optimisme passif est révolu», conclut le directeur général de deVere, qui conseille aux investisseursde se repositionner rapidement. «Ceux qui hésitent risquent de rester exposés», avertit-il.

deVere Group est l’un des plus grands conseillers indépendants au monde en matière de solutions financières internationales spécialisées pour une clientèle internationale, locale et aisée, ainsi que pour une clientèle fortunée. Il dispose d’un réseau de bureaux dans le monde entier, compte plus de 80 000 clients et gère 14 milliards de dollars d’actifs.

L’article Les frappes américaines contre l’Iran provoquent un choc mondial est apparu en premier sur Kapitalis.

Dar Husseïn: Histoire politique et architecturale

Dar Husseïn: Histoire politique et architecturalePar Mohamed-El Aziz Ben Achour - Le palais historique connu sous le nom de Dar Husseïn se trouve au cœur d’un quartier situé à l’intérieur des murs de la médina entre Bab Ménara et Bab Jédid, non loin des souks et de la citadelle de la Kasbah. Durant des siècles, ce périmètre urbain s’est distingué par sa vocation aristocratique apparue dès le Moyen Âge, aux temps des émirs Banû Khurasân, maîtres de la principauté de Tunis de 1059 à 1135. L’éminent spécialiste de l’Ifriqiya médiévale Robert Brunschvig note que les «Banû Khurasân ont dû contribuer personnellement beaucoup à l’essor de cette ville. Le plus grand d’entre eux, Ahmed (1107-1128), la ...

Riposte iranienne : Des missiles frappent Tel-Aviv, Haïfa et le centre de l’entité sioniste

Des sources médiatiques ont rapporté que des missiles iraniens ont directement frappé le centre et le nord de l’entité sioniste, quelques heures après que l’Iran a été la cible de frappes américaines visant ses installations nucléaires.

Selon ces mêmes sources, environ 30 missiles ont été lancés depuis l’Iran en direction de l’entité sioniste ce dimanche matin.

La radio de l’entité a annoncé des frappes directes dans la ville de Ness Tsiona, au sud de Tel-Aviv, ainsi qu’à Ramat Gan, Tel-Aviv même et dans le mont Carmel à Haïfa.

Des sources médiatiques ont indiqué que des dégâts ont été enregistrés dans plusieurs régions de l’entité sioniste à la suite de cette dernière attaque iranienne.

Par ailleurs, le commandement du front intérieur sioniste a déclaré que les sirènes d’alerte ont retenti dans 400 localités, de Haïfa au nord jusqu’à Tel-Aviv, al-Quds et la mer Morte.

Trump menace l’Iran de nouvelles frappes si la paix ne revient pas

Le président américain Donald Trump a déclaré samedi que l’Iran subirait de nouvelles frappes militaires si la paix ne se rétablissait pas rapidement.

Dans une déclaration à la nation samedi soir, Trump a affirmé que les principales installations nucléaires iraniennes avaient été « complètement et totalement anéanties », ajoutant que de futures attaques seraient « bien plus importantes et beaucoup plus faciles ».

« Si la paix ne vient pas rapidement, nous nous en prendrons à d’autres cibles avec précision, rapidité et compétence. La plupart d’entre elles peuvent être éliminées en quelques minutes », a annoncé Trump après le bombardement de trois sites nucléaires iraniens.

« Notre objectif était la destruction des capacités nucléaires de l’Iran », a-t-il indiqué, qualifiant le bombardement de succès « spectaculaire ».

L’Iran tire 30 missiles sur l’entité sioniste

L’Iran a tiré trente missiles sur l’entité sioniste , a annoncé la télévision d’Etat iranienne, quelques heures après une attaque américaine sans précédent contre les principales installations nucléaires iranienne.

« Selon des sources, trente missiles ont été tirés » depuis l’Iran sur l’entité sioniste , a déclaré à l’antenne un présentateur de la télévision iranienne.

À Istanbul, Nafti condamne l’agression contre l’Iran et appelle à une mobilisation islamique unie

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a réitéré la ferme condamnation de la Tunisie à l’égard de l’agression menée contre la République islamique d’Iran, qualifiant cette attaque de « violation manifeste du droit international ». Il a souligné que la Tunisie se solidarise pleinement avec l’Iran dans la défense de sa souveraineté, de son intégrité territoriale et de ses ressources nationales, tout en réaffirmant son soutien aux peuples et pays de la région.

S’exprimant samedi à l’ouverture des travaux du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), à Istanbul, Nafti a appelé à un « cessez-le-feu immédiat et global » afin d’éviter une escalade militaire qui pourrait déboucher sur une « guerre ouverte » aux conséquences imprévisibles pour la paix et la sécurité internationales.

Dans un communiqué relayé par le ministère, le chef de la diplomatie tunisienne a pointé la responsabilité de la communauté internationale dans la détérioration de la situation, appelant à faire respecter le droit international face aux violations répétées.
Il a mis en garde contre la gravité de l’agression, qu’il a qualifiée d’atteinte aux principes éthiques et humains, dénonçant les politiques de l’entité sioniste qui menacent l’unité du Liban, de la Syrie et la cause palestinienne.

Nafti a estimé que ces actions reflètent des intentions claires d’élargir la sphère de l’agression et d’imposer une politique du fait accompli par la force. Il a exhorté les pays et peuples musulmans à resserrer les rangs pour faire face aux menaces qui pèsent sur la sécurité et la stabilité de la région.

Réaffirmant l’attachement de la Tunisie à ses positions diplomatiques constantes en faveur des causes justes, il a appelé à une unité musulmane pour contrer les complots qui visent les peuples de la région.

Trump frappe les trois principaux sites nucléaires iraniens

Le président américain, Donald Trump, a affirmé dans la soirée du samedi 21 juin que les forces armées des États-Unis avaient mené des frappes ciblées contre les trois principales installations nucléaires iraniennes – Natanz, Ispahan et Fordow. Ceci marque un tournant spectaculaire dans le conflit entre l’Iran et Israël.

« Les principales installations d’enrichissement nucléaire de l’Iran ont été complètement détruites », a affirmé Trump lors d’une brève allocution télévisée. « Si la paix n’arrive pas rapidement, d’autres cibles seront frappées avec précision », a-t-il ajouté

A noter que cette décision d’intervenir militairement est intervenue plus d’une semaine avant l’échéance de deux semaines que Trump s’était lui-même fixé. Elle place désormais les États-Unis en co-belligérant aux côtés d’Israël, alors que les combats ont déjà fait plus de 700 morts côté iranien.

Détails des frappes

Les frappes ont été menées par six bombardiers furtifs B-2 et des missiles Tomahawk : 6 bombes anti-bunker larguées sur le site ultra-fortifié de Fordow – construit sous une montagne et 30 missiles Tomahawk tirés sur Natanz et Ispahan.

Trump a déclaré sur Truth Social que Fordow avait été « effacé de la carte ». Des sources iraniennes ont confirmé cette attaque sur Fordow, mais certains responsables à Téhéran minimisent les dégâts ; lesquels responsables assurent au passage qu’aucune contamination radioactive n’est à craindre, les sites ayant été évacués à l’avance et les réserves d’uranium transférées.

Diplomatie en échec

Les efforts diplomatiques occidentaux ont échoué, malgré les appels de l’ONU à la désescalade. D’ailleurs, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a qualifié cette offensive de « dangereuse escalade » dans une région au bord du gouffre.

Réactions politiques contrastées

Benjamin Netanyahu a salué une « décision audacieuse » de Trump pour empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire. Dans le même temps, l’opposition américaine s’est rapidement exprimée : la démocrate Alexandria Ocasio-Cortez a dénoncé un acte « clairement justiciable d’une destitution ».

Le républicain Thomas Massie a affirmé que l’action n’était pas constitutionnelle. Par contre, Charlie Kirk et d’autres figures pro-Trump ont salué l’action du président…

Frappe massive de missiles sur Israël

Tôt ce matin du dimanche 22 courant, sirènes et interceptions de missiles ont secoué la région de Tel‑Aviv, Haïfa et le centre d’Israël.

L’Iran a ciblé l’État hébreu par une frappe massive de missiles, en deux vagues, dans plusieurs zones, causant d’importantes destructions. Des images diffusées des sites où les missiles sont tombés ont montré d’importantes destructions, dont un bâtiment complètement détruit

L’Autorité de radiodiffusion israélienne a déclaré que 15 colons avaient été blessés par les missiles iraniens.

Parallèlement, Israël a indiqué avoir frappé un site de recherche nucléaire près d’Ispahan, notamment deux ateliers de centrifugeuses, et tué trois commandants des Gardiens de la Révolution, dont Saeed Izadi, figure clé du soutien armé du Hamas.

De son côté, le président iranien Masoud Pezeshkian a réitéré que Téhéran ne suspendrait pas ses activités nucléaires « sous aucune circonstance », tout en se disant prêt à instaurer des « garanties » pour un usage civil, mais « pas à les réduire à zéro ».

L’article Trump frappe les trois principaux sites nucléaires iraniens est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trump frappe l’Iran : les sites nucléaires visés, la région en alerte

Dans une annonce fracassante, le président américain Donald Trump a confirmé dans la nuit de samedi à dimanche que les forces armées des États-Unis avaient mené des frappes aériennes « très réussies » contre plusieurs installations nucléaires iraniennes, notamment les sites de Fordow, Natanz et Ispahan. Ces infrastructures figurent parmi les plus stratégiques du programme nucléaire iranien. Selon Trump, elles auraient été « totalement et complètement détruites », bien qu’aucune preuve n’ait été fournie à l’appui de ces affirmations.

Dans une allocution solennelle depuis la Maison Blanche, le président américain a averti l’Iran qu’en cas de riposte, d’autres cibles étaient « prêtes à être frappées ». Sur les réseaux sociaux, il a insisté : « N’oubliez pas, il reste beaucoup de cibles. »

Téhéran dénonce une attaque « scandaleuse »

La réaction iranienne ne s’est pas fait attendre. Le ministre des Affaires étrangères a qualifié ces frappes d’« outrageuses » et averti qu’elles auraient des « conséquences durables ». L’Organisation iranienne de l’énergie atomique a juré de ne « jamais » renoncer à son programme nucléaire, appelant la communauté internationale à condamner l’intervention américaine.

Dans un contexte de tensions exacerbées, un haut conseiller du guide suprême iranien a évoqué la possibilité de frappes contre les navires américains dans le Golfe et la fermeture du détroit d’Ormuz, point névralgique du commerce pétrolier mondial. Le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, ne s’est pas encore exprimé publiquement.

Escalade régionale : Israël et l’Iran en première ligne

Les frappes américaines surviennent alors que le conflit entre Israël et l’Iran a pris un tournant dramatique depuis le 13 juin. L’Iran affirme que plus de 400 personnes ont été tuées et plus de 3 000 blessées depuis le début de l’offensive israélienne. En réponse, les missiles iraniens ont visé le centre et le nord d’Israël, faisant au moins 23 blessés et 24 morts côté israélien.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a salué la « décision audacieuse » de Donald Trump, assurant que l’opération avait été menée en « parfaite coordination » entre les deux alliés.

Une communauté internationale inquiète

Le secrétaire général des Nations Unies s’est dit « profondément alarmé » par l’intervention américaine, appelant toutes les parties à éviter une escalade incontrôlable. Plusieurs pays d’Amérique latine ont condamné les frappes, tandis que d’autres ont simplement exprimé leur préoccupation, appelant au dialogue.

De son côté, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a indiqué qu’aucune augmentation du niveau de radiation n’avait été détectée autour des sites ciblés.

Un tournant dans la confrontation Iran–États-Unis ?

Alors que les observateurs internationaux retiennent leur souffle, une question cruciale demeure : ces frappes vont-elles précipiter une guerre ouverte dans la région ou, au contraire, ouvrir la voie à une nouvelle dynamique diplomatique ? L’ampleur réelle des dégâts infligés aux installations nucléaires iraniennes reste, à ce stade, incertaine.

L’article Trump frappe l’Iran : les sites nucléaires visés, la région en alerte est apparu en premier sur webdo.

Tunisie: Prévisions météo pour le dimanche 22 juin 2025

Tunisie: Prévisions météo pour le dimanche 22 juin 2025

Selon l’Institut national de la météorologie (INM), le temps sera partiellement nuageux sur l’ensemble du pays ce dimanche. Les passages nuageux deviendront plus marqués dans l’après-midi, notamment sur le centre-ouest et le sud-ouest. Le vent, de secteur est, soufflera de faible à modéré, avec un renforcement léger sur les côtes dans l’après-midi. La mer sera […]

The post Tunisie: Prévisions météo pour le dimanche 22 juin 2025 first appeared on Directinfo.

La Chine devrait faire preuve de résilience face aux chocs du commerce mondial 

L’année a commencé sur une note positive pour la Chine, portée par un retournement du sentiment dans le secteur privé, sous l’effet d’un mélange de politiques économiques plus favorables, de l’optimisme autour des capacités du pays en matière d’intelligence artificielle (IA), et d’une stabilisation de l’activité manufacturière. Ce rebond intervient après plusieurs années de désengagement […]

La guerre israélo-iranienne │ Trump jette le masque et frappe l’Iran

L’aviation américaine a donc bombardé **, dans la nuit du samedi 21 au dimanche 22 juin 2025, trois sites nucléaires iraniens. On aurait dû le savoir depuis que le président américain avait exigé une reddition sans conditions de l’Iran, et qu’Israël avait attaqué ce pays qui pourtant poursuivait des négociations directes avec l’administration américaine sur son programme nucléaire. (Ph. Le site nucléaire iranien de Fordo, bombardé par l’US Army).

Dr Mounir Hanablia *

Le fait qu’à la suite de ces bombardements, il n’y ait pas eu d’émanations radioactives laisse raisonnablement supposer que ces sites étaient hors service.

Abstraction faite du devenir du stock d’uranium enrichi déjà constitué, rien ne prouve donc que l’Iran ait perdu ses capacités nucléaires, et il est tout à fait plausible qu’il en ait sauvegardé au moins une partie. Mais le plus important n’est pas ce nouvel épisode du contentieux américano-iranien. Si on peut le qualifier de guerre, ainsi que le font les néo-sionistes américains, elle aurait débuté en 1953 avec le renversement par la CIA du gouvernement, démocratiquement élu il faut le rappeler, du Premier ministre Mohammad Mossadegh qui avait chassé le Chah et nationalisé le pétrole iranien au détriment des Britanniques. Elle se serait poursuivie avec le rétablissement du Chah, et le soutien militaire à son régime, l’un des plus répressifs et des plus sanglants au monde.

Après l’Irak, l’Iran. A qui le tour ?

L’invasion de l’Iran par l’armée de Saddam Hussein en 1981 soutenue par l’Occident, l’usage des armes chimiques contre sa population, la destruction de ses villes, et de ses installations pétrolières, durant huit années de guerre, les millions de morts, l’Airbus civil iranien abattu «par erreur» par l’armée américaine, le gel des avoirs iraniens entreposés dans les banques américaines, tout cela n’avait fait qu’ajouter à l’exaspération des Iraniens qui avaient trouvé l’occasion de riposter au cours les années 80 et 90 au Liban dans des attaques contre les armées américaine, française, israélienne, puis dans des attentats à Paris.

C’est bien au début de la guerre Irak-Iran que, rappelons-le, l’armée de l’air israélienne avait attaqué et détruit le réacteur nucléaire irakien Osirak, du moins selon la version officielle. Ce réacteur avait été prévu pour ne pas permettre l’enrichissement du combustible nucléaire, démontrant ainsi que le but poursuivi par les Israéliens, et les Américains, était moins d’empêcher les Irakiens d’avoir la bombe, que d’acquérir le savoir-faire pour le faire.

Le sort des savants atomiques irakiens après l’invasion américaine de 2003 demeure inconnu. Ils ont probablement pour la plupart été pris et liquidés, selon un modus operandi qui vient d’être récemment appliqué en Iran avec l’élimination des spécialistes en nucléaire.

Ainsi pour en revenir au dernier bombardement américain contre les trois sites nucléaires iraniens, ils démontrent une fois de plus que les Américano-sionistes ne permettront à aucun pays du Moyen-Orient ou du Maghreb l’usage de l’énergie atomique, même à des fins civiles, en dehors de leur contrôle.

Il reste l’exception pakistanaise, mais il faut désormais s’attendre à ce qu’il y soit mis bon ordre, à l’emporte-pièce.

Cette intervention américaine était-elle programmée dès le début? Certainement ! Et même depuis le 7 octobre 2023, on peut affirmer que tout ce qui s’est passé ensuite était programmé. Mais il fallait laisser les villes israéliennes souffrir des dommages de la riposte iranienne afin de convaincre l’opinion américaine de son opportunité. Si c’est bien le cas, force est de constater que plusieurs voix se sont élevées en Amérique même pour dénoncer le caractère illégal d’un acte qui engage leur pays dans une guerre non approuvée préalablement par le Congrès Américain en exposant les vies américaines à des représailles.

Soumission arabe au diktat américano-sioniste

Naturellement, les Sionistes n’ont pas manqué d’applaudir, mais le fait est là: au Moyen-Orient, ce sont une nouvelle fois les thèses favorables au gouvernement israélien qui ont prévalu, et le président américain préfère une guerre de soutien à un pays qui ne cesse de coûter des sommes astronomiques au contribuable américain, du fait d’une politique colonialiste et belliciste, plutôt qu’un accord avec le pays le plus important de la région.

Malgré leur silence et leur soumission au diktat américano-sioniste, les pays arabes se retrouvent bel et bien dans l’œil du cyclone. D’aucuns ont même annoncé la prochaine cible: l’Algérie!

Quoi qu’il en soit, dans le monde actuel, le tandem israélo américain avec sa politique impérialiste démontre une nouvelle fois que le rêve d’indépendance et d’intégrité territoriale des Etats arabes et musulmans, et même de tous les pays, demeurera vain tant qu’ils n’auront pas acquis l’arme nucléaire et le savoir nécessaire pour le faire. 

* Médecin de libre pratique.  

** Donald Trump a annoncé tôt ce dimanche 22 juin sur X que les États-Unis ont mené une attaque « très réussie » sur trois sites nucléaires iraniens, Fordo, Natanz, et Ispahan, larguant une « charge complète de bombes » sur celui de Fordo. Les bombardiers B-2 qui ont mené l’opération avaient décollé d’une base américaine au-dessus du Pacifique.

L’article La guerre israélo-iranienne │ Trump jette le masque et frappe l’Iran est apparu en premier sur Kapitalis.

Start’ap II à Bizerte pour dynamiser l’entrepreneuriat innovant

La dernière session de l’initiative Start’ap II s’est déroulée du 16 au 20 juin 2025, au Djazz Family Coworking Space, à Bizerte, à travers la Pépinière d’entreprises de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (Apii), en collaboration avec Psynergy– Centre de réhabilitation et de développement personnel.

Lotfi Sahli

Depuis l’adoption du Startup Act en 2018, la Tunisie s’est engagée résolument dans la promotion de l’entrepreneuriat innovant. Ce cadre juridique novateur a suscité un vif intérêt chez les jeunes entrepreneurs, attirés par la possibilité d’obtenir le label officiel Startup Act et de bénéficier d’exonérations fiscales, d’aides au financement, ou encore de facilités administratives et douanières.

L’Apii, via son Réseau national des pépinières d’entreprises (RNPE), a lancé en 2023 l’initiative Start’ap II pour soutenir les porteurs de projets innovants.

Certifié SSO, le RNPE propose un accompagnement personnalisé en partenariat avec Tunisian Startups et Smart Capital. Le programme inclut formations, ateliers, et suivi individuel, aidant les entrepreneurs à constituer leur dossier pour le label Startup Act, à préparer leur demande de financement via l’outil Air et à accéder aux dispositifs d’appui disponibles.

Une session pilote

Depuis le lancement de la session pilote en mars 2023, Start’ap II s’est déployé dans toutes les régions du pays, apportant une dynamique nouvelle au tissu entrepreneurial local. La dernière en date, qui s’est déroulée à Bizerte, a profité à 15 participants.

Pendant la formation, les participants ont bénéficié d’un programme riche et ciblé, articulé autour de plusieurs thématiques clés essentielles à la maturation de leurs projets.

Parmi les sessions proposées, un accent particulier a été mis sur les instruments de financement dédiés aux startups, notamment l’outil Flywheel, permettant de mieux comprendre les mécanismes de levée de fonds adaptés aux jeunes entreprises innovantes.

Les porteurs de projets ont également exploré les spécificités du modèle économique d’un projet innovant, afin de structurer une offre viable, scalable et différenciante sur le marché. Une session interactive de design thinking orientée prototypage a permis de passer de l’idée à la matérialisation concrète d’une solution, en intégrant les retours utilisateurs dès les premières phases de conception.

La création de valeur

La formation a aussi accordé une place importante à l’aspect humain de l’entrepreneuriat, avec un atelier dédié à la gestion du stress, offrant des outils pratiques pour faire face aux pressions et incertitudes du parcours entrepreneurial.

Enfin, une session sur l’innovation a permis aux participants de mieux cerner les enjeux de la création de valeur dans un environnement en constante évolution. La session s’est clôturée dans une ambiance détendue et conviviale, marquée par la remise d’attestations de participation aux porteurs de projets. Ce moment symbolique a permis de valoriser l’engagement des entrepreneurs tout au long du programme et de renforcer leur sentiment d’appartenance à l’écosystème startup tunisien.

L’article Start’ap II à Bizerte pour dynamiser l’entrepreneuriat innovant est apparu en premier sur Kapitalis.

Le poème du dimanche | ‘ ‘Plongeur’’ de Jean-Pierre Chambon

Jean-Pierre Chambon né en 1953, vit à Grenoble, au creux des montagnes. Il a fait paraître une trentaine de livres, poésie et récits mêlés, chez divers éditeurs.

Il collabore avec des peintres et des photographes et co-anime depuis plus de trente ans la revue de poésie Voix d’encre. Son œuvre, traduite dans différentes langues est couronnée de distinctions littéraires. Dernières publications : Étant donné, avec des aquarelles de Philippe Cognée (éd. Al Manar), Le Visage inconnu, avec des peintures de Béatrice Englert (Les Lieux Dits éditions), La Remontée des eaux (L’Étoile des limites).

Tahar Bekri

Le sourd ronflement que diffuse,

sous la membrane de la mer,

le frottement des galets roulés par les vagues

ressuscite les lentes syllabes étirées

d’une langue forgée dans les âges obscurs,

au fond des crépuscules marins,

par des créatures inachevées,

impotentes, ventriloques, encore

tout embarrassées de goitres et d’écailles.

Entre ses jambes, sous le ventre du nageur,

luisent de petits poissons

effilés comme des lames de couteau.

À mesure qu’il s’enfonce,

pendu au collier de bulles,

franchissant un à un

les anneaux du froid,

l’entrave d’une étreinte

opprime par degrés sa poitrine,

ses gestes s’amollissent, son esprit se dilate.

De ses yeux glacés il distingue alors

dans le couloir des eaux l’abîme transparent,

il entend bourdonner sous le casque

l’onde de la voix caverneuse qui implore,

qui enjôle et fascine, là,

émise de toutes parts, intime,

persuasive, derrière la mince cloison

du paradis. Il demeure un instant

indécis, flottant, mais au moment de s’abandonner

à la béatitude, de céder à la détresse,

un coup de reins le déleste de tout le poids de l’ombre

et les yeux rougis encore de l’étrange lueur

il remonte suffoquant vers le nimbe du soleil.

Nuée de corbeaux dans la bibliothèque (éd. L’Amourier)

L’article Le poème du dimanche | ‘ ‘Plongeur’’ de Jean-Pierre Chambon est apparu en premier sur Kapitalis.

La Tunisie Qui Gagne – Ahmed Taktak : « De la tech à l’assiette : le parcours d’un bâtisseur d’écosystèmes »

Entre pragmatisme, agilité et persévérance, Ahmed Taktak incarne l’image d’une jeunesse qui entreprend, innove et avance — sans attendre que le contexte soit idéal, mais en le transformant à sa mesure. Entrepreneur passionné par l’innovation et la recherche, il est le co-fondateur de Poslik, une solution intelligente dédiée à la digitalisation de la restauration et de l’hôtellerie, ainsi que de CoChefs, le tout premier incubateur culinaire en Tunisie.

Après une première immersion dans le secteur de la restauration en tant que gérant, Ahmed identifie très tôt les limites des outils disponibles sur le marché. Plutôt que de s’adapter à un système figé, il choisit de le réinventer. C’est ainsi qu’avec son associé, il lance une solution de caisse connectée pensée pour intégrer tout un écosystème digital — de la gestion des commandes à la fidélité client, en passant par le paiement dématérialisé et l’intelligence artificielle.

Ingénieur en informatique industrielle diplômé de l’INSAT, Ahmed a poursuivi un master en Modélisation, Optimisation, Décision et Organisation entre l’Université Paris-Dauphine et Mines ParisTech, avant de décrocher un doctorat en sciences économiques à l’Université Côte d’Azur.

Un parcours qui illustre une trajectoire fondée sur la curiosité, l’exigence intellectuelle et surtout une conviction profonde : quand un jeune croit en son idée, qu’il ose entreprendre avec détermination et qu’il se donne les moyens d’agir, il peut faire bouger les lignes, créer de la valeur et transformer les contraintes en opportunités.

En alliant une rigueur toute scientifique à un esprit résolument entrepreneurial, Ahmed Taktak incarne une jeunesse tunisienne qui n’attend pas que les conditions soient idéales pour avancer — mais qui crée les siennes. Son travail au croisement de la technologie, de la gestion et de l’économie réelle fait de lui une figure montante de l’innovation appliquée en Tunisie et à l’international.

Curieux et engagé, il cultive également une passion pour les arts martiaux, une discipline qui reflète son sens de l’équilibre, de la résilience et du dépassement de soi.

« Tout ce que l’esprit de l’homme peut concevoir et croire, il peut l’accomplir. » disait l’auteur US Napoléon Hill.

Bon vent Ahmed

 

L’article La Tunisie Qui Gagne – Ahmed Taktak : « De la tech à l’assiette : le parcours d’un bâtisseur d’écosystèmes » est apparu en premier sur WMC.

Les jeunes médecins boycottent le choix des centres de stage 

L’Organisation tunisienne des jeunes médecins a exprimé son étonnement quant au contenu de la déclaration du ministère de la Santé relative à l’invitation des médecins résidents à choisir les centres de stage, estimant qu’il ne s’agit pas d’une véritable réponse aux revendications, mais plutôt de droits fondamentaux qui sont censés être garantis.Citée par Jawhara fm, […]

Mahdia : Opérations chirurgicales gratuites au profit de 16 patients atteints de la cataracte

Le cadre médical au service d’ophtalmologie de l’Hôpital Universitaire Tahar Sfar à Mahdia a effectué samedi des opérations médicales gratuites au profit de 16 patients atteints de la cataracte.Le commissaire régional de la santé, Youssef Badoui a indiqué que d’autres interventions chirurgicales sont programmées pour d’autres patients souffrant de cette maladie:.Il a souligné à l’Agence […]

Côte d’Ivoire: Alassane Ouattara désigné candidat à la présidentielle par son parti

Sans surprise, le président ivoirien sortant Alassane Ouattara a été désigné candidat à la prochaine présidentielle d’octobre, lors du congrès du RHDP à Abidjan qui a démarré  samedi 21 juin en présence de milliers de sympathisants.« Je soumets à l’approbation du congrès la décision de la désignation du président Alassane Ouattara comme candidat du RHDP […]

Frappes US  sur les sites nucléaires iraniens : Israël  a été informé d’avance

La décision de Donald Trump d’intervenir directement pour soutenir les efforts d’Israël visant à démanteler le programme nucléaire iranien marque une escalade historique au Moyen-Orient, estime le site Axios , ajoutant qu’il  s’agit d’une intervention pleine de risques et d’incertitudes, que  Trump et nombre de ses prédécesseurs avaient cherché à éviter, notamment par le biais […]

Israël veut agir rapidement et ne peut attendre Trump sur le site iranien de Fordow

Les responsables israéliens ont dit à l’administration Trump qu’ils ne voulaient pas attendre deux semaines pour que l’Iran parvienne à un accord de démantèlement des éléments clés de son programme nucléaire et qu’Israël pourrait agir seul avant l’expiration du délai, ont déclaré deux sources, alors que l’équipe de  Trump continue de débattre de la question […]

Macron annonce vouloir « accélérer » les négociations avec l’Iran

Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone, samedi 21 juin, avec son homologue iranien. « Je lui ai dit  ma profonde inquiétude concernant le programme nucléaire iranien, révèle le président français. Là encore, je suis exigeant : l’Iran ne doit jamais avoir l’arme nucléaire et il lui appartient de donner toute garantie que ses intentions sont pacifiques. » […]

Edito: Epreuve

Combien de divisions ? La question d’allure martiale est moins anodine qu’elle n’y paraît. La réalité est que très peu de postulants au baccalauréat viennent d’horizons ou de filières scientifiques. Le phénomène est encore plus accentué au terme du cursus universitaire. La place et le poids des écoles d’ingénieurs, des facultés de sciences pures et des instituts technologiques font davantage référence au passé lointain qu’ils n’expriment les préoccupations du moment, et moins encore qu’ils n’anticipent les exigences du futur.

151.808 élèves sont sur la ligne de départ pour l’épreuve du baccalauréat. Moins de 10.000 portent le brassard scientifique, ultime marqueur des temps modernes. Peu d’appelés pour, au final, très peu d’élus, en comparaison avec les dragons asiatiques qui doivent leur fulgurante ascension à la nature et à l’efficacité de l’architecture de leur système d’enseignement. Au total, moins de 10.000 entre ingénieurs et scientifiques sur près de 70.000 diplômés de l’enseignement supérieur. Sans l’apport du secteur privé qui monte en puissance, le tableau serait encore plus troublant.

 

Nul ne peut ni ne doit, au nom précisé ment de la liberté, s’opposer à l’exode de cerveaux et de compétences, même quand le phénomène prend de l’ampleur et menace de déstabiliser les fondements mêmes des structures productives.

 

Un grand nombre, si ce n’est la totalité des lauréats scientifiques, vont poursuivre leurs études à l’étranger, souvent sans grand espoir de retour. Ils y seront accueillis à bras ouverts. Ils seront détournés, en toute légalité, de leur pays d’origine, qui s’est saigné aux quatre veines pour les hisser au sommet de la connaissance et de la créativité. Au pillage et à la confiscation des richesses et des ressources naturelles, s’ajoute, dans la stratégie des anciens empires coloniaux, la captation du capital humain à leur seul bénéfice. La voie est libre et pavée de sollicitations pour les ingénieurs, les scientifiques, les chercheurs, les médecins, les universitaires, au nom du sacro-saint principe de liberté, mais qu’on récuse et renie quand il s’agit d’immigration indésirable et non voulue. A charge pour notre diplomatie de faire valoir nos droits auprès des pays d’accueil. La morale et les valeurs qu’ils défendent valent bien dédommagement et indemnisation pour service rendu ! Nul ne peut ni ne doit, au nom précisé ment de la liberté, s’opposer à l’exode de cerveaux et de compétences, même quand le phénomène prend de l’ampleur et menace de déstabiliser les fondements mêmes des structures productives. L’ennui, c’est qu’on ne sait même pas s’il faut se plaindre ou se réjouir du montant des transferts de revenus des TRE. Le problème n’est pas d’ordre moral.

La question qui se pose est de s’interroger sur les motivations qui poussent nos compétences à quitter le pays. Les conditions financières, même si elles sont bien réelles, ne sont pas l’unique raison. Il y a aussi la promesse d’un plan de carrière valorisant, de meilleures conditions de travail et de vie. Et les raisons politiques ne sont pas tout à fait absentes aussi. Certains se résignent à voter avec leurs pieds, déçus, frustrés et découragés qu’ils sont par l’absence de visibilité politique et de réelles perspectives d’avenir. Le mal est en nous-mêmes. Si une large frange de l’élite – mais pas elle seule – s’en va, c’est pour fuir le malaise et la déprime qui s’incrustent pour on ne sait combien de temps.

 

Nos facultés et écoles d’ingénieurs sauront s’y prendre; elles disposent d’un énorme potentiel de développement, pour peu qu’elles aient les coudées franches. C’est l’honneur de l’enseignement tunisien qu’elles auront à défendre.

 

Que faire pour éviter que le pays ne se vide de sa substance ? Que faire dans l’immédiat et à terme pour lutter contre les déserts scientifique, technologique, médical et industriel et les prévenir ? On est en droit de nous alarmer au vu du nombre effrayant des départs et du vide qu’ils laissent derrière eux. Que doit-on faire pour stopper l’hémorragie et pourquoi ne pas inverser cette tendance ? Que faire pour ne pas subir la tyrannie du vide, qui impacte lourdement la machine économique ? Pour toute réponse : agir vite, fort, tout en déployant une vision lointaine. Faire ce que nous savons faire, là où nous avons excellé depuis plusieurs générations : former des scientifiques encore et toujours, tout en améliorant et en diversifiant l’offre des diplômes. Nos facultés et écoles d’ingénieurs sauront s’y prendre; elles disposent d’un énorme potentiel de développement, pour peu qu’elles aient les coudées franches. C’est l’honneur de l’enseignement tunisien qu’elles auront à défendre. Le ventre qui a enfanté ces graines de génie qui brillent de mille feux, ailleurs plus qu’ici, est encore fécond. Encore faut-il qu’on en prenne soin. Former en nombre et en qualité, c’est notre principal défi dans un contexte mondial marqué par d’inquiétants bouleversements géopolitiques.

Face à la montée des périls liés aux incertitudes du nouvel ordre économique mondial et à l’irruption de l’IA, principal levier stratégique d’innovation, de modernisation et d’émergence des économies, nous n’avons d’autre choix que de relever le défi de l’enseignement, de la recherche et de la formation. Il s’agit là rien de moins que de la mère de toutes les batailles.

 

Ils ont d’énormes marges de progression et un très grand nombre de places à conquérir pour prétendre figurer dans l’échiquier mondial.

 

Pour compter, nos universités, nos grandes écoles et nos centres de recherche doivent y être. Ils partent aujourd’hui de très bas pour avoir subi pendant près de deux décennies l’usure du temps, l’indifférence des pouvoirs publics et les effets pervers d’une contestation sociale dévastatrice. Ils ont d’énormes marges de progression et un très grand nombre de places à conquérir pour prétendre figurer dans l’échiquier mondial.

Il n’y a pas mieux que le couple université-entreprise pour concevoir, écrire, dessiner et construire le futur. C’est l’épicentre, le point focal de toute politique de développement souveraine. Il ne peut y avoir de réelles avancées sans ce réacteur à propulsion humaine. Le problème est qu’en la matière, il y a loin de la coupe aux lèvres. L’université est aujourd’hui coupée de son environnement et du socle productif à un point tel que cela suscite d’énormes craintes. Il ne peut y avoir de croissance souveraine sans un fort maillage et une puissante intégration entre les universités et les entreprises, de quelque taille qu’elles soient.

D’où l’impérieuse nécessité de maîtriser toute la chaîne de valeur : enseignement-recherche-innovation pour nous affranchir des aléas du présent et des incertitudes du futur. On n’accédera pas autrement à de nouveaux paliers de développement. N’ayons pas peur des mots : paradoxalement, c’est plus facile d’entreprendre aujourd’hui ce qui ne pouvait l’être par le passé. Car à l’heure de l’IA, la recherche n’est plus l’apanage des grands groupes ou des grandes puissances industrielles.

Mission difficile, certes, mais pas impossible pour un pays riche de son capital humain – pourtant dévasté par l’émigration – et de la résilience de son tissu industriel et économique. A condition de porter à son plus haut niveau le curseur des bacheliers et des diplômés en mathématiques, en sciences et en technologies émergentes. A nous de choisir entre les architectes du futur et les ingénieurs du chaos. 

Cet édito est disponible dans le Mag de l’Economiste Maghrébin n°922 du 18 au 2 juillet 2025.

L’article Edito: Epreuve est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Depuis Istanbul, Nafti réaffirme la solidarité de la Tunisie avec l’Iran

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a réitéré la ferme condamnation de la Tunisie face à l’agression sioniste menée contre la République islamique d’Iran, soulignant que notre pays se solidarise « totalement » avec celle-ci dans la défense de sa souveraineté, de l’intégrité de son territoire et de ses ressources nationales, tout comme elle se tient aux côtés de tous les pays et peuples de la région.

S’exprimant, samedi 21 juin 2025, à l’ouverture des travaux du conseil des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qui se tient actuellement à Istanbul, le chef de la diplomatie tunisienne a appelé à un « cessez-le-feu immédiat et global » de toute escalade militaire dans la région qui pourrait conduire à une « guerre ouverte » dont les répercussions sur la paix et la sécurité internationales sont imprévisibles.

Responsabilité de la communauté internationale

Cité dans un communiqué du département, Nafti a fait porter à la communauté internationale la pleine et entière responsabilité de la détérioration de la situation, appelant à ce propos à la nécessité de faire imposer le respect du droit international.

Il a également mis en garde contre la gravité de cette agression qui, a-t-il déploré, constitue une violation manifeste de la légalité internationale et un affront aux valeurs « éthiques et humaines », soulignant que les violations répétées du droit international par l’entité occupante ne doivent pas laisser passer sous silence la tragédie en marche dans les territoires palestiniens occupés et les menaces récurrentes qui pèsent sur l’unité du Liban et de la Syrie.

Elargissement de l’agression israélienne…

Et le ministre d’ajouter que ces menaces viennent traduire de manière insoupçonnée « les intentions claires » de l’entité sioniste d’élargir la sphère de son l’agression et d’imposer ainsi la politique du fait accompli au moyen du recours à la force.

Tout en réitérant son appel en faveur d’une mobilisation internationale ferme et efficace pour demander des comptes à l’entité occupante, Nafti a exhorté les pays et les peuples musulmans à resserrer les rangs afin gagner les paris que posent et relever les défis lancés à la sécurité et à la stabilité de manière à garantir l’invulnérabilité la nation islamique.

Il a également réaffirmé l’attachement de notre pays à ses constantes diplomatiques historiques en faveur des causes justes et humaines, appelant les pays musulmans à faire preuve d’unité afin de repousser les dangers et de contrer les complots qui se trament contre les pays et les peuples de la région.

Avec TAP

L’article Depuis Istanbul, Nafti réaffirme la solidarité de la Tunisie avec l’Iran est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌