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Mazal Ankri │ Mémoire tunisienne entre exil, identité plurielle et fracture intime

Printemps 1996, à Paris. Aline, quadragénaire célibataire, en apparence bien intégrée à la classe moyenne supérieure française, décide de participer à une cousinade familiale en Terre promise. Un simple voyage en apparence, qui devient le point de départ d’un retour bouleversant sur les origines, les mémoires, et les fractures silencieuses qui traversent les familles issues de l’exil.

Djamal Guettala 

À travers les destins croisés des familles Haddad, Calvo et Kateb – juives et musulmanes, toutes originaires de Tunisie – le roman remonte aux années 1950, époque où beaucoup de Tunisiens ont pris les routes de la migration, vers la France ou Israël, la «Terre promise».

Mais ce récit familial est loin d’être linéaire : il s’inscrit dans un moment d’une grande tension historique – juste après l’assassinat d’Yitzhak Rabin, les attentats de Pourim et les bombardements au Liban en 1996, et juste avant l’arrivée au pouvoir de Netanyahou.

Une mémoire vive

Ce contexte géopolitique sert de toile de fond à une exploration intime des souvenirs, des silences transmis de génération en génération, des blessures qui peinent à se dire. L’écriture de Mazal Ankri restitue avec finesse les conflits intérieurs d’une diaspora tiraillée entre plusieurs appartenances. La Tunisie, pour ces personnages, n’est pas qu’un pays quitté : c’est une mémoire vive, douloureuse, faite à la fois de ruptures et de liens indéfectibles.

Aline, personnage central, incarne cette tension identitaire. Française par son mode de vie, elle porte en elle les cicatrices d’un héritage fragmenté. Au fil de ce voyage familial, elle est confrontée à une vérité enfouie : celle d’un exil qui n’a jamais été totalement assumé ni raconté. Elle découvre des récits que l’histoire officielle a souvent passés sous silence : ceux de familles juives et musulmanes tunisiennes, autrefois liées par des souvenirs communs, désormais séparées par les trajectoires politiques et migratoires.

‘‘Trois Pays pour un exil’’ interroge aussi le sens même de l’appartenance : qu’est-ce qu’être «d’ici» ou «de là-bas» quand les racines sont dispersées ? Quel est le prix à payer pour se construire une place quand les repères culturels, religieux ou politiques s’effondrent sous les pas de l’exil ?

Des intimités silencieuses

Ce roman, inspiré librement de faits réels et imaginaires, agit comme un miroir à notre époque. Il résonne avec une actualité tragique – celle du 7 octobre 2023 et de la guerre de Gaza – en rappelant combien les conflits du passé continuent d’écrire le présent, même dans les intimités les plus silencieuses.

Mazal Ankri signe un texte d’une grande justesse, à la fois politique et poétique, lucide et bouleversant. Elle donne à entendre une voix trop peu représentée : celle des Tunisiens de la diaspora, juifs et musulmans, exilés mais encore habités par la mémoire d’un pays qu’ils n’ont jamais totalement quitté.

Mazal Ankri est écrivaine, scénariste et coach. Née en Tunisie, elle interroge dans ses œuvres la mémoire, l’identité, les frontières culturelles et les non-dits de l’exil.

‘‘Trois Pays pour un exil’’, de Mazal Ankri, Éditions L’Harmattan, Collection Rue des écoles, 14 novembre 2024.

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Khomeini et Khamenei │ A la recherche du masque poétique

En un jour de juin 1989, comme aujourd’hui, lorsque Rouhollah Khomeini, le fondateur de la République islamique d’Iran, est décédé, de nombreux Iraniens – partisans comme opposants au régime– furent frappés par une révélation inattendue. La télévision d’Etat annonça, à la surprise générale, que l’ayatollah était poète, et diffusa un poème inédit, jamais entendu de son vivant.

Mostafa Khalaji *

L’un des vers de ce poème disait : «J’attends l’émancipation à la mi-khordad» (vers mi-juin, selon le calendrier persan). Nombre de ses partisans y ont vu une prédiction de la date de sa propre mort, une prophétie en somme.

Depuis, le régime a publié à grand renfort des moyens un recueil intitulé ‘‘Le Divân de l’Imam’’, tiré à plusieurs millions d’exemplaires, distribué dans l’ensemble des organismes du pouvoir, bibliothèques et universités, et largement diffusé parmi ses partisans.

Pourquoi Khomeyni en poète surprend-il ?

Ces poèmes, d’après les spécialistes, ne présentent pas de qualité littéraire ou esthétique notable : ils se réduisent à un assemblage de jeux de mots, et d’expressions inspiré par la tradition littéraire iranienne, souvent qualifiées de «termes mystiques», sans originalité formelle. Bien que ses partisans aient qualifié Khomeini de «poète mystique» — une désignation prestigieuse dans la culture persane—, mais cette qualification suscitait de nombreuses réserves et contradictions.

L’Iran, terre de poésie, a vu, au cours d’un millénaire, ses poètes de Ferdowsi et Khayyâm et de Nima Yushij à Ahmad Shamlou, assurer la richesse du persan, langue officielle du pays.

La poésie et les poètes occupent donc une place éminente dans la culture iranienne. Le ‘‘Divân’’ de Hâfez de Shiraz reste le livre le plus populaire et le plus vendu en Iran, présent lors des grandes célébrations comme le Nouvel An persan ou bien la fête de Yalda (solstice d’hiver).

Dans ce contexte, présenter Khomeini comme un poète visait sans aucun doute à renforcer son influence et celle du régime et orner sa mémoire en lui donnant une aura romantique. Cette instrumentalisation de la poésie s’inscrit dans une stratégie plus large de sacralisation du pouvoir.

Mais malgré les moyens colossaux investis dans le projet, cette opération de séduction échoua pour deux raisons principales : la manière dont Khomeyni s’était exprimé dans ses discours et son comportement.

Les Iraniens avaient entendu Khomeini s’exprimer en persan : loin d’être un orateur raffiné, il employait un langage simple et dépouillé, marqué d’un accent populaire. Jamais il ne recourait à des proverbes ni à des extraits des grands poèmes persans pour illustrer ses propos.

C’est pourquoi sa soudaine transformation en poète fut perçue comme peu crédible par le peuple, d’autant plus que son comportement témoignait peu de sympathie envers les écrivains et les poètes. Aux débuts de la révolution, il prononça des discours virulents dénonçant les intellectuels, écrivains et journalistes, entraînant la censure de nombreux ouvrages.

La célèbre fatwa appelant à l’assassinat de l’écrivain d’origine indienne, Salman Rushdie, émise à la fin de la vie de Khomeyni, demeure aujourd’hui l’exemple le plus marquant de son hostilité envers la littérature.

Khamenei : «poésie d’État» sous une autre forme

De son vivant, Khomeini ne s’est jamais présenté publiquement comme poète. S’il l’était, cela restait limité à un cercle très restreint. Mais après sa mort, son successeur, Ali Khamenei, adopta une approche tout à fait différente : il affirma immédiatement, ouvertement, être poète. Il composa même un poème en réponse à celui écrit par Khomeyni et publié après son décès.

Dès le début du mandat de Khamenei, la machine de propagande du régime s’activa à promouvoir l’image d’un leader-poète. Le guide suprême ordonna ainsi l’organisation annuelle, à la mi-Ramadan, d’une séance de poésie dans son bureau, avec la participation de poètes fidèles au régime – un écho direct aux cours royales d’antan où les rois recevaient les poètes.

Lors de ces réunions, Khamenei récitait ses propres poèmes, concluant chaque rencontre par un discours soulignant la nécessité d’allier poésie et révolution. Il cherchait à faire de la poésie une arme idéologique contre ses ennemis, tant internes qu’externes.

Il a qualifié les poètes proches du pouvoir de»soldats du pouvoir doux« )soft power (dans la guerre contre les ennemis de la République islamique, et les a incités à composer sur des thèmes tels que les «trahisons des États-Unis», notamment après le retrait de Washington en 2018 de l’accord historique sur le nucléaire.

Autrefois stupéfait d’apprendre que Khomeini écrivait des poèmes, le peuple iranien ne fut guère surpris d’apprendre que Khamenei en écrit également. Toutefois, tout comme personne n’avait jamais acheté spontanément un recueil de poèmes de Khomeini ni ne les avait lus en privé, personne ne prit non plus au sérieux les ambitions poétiques de Khamenei.

Compte tenu du niveau élevé de la poésie en Iran et de sa riche tradition littéraire, les textes poétiques de Khomeini comme de Khamenei apparaissent comme de simples jeux de mots, les efforts infructueux d’amateurs passionnés.

Poésie et pouvoir : pour ou contre ?

Le critique littéraire exilé Faraj Sarkouhi souligne que Khamenei, originaire de Machhad — ville natale de nombreux grands poètes — avait côtoyé certains milieux poétiques et fréquenté quelques cercles littéraires avant la Révolution. Toutefois, selon lui, la poésie de Khamenei ne dépassait pas le niveau des poètes amateurs de ces cercles.

Par ailleurs, les Iraniens doutent profondément de la sincérité du lien de Khamenei avec la poésie, car il est perçu comme un adversaire des écrivains et poètes indépendants, ayant à plusieurs reprises ordonné des mesures répressives à leur encontre.

M. Sarkouhi a confié dans un article qu’un jour, Khamenei a contacté Mehdi Akhavan Sales, un poète moderne qu’il connaissait avant la Révolution, pour lui demander de composer des poèmes en soutien à la République islamique. Akhavan Sales lui répondit : «Nous, les poètes, avons toujours été contre le pouvoir, jamais pour le pouvoir.» 

Quelques jours après cette réponse, Akhavan Sales fut agressé en pleine rue par des inconnus et sa pension de retraite fut suspendue.

* Journaliste iranien.

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Le chef de l’État reçoit le ministre des affaires sociales et le ministre des technologies de la communication : Saïed s’engage à éradiquer la sous-traitance et à promouvoir la justice sociale

sident de la République a souligné qu’il œuvrait à ce que le projet de décret relatif à l’interdiction de ce qui est communément appelé la sous-traitance dans le secteur public soit un texte qui rompt définitivement, comme cela a été le cas après la dernière modification du Code du travail, avec cette forme d’esclavage déguisée sous une légitimité fausse et injuste. Celle-ci sera remplacée par une légitimité fondée sur le respect de la dignité humaine.

Don paternel de foie : réussite d’une greffe pédiatrique à l’hôpital Fatouma Bourguiba à Monastir

L’équipe médicale de l’hôpital universitaire Fatouma Bourguiba de Monastir, en étroite collaboration avec le Centre National pour la Promotion de la Transplantation d’Organes (CNPTO), a réalisé avec succès une greffe de foie sur un enfant de 8 ans. Cette intervention vitale a été rendue possible grâce au don d’une partie du foie de son père.
Cette opération complexe, qui a mobilisé des médecins spécialistes et un personnel soignant pluridisciplinaire, a permis de sauver la vie de cet enfant. Le ministère de la Santé a publié un communiqué ce mardi soir, soulignant la réussite de cette intervention et l’engagement des équipes médicales.
Pour marquer ce succès et célébrer le retour à la santé du jeune patient, une cérémonie sobre a eu lieu aujourd’hui à l’hôpital, réunissant les professionnels de santé impliqués ainsi que les familles, dans un climat de gratitude et d’espoir.

La Tunisie et la Finlande dynamisent leurs relations bilatérales à l’occasion d’une visite ministérielle à Helsinki

Le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a présidé mardi à Helsinki, aux côtés de son homologue finlandaise Elina Valtonen, une séance de travail dédiée à l’examen des moyens de renforcer la coopération bilatérale et à soutenir les mécanismes de concertation au sein de l’Union européenne.
Selon un communiqué, les deux ministres ont souligné l’importance de poursuivre le dialogue politique en convenant de la mise en place d’un programme de travail ainsi que d’un mécanisme de coordination entre les deux ministères des Affaires étrangères.
L’objectif est de suivre les résultats des rencontres bilatérales afin de les traduire en projets concrets dans des domaines tels que l’énergie, les technologies de l’information, l’économie verte, la recherche scientifique et l’autonomisation des femmes.
La ministre finlandaise des Affaires étrangères a exprimé la volonté de son pays de renforcer la coopération dans tous ses aspects et a manifesté sa disposition à étudier les différentes propositions soumises à ce sujet.
Elle a salué à cette occasion le niveau atteint par le partenariat tuniso-européen ces dernières années, affirmant que la Finlande est prête à œuvrer pour faire progresser ce partenariat vers les objectifs escomptés, à l’approche de la prochaine visite présidentielle finlandaise en Tunisie.
De son côté, Mohamed Ali Nafti a salué les efforts de la Finlande, en coordination avec les autres pays nordiques, qui ont permis l’organisation du Forum des affaires durables sur la transition verte en Tunisie en novembre dernier.
Il a qualifié cet événement « d’opportunité pour établir des liens entre les acteurs économiques », selon le communiqué.
Par ailleurs, le ministre a présidé les travaux d’un forum économique organisé au siège de l’organisme Business Finland, en présence du secrétaire d’État au commerce extérieur du ministère finlandais des Affaires étrangères, Jarno Syrjälä, ainsi que de représentants de la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT), et d’un grand nombre d’acteurs économiques, d’hommes d’affaires et de représentants d’entreprises finlandaises.
Mohamed Ali Nafti a souligné l’importance de telles manifestations pour insuffler une nouvelle dynamique aux relations économiques et aux échanges commerciaux entre les deux pays, en facilitant les contacts entre les entreprises tunisiennes et finlandaises.
Le ministre a également insisté sur l’importance de développer le flux touristique finlandais vers la Tunisie, mettant en avant la qualité et la diversité de l’offre touristique tunisienne.
À cette occasion, un mémorandum d’entente a été signé entre la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT) et la chambre de commerce finlandaise FinnCham.
Enfin, le ministre a rencontré au siège de la mission diplomatique à Helsinki un groupe de membres de la communauté tunisienne.
Il les a appelés à renforcer leurs liens entre eux, au service de l’intérêt supérieur de la Tunisie, saluant le rôle important que jouent les compétences tunisiennes dans le soutien à l’effort national de développement.
Cette rencontre a également permis d’écouter les préoccupations des membres de la communauté ainsi que leurs principales propositions.

Miss Tunisie, demi-finaliste mondiale à Miss World 2025 en Inde

Lamis Redissi, Miss Tunisie 2025, a fait vibrer tout un pays en atteignant les demi-finales du prestigieux concours Miss World 2025, qui s’est déroulé en Inde du 7 au 31 mai 2025. Pour la première fois depuis la participation tunisienne en 1957, notre représentante a franchi un cap inédit en se hissant parmi les 20 meilleures candidates sur 110 participantes, tout en se classant dans le Top 5 des concurrentes africaines.

Âgée de 23 ans, originaire de Djerba et étudiante en master de marketing à l’IHEC Carthage, Lamis Redissi s’est distinguée non seulement par sa beauté et son élégance, mais aussi par son engagement social et humanitaire. Avant d’être sacrée Miss Tunisie en février 2025, elle a notamment mené des actions auprès de jeunes filles en difficulté de santé et participé à des projets environnementaux locaux, incarnant ainsi les valeurs modernes et engagées de la femme tunisienne.
Cette performance sans précédent ouvre une nouvelle ère pour la Tunisie sur la scène internationale des concours de beauté, valorisant à la fois la grâce, l’intelligence et la détermination des jeunes Tunisiennes. Lamis Redissi devient ainsi une véritable ambassadrice de la culture et du rayonnement tunisien.

“Jacaranda”, nouvelle pièce du Théâtre National, explore les fractures sociales d’une génération perdue

La salle 4ème Art à Tunis a accueilli, samedi 31 mai 2025, la première de “Call Center Tragedy”, titre en anglais de la pièce tunisienne “Jacaranda”, nouvelle création du jeune Théâtre National, relevant du Théâtre National Tunisien (TNT). Signée par Abdelhalim Messaoudi pour le texte et la dramaturgie, et mise en scène par Nizar Saidi, cette production marque leur deuxième collaboration artistique, après “Dark Side” en 2021.

Durant près de deux heures, “Jacaranda” explore les méandres d’un centre d’appel transformé en théâtre de l’absurde et de la douleur : un espace où les lignes téléphoniques croisent les lignes de vie brisées. Les personnages, interprétés notamment par de jeunes diplômés de l’Ecole de l’acteur, incarnent une jeunesse à la dérive, issue d’une génération qui, selon les mots du texte, “n’a pas hérité d’un pays mais d’une impasse”.

Nizar Saidi construit un univers visuel où la lumière tamisée et le jeu d’éclairage s’unissent pour faire ressentir l’oppression. Quant au texte d’Abdelhalim Messaoudi il propose une dramaturgie structurée, donnant au récit un souffle soutenu, tout en laissant place aux fragments de mémoire et aux confessions arrachées à la douleur. Les dialogues, nourris d’un lexique brutal, mettent en évidence une destruction intérieure qui fait de chaque personnage le théâtre de son propre effondrement.

La jacaranda, cet arbre aux fleurs mauves dont la beauté dissimule la fragilité, donne son nom à la pièce dans une métaphore désignant ces êtres habités par un malaise existentiel profond. “Call Center Tragedy” n’est pas une simple chronique d’un malaise de notre époque. C’est une remise en question de toute une mémoire collective que le théâtre tente ici de réhabiliter.

Invitant le spectateur à s’interroger sur sa propre quête de sens, dans un monde de désillusion où les voix ne trouvent pas d’échos, la création théâtrale “Jacaranda”, chargée de symbolique, se dresse comme un miroir d’une réalité sociale en crise pour s’interroger : peut-on dépasser les séquelles d’un passé tragique ou bien s’agit-t-il d’une simple lueur éphémère dans un tunnel sans fin.

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Rentrée scolaire 2025-2026 : la Tunisie augmente sa production de papier pour les cahiers subventionnés

Les préparatifs pour la rentrée scolaire 2025-2026 ont fait l’objet d’une séance de travail tenue, lundi 02 juin 2025, au siège du ministère du Commerce et du Développement des exportations.

La Société Nationale de Cellulose et de Papier Alfa (SNCPA) produira 5000 tonnes de papier pour la fabrication des cahiers scolaires subventionnés, contre 4000 tonnes l’année dernière, en prévision de la rentrée scolaire 2025-2026. Par ailleurs, les prix des cahiers subventionnés et des livres scolaires ne seront pas augmentés afin de préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

Les participants à cette séance, présidée par le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, ont passé en revue les préparatifs engagés par les différentes structures administratives concernées en mettant l’accent sur l’impératif de renforcer la coordination pour garantir la réussite de la prochaine rentrée scolaire et éviter tout problème qui pourrait surgir.

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Greffe de foie à Monastir : un père sauve son fils de 8 ans grâce au don d’une partie de son foie

Greffe de foie à Monastir : un père sauve son fils de 8 ans grâce au don d’une partie de son foie

Un bel exploit médical a été accompli en Tunisie : une greffe de foie a été réalisée avec succès à l’hôpital universitaire Fattouma Bourguiba de Monastir. Cette intervention délicate a permis de sauver la vie d’un enfant de 8 ans, grâce au don d’une partie du foie de son père. Coordonnée avec le Centre national […]

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Réouverture de la piscine du Belvédère | Horaires et tarifs

Après des travaux de rénovation, la piscine municipale du Belvédère de Tunis a officiellement ouvert ses portes ce mardi 3 juin 2025.

La Municipalité de Tunis a précisé que le bassin accueillera les nageurs du mardi au dimanche, de 8h à 16h. La journée est divisée en quatre sessions de deux heures chacune, offrant une flexibilité aux visiteurs.

Le lundi est quant à lui réservé aux travaux de maintenance pour garantir la propreté et la sécurité des lieux, ajoute la même source, en indiquant que l’accès au bassin est fixé à 4 dinars par session et en invitant tous les visiteurs à respecter scrupuleusement les règles de sécurité et d’hygiène afin de garantir un environnement agréable et sûr pour tous.

Y. N.

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Aïd Al-Adha | INSSPA : Une équipe vétérinaire à l’écoute des citoyens

A l’occasion de l’Aïd Al-Adha, l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) place la sécurité sanitaire des moutons de sacrifice au cœur de ses préoccupations.

L’INSSPA a indiqué qu’en plus des opérations de contrôle déjà assurées par ses vétérinaires dans les différents points de vente à travers le pays, une équipe dédiée de médecins vétérinaires est désormais chargée d’accompagner les citoyens.

Leur mission est d’apporter conseil, orientation et réponses à toutes les interrogations concernant la salubrité des moutons destinés au sacrifice, précise l’INSSPA, en soulignant que cette initiative vise à renforcer la confiance des consommateurs et à garantir que les célébrations de l’Aïd se déroulent dans les meilleures conditions sanitaires.

L’INSSPA a mis à disposition les numéros de téléphones des vétérinaires concernés :

  • 52.450.560
  • 90.034.070
  • 50.405.149
  • 98.551.118
  • 97.684.425
  • 26.012.695
  • 53.575.170
  • 97.317.922
  • 58.105.764
  • 94.722.302
  • 22.675.045
  • 98.440.270
  • 98.679.395
  • 29.259.062

N’hésitez pas à les solliciter pour toute question ou doute afin de célébrer l’Aïd al-Adha en toute sérénité, indique encore l’Instance.

Y. N.

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La Tunisie s’apprête à accueillir un bureau régional d’Afreximbank en Afrique du Nord

Lors d’une journée d’information et de sensibilisation dédiée au Système africain de paiement et de règlement, organisée mardi à Tunis à l’attention des banques commerciales tunisiennes, Lamia Abrouk, présidente du cabinet du ministre du Commerce et du Développement des Exportations, a annoncé la préparation de la Tunisie à l’ouverture prochaine d’un bureau régional de la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) en Afrique du Nord.
Abrouk a souligné que cette implantation régionale permettra de renforcer l’efficacité du programme du Système africain de paiement et de règlement dans la région, facilitant ainsi l’accès des acteurs économiques tunisiens aux institutions financières africaines. Elle a également mis en avant les compétences et l’expertise tunisiennes, facteurs clés pour la réussite de ce projet stratégique.
La journée, organisée selon un communiqué officiel du ministère du Commerce et du Développement des Exportations, visait à présenter aux banques tunisiennes les avantages et garanties offerts par le Système africain de paiement et de règlement. L’événement a aussi permis de sensibiliser les établissements bancaires à l’importance de leur adhésion à ce système, notamment pour dynamiser les échanges commerciaux intra-africains et sécuriser les transactions financières.
Abrouk a rappelé que cette initiative s’inscrit dans la dynamique continentale portée par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), considérée comme l’une des plus grandes avancées économiques du continent. Ce marché commun africain repose sur la libre circulation des biens et services, soutenue par des mécanismes de paiement transparents, rapides et sécurisés, fondés sur la confiance mutuelle.
Elle a par ailleurs souligné les difficultés rencontrées par les entreprises exportatrices tunisiennes, particulièrement les petites et moyennes entreprises, dans leurs transactions commerciales avec d’autres pays africains, notamment en raison de délais de paiement et de transfert trop longs. Abrouk a insisté sur l’importance de l’engagement des banques dans le Système africain de paiement et de règlement, qui offre une infrastructure moderne et efficace pour surmonter ces obstacles.

Le nouveau pont de Bizerte entre dans sa phase principale de construction avec le chinois Sichuan Engineering

Les travaux de la deuxième et principale phase du projet du nouveau pont de Bizerte connaissent une avancée majeure, avec l’achèvement de l’installation du chantier et la mobilisation complète des équipements et ressources humaines nécessaires, tant du côté de Bizerte Sud que des localités de Zarzouna et Menzel Abderrahmane.
Lors d’une visite de terrain effectuée à Menzel Abderrahmane (délégation de Menzel Jemil), le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yacoub, a constaté l’état d’avancement des opérations en compagnie des responsables techniques et administratifs de l’entreprise chinoise Sichuan Engineering, maître d’œuvre du projet, ainsi que des cadres de la Direction générale des ponts et chaussées et de l’unité de gestion par objectifs du ministère de l’Équipement.
Les équipes ont confirmé la finalisation de l’ensemble des travaux géotechniques sur la terre ferme. Les travaux sous-marins sur le canal de Bizerte, eux, sont en cours et devraient s’achever d’ici la fin du mois de juin. Ils précèderont le lancement, dès juillet, des opérations de forage destinées à la pose des fondations profondes des deux travées principales du pont, à une profondeur de plus de 70 mètres sous l’eau et une hauteur de 60 mètres au-dessus du niveau de la mer.
Lors d’une réunion de travail organisée au siège du projet, en présence de M. Ya Yachang, directeur général de la filiale tunisienne de l’entreprise chinoise, le gouverneur a réaffirmé son engagement à lever tous les obstacles éventuels et à assurer les conditions optimales pour la réussite du chantier. Il a également salué la bonne coordination entre les acteurs publics et les entreprises tunisiennes impliquées dans les premier et troisième lots du projet.
Pour mémoire, le nouveau pont de Bizerte représente un investissement stratégique de 761 millions de dinars, réparti en trois lots sur une longueur totale de plus de 9 kilomètres. Le lot principal, actuellement en cours de réalisation par le consortium Sichuan, est estimé à 610 millions de dinars. Il concerne un pont principal de 2,1 kilomètres, de type à tablier métallique revêtu de béton armé, composé de 19 travées au-dessus du canal de navigation, culminant à environ 60 mètres au-dessus du niveau de la mer. Cette hauteur permettra le passage de tous types de navires, renforçant ainsi les capacités logistiques du port de Bizerte.
La mise en service du pont est prévue pour le troisième trimestre de 2027, conformément aux termes du contrat.

Bizerte : les quartiers autour du nouveau pont prennent forme

Les travaux d’aménagement des quartiers avoisinant le nouveau pont de Bizerte, du côté de la région de Menzel Abderrahmane (délégation de Menzel Jemil), ont franchi un seuil d’avancement de plus de 60 %, selon les dernières données communiquées par les autorités régionales. Le coût des travaux pour cette zone est estimé à 4,2 millions de dinars.
Lors d’une visite de terrain effectuée hier lundi, le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yaacoub, s’est rendu dans le quartier de Bnigrou pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation et de revêtement. Il a appelé à accélérer les opérations restantes, notamment dans les quartiers d’El Aïn El Kbira et Bnigrou, en insistant sur l’importance d’achever la pose des revêtements routiers, l’installation de l’éclairage public, l’aménagement des trottoirs ainsi que la mise en place des réseaux d’assainissement.
Ces interventions visent à améliorer les conditions de vie des habitants, tout en renforçant l’attractivité de la région dans la perspective de l’entrée en service du nouveau pont de Bizerte, un projet structurant pour la mobilité urbaine et le développement local.
À noter que ce vaste chantier d’aménagement concerne au total cinq quartiers populaires : Hafer Mehr, Ez-Zohour et Bir Masyougha dans la délégation de Bizerte Sud, où les travaux sont déjà achevés, ainsi qu’El Aïn El Kbira et Bnigrou à Menzel Abderrahmane (délégation de Menzel Jemil), où les opérations se poursuivent en coordination avec les services du ministère de l’Équipement, la municipalité locale et les autorités régionales.
Le coût global du projet d’aménagement s’élève à 7 millions de dinars.

Rentrée scolaire : 5 000 tonnes de papier pour les cahiers subventionnés

Les préparatifs pour la rentrée scolaire 2025-2026 ont fait l’objet d’une séance de travail tenue le lundi 2 juin 2025, au siège du ministère du Commerce et du Développement des exportations.
La Société Nationale de Cellulose et de Papier Alfa (SNCPA) produira 5 000 tonnes de papier destinées à la fabrication des cahiers scolaires subventionnés, contre 4 000 tonnes l’année précédente, en prévision de la prochaine rentrée. Par ailleurs, les prix des cahiers subventionnés et des livres scolaires resteront inchangés, afin de préserver le pouvoir d’achat des citoyens.
Les participants à cette réunion, présidée par le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, ont passé en revue les préparatifs engagés par les différentes structures administratives concernées. Ils ont souligné la nécessité de renforcer la coordination pour garantir le bon déroulement de la rentrée scolaire et éviter tout dysfonctionnement.

Convention entre l’OECT et Tunisie Clearing pour renforcer la transparence financière

Une convention a été signée, mardi, entre l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie (OECT) et Tunisie Clearing, dépositaire central des titres et gestionnaire du système de règlement/livraison des titres, en vue de promouvoir la transparence financière.
Selon l’OECT, cet accord vise à favoriser un échange d’expertise et une collaboration dans le développement et la mise en place de référentiels de comptabilité matière pour les instruments financiers, la confirmation des données sur ces instruments dans le cadre des missions d’audit, ainsi que la tenue et le suivi des registres des valeurs mobilières.
L’objectif ultime est de renforcer la culture de la transparence financière, d’améliorer la sécurité des marchés de capitaux, et de développer les études et la formation dans ce domaine.
Doté de la personnalité civile et regroupant les professionnels habilités à exercer la profession d’expert-comptable, l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie est un organisme professionnel créé en 1983, placé sous la tutelle du ministère des Finances.
Administré par un conseil dont le siège est à Tunis, l’Ordre a pour mission d’assurer le bon fonctionnement de la profession, de veiller au respect de ses règles et obligations, et de défendre l’honneur ainsi que l’indépendance de ses membres.
Tunisie Clearing, quant à elle, a été créée le 28 décembre 1993 sous la dénomination de STICODEVAM. Son existence légale et son champ d’action ont été confirmés par la loi n°94-117 du 14 novembre 1994, réorganisant le marché financier tunisien.
Ses actionnaires sont composés des intermédiaires en bourse et de sept banques tunisiennes, qui participent à parts égales à son capital.
Les principales missions de Tunisie Clearing consistent en la conservation centralisée des valeurs mobilières pour le compte des participants, en garantissant l’intégrité des émissions de titres, et en organisant leur circulation via le système de règlement et de livraison.

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