Coupe de Tunisie: L'USBG qualifiée pour les demies
© Mosaique FM
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Le taux de surpopulation carcérale dans certaines prisons tunisiennes a dépassé les 200 %, et le nombre de prisonniers a augmenté de 10 000 au cours des deux dernières années, révèle un rapport de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH).
Dans son rapport sur les conditions de détention dans les prisons tunisiennes (2022-2025), la Ligue explique que le taux d’occupation dans la plupart des prisons s’élève à 150 %, et que ce chiffre peut dépasser les 200 % dans certains établissements pénitentiaires.
Dans ce contexte, le président de la Ligue, Bassem Trifi, a mis en avant les répercussions de ce phénomène sur la qualité de vie en milieu carcéral.
La surpopulation carcérale peut transformer les prisons en foyers épidémiques et affecter l’état psychologique des prisonniers ainsi que des agents pénitentiaires, a-t-il mis en garde.
Trifi a toutefois admis qu’une nette amélioration a été enregistrée par rapport à la situation qui prévalait avant la révolution. Il a appelé le ministère de la Défense à augmenter le budget du Comité Général des Prisons et de la Rééducation afin d’atteindre les normes humanitaires de détention.
La Ligue a précisé que ce rapport a été élaboré sur la base d’une série de visites effectuées, entre 2022 et 2025, dans les prisons tunisiennes, ajoutant que ce travail inclut un état des lieux des prisons, ainsi que des recommandations au niveau structurel et législatif.
De son côté, le président de l’Instance Nationale pour la Prévention de la Torture (INPT), Fethi Jarray, a considéré que les prisons tunisiennes ont enregistré, durant les deux dernières années, “une surpopulation exceptionnelle”, avec une hausse de plus de 10 000 prisonniers.
Le nombre total de prisonniers est passé de 23 000 à 33 000, a relevé le président de l’INPT, qui impute cette hausse aux “arrestations arbitraires ainsi qu’à la lenteur du processus judiciaire”. Pourtant, a-t-il fait observer, la capacité d’accueil dans l’ensemble des prisons tunisiennes ne dépasse pas les 17 000.
Il a déclaré que la Tunisie, qui a mis en place le premier mécanisme de prévention contre la torture dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, mérite d’être le premier pays exempt de torture. Il a affirmé que l’Instance et la Ligue cherchent à garantir que les lieux de détention ne soient pas des lieux de privation des droits.
Le rapport, qui s’étend sur plus de 70 pages, comprend quatre sections. La première couvre le cadre juridique et institutionnel régissant les lieux de détention en Tunisie, tandis que la deuxième est consacrée au suivi de l’état actuel des prisons tunisiennes, en mettant l’accent sur la prévention et l’investigation. Les cas de violations observés par l’équipe de la LTDH sont cités dans la troisième section, tandis que la quatrième section comporte la conclusion et les recommandations.
Le rapport de la LTDH a été présenté lors d’une conférence nationale marquant le 48e anniversaire de la création de l’organisation.
Juliette Binoche, présidente du jury, a rendu hommage à Fatima Hassouna, 25 ans, tuée le 16 avril lors d’un bombardement sur Gaza. D’aucuns s’attendaient à une prise de position plus affirmée ! La veille de l’ouverture du festival, 380 artistes issus du monde du cinéma et de la culture, parmi lesquels Susan Sarandon, Cate Blanchet, Richard Gere, Robert De Niro, Javier Bardem, Mark Ruffalo, Hafsia Herzi, Leila Bekhti ainsi que des réalisateurs comme Pedro Almodovar, David Cronenberg, Xavier Dolan, Jonathan Glazer, Ruben Ostlund… ont signé une tribune intitulée « A Cannes, l’horreur de Gaza ne doit pas être silencée ».
La Presse — Le 78e Festival de Cannes s’est ouvert, mardi dernier, dans une atmosphère marquée par les tourments du monde. Juliette Binoche, présidente du jury, a rendu hommage à Fatima Hassouna, 25 ans, tuée le 16 avril avec dix membres de sa famille, dont sa sœur enceinte, lors d’un bombardement israélien sur Gaza. Photojournaliste palestinienne, Hassouna était la protagoniste du documentaire « Put Your Soul on Your Hand and Walk » réalisé par l’Iranienne Sepideh Farsi et sélectionné dans la section Acid.« Fatima aurait dû être parmi nous ce soir », a déclaré Binoche, en citant l’héroïne disparue « La balle du tireur m’a traversée et je suis devenue un ange ». L’actrice française a salué le courage et l’engagement de la réalisatrice martyre. Elle a également rappelé, avec gravité, l’importance de la liberté de la presse et de la dignité humaine dans un monde de plus en plus disloqué.
D’aucuns s’attendaient à une prise de position plus affirmée de la part de la comédienne d’autant qu’elle est connue pour son engagement en faveur de la cause palestinienne. Puisqu’en octobre 2023, elle figurait parmi les 93 personnalités françaises signataires d’une tribune publiée dans le quotidien français «l’Humanité», appelant à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel à Gaza. Juliette Binoche s’était déjà distinguée en 2002, au début de la seconde Intifada, en exprimant publiquement sa solidarité avec le peuple palestinien. Une prise de position qui avait alors déclenché une vive polémique en France. Ses larmes, versées sur un plateau de télévision, avaient profondément marqué les esprits tout en suscitant une large controverse.
Lors de la conférence de presse du jury du Festival de cette 78e édition, Juliette Binoche a été interrogée sur son absence parmi les signataires de la tribune publiée dans le quotidien français « Libération » et signée par plus de 380 personnalités du monde du cinéma et de la culture, appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza après la mort de la photojournaliste palestinienne Fatma Hassouna. L’actrice a expliqué que « sa décision était motivée par le souhait de ne pas instrumentaliser le festival à des fins politiques », soulignant « l’importance de préserver l’intégrité artistique de l’événement ». Elle a néanmoins exprimé sa solidarité envers les victimes du conflit, précisant que « son engagement personnel ne se traduisait pas nécessairement par une signature publique ».
Cette déclaration a suscité des réactions contrastées. Certains ont salué sa volonté de préserver la neutralité du festival, tandis que d’autres ont estimé qu’en tant que présidente du jury, elle avait une responsabilité morale face à une situation humanitaire aussi dramatique. Selon l’un des collectifs à l’origine de la tribune, Juliette Binoche figurait pourtant parmi les signataires initiaux. Son nom ne figure cependant pas dans la liste des 34 personnalités publiée par le journal «Libération».
« A Cannes, l’horreur de Gaza ne doit pas être silencée »
Il est vrai qu’à la veille de l’ouverture du festival, 380 artistes issus du monde du cinéma et de la culture, parmi lesquels de nombreux acteurs, tels Susan Sarandon, Cate Blanchet, Richard Gere, Robert De Niro, Javier Bardem, Mark Ruffalo, Hafsia Herzi, Leila Bekhti ainsi que des réalisateurs comme Pedro Almodovar, David Cronenberg, Xavier Dolan, Jonathan Glazer, Ruben Ostlund, cinéaste suédois détenteur de deux Palmes d’Or, ont signé une tribune intitulée « A Cannes, l’horreur de Gaza ne doit pas être silencée ». Publié en ligne le lundi 12 mai, sur le site du quotidien français «Libération», le texte dénonce «le génocide en cours à Gaza et le silence de l’industrie cinématographique face à cette tragédie».
Les signataires ont en substance affirmé « Nous, artistes, acteurs et actrices de la culture, nous ne pouvons rester silencieux tandis qu’un génocide est en cours à Gaza ». La tribune rend hommage à Fatima Hassouna et appelle le monde du cinéma à ne pas rester indifférent, mais à utiliser l’art pour visibiliser l’oppression et défendre les droits humains.
Le documentaire « Put Your Soul on Your Hand and Walk », qui retrace la vie quotidienne à Gaza à travers le regard de Fatima Hassouna, aujourd’hui devenue l’une des 52 862 victimes recensées de l’offensive israélienne, en majorité des civils et des enfants, s’impose comme un acte de mémoire et de résistance. L’opus rend hommage à la journaliste tuée et souligne avec force l’importance de documenter la réalité dans les régions en guerre.
Enfin, bien que cette 78e édition de « Cannes » se déroule dans un contexte international marqué par toutes sortes de conflits, en particulier la guerre à Gaza, le festival a choisi de donner le coup d’envoi avec une romance musicale française : « Partir un jour », premier long métrage d’Amélie Bonnin. Avant la projection du film présenté en compétition, l’acteur américain Robert de Niro a reçu une Palme d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. Dans son discours, il a affirmé que « l’art est inclusif, l’art est en quête de liberté et de diversité, et c’est pourquoi il est menacé ».
Le «Mayou» perpétue la tradition multimillénaire de la région du Kef pour la célébration du renouveau printanier. C’est la fête de l’abondance. Les familles sortent à travers champs, les hommes et les enfants bien habillés, les femmes les yeux noircis au khol quittent leurs logis à l’aube pour éviter le «gattous el mayou» qui attirait le mauvais sort.
La Presse —C’est le 14 mai de chaque année que la ville du Kef organise cette fête à laquelle participent bien entendu la population mais aussi les milliers de visiteurs qui la prennent d’assaut. Rien que pour vivre les festivités qui s’y déroulent dans un faste spontané et généreux.
Tout ce beau monde implore, pour que la nouvelle année soit celle de l’abondance, l’aisance et le bonheur. Ils lorgnent du côté des récoltes et des moutons qui devaient être bien gras pour nourrir ceux qui sont là pour cette fête.
Le Kef est une ville du Nord-Est du pays et le chef lieu du gouvernorat, situé à 175 kilomètres à l’Ouest de la capitale Tunis. Elle est à une quarantaine de kilomètres à l’Est de la frontière algérienne.
Le saint patron du Kef est Sidi Boumakhlouf qui a donné son nom à un mausolée de la ville.
Le site de Sidi Zin
Mais le Kef, ce n’est pas seulement ces élans populaires, c’est aussi un des berceaux de l’humanité. Les vestiges que l’on a découverts et que l’on ne semble pas encore bien décidé à mettre véritablement en valeur et que les nouvelles dispositions prises pourraient relancer, nécessitent plus d’une journée.
Le site de Sidi Zin que l’on risquerait de perdre si on ne lui accordait pas l’intérêt souhaité. C’est pourtant un site paléolithique situé à 10 km environ de la ville du Kef. C’est le site tunisien le plus important du point de vue scientifique en rapport avec la période préhistorique.
Découvert au début du 20e siècle, il est actuellement menacé de disparition, par des activités agricoles et par l’érosion des eaux de ruissellement qui le ravinent.
Ces vestiges prouvent l’authenticité de ceux qui l’ont habité. De grandes figures ont marqué son histoire. Dans tous les domaines.
Sicca à l’époque carthaginoise
Le Kef était connue sous le nom de Sicca à l’époque carthaginoise puis Sicca Veneria sous domination romaine. Elle a ensuite porté divers noms tout au long de son histoire : Colonia Julia Cirta, Cirta Nova, Sikka Beneria, Chaqbanariya et enfin Le Kef dès le XVIe siècle. On y retrouve de nombreuses ruines romaines preuves de la richesse historique de cette ville.
Mais c’est également El Kasbah Husseinite, le mausolée Sidi Bou Makhlouf, la Basilique romaine et les différentes composantes du circuit touristique.
Le musée des Arts et Traditions populaires du Kef abrite un mausolée édifié au XVIIIe et présente des collections retraçant les habitudes et coutumes sociales ayant cours avant l’indépendance du pays.
Il était temps
Le Kef aurait dû bénéficier d’une attention bien particulière en tant que région touristique de premier ordre.
Les grottes de Sidi Mansour, faille du synclinal «Dyr el Kef» bordée de cavités alignées majestueuses et profondes, sont ouvertes sur un panorama grandiose: les Ghorfas ou mieux encore en berbère Sakka ou Chokka qui veut dire la même chose en punique, la chambre. Elles sont décorées de peintures rupestres.
Les premiers habitants du Kef ont habité ces refuges dans la protohistoire. Ils ont vécu dans ces abris naturels qui les protégeaient de la chaleur et du froid glacial de l’hiver continental de cette région.
La gastronomie du Kef
Elle se différencie par deux préparations spécifiques à la région. D’une part, un pain typique, le mjamaa ou khobz el aid. On le prépare à l’occasion des fêtes. Il est surmonté d’un œuf et décoré avec de la pâte. D’autre part, le bourzguène qui est un type de couscous légèrement sucré orné en alternance de couches de fruits secs, de dattes et de viande d’agneau.
La fête de Mayou, appelée aussi fête du borzgane, remet au goût du jour le traditionnel couscous keffois. Seule la ville du Kef continue de perpétuer cette tradition dans le respect d’un rituel millénaire.
Mme Najet Ghariani, lors d’une conférence organisée l’année passée «Tous ceux qui y ont vécu, depuis la nuit des temps, portent en eux une histoire, un souvenir, que l’on transmet à travers les siècles. La fête de Mayou ce n’est pas seulement le bourzguène qui est important, mais bien ce printemps annonciateur d’été après les rigueurs de l’hiver souvent enneigé. Nos ancêtres rendaient hommage à Maya d’où est venue «mayou», en préparant bien sûr le couscous à l’agneau avec le romarin, seul condiment qu’ils avaient, buvaient du petit lait qui servait aussi de remède et immolaient des moutons.
Le Kef, c’est aussi la visite qu’effectuent les jeunes filles à «la falaise de la Chegaga» que la docteure L.M. Ben Youssef avait dépeinte avec précision «la falaise de la Chgaga», littéralement la falaise de la fente. Un véritable sanctuaire, un lieu comblé par l’histoire, un lieu béni de Dieu depuis la nuit des temps, un lieu de culte préhistorique devenu lieu de culte antique et dédié à Vénus, culte préhistorique de la déesse terre, mère féconde devenu Lella Chgiga.
Une structure naturelle dédiée à la fécondité, une structure inaccessible au commun des mortels, accrochée dans la montagne où venaient des femmes puniques en procession non loin des vestiges de la Basilique de Ksar el Ghoul, pour prier afin que soient exaucés leurs vœux de maternité.
Ils ont marqué leur époque
C’est aussi les itinéraires des hommes de lettres, des musiciens, des hommes et femmes du théâtre originaires du Kef qui ont marqué de leur empreinte la littérature, la musique et le 4e art tunisiens.
Depuis l’ère romaine, Le Kef était reconnu comme une citadelle littéraire. Arnoubis au 3e siècle enseignait le grec et le latin et était un féru de théâtre.
Ou encore Fortunacianus, né au Kef au 4e siècle qui était aussi un homme de lettres reconnu de l’époque.
Abou El Abbes Ahmed Zarrouk El Keffi,Abou Abdellah Ben Ahmed El Ouerghi, Mohamed Essenoussi, Mohamed El Kaouech, Zinelabidine Essenoussi, et la liste est bien longue, ont marqué la littérature et les arts Tunisiens.
Le Kef c’est aussi l’inoubliable Saliha et son œuvre qui a transporté, bercé au gré des paroles et des airs des générations et des générations de Tunisiens.
Une œuvre médicale monumentale
Sans oublier l’œuvre de Caelius Aurelianus Siccencis, rappelé par le Dr Ben Youssef.
Nous rejoignons ainsi l’étymologie de Sicca Veneria.
C’est Caelius, le premier, qui parle de la psychose maniaco-dépressive, de l’intervalle libre et qui écrit, dans le «Caelii aureliani de morbis acutis et chronicis» : «La manie, quand elle s’empare d’un esprit, se manifeste par la colère, par la gaieté, par la tristesse, par la futilité. La manie est parfois continue, parfois elle est allégée par des intervalles libres…». C’est-à-dire des périodes de rémissions
Il faut admirer à coup sûr en Caelius Aurelianus «le seul psychiatre cohérent de l’Antiquité» (J. Pigeaud) et saluer en lui, le précurseur de la psychiatrie moderne.
La plus grande personnalité
Caelius a régné en maître sur la psychiatrie :
«Cælius Aurelianus n’a jamais été contredit, au point de vue de l’aliénation mentale et c’est incontestablement la plus grande personnalité de la médecine antique».
Il a traité du délire, de la frénésie, de la manie, de la mélancolie, de l’épilepsie, de l’hystérie. Il s’est prononcé nettement pour la séparation entre maladies du corps et maladies de l’âme : «Ceux qui estiment que la manie est essentiellement une maladie de l’âme, et une maladie du corps en second lieu, ceux-là sont dans l’erreur, vu que jamais un philosophe n’en a obtenu la guérison, et que, avant l’atteinte de l’esprit, le corps est manifestement atteint de troubles dans sa substance même».
Un précurseur
C’est également l’histoire d’un médecin originaire du Kef en Numidie, dont le siècle de naissance est inconnu, qui choisit de rédiger pour la première fois en latin ses nombreux ouvrages de médecine. Il est africain, écrit et parle le latin d’Afrique. C’est un précurseur mondial de la psychiatrie, non contesté, de plus en plus reconnu, l’œuvre parle d’elle-même.
Il est un des piliers de la Gynécologie, des gynécées africaines. Rôle controversé par les chercheurs occidentaux, qui ont simplement plagié et traduit du latin au grec, ses ouvrages de gynécologie et ceux de son compatriote Moschion.
C’est également la Table de Jugurtha à Kelaât Snène.
Le Kef, c’est tout cela et nous en avons certainement oublié des choses.
A la prochaine.
La ville de Gafsa accueille les Journées du tourisme et de l’artisanat du 16 au 18 mai 2025, sous le slogan «Étude, investissement et promotion». Cet événement important, organisé par le ministère du Tourisme, s’inscrit dans le cadre de la consécration des principes du développement durable, en application des nobles recommandations du Président de la République visant à consolider les piliers de la justice sociale et l’équilibre entre les régions et les territoires, tout en impliquant la jeunesse, la société civile et les représentants du peuple dans la définition des programmes de développement.
La Presse — Ces journées comprendront des ateliers, des rencontres enrichissantes et des échanges d’expériences, offrant ainsi un espace idéal pour identifier les opportunités potentielles dans les secteurs du tourisme et de l’artisanat. C’est une invitation adressée à tous pour repenser l’avenir de cette région au cœur d’une histoire riche, de talents et de potentialités considérables dans ces deux domaines vitaux.
Cette manifestation d’importance capitale procède d’une adhésion profonde aux préceptes d’un développement pérenne et inclusif. Elle fait écho aux directives éclairées de Son Excellence le Président de la République, dont la vision tend à consolider les fondements d’une justice sociale palpable et à instaurer un équilibre harmonieux entre les diverses contrées et régions. L’implication active des forces vives de la nation — qu’il s’agisse de la jeunesse dynamique, du tissu associatif engagé ou des représentants élus du peuple — constitue un pilier essentiel dans l’élaboration de programmes de développement pertinents et adaptés aux réalités locales.
Le programme de ces journées s’articule autour d’une pluralité d’activités stimulantes: des colloques approfondis, des ateliers interactifs, des rencontres fécondes et des échanges d’expertise enrichissants. Ces plateformes de dialogue privilégiées offriront un terreau fertile pour l’identification et l’exploration des opportunités foisonnantes qu’offrent les secteurs florissants du tourisme et de l’artisanat.
Cet événement se veut une invitation pressante à une introspection collective, une incitation à repenser l’avenir sous un angle novateur. C’est une opportunité unique de plonger au cœur d’une région auréolée d’une histoire millénaire, recelant un vivier de talents créatifs et un potentiel considérable dans les domaines enchanteurs du tourisme et de l’artisanat. Gafsa, terre de confluences culturelles et de richesses insoupçonnées, se dévoilera comme une destination privilégiée pour l’étude, l’investissement judicieux et la promotion d’un patrimoine authentique et vibrant.
A la maison de la culture Ibn-Mandhour, devant un auditoire dense parmi lesquels les représentants de l’Union européenne, le coup d’envoi fut donné par le ministre du Tourisme Soufiene Tkaia, qui a mis en exergue l’importance de cette manifestation, répondant ainsi à l’appel du Président de la République pour une justice sociale et une exploitation des spécificités de chaque région du territoire.
En corollaire, et toujours à la maison de la culture, le hall de cette institution a abrité une exposition artisanale, mettant en relief la talent des femmes artisanes de toutes les délégations.
Le clou du programme de cette journée d’ouverture a offert un détour par la ville de Métlaoui, pour prendre connaissance du retour du lézard rouge après 8 ans de léthargie, retapé à neuf, et qui sera à coup sûr un pilier fondamental de cette renaissance du tourisme dans une région dont on envie les potentialités indéniables d’un tourisme qui ne demande qu’à être exploité et exploré.
Ensemble pour un tourisme et un artisanat durables, les journées de promotion balisent la voie pour une fenêtre ouverte sur une terre d’histoire avec une source d’inspiration où l’âme du tourisme et de l’artisanat se révèle.
La Presse — Le temps passe vite et les examens nationaux en l’occurrence le baccalauréat , le concours d’entrée aux collèges pilotes et le certificat de fin d’étude de l’enseignement de base et technique arrivent à grands pas. 10456 candidats, les trois catégories confondues, passeront prochainement ces examens nationaux dans les neuf délégations du gouvernorat de Médenine.
Parmi ce total, 5.797 sont concernés par le bac et répartis comme suit : lycéens de l’enseignement public : 5012, enseignement privé : 457 et candidats libres : 328.
Les épreuves du baccalauréat
La section lettre compte 883 candidats , mathématiques (338), sciences expérimentales (1.286), économie et gestion (1.781), science technique (654), informatique (812) et sport (43). Les examens auront lieu dans 31 centres d’examens, 410 salles de classe et assurés par 2.460 enseignants pour la surveillance.
Les épreuves pratiques et orales auront lieu comme suit :
L’informatique : les 19, 21, 22, 23, 24 mai pour toutes les sections.
Technique : 15, 16, 17, 10, 20, 22, 23, 24, 26 mai.
Musique : 15 mai.
Spécialité sportive : 19, 20 mai.
Les épreuves écrites de la session principale : 2 , 3 , 4 , 9 , 10 juin.
La session de contrôle : 30 juin, 1, 2 , 3 juillet.
Fin d’études de l’enseignement de base et technique
1.588 candidats en tout se présenteront à cette épreuve de fin d’études de l’enseignement de base et technique. Les examens auront lieu les 19, 20 et 21 juin. Ils seront assurés par 450 enseignants en tant que surveillants dans 93 salles de classe.
Concours d’entrée aux collèges pilotes
Pour le concours d’entrée aux collèges pilotes, 3.108 candidats se présenteront à cette épreuve pour décrocher une place dans l’un des collèges pilotes du gouvernorat. Les épreuves auront lieu dans 11 centres d’écrit qui englobent 177 salles et 167 personnes pour la surveillance.
Déclarations des résultats
Bac : session principale : 24 juin.
Session de contrôle : 13 juillet.
Neuvième année : 7 juillet.
Collèges pilotes : 4 juillet.
Bonne chance à toutes et à tous.
À l’occasion de la Journée mondiale des musées, célébrée chaque année le 18 mai, l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC) a annoncé l’entrée gratuite dans tous les sites archéologiques, monuments historiques et musées placés sous sa responsabilité, tout au long de la journée de dimanche 18 mai 2025.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la 34e édition du Mois du Patrimoine National, qui a débuté le 18 avril 2025 au site archéologique de Kerkouane (gouvernorat de Nabeul). Le mois se conclura demain au musée archéologique de Selakta, avec une manifestation culturelle visant à mettre en lumière l’importance du patrimoine culturel tout en intégrant les évolutions numériques.
L’AMVPPC a rappelé, dans un communiqué, que l’entrée gratuite est également offerte le premier dimanche de chaque mois, ainsi que lors de journées spéciales liées au patrimoine, telles que la Journée mondiale des sites et monuments (18 avril), la Journée mondiale des musées (18 mai) et les jours fériés nationaux officiels.
Bien que parfois — mais pas toujours — diminués quelque peu physiquement, les «séniors» sont toujours sur la brèche et prêts à reprendre le travail dès qu’on fait appel à leurs services et cela bénévolement pour la plupart ou une petite rémunération pour ceux dont la pension est «modeste».
Il faut dire qu’après toute une vie de labeur — parfois dans des conditions difficiles —, se retrouver oisif du jour au lendemain est très dur pour ces nouveaux retraités qui n’auront que leurs choux à planter si, toutefois, ils ont un jardin, ce qui n’est pas donné à tout le monde.
Ainsi, en faisant appel aux séniors, tout le monde est gagnant.
Il est des vérités dont le rappel est toujours utile aux professionnels du mensonge. Il s’agit des décisions présidentielles relatives aux nominations aux hauts postes de direction.
Il est question également de la nécessité absolue d’être convaincu que le Président n’a pas à justifier ses choix
La Presse — Qu’est-ce que le Chef de l’Etat prend en considération quand il décide de désigner telle ou telle personnalité à un poste de direction en tant que ministre, gouverneur ou P.D.G. d’une société étatique et aussi en tant qu’ambassadeur ou consul dans un pays frère ou ami ?
Est-il besoin de rappeler les critères sur lesquels se base le Président pour prendre ses décisions et a-t-il l’obligation de justifier les mesures qu’il décide chaque fois qu’il nomme un responsable ou révoque un autre même s’il vient tout juste d’être désigné ?
Ces deux questions se sont imposées ces derniers jours sur la scène nationale, à l’occasion de la révocation du gouverneur de Ben Arous et de la désignation du directeur régional de l’équipement à sa place. Tout en indiquant dans le communiqué présidentiel y afférent que le responsable révoqué a été démis à la suite de certains dysfonctionnements constatés par le Président lors d’une visite non annoncée qu’il a effectuée, dimanche dernier, dans le chef-lieu du gouvernorat de Ben Arous.
Et les spécialistes autoproclamés gardiens zélés du temple «de la démocratie» héritée de l’époque de la Troïka de sortir du bois pour inonder les réseaux sociaux de leurs commentaires savants. Pour dire : qu’est-ce que le gouverneur révoqué a-t-il commis comme erreurs pour que le Président le démette de ses fonctions ?
Plus encore, ils demandent: sur quels critères le Chef de l’Etat a-t-il fondé sa décision de désigner à la place du gouverneur révoqué le directeur régional de l’équipement ? Et de quelles compétences ou expérience ce dernier peut-il se prévaloir pour aspirer à mériter la confiance présidentielle ? D’autant plus que dans les réseaux sociaux, on prétend que le nouveau gouverneur n’est pas «aussi propre» qu’on le croit.
Le décor étant ainsi planté, le Chef de l’Etat s’est trouvé dans l’obligation de remettre les pendules à l’heure. Et de rappeler à ceux qui ont la science infuse qu’il est et demeure, selon la Constitution du 10 août 2022, le maître absolu du pays, qu’il n’a de justification à fournir à personne quand il prend n’importe quelle décision et que personne ou aucune organisation ne sont habilitées à parler en son nom. En premier lieu, les blogueurs qui prétendent être au parfum de ce qui se passe au palais de Carthage ou qui poussent l’outrecuidance de crier sur tous les toits qu’ils sont au courant des décisions présidentielles avant même que le Chef de l’Etat ne les annonce !
Le Président de la République l’a pour la énième fois crié, haut et fort, à l’intention de tous les chroniqueurs, analystes ou citoyens lambda savourant les discussions politiques dans les cafés : «L’Etat n’est pas dirigé par les réseaux sociaux».
Le Chef de l’Etat poursuit : «La Tunisie est gouvernée par ses lois et ses institutions et non par les publications sur les réseaux sociaux, lesquelles publications sont financées de l’étranger et répandues grâce à des relais tunisiens à l’intérieur du pays».
Nombreux sont ceux qui soutiennent que ces publications sont déjà connues et que les Tunisiens se sont habitués à leurs mensonges. Et qu’il est temps de trouver une solution pour les faire taire ou au moins dénoncer avec vigueur leurs pratiques malhonnêtes.
Ces arguments sont à saluer. Mais il revient aux autorités publiques de trouver les moyens propres à préserver les Tunisiens contre «ce cancer» face auquel plusieurs pays ont déjà brandi le drapeau blanc.
Face à la progression continue de la population âgée, la Tunisie s’apprête à vivre des changements majeurs tant sur le plan social que sur le plan économique. Ce vieillissement démographique constitue-t-il une menace ou une opportunité pour l’économie tunisienne ?
La Presse — Longtemps perçus comme une charge, les seniors peuvent pourtant constituer une véritable force au sein de la société et jouer un rôle clé dans l’économie. Aujourd’hui, un changement de mentalité et de paradigme s’impose pour rompre avec les idées reçues qui réduisent les seniors à une image d’impuissance et d’inaction.
Il s’agit de leur redonner une place centrale dans de nombreux secteurs et de les réintégrer pleinement dans la vie économique. Ce changement est d’autant plus nécessaire que la Tunisie s’apprête à vivre une transformation démographique majeure : d’ici 2036, les personnes âgées représenteront 20 »% de la population.
Un vivier de talents inestimable
Certes, cette évolution démographique soulève de nombreux défis, notamment pour le système de couverture sociale, qui sera mis à rude épreuve. Mais elle ouvre également la voie à de nouvelles opportunités économiques, souvent regroupées sous l’appellation de « Silver Economie », ou économie des seniors. La « Silver Économie » englobe l’ensemble des activités économiques et industrielles destinées aux personnes âgées, visant à préserver leur autonomie, améliorer leur qualité de vie et prolonger leur espérance de vie dans de bonnes conditions.
Autour de ces enjeux, tout un écosystème peut émerger : entreprises, start-up, structures d’accompagnement et de financement peuvent se développer autour de services dédiés à l’entretien et au bien-être des seniors. Par ailleurs, les personnes âgées, une fois à la retraite, représentent un vivier de talents inestimable. Fortes de l’expérience, de l’expertise et des savoir-faire acquis tout au long de leur carrière, elles peuvent continuer à jouer un rôle actif, notamment en encadrant les jeunes générations au sein des entreprises.
Pour sensibiliser le public
Pour mettre en lumière ce sujet d’actualité, le cabinet d’études marketing Polybe Consulting a organisé le premier forum dédié à la « Silver Economie ». Tenu au « Start-up Village » de Tunis, cet événement inédit a réuni des spécialistes et des entrepreneurs venus de divers horizons pour explorer les opportunités offertes par un secteur encore émergent en Tunisie. Plusieurs thématiques ont été abordées au cours de cette journée, telles que la lutte contre l’âgisme, la valorisation des seniors, le rôle des maisons de retraite, la contribution des seniors en entreprise, ou encore les services à développer pour favoriser leur autonomie. Selon les organisateurs, cet événement vise à sensibiliser le public à cette thématique novatrice et à faire passer un message fort : il n’y a pas d’âge pour entreprendre.
L’historien et professeur Mohamed Lazhar Gharbi démonte les discours traditionnels en explorant l’arrière-plan économique du protectorat. Entre dettes privées et absence d’investissements réels, il dresse le portrait d’un colonialisme qu’il qualifie d’improvisé, piloté même par l’armée française, bien loin des récits officiels.
La Presse — La plupart des recherches portant sur le phénomène colonial se sont concentrées sur ses dimensions politiques, militaires et culturelles, laissant souvent de côté d’autres aspects essentiels. En prenant la Tunisie comme étude de cas, l’historien et enseignant à l’Université de La Manouba Mohamed Lazhar Gharbi propose, lors d’une conférence tenue ce jeudi 15 mai à l’Académie tunisienne des sciences des lettres et des arts Beit al-hikma, d’analyser la colonisation sous ses volets économique et financier, partant du constat que l’une des principales causes de l’occupation réside dans la grave crise financière que le pays a connue durant la seconde moitié du XIXe siècle. Par ailleurs, de nombreuses études s’accordent à dire que le colonialisme poursuivait avant tout un objectif de profit matériel. Cela supposait une gestion rigoureuse des ressources, du budget tunisien et des finances publiques, afin de permettre la constitution d’un excédent dont la France pourrait tirer avantage.
Dès lors, une question centrale et pertinente se pose : cette interprétation correspond-elle à la réalité historique ? Pour y répondre, le conférencier a passé sous la loupe le dispositif mis en place par la colonisation française en Tunisie, en étudiant les spécificités de sa politique financière et monétaire, et en les comparant à celles de l’Algérie et du Maroc, selon une perspective d’histoire économique et d’histoire comparée. L’entrée du colonialisme en Tunisie est-elle liée à la question de la gestion financière, ou est-elle due à un problème de gestion financière ? Y a-t-il eu un afflux de capitaux vers la Tunisie ? La France a-t-elle réfléchi à la question financière ? En fin, y a-t-il eu une stratégie claire dans la conquête des pays du Maghreb (Tunisie, Algérie, Maroc) ? Une panoplie de questions auxquelles le professeur Gharbi a tenté de répondre en vue de tracer les contours de la colonisation et définir les caractéristiques principales du processus colonial en Tunisie.
Dans cette optique, il explique que la liaison automatique entre la crise financière et la colonisation française est exagérée. Cette thèse, appuyée pourtant par le professeur Jean Ganiage dans son ouvrage Les origines de protectorat français en Tunisie, est remise en cause par le conférencier. Il est nécessaire de reconsidérer et de réétudier cette thèse, car toute crise financière ne mène pas forcément à la colonisation, argue-t-il. Et de souligner que ceux qui ont prêté de l’argent à l’État tunisien ne sont pas des institutions bancaires ou financières connues, régies par des lois précises.
Ceux qui ont accordé des prêts à la Tunisie sont des familles bancaires ou d’autres familles issues de milieux bien déterminés et bien connus. Ces familles ont réussi à lier ces prêts à la garantie de l’État français. La plupart d’entre elles ne sont même pas françaises, mais ont obtenu la nationalité française et la garantie de l’État français pour ces prêts. « C’est ainsi que l’État français s’est trouvé impliqué dans le recouvrement des dettes accordées au Bey de Tunis. Il y avait donc — je ne dirais pas un jeu — mais du moins une stratégie visant à noyer l’État tunisien dans l’endettement ».
Les ouvrages français d’histoire ont intentionnellement exporté l’idée que c’est la crise interne en Tunisie due à l’endettement qui a été à l’origine de l’occupation, et ont évité d’évoquer la grande crise du capitalisme vécue en France à cette époque. Le conférencier précise à cet égard que la Tunisie n’a reçu que très peu, voire aucun afflux de capitaux durant la période coloniale, alors que les impôts ont été maintenus sous la colonisation. « Pire, on avait droit à l’arrivée en masse des militaires français, des occupants français, mais pas des capitaux ».
Au demeurant, la colonisation des pays du Maghreb par la France ne constituait pas un projet préconçu, c’est un colonialisme immature, selon le professeur Mohamed Lazhar Gharbi. Il constitue « le pire modèle du colonialisme, car il est l’œuvre des militaires français ». Ce n’est là que l’opinion d’un historien, mais elle reste sujette à débat.
Lors d’une descente de police dans un centre d’appel situé à Athènes en centre-ville, du nom d’”Assistwise”, 80 Tunisiens résidant en Grèce ont fait partie des personnes arrêtées, tous employés à la compagnie en question. Les accusations font état de formation de malfaiteurs, fraude, blanchiment d’argent et cybercriminalité.
Les Tunisiens arrêtés et mis en garde à vue depuis vendredi soir, ainsi que les autres mis en cause, ont été présentés au juge d’instruction samedi 17 mai pour investigation et confirmation des actes d’accusation.
Les avocats ont cependant déclaré que les employés, dont les 80 Tunisiens, ne sont pas concernés directement par cette affaire qui vise principalement l’entreprise en question.
A souligner que les avocats tentent de faire annuler le caractère pénal des accusations émises contre les employés, notamment les Tunisiens.
Nous y reviendrons avec plus de détails.
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Bassem Trifi, président de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH) et fils de l’ancien président Mokhtar Trifi, est actuellement au centre d’un débat vis-à-vis de ses propos critiques à l’encontre d’Abir Moussi, présidente du parti PDL.
Toutefois, ses propos critiques à son encontre, ont suscité des réactions. Abir Moussi, actuellement détenue, est considérée par ses partisans comme une femme intègre. Plusieurs observateurs estiment que Bassem Trifi devrait présenter des excuses publiques pour ses déclarations jugées dégradantes, afin de restaurer sa crédibilité.
Le 16 mai 2025, une réunion du conseil national de la LTDH a été perturbée par l’intervention d’un groupe d’individus. Le lendemain, lors d’une conférence marquant le 48e anniversaire de la Ligue, Bassem Trifi a qualifié cet incident de tentative de pression liée aux positions critiques de l’organisation envers le pouvoir en place. Il a rappelé que la LTDH a été régulièrement ciblée, depuis l’époque de Habib Bourguiba, sous Ben Ali, et après la révolution, en raison de son engagement en faveur des droits et libertés sans discrimination.
Parmi les réactions, Abdessalem Larif, avocat et membre du comité de la défense de Abir Moussi, a souligné « la gravité des propos tenus par Bassem Trifi. Il a insisté sur la nécessité d’excuses publiques, non seulement pour répondre aux attentes de la partie offensée, mais aussi pour préserver l’honneur et la légitimité du défenseur des droits humains. Selon lui, le non-respect de ces obligations morales affecte la crédibilité de Trifi, notamment vis-à-vis d’une avocate actuellement détenue. »
Mohsen Marzouk a, quant à lui, appelé au calme et à la modération. Il a rappelé que, malgré les tensions, Abir Moussi « est une personne considérée comme victime, méritant le soutien ». Il a également reconnu les difficultés auxquelles sont confrontés Bassem Trifi et la LTDH dans leur engagement. Mohsen Marzouk a invité à distinguer l’essentiel du secondaire, en mettant en garde contre les divisions et conflits internes.
Et comme le disait Victor Hugo : « On ne juge pas la grandeur d’un homme à sa richesse, mais à sa capacité à respecter ceux qui se trouvent au bas de l’échelle. »
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Le Paris Saint-Germain accueillera l’AJ Auxerre ce samedi 17 mai 2025 à 21h00 au Parc des Princes, pour le compte de la 34e et dernière journée de Ligue 1.
Déjà sacré champion de France depuis plusieurs semaines, le PSG domine largement le classement avec 19 points d’avance sur son dauphin, l’Olympique de Marseille.
À une semaine de la finale de la Coupe de France face à Reims et à deux semaines de l’ultime rendez-vous en Ligue des Champions contre l’Inter Milan, Luis Enrique devrait en profiter pour faire tourner son effectif.
L’adversaire du soir, l’AJ Auxerre, actuellement 10e avec 42 points (11 victoires, 9 nuls, 13 défaites), sort d’un match nul face au FC Nantes (1-1) et tentera de bien conclure sa saison face au champion en titre.
La rencontre sera diffusée en direct sur DAZN.
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Le RC Lens accueillera l’AS Monaco ce samedi 17 mai 2025 à 21h00 au stade Bollaert-Delelis, à l’occasion de la 34e et dernière journée de Ligue 1.
Actuellement 9es avec 49 points (14 victoires, 7 nuls, 12 défaites), les Sang et Or n’ont théoriquement plus rien à jouer. Toutefois, les difficultés financières de l’Olympique Lyonnais, 7e, pourraient compromettre leur participation aux compétitions européennes. Cela offrirait alors au 8e du classement une opportunité de disputer la Ligue Europa Conference la saison prochaine.
En face, l’AS Monaco aborde cette rencontre sans pression, après avoir validé sa qualification pour la prochaine Ligue des Champions grâce à une victoire 2-0 contre Lyon au stade Louis-II. Troisièmes avec 61 points, les Monégasques peuvent encore espérer ravir la deuxième place détenue par l’Olympique de Marseille.
La rencontre sera diffusée en direct sur DAZN ce samedi à 21h00.
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Le LOSC recevra le Stade de Reims ce samedi à 21h00 pour le compte de la 34e et dernière journée de Ligue 1, dans une rencontre capitale pour les deux formations.
Les Lillois, actuellement 5es avec 57 points, doivent impérativement l’emporter, et si possible avec un large écart, afin de maximiser leurs chances de retrouver la Ligue des Champions en 2025-2026.
Ils devront également espérer un faux pas de l’OGC Nice face à Brest, car leur avenir européen ne dépend pas uniquement de leur performance. Strasbourg, qui affrontera Le Havre au même moment, pourrait aussi jouer les trouble-fêtes dans cette lutte pour l’Europe.
De son côté, Reims joue sa survie. Les Rémois, défaits à domicile par l’AS Saint-Étienne (0-2) lors de la journée précédente, occupent la 14e place avec 33 points. Grâce à une différence de buts favorable, ils sont à l’abri d’une relégation directe. Cependant, une défaite combinée à une victoire du Havre à Strasbourg pourrait les condamner à disputer les barrages — sauf si Nantes s’incline à domicile contre Montpellier.
La rencontre sera diffusée en direct ce samedi 17 mai 2025 à 21h00 sur DAZN.
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L’Olympique Lyonnais reçoit Angers SCO ce samedi 17 mai 2025 à 21h00 au Groupama Stadium, pour le compte de la 34e et dernière journée de Ligue 1.
L’OL traverse une période délicate depuis son élimination en Ligue Europa face à Manchester United, dans un scénario cruel. Les Lyonnais, entraînés par Paulo Fonseca, ont enchaîné trois défaites en championnat contre Saint-Étienne (1-2), Lens (1-2) et Monaco (0-2).
Ces résultats compromettent sérieusement leur qualification en Ligue des Champions, sauf retournement de situation lors de cette dernière journée. Les Gones peuvent toutefois encore espérer une place en Ligue Europa ou en Conférence League.
En face, Angers, désormais assuré du maintien après sa victoire sur Strasbourg (2-1), se rend à Lyon sans pression. Le club angevin, 13e avec 36 points (10 victoires, 6 nuls, 17 défaites), jouera libéré pour conclure sa saison.
La rencontre sera diffusée en direct sur DAZN.
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Le chanteur tunisien Amir Abdallah est à l’affiche d’un concert exceptionnel réunissant trois solistes maghrébins, qui sera donné, le mardi 20 mai, au siège de l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris.
Ce concert sera donné à la clôture de la journée de rencontres dédiée à « La pensée et la création au Maghreb » sera organisée en partenariat entre l’IMA et la Fondation de la pensée arabe, à l’occasion de la publication du treizième rapport sur le développement culturel dans le monde arabe intitulé « Cartographie intellectuelle et culturelle des pays du Maghreb ».
Amir Abdallah partagera la scène avec Chaïmae Imounachen du Maroc et m Imène Sahir d’Algérie, pour célébrer fraternellement la musique arabo-andalouse et ses riches déclinaisons.
L’Orchestre sera composé de Farhat Bouallagui, à la direction d’orchestre et au violon , Farouk Benny au clavier , Imed Labidi a la derbouka, Abdellah Benkirane aux percussions (târ, daff) et Sofiane Negra au oud.
● Amir Abdallah est un chanteur tunisien dont l’art vocal s’exprime à travers une voix puissante et authentique. Amir Abdallah maîtrise un large éventail de registres musicaux, allant du malouf tunisien traditionnel aux styles contemporains, qu’il explore avec sensibilité et créativité.
Son univers musical s’articule entre créations originales et reprises réinterprétées.
● Ingénieure de profession, Chaïmae Imounachen est une artiste marocaine nourrit depuis l’enfance une passion profonde pour le gharnati, héritée de son père musicien. Elle débute à l’âge de 6 ans au sein de l’orchestre Mannix à Oujda, où elle se forme à la mandoline et au chant.
Sa carrière prend une dimension internationale dès sa première participation au Festival du Gharnati d’Oujda, à travers ses concerts en France, en Tunisie, au Festival international de Carthage ou en Espagne avec la chorale Ribat Al Fath.
En 2020, elle se fait connaître du grand public grâce à un cover sur YouTube qui cumule plus de 4 millions de vues. Depuis, elle multiplie les concerts en Europe, notamment à Bruxelles, en Italie, et entame en 2025 une tournée européenne aux côtés de l’artiste Boudchart.
● Née en 1988 à Alger dans une famille passionnée de musique andalouse, Imène Sahir débute sa carrière artistique à 19 ans après 16 années de formation dans des associations musicales.
Remarquée pour sa voix, son jeu de violon et sa maîtrise de la kouitra, elle enregistre son premier album Nouba Ghrib en 2008 et rejoint plusieurs ensembles prestigieux. Elle se produit ensuite sur des scènes nationales et internationales, notamment au Maroc, en France, en Allemagne ou encore au Japon.
De 2014 à 2018, elle dirige artistiquement deux associations et forme de jeunes artistes tout en enrichissant sa discographie avec l’album Hawzi-M’dih et un coffret dédié au genre Aâroubi.
En 2020, elle s’installe à Paris et fonde le “Imène Sahir Quintet” avec lequel elle poursuit son exploration musicale, aboutissant à un nouvel album sorti en 2024.
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