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Forum « Vers le Sud » à Sorrente : La Tunisie se positionne comme acteur clé de l’interconnexion énergétique euro-africaine

Le secrétaire d’État chargé de la transition énergétique, Wael Chouchane, a participé les 16 et 17 mai au forum international “Vers le Sud”, tenu à Sorrente (Italie), et consacré à la stratégie européenne pour une nouvelle dynamique géopolitique, économique, sociale et culturelle en Méditerranée.

Organisé par le think tank The European House – Ambrosetti, l’événement a réuni plusieurs ministres, hauts responsables européens et maghrébins, représentants d’institutions régionales et internationales, ainsi que des experts du secteur énergétique.

Dans une session consacrée au rôle stratégique de la Méditerranée dans le processus de transition énergétique mondiale, Chouchane a présenté la stratégie tunisienne à l’horizon 2035, insistant sur la nécessité d’une coopération régionale renforcée pour faire face aux défis liés à l’instabilité des marchés énergétiques et à la transition vers des sources durables.

Il a évoqué les réformes structurelles menées par la Tunisie, visant à améliorer l’efficacité énergétique, diversifier le mix énergétique et renforcer l’intégration régionale, notamment à travers des projets d’interconnexion électrique.

Le secrétaire d’État a mis en avant le projet ELMED, future interconnexion électrique entre la Tunisie et l’Italie, considéré comme le premier lien en courant continu entre l’Europe et l’Afrique. Ce projet est soutenu par l’Union européenne, qualifiée de “partenaire stratégique” de la Tunisie dans le domaine énergétique.

En marge du forum, Chouchane s’est entretenu avec le ministre algérien de l’Énergie, Mohamed Arkab, accompagné des PDG de Sonatrach et Sonelgaz. Les discussions ont porté sur le renforcement des projets conjoints et sur le développement de l’interconnexion électrique tripartite entre la Tunisie, l’Algérie et la Libye.

Il a également rencontré Nicola Monti, Directeur général du groupe énergétique italien Edison, avec lequel il a discuté de la promotion des investissements bilatéraux et de la coopération dans le domaine de l’innovation énergétique.

Le forum s’est clôturé par la publication de la quatrième édition du Livre blanc Vers le Sud, document stratégique mettant en lumière le rôle central de la Méditerranée dans la réponse aux enjeux géo-économiques contemporains.

Sommet arabe à Bagdad : La Palestine au cœur des priorités

Les travaux de la 34e session du Conseil de la Ligue arabe au niveau du sommet se sont ouverts ce samedi dans la capitale irakienne, Bagdad. Il s’agit d’un événement diplomatique de premier plan, tenu treize ans après le dernier sommet arabe organisé en Irak, en 2012.

Ce sommet intervient deux mois après une réunion extraordinaire au Caire, lors de laquelle les dirigeants arabes avaient adopté un plan pour la reconstruction de la bande de Gaza, ravagée par les conflits.

La situation humanitaire et politique dans l’enclave palestinienne figure au centre des débats. Selon une source diplomatique citée par Le Monde, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, assistera aux travaux. En revanche, la plupart des dirigeants des pays du Golfe ne feront pas le déplacement à Bagdad, et le président syrien Ahmed Al-Charaa brillera également par son absence.

Dans une tribune publiée début mai, le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Soudani a souligné l’importance de ce rendez-vous régional : « Aujourd’hui, nous ne nous contentons pas de reconstruire l’Irak. Nous remodelons aussi le Moyen-Orient grâce à une politique étrangère équilibrée, un leadership avisé, des initiatives de développement et des partenariats stratégiques. »

Ce sommet s’inscrit dans un contexte régional marqué par de vives tensions, mais aussi par des tentatives de rapprochement diplomatique et de réalignement stratégique dans le monde arabe.

Le vice-champion olympique Farès Ferjani vise l’or à la Coupe du monde à Madrid

Médaillé d’argent aux Jeux olympiques de Paris 2024, le sabreur tunisien Farès Ferjani mènera l’équipe nationale à la Coupe du monde de sabre, qui se tiendra les 23 et 24 mai à Madrid. L’information a été confirmée par Sofiène Khelil, Directeur Technique National (DTN) à la Fédération Tunisienne d’Escrime (FTE).

Ferjani, actuellement troisième au classement mondial avec un total de 193 points, se positionne derrière le Sud-Coréen Oh Sanguk et le Français Patrice Sébastien. À Madrid, il sera accompagné de quatre autres tireurs tunisiens : Ahmed Ferjani, Mohamed Aziz Cherni, Mohamed Aziz Kaouache et Lucas Maurice André. Plus de 250 escrimeurs internationaux sont attendus à cette étape majeure du circuit mondial, où le vainqueur empochera 32 points au classement de la Fédération Internationale d’Escrime (FIE).

Le DTN a également annoncé que la Tunisie participera aux Championnats d’Afrique seniors (hommes et dames), qui auront lieu au Nigeria du 25 au 29 juin. Les représentants tunisiens y concourront uniquement dans les disciplines du sabre et du fleuret, les épreuves d’épée ayant été écartées pour des raisons techniques.

Sofiène Khelil a par ailleurs précisé que la sélection tunisienne de sabre et de fleuret sera engagée aux Championnats du monde seniors, prévus du 22 au 30 juillet en Géorgie. La participation de l’équipe d’épée reste, quant à elle, sujette à confirmation.

Enfin, la relève tunisienne sera également de la partie : les équipes jeunes représenteront le pays aux Jeux africains scolaires en août à Alger, avant de participer aux Jeux Africains de la Jeunesse, programmés en décembre 2025.

Recensement 2024 : Une Tunisie plus peuplée, plus féminine et inégalement répartie

Annoncés samedi par l’Institut national de la statistique, les résultats du recensement général de la population et de l’habitat de l’année 2024 ont révélé une hausse de 989 415 habitants au cours de la dernière décennie.

Au 06 novembre 2024, la Tunisie compte 11 972 169 habitants, contre 10 982 754 habitants en 2014, soit un taux d’accroissement annuel moyen de 0,87 % sur la même période, ce qui reflète une évolution démographique notable, selon l’INS

Par ailleurs, la population étrangère en Tunisie représente 0,55 % de la population totale, indique la même source.

Concernant la répartition par sexe, les femmes représentent 50,7 % de la population totale, contre 49,3 % pour les hommes, ce qui reflète une stabilité relative de cet indicateur par rapport aux années précédentes.

D’après l’INS, plusieurs facteurs peuvent expliquer la prédominance féminine, notamment l’écart en espérance de vie entre les hommes et les femmes, supérieur en moyenne à quatre ans ; la baisse du taux fécondité, qui est aujourd’hui inférieur au seuil de renouvellement des générations ; ainsi que la migration internationale, généralement marquée par la prédominance masculine.

Cette prédominance féminine croissante soulève, toutefois, des enjeux majeurs en matière de planification, notamment dans les domaines de la santé, et de la sécurité sociale, qui devrait désormais prendre en considération cette réalité démographique.

Les résultats du recensement de 2024 ont, en outre, révélé qu’un peu plus de la moitié de la population totale (soit 59,1 %) réside dans le district 2 qui regroupe les gouvernorats de Tunis, Ariana, Ben Arous, Manouba, Nabeul et Zaghouan et dans le district 3 qui englobe les gouvernorats de Sousse, Monastir, Mahdia, Kairouan, Kasserine et Siliana.

Le recensement de 2024 met en lumière des dynamiques démographiques complexes et contrastées entre les différents gouvernorats et régions de la Tunisie. Les données démographiques par gouvernorat révèlent d’importantes disparités, principalement expliquées par l’évolution de la fécondité, les flux migratoires internes et internationaux, ainsi que par les transformations de la structure de la population.

District 1 (Bizerte – Béja – Jendouba – Le Kef) : 1 560 843 habitants, soit 13,04 %

District 2 (Tunis – Ariana – Ben Arous – Manouba – Nabeul – Zaghouan) : 3 949 277 habitants, soit 32,99 %

District 3 (Sousse – Monastir – Mahdia – Kairouan – Kasserine – Siliana) : 3 121 821 habitants, soit 26,08 %

District 4 (Sfax – Gafsa – Sidi Bouzid – Tozeur) : 2 046 271 habitants, soit 17,09 %

District 5 (Gabès – Médenine – Tataouine – Kébili) : 1 293 957 habitants, soit 10,81 %.

L’EST se contente d’un nul face à l’USM : La tête et les jambes étaient ailleurs…

Certains joueurs alignés par Maher Kanzari ont eu beau tenter de se mettre en évidence, la prestation collective était bien loin du niveau habituel. En face, Faouzi Benzarti et ses joueurs ont tout fait pour réduire les espaces.

La Presse — Le classico EST-USM n’a pas tenu ses promesses avant-hier, et pour cause : la tête et les jambes étaient tout simplement ailleurs, et plus précisément en quarts de finale de la Coupe de Tunisie. Pour Maher Kanzari, il a eu beau déclarer avoir la possibilité de creuser l’écart par rapport au dauphin monastirien, il a dû se contenter de 4 points.

En somme, le classico EST-USM a servi de match d’application aussi bien pour l’Espérance que pour son dernier adversaire du championnat. Les choix des titulaires et de ceux qui ont fait leur apparition en cours de jeu étaient faits de sorte que les cadres ont été ménagés totalement ou partiellement. En ce sens, Mohamed Amine Tougaï n’a même pas figuré dans la liste des 18. Belaïli et Sasse, à titre d’exemple, ont joué une mi-temps seulement. 

Revoilà Konaté !

Sorti en cours de jeu lors du derby, Abdramane Konaté est absent des terrains depuis le 20 avril dernier, soit presque un mois. Le milieu ivoirien a été titularisé par Kanzari avant-hier. Il l’a fait jouer une mi-temps avant de le faire remplacer par Youssef Belaïli pour qui  la seconde mi-temps disputée contre l’USM s’est apparentée à un mini-match d’application.

Idem pour Yan Sasse qui a pris la place de Mokwana, à la mi-temps aussi. Si Sasse est régulier, Mokwana, lui, revient progressivement d’une blessure de fatigue qu’il a contractée à Pretoria lors du quart de finale aller de la Ligue des champions.  L’ailier droit sud-africain a retrouvé son niveau habituel et même le chemin des buts.

Sauf que le staff technique le ménage désormais en lui donnant un temps de jeu stable et étudié pour éviter une autre blessure de fatigue avant la Coupe de Tunisie à disputer et également la Coupe du monde des clubs qui pointe à l’horizon.  Ceci dit, Achref Jabri et Rodrigo Rodrigues se sont ménagés eux-mêmes, en traînant les pieds.

Quant à Khalil Guenichi, il rassure désormais dans l’axe central. Pour Derbali et Ogbelu, ils ont pris leurs marques et gagné en assurance. Le mérite revient, dans ce cas, à Maher Kanzari. Toutefois, le coach “sang et or” n’a pas exploité, à ce jour et à bon escient, Aymen Ben Mohamed, Mohamed Mouhli, Elyas Bouzaiene et Larry Azouni. Des joueurs pourtant expérimentés mais qui ne trouvent toujours pas des places de choix dans le dispositif de l’équipe. Le dernier match de la saison a été une fête et une occasion de brandir et célébrer le sacre de champion de Tunisie. Côté technique, ce n’était pas riche en contenu et en leçons à tirer.

Tunisie – Divorce chez le notaire : des risques juridiques et sociaux majeurs, selon le bâtonnier

Le bâtonnier de l’Ordre national des avocats de Tunisie, Me Hatem Mziou, a exprimé de vives réserves à propos du projet de loi autorisant le divorce par consentement mutuel devant un notaire, soulignant les risques majeurs que cette réforme pourrait engendrer pour la famille tunisienne et l’équilibre du système juridique.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, en marge de l’ouverture officielle de la compétition internationale de plaidoiries, Me Mziou a affirmé que l’Ordre s’oppose par principe à toute disposition législative susceptible de porter atteinte aux droits acquis de la famille, à l’ordre public social et au rôle fondamental de la justice.

“Le divorce par consentement mutuel devant un notaire présente de sérieux risques, notamment en matière de droits parentaux encore très marqués, notamment envers les filles, et dans certains cas, les garçons”, a-t-il indiqué. Il a également souligné la complexité juridique d’un tel processus, qui touche à l’état civil et à l’ordre public familial.

Se référant à des expériences internationales, Me Mziou a précisé que dans plusieurs pays, le divorce par consentement mutuel nécessite impérativement l’assistance d’un avocat pour chacune des parties, garantissant ainsi la défense équitable des droits de chaque conjoint. Le rôle du notaire y est alors limité à la formalisation et à la délivrance d’un acte destiné aux services d’état civil.

Il a par ailleurs rappelé qu’en Tunisie, la présence d’un avocat dans une procédure de divorce n’est pas obligatoire, et que le taux de représentation par un avocat dans les divorces par consentement mutuel ne dépasse pas 10 %. Une réalité qui, selon lui, affaiblit considérablement les garanties offertes aux parties.

Le bâtonnier a conclu en affirmant que les avocats tunisiens continueront à exprimer leurs positions en toute indépendance, dans le respect des principes de liberté, de justice et de défense des droits de tous les citoyens – femmes, hommes, justiciables et accusés. Il a également réaffirmé leur engagement en faveur d’un système judiciaire équitable et indépendant.

La BCT célèbre la Journée internationale des musées avec le lancement du site web du musée de la Monnaie

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) a annoncé le lancement officiel du nouveau site web du musée de la Monnaie, accessible via le lien suivant : musee.bct.gov.tn. Cette initiative coïncide avec la Journée internationale des musées, célébrée le 18 mai 2025, ainsi qu’avec la clôture du Mois du patrimoine, qui se tient chaque année du 18 avril au 18 mai.

À cette occasion, la BCT a organisé une journée d’information visant à présenter les principales fonctionnalités du nouveau site, parmi lesquelles figurent une visite virtuelle du musée et la possibilité d’acheter des produits via une boutique en ligne.

« Ce site constitue une plateforme numérique moderne offrant à chacun, en Tunisie comme à l’étranger, l’opportunité d’explorer la richesse de l’histoire de notre monnaie à travers un contenu interactif et visuel. Il met en valeur des collections rares de pièces et de billets de banque illustrant des étapes majeures du patrimoine économique et culturel de la Tunisie, tout en reflétant les caractéristiques des différentes civilisations qui se sont succédé dans notre pays au fil des siècles », a déclaré Fethi Zouhaier Nouri, gouverneur de la Banque Centrale, cité sur le site.

Il a également souligné l’importance d’une collaboration étroite entre le musée de la Monnaie et les chercheurs, « afin de promouvoir la recherche scientifique, l’échange d’idées, la sauvegarde de la mémoire collective et une meilleure compréhension de l’histoire de notre pays, ainsi que la préservation de ce précieux héritage pour les générations futures ».

Et d’ajouter : « Ce projet vient réaffirmer le rôle croissant de la technologie dans la diffusion de la culture et l’accès au patrimoine matériel, tout en traduisant la volonté de la BCT de renforcer sa proximité avec le grand public et de promouvoir l’éducation financière grâce à des outils digitaux innovants et accessibles à tous. »

Il convient de noter que le musée de la Monnaie constitue à la fois une vitrine de l’évolution de la monnaie tunisienne et un témoin des civilisations ayant marqué l’histoire du pays, illustrant l’interdépendance entre l’identité nationale et son histoire économique.

Promouvoir la santé dans les régions pour booster le secteur

La gestion des projets, la préparation aux crises, la surveillance sanitaire et l’échange d’expériences ont été les principaux thèmes débattus lors de la première conférence des directeurs régionaux de la santé, organisée hier, vendredi, à l’initiative du ministère de la Santé, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Observatoire national des maladies.

S’exprimant à la clôture de la conférence, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a souligné l’importance de la promotion des services de santé au niveau régional et la nécessité d’être à l’écoute des préoccupations des citoyens afin de développer le secteur de la santé, selon un communiqué du département.

Il a, en outre, appelé à redoubler d’efforts, à améliorer la gestion des ressources et à développer les services, notamment dans les zones intérieures soulignant l’importance de lutter contre la corruption et de garantir l’équité sanitaire entre tous les Tunisiens.

Mustapha Ferjani a salué les efforts des cadres de santé régionaux et leur collaboration continue pour la mise en œuvre des stratégies du ministère de la Santé, soulignant que la construction d’un système de santé nouveau et plus proche du citoyen commence avec les cadres régionaux.

l’ESS piégée à Sousse devant le CSS : Un sentiment de déception

L’Etoile a cédé trois points au dernier match devant son public et se contente de la troisième place. La pire des manières de conclure une saison controversée.

La Presse — C’est la 5e défaite à domicile de la saison pour l’Etoile.  Trop pour une équipe qui aspirait à valider un ticket pour la Champions League africaine. C’est la 3e sous l’ère Mkacher qui nous a gratifiés d’une équipe à deux visages, irrésistible à l’extérieur et moribonde à domicile. A l’ouverture et en clôture, une double défaite inédite à domicile, mais cette dernière laissera quelques regrets, au moment du Centenaire du club.

L’entraîneur Mohamed Mkacher a affirmé que l’équipe « a fait le match qu’il fallait surtout en seconde période, sans la réussite escomptée » avec un Chaouat mal inspiré et un Karoui imprécis. Il a estimé que « la qualification en Coupe de la CAF n’est pas une mince affaire, une compétition que l’ESS  a les moyens d’y briguer le titre, à condition de renforcer le groupe de joueurs et d’être ambitieux ». Selon lui, « le niveau des équipes est relevé par rapport aux éditions des décennies précédentes. Il n’y a pas une grande différence par rapport à la Ligue des champions »

Ne pas faire la fine bouche

Mais à l’heure des comptes, il ne faut pas faire la fine bouche. Pour rappel, l’ESS était 12e après 5 journées, avant que les recrues ne fassent la différence et que Mohamed Mkacher ne remette l’équipe sur de bons rails. Alors, il faut espérer que l’Étoile fera un retour marquant en coupe. Cependant, certains supporters sont partagés à l’idée de conserver Mkacher pour la saison prochaine, lui reprochant un manque d’ambition.

Un constat sévère pour un coach qui a encore une échéance en Coupe de Tunisie, qu’il doit négocier de la meilleure façon. Il dispose de la confiance de son patron, Zoubeir Beya, qui ne fera le bilan qu’après la Coupe. Volet joueurs, le dégraissage risque de commencer, avec les fins de contrat qui approchent pour nombre d’entre eux, dont l’énigmatique Oussama Abid qui devient un boulet avec l’envie de quitter le navire…

Aussi, on apprend de source digne de foi que le virevoltant ailier Raki Aouani  intéresserait le SCO d’Angers et le Stade Rennais,  deux formations de Ligue 1 française, mais aussi l’OH Louvain en Belgique. Pour ce qui est de la participation en Coupe de la Confédération CAF, l’Etoile du Sahel percevra 50.000 dollars, une subvention accordée par la CAF aux candidats aux tours préliminaires. Le vainqueur de la Coupe de la Confédération de la CAF de la saison prochaine recevra 2 millions de dollars (6 millions de dinars), et sera assuré d’un match final contre le vainqueur de la Ligue des champions de la CAF, pour la Super Coupe de la CAF. De l’ambition à revendre…

Tunisie : Les femmes représentent 50,7 % de la population en 2024

Les femmes représentent une légère majorité de la population tunisienne, selon les données du recensement général de la population et de l’habitat de 2024, rendues publiques par l’Institut national de la statistique (INS).

Le taux de population féminine s’établit à 50,7 %, contre 49,3 % pour les hommes, soit un écart de 1,4 point de pourcentage en faveur des femmes.

Le total de la population recensée en Tunisie s’élève à 11 972 169 habitants, a précisé l’INS lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation des premiers résultats du recensement.

Ces données confirment une tendance démographique observée dans plusieurs pays, où la population féminine dépasse légèrement celle des hommes, notamment en raison de l’espérance de vie plus élevée chez les femmes.

La BCT ouvre les portes de l’histoire : lancement du site du musée de la Monnaie

À l’occasion de la Journée internationale des musées, célébrée ce 18 mai 2025, et dans le cadre de la clôture du mois du Patrimoine, organisé du 18 avril au 18 mai, la Banque centrale de Tunisie (BCT) a officiellement dévoilé le nouveau site web du musée de la Monnaie, accessible via musee.bct.gov.tn. Une journée d’information a été tenue pour présenter les fonctionnalités de cette plateforme, notamment la visite virtuelle du musée et la possibilité d’effectuer des achats via une boutique en ligne.

Dans une déclaration publiée sur le site, Fethi Zouhaier Nouri, gouverneur de la BCT, a salué cette initiative comme une porte ouverte sur l’histoire monétaire tunisienne. « Ce site constitue une plateforme numérique moderne offrant à chacun, ici en Tunisie comme à l’étranger, l’opportunité d’explorer la richesse de notre monnaie à travers un contenu interactif et visuel », a-t-il affirmé. Il a également mis en avant les collections rares de pièces et billets illustrant les étapes clés du patrimoine économique et culturel du pays, reflet des civilisations qui s’y sont succédé.

Le gouverneur a insisté sur l’importance d’une collaboration étroite entre le musée et les chercheurs pour « promouvoir la recherche scientifique, l’échange d’idées et la sauvegarde de la mémoire collective ». Il a également souligné le rôle des technologies dans la démocratisation de l’accès à la culture, ajoutant que ce projet « traduit la volonté de la BCT de renforcer sa proximité avec le public et de promouvoir l’éducation financière à travers des outils digitaux innovants ».

Le musée de la Monnaie, véritable témoin de l’évolution économique tunisienne, se présente ainsi comme un miroir des civilisations ayant façonné l’histoire du pays, tout en illustrant le lien indissociable entre identité nationale et héritage économique.

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Ukraine-Russie : accord sur l’échange de prisonniers, pas de cessez-le-feu à Istanbul

Les discussions entre la Russie et l’Ukraine, qui se sont achevées à Istanbul vendredi 16 mai dans l’après-midi, n’ont pas abouti sur un cessez-le-feu, mais ont permis quelques avancées malgré des tensions persistantes.

Un accord partiel sur les prisonniers de guerre

Malgré ces divergences, un accord concret a été trouvé : l’échange de 1 000 prisonniers de guerre de chaque côté, soit 2 000 personnes au total, a été annoncé par le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov. Ce dernier a également évoqué la possibilité d’une rencontre entre les présidents Zelensky et Poutine, ainsi qu’un futur cycle de négociations.

Vers un cessez-le-feu ?

Les deux parties ont discuté des contours d’un futur cessez-le-feu. Umerov a indiqué que ce point faisait partie des objectifs principaux de l’Ukraine lors des pourparlers, bien qu’aucun détail concret n’ait encore été communiqué. Les équipes poursuivront les discussions techniques à ce sujet.

Des exigences russes jugées excessives

Heorhii Tykhyi, porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, a confirmé que la Russie avait formulé de nouvelles exigences, plus strictes que celles émises lors des précédentes discussions. Certaines d’entre elles sont jugées « inacceptables » par Kiev. Malgré cela, les responsables ukrainiens ont adopté une posture calme durant les échanges.

Une satisfaction russe modérée

Le chef de la délégation russe, Vladimir Medinsky, a déclaré être « satisfait » des discussions et a assuré que Moscou était prêt à poursuivre les négociations. Il a confirmé l’accord sur l’échange de prisonniers et pris note de la demande ukrainienne d’un sommet entre les deux chefs d’État.

Un rôle accru pour la diplomatie turque

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a salué la réunion comme « un jour important pour la paix mondiale ». Il a souligné l’importance de l’échange de prisonniers comme « mesure de confiance » et a annoncé que les deux camps s’étaient engagés à transmettre par écrit leurs conditions pour un cessez-le-feu.

Position commune des leaders occidentaux

Depuis Tirana, en Albanie, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réaffirmé la volonté de son pays de progresser rapidement vers la paix. Il a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu total et inconditionnel, faute de quoi des sanctions renforcées contre la Russie devraient suivre.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer, qui a participé au sommet de la Communauté politique européenne, aux côtés de Macron, Merz, Tusk et Zelensky, a dénoncé la position russe, jugée inacceptable. Une conversation à ce sujet a eu lieu avec le président américain Donald Trump. Macron a rappelé qu’il était « inacceptable » que la Russie ignore pour la seconde fois les appels conjoints des Européens et des Américains à un cessez-le-feu.

Ursula von der Leyen et Antonio Costa ont réaffirmé leur soutien total à l’Ukraine. La présidente de la Commission européenne a promis d’accroître la pression sur Moscou, notamment via de nouvelles sanctions, pour forcer Vladimir Poutine à revenir à la table des négociations.

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Famine à Gaza : anatomie d’un drame humanitaire sans précédent

La situation s’est rapidement détériorée depuis que l’armée israélienne a commencé, il y a dix semaines, à bloquer toute entrée à Gaza de nourriture. Au point que même des responsables de la défense israélienne ont confié au New York Times qu’« une famine généralisée était à craindre dans les prochaines semaines ».

 

Indécent et pathétique. Entre, d’une part, l’étalage démesuré de magnificence dans les pays du Golfe, le déploiement de signes extérieurs d’une richesse fraîchement acquise, les repas gargantuesques en l’honneur d’un président américain venu en vendeur de tapis, les palais clinquants en marbre de Carrare qui scintillent dans les pays du Golfe, et, d’autre part, les images des enfants palestiniens qui meurent aujourd’hui sous les bombes et de malnutrition et de famine à Gaza, le contraste est poignant.

Au point que Donald Trump – lors d’une tournée dans les pétromonarchies du Golfe durant laquelle il a signé de juteux accords commerciaux avec les princes du désert, empochant au passage « au total, 3 500 à 4 000 milliards de dollars en seulement quatre ou cinq jours », selon ses aveux – a fini par reconnaître, faussement compatissant, que « beaucoup de gens meurent de faim à Gaza. Il faut regarder des deux côtés », a-t-il concédé.

Bilan effroyable

C’est que, hormis cette phrase laconique prononcée par le locataire de la Maison-Blanche vendredi 16 mai à Doha, dernière étape de son périple au Moyen-Orient, l’on parla dans les capitales du Golfe de tout sauf de la situation catastrophique à Gaza, même du bout des lèvres. Pourtant, le bilan de l’opération militaire menée par Israël dans l’enclave de Gaza depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 est effroyable. Le déluge de bombes qui s’est abattu sur Gaza est tel qu’on le compare, par son intensité, aux plus lourdes frappes sur des villes allemandes pendant la Deuxième Guerre mondiale. Bilan humain : plus de 52 000 morts, dont au moins 15 600 enfants.

Quant aux dégâts matériels, ils sont considérables. L’ONU estime ainsi que 92% des bâtiments résidentiels, environ 436 000 maisons, ont été endommagés ou détruits depuis le début du conflit.

« Les débris ainsi générés représentent près de 50 millions de tonnes, une quantité écrasante de gravats dont l’enlèvement prendrait des décennies dans les conditions actuelles », précise l’organisation internationale qui chiffre par ailleurs à quelque 11 000 le nombre de corps ensevelis sous les décombres.

Famine délibérée

Car depuis que le gouvernement Netanyahou a décidé, le 2 mars dernier, de suspendre toute entrée de marchandises et d’approvisionnement dans la bande de Gaza, « chaque habitant de Gaza est menacé de famine. Une personne sur cinq risque de mourir de faim. Il s’agit d’une famine délibérée », s’insurge Tom Fletcher, secrétaire général adjoint et coordonnateur des secours d’urgence de l’ONU, lors d’une intervention devant le Conseil de sécurité des Nations unies le 13 mai.

Pis. Selon le dernier rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC) paru lundi 12 mai, l’enclave palestinienne fait face à un risque « critique » de famine. Ainsi, 1,5 million des 2,2 millions des Gazaouis ont atteint les phases 4 et 5 de l’échelle mesurant les crises alimentaires, la phase 5 étant la plus élevée.

La quinzaine d’ONG internationales et agences de l’ONU qui ont établi ce rapport lancent l’alerte : 22% de la population se trouve même dans une situation de « catastrophe », où la faim et la malnutrition représentent un risque mortel.

La situation est telle que des responsables de la défense israélienne ont confié au New York Times qu’une famine généralisée était à craindre dans les prochaines semaines.

Les enfants en première ligne

Cette « pire crise humanitaire depuis octobre 2023 », selon les termes de l’ONU, touche particulièrement les enfants. Les cas de malnutrition aiguë, modérée et sévère s’accroissent.

Ainsi, selon un communiqué du 12 mai de l’Unicef, « 71 000 enfants et plus de 17 000 mères auront besoin d’être traités de toute urgence contre la malnutrition aiguë. Au début de l’année 2025, les organismes estimaient ce chiffre à 60 000 enfants ».

L’Enfer de Dante

À noter à ce propos que même si les crimes de guerre ne sont pas nouveaux, le gouvernement israélien assume désormais ses actes de plus en plus ouvertement. Ainsi, commentant le blocus de la bande de Gaza empêchant toute livraison de nourritures, le ministre des Finances, Bezalel Smotrich – une figure marquante de l’extrême droite israélienne -, affirmait vouloir ouvrir « les portes de l’enfer… aussi vite et mortellement que possible ».

Sauf que l’enfer s’est ouvert pour le Hamas mais également pour les deux millions de civils enfermés à Gaza, une prison à ciel ouvert où la famine est utilisée par les forces d’occupation israélienne comme une arme de guerre…

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