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© Mosaique FM
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Les enjeux de la coopération, de la sécurité et de la stabilité en Méditerranée, ainsi que la question de l’immigration irrégulière et de la lutte contre le trafic et la traite des êtres humains, ont constitué les principaux sujets de la rencontre entre Ibrahim Bouderbala, président de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), et deux députés italiens du Parlement européen, ce lundi 28 avril au Palais du Bardo.
L’entretien a réuni Giorgio Gori, rapporteur permanent pour la Tunisie au sein de la commission des affaires étrangères du Parlement européen, et Ruggero Razza, président de la délégation pour les relations avec les pays du Maghreb et l’Union du Maghreb arabe, en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone.
Lors de cet échange, Ibrahim Bouderbala a réaffirmé le soutien indéfectible de la Tunisie aux efforts internationaux visant à renforcer la sécurité et la stabilité en Méditerranée. Il a souligné que la politique tunisienne en matière de gestion des flux migratoires repose sur une stricte conformité aux lois et conventions internationales, affirmant que la coopération avec les partenaires européens est essentielle pour lutter contre ce phénomène.
Le président de l’ARP a appelé à une approche régionale concertée qui impliquerait à la fois les pays de l’Union européenne et ceux du sud de la Méditerranée. Cette collaboration vise à trouver des solutions durables à l’immigration irrégulière, un défi partagé. Il a salué l’initiative présentée par l’Italie, qui propose de renforcer les mécanismes de coopération dans ce domaine.
Bouderbala a en outre exprimé la profonde inquiétude de la Tunisie face aux agressions répétées contre le peuple palestinien, soulignant la nécessité pour l’Union européenne de jouer un rôle plus actif pour mettre fin à ces violations des droits humains et de contribuer à la recherche d’une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien. Il a appelé à un renforcement des pressions internationales pour mettre fin à la politique de l’entité sioniste, qui persiste à ignorer les résolutions des Nations unies.
Le président de l’ARP a par ailleurs évoqué l’importance de la dimension parlementaire dans le renforcement des relations entre la Tunisie et l’Union européenne. À ce titre, il a mis en avant la récente création par l’Assemblée d’un groupe de coopération parlementaire avec les pays membres de l’UE, une initiative visant à approfondir les échanges et à promouvoir une coopération parlementaire plus dynamique.
Pour leur part, les deux députés européens ont souligné la nécessité de poursuivre les efforts communs pour combattre l’immigration irrégulière, qui a des répercussions considérables sur les pays des rives nord et sud de la Méditerranée. Ils ont également insisté sur l’importance de renforcer les actions visant à éradiquer les causes profondes de cette problématique et de mettre en place des cadres juridiques et des facilités visant à faciliter une immigration plus sûre et régulée vers l’Europe.
Le président de l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (Otic), Lotfi Riahi, a indiqué ce lundi que les prix des moutons pour l’Aïd pourraient augmenter de 150 dinars par rapport à l’année précédente, en raison de l’augmentation continue des coûts.
Lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale, Riahi a expliqué que, bien que les prix des aliments pour bétail aient diminué et que la disponibilité des herbes ait augmenté grâce aux précipitations récentes, la hausse des prix de la viande d’agneau reste inquiétante et irrationnelle.
“Les prix des aliments pour bétail ont diminué et les herbes sont plus abondantes cette année, ce qui aurait dû normalement entraîner une baisse des prix. Pourtant, nous constatons une hausse progressive des prix de la viande d’agneau, qui semble injustifiée”, a précisé le responsable.
Riahi a en outre averti qu’en raison de cette tendance, le prix des moutons pour l’Aïd pourrait atteindre 150 dinars de plus par rapport à l’année dernière, si la situation continue de se dégrader.
Le ministre tunisien du Tourisme, Sofiane Tekeya, a annoncé ce lundi 28 avril 2025 l’ouverture prochaine d’un vol direct entre Tunis et Bagdad, marquant ainsi un nouveau développement dans les relations touristiques et aériennes entre les deux pays.
Lors d’une conférence de presse organisée pour présenter le programme de Habib Ammar, candidat tunisien au poste de secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme, Tekeya a souligné que la Tunisie cherche à diversifier ses marchés touristiques. Le ministère du Tourisme œuvre pour atteindre de nouveaux objectifs ambitieux, notamment en diversifiant l’offre touristique et en révisant les textes législatifs et les cahiers des charges. Parmi les marchés cibles figurent la Chine, la Russie et l’Amérique du Nord.
Le ministre a en outre précisé que des efforts continus sont déployés pour renforcer la notoriété de la destination tunisienne à l’échelle internationale et diversifier les produits touristiques proposés. Ces initiatives s’inscrivent dans un cadre global visant à stimuler la croissance du secteur et à attirer de nouveaux visiteurs.
Juste hommage
Le comité national d’éthique médicale a célébré récemment son trentième anniversaire. Une cérémonie commémorative a été organisée à cette occasion dans le cadre magnifique de Beit el Hikma. On y a évoqué les trois décennies de la riche histoire de cette institution, et on y a rendu un émouvant hommage à ceux qui l’ont dirigée : les professeurs Bechir Hamza, Abdelaziz Ghachem et Saad Eddine Zmerli. La médecine n’est pas ingrate, et se souvient.
Stambeli et Mouldia
C’est une tradition désormais bien établie que de célébrer le Mouled au rythme du gombri. C’est à Monastir que cela se passera cette année. Dans le cadre du mois du patrimoine, l’Association Culture et Art Stambeli quitte son traditionnel territoire tunisois et fête «Ranet el Gombri» les 16 et 17 mai prochains à Monastir. On y a invité les gnaouas marocains et le Diwan algérien ainsi, bien sûr, que la troupe Sidi Mansour de Sfax et Ban Get Tozeur. La fête sera totale
Uu nouveau cru
C’est un voyage aux origines du vin qui était offert au domaine Kurubis.«Origine» est le premier vin orange d’Afrique du Nord. La semaine dernière, l’accompagnant d’inventions culinaires en harmonie, on inaugurait ce nouveau cru né de l’alliance des traditions ancestrales du Caucase d’il y a 8000 ans, et l’essence de la Méditerranée. Apparemment, en matière de tradition vinicole, la Tunisie n’a pas encore tout dit.
Vient de paraître
Vient de paraître aux éditions Le Fennec, Les femmes et l’Art au Maghreb, dirigé par Nadia Sabri et Rachida Triki. Cet ouvrage de référence permet de porter haut et fort les voix et les voies féminines du Maghreb
Du côte de chez Fred
Célèbre pour sa culture, son talent d’écrivain, sa diction si particulière, Frédéric Mitterrand était aussi un personnage romanesque. Nous on l’aimait parce qu’il avait choisi de vivre chez nous, de devenir tunisien, d’y installer une maison et d’y fonder une famille. Aussi est-il émouvant d’apprendre que les objets, les photos, les tableaux, tout ce qui l’entourait et vivait avec lui feront l’objet d’une grande vente aux enchères le 16 mai prochain. Ses amis nostalgiques y seront.
Fleurs et parfums
La semaine fut particulièrement parfumée. La galerie Musk and Amber recevait deux conférencières jeudi dernier : Juliette Espinasse Dubois, invitée par le Lyceum Club pour parler de « Parfums et fleurs, une alchimie des sens», et le docteur Chedlia Ben Youssef qui présentait brillamment «L’histoire de la parfumerie tunisienne de Carthage antique à Souk el Attarine». Le lendemain, Juliette Espinasse Dubois signait son livre Parfums et élégance dans le joli cadre de l’Hôtel Particulier.
A l’issue de ces deux journées est né le joli projet de créer un musée du parfum, dans la médina bien sûr, de préférence souk El Attarine. Il s’agit à présent de trouver le local adéquat.
A l’occasion de la Foire internationale du livre, il nous sied de rappeler et d’insister que pour maîtriser une langue — n’importe laquelle — il est essentiel de lire jusqu’à en être soûl. Car, en classe, on apprend les règles, mais ce n’est que de la théorie qui, additionnée justement à la pratique (la lecture), permet de comprendre les subtilités et la force d’une langue.
Et ainsi armé, les autres matières deviennent compréhensibles et faciles à saisir par le lecteur.
A suivre le rythme soutenu caractérisant les activités présidentielles, on découvre la fidélité constante à l’approche de gestion des affaires de l’Etat adoptée par le Chef de l’Etat. Avec une caractéristique principale : le traitement de tous les dossiers sur un pied d’égalité.
De nouveau, le Président de la République montre, de par ses activités quotidiennes, que son approche de gestion des affaires de l’Etat repose sur un axiome immuable : tous les dossiers de développement sont traités sur un pied d’égalité et il ne peut y avoir de question bénéficiant de plus d’intérêt qu’une autre ou d’une sollicitude plus poussée par rapport à une autre préoccupation nationale.
Plus encore et contrairement à ce que certaines voix discordantes répandent à l’adresse de ceux et de celles qui veulent les entendre, les interventions du Chef de l’Etat et les audiences qu’il accorde régulièrement à la Cheffe du gouvernement, aux ministres et aux hauts responsables des entreprises publiques et privées ainsi qu’aux ministres étrangers de passage en Tunisie ne répondent point à des considérations de conjoncture et ne constituent, en aucune manière, des messages adressés à une quelconque partie qu’elle soit nationale régionale ou mondiale.
Aussi, son entrevue, lundi 21 avril 2025, avec la Cheffe du gouvernement, Mme Sarra Zaâfrani Zenzri, et ses directives sur l’impérieuse nécessité de définir la ligne rouge au-delà de laquelle un responsable est considéré comme irresponsable et donc passible d’être poursuivi en justice et sanctionné d’une peine compatible avec le délit ou le crime qu’il a commis sont à inscrire dans son approche particulière. Laquelle approche, faut-il le rappeler, oblige les responsables à l’échelle locale, régionale et centrale d’adhérer pleinement et consciencieusement à la culture de la militance prônée depuis l’avènement du processus du 25 juillet 2021, sous peine de quitter son poste de responsabilité. Au cas où il aurait le sentiment qu’il n’a pas les moyens d’honorer ses engagements ou qu’il démontrerait qu’il est incompétent, même s’il est désigné deux ou trois jours auparavant.
Ceux qui considèrent que les directives répétées par le Président à l’adresse de Mme Zaâfrani Zenzeri, chaque fois qu’il la reçoit sont à même de mettre les ministres sous pression et peuvent les perturber dans l’exercice de leurs fonctions. Certains commentateurs prétendant être spécialistes ou experts vont jusqu’à avancer qu’un tel comportement de la part du Palais de Carthage pourrait même obliger les ministres ou les responsables à éviter de prendre des initiatives personnelles dans le but de faire face aux difficultés de parcours, par crainte de commettre des fautes pour lesquelles ils seraient sanctionnés.
Sauf que ce type de discours n’a plus de raison d’être. Surtout que l’atmosphère générale au sein de l’administration publique est désormais en passe d’être assainie et que tout un chacun est conscient de ses devoirs et déterminé à les honorer. Non à cause des sanctions à subir en cas de défaillance mais plutôt par conviction et adhésion consciente au projet de reconstruction de la Tunisie de la troisième République.
Les mêmes arguments et la conception sécuritaire face aux trafiquants, aux spéculateurs et aux dealers sont définis et détaillés par le Président, en recevant le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, et ses deux principaux collaborateurs, Soufiane Bessadok, secrétaire d’Etat chargé de la sécurité nationale, Mourad Saïdane, D.G. de la Sûreté nationale, et Houssem El Gharbi, D.G. et commandant de la Garde nationale sont à saisir comme faisant partie intégrante de la stratégie nationale de développement intégral, durable et équitable. La stratégie qui est fondée sur un principe immuable selon lequel la souveraineté nationale ne peut se concrétiser qu’à la condition de la consécration de la sécurité dans son acception globale. Dans le sens d’une administration transparente, d’une sûreté qui préserve notre économie et sauvegarde nos frontières contre les trafiquants de tous bords et prémunit nos jeunes contre les dealers ainsi qu’à l’encontre des spéculateurs qui font la pluie et le beau temps sur le marché national.
Idem pour la mission dévolue à l’Armée nationale en matière de préservation de la stabilité du pays et aussi pour ce qui est de la coopération militaire avec les pays frères et amis dans la période actuelle où tous les efforts «doivent se conjuguer en vue de démanteler les réseaux criminels impliqués dans la traite des êtres humains et le trafic d’organes».
Ceux qui cherchent vainement à nuire à l’image du pays le font désormais à visage découvert ! Ils n’ont plus honte de s’engager pleinement dans un processus de manipulation visant à présenter la Tunisie comme étant un pays où il ne fait pas bon vivre. Pour eux, tous les moyens sont bons pour induire en erreur l’opinion publique nationale et internationale. Sinon comment expliquer la diffusion sur les réseaux sociaux d’anciennes vidéos qui remontent à la décennie noire et de prétendre qu’il s’agit de faits récents qui viennent de se produire. Et pour ne citer qu’un seul exemple, voilà des internautes qui partagent une vidéo d’un accident à Sidi Bouzid qui a causé la mort de plusieurs ouvrières agricoles. Vérification faite, il s’agit bel et bien d’un accident qui a eu lieu depuis plusieurs années ! A Sidi Bouzid, la Protection civile a formellement démenti ces rumeurs.
Alors, on a le droit de se poser la question sur l’opportunité de rediffuser une ancienne vidéo d’un accident mortel qui a touché une catégorie sociale vulnérable d’une région marginalisée. En diffusant ces anciennes vidéos, ces internautes veulent-ils nous faire croire qu’ils sont vraiment solidaires de ces victimes ?
Malheureusement, il s’agit là d’un comportement malsain qui a pour objectif de compromettre la paix sociale dans le pays en diffusant de fausses nouvelles. C’est tout simplement « un investissement politique » de bas étage qui constitue une insulte à la misère des autres. Les intentions politiques derrière la diffusion de ces rumeurs ne doivent en aucun cas passer inaperçues. Car, quelques jours après le drame de Mezzouna, de fausses nouvelles foisonnent sur la Toile et se concentrent toutes curieusement sur la région de Sidi Bouzid, une région connue pour sa large contribution à la révolution tunisienne. Ainsi, on comprend ce triste dessein contre notre pays, sa sécurité et sa stabilité politique et sociale.
Si la désinformation n’est pas un phénomène nouveau, l’utilisation des réseaux sociaux et des nouvelles technologies de l’information et de la communication pour propager des « fakes news » représente de nos jours un vrai danger. Plusieurs pays, notamment européens, ont déjà pris des mesures pour lutter contre ce fléau afin de protéger leurs sociétés. Car nous vivons, depuis plusieurs décennies, dans un village planétaire où circulent librement toutes sortes d’informations qui ne sont pas malheureusement la plupart du temps vérifiées. Le flux d’informations que nous subissons quotidiennement nous rend perplexes quant à la véracité des faits qu’on nous présente.
La Tunisie, classée parmi les premiers pays arabes et africains en matière d’utilisation des nouvelles technologies ne fait pas l’exception, et donc, elle n’est pas à l’abri de ce danger. L’Etat est ainsi dans l’obligation de trouver les moyens nécessaires pour lutter contre ce phénomène. La stricte application de la loi est nécessaire mais pas suffisante. Il y a lieu d’encourager la diffusion d’une culture d’éducation aux médias à même de conforter l’esprit critique et d’aider la société à se prémunir contre ce désastre. L’objectif étant de déjouer les multiples campagnes de désinformation que connaît la Tunisie ces derniers jours.
Il faudrait commencer par reconnaître que pour ceux qui souhaitent accomplir le Hajj, ce cinquième pilier de l’islam, pour ceux qui en ont les moyens, les difficultés sont devenues presque impossibles à surmonter, lorsque l’on se décide à partir, sans point d’attache, pour payer moins cher ou pour répondre à cet appel auquel il est difficile de résister. Autrement dit, en dehors de la délégation officielle.
Certes, le coût du Hajj a considérablement augmenté, suivant la courbe du niveau de vie et l’amélioration du standing offert aux pèlerins dans ce pays, mais le fait y est : pour tous ceux qui veulent aller à l’aventure, le risque est énorme.
Ces difficultés, il faudrait les vivre pour en être convaincu.
Elles sont dues à un certain nombre de facteurs qui ont évolué et continueront de le faire. Pour la bonne raison que les autorités saoudiennes s’arrangent pour tirer les conclusions au terme de ces exceptionnelles «campagnes», pour faire évoluer leur organisation. Et c’est ce qu’il y a de plus normal, lorsqu’on a à abriter, nourrir, protéger et soigner des millions de pèlerins étrangers et résidents autorisés à accomplir ce rite, de même qu’à leur assurer les meilleures conditions de confort et de sécurité.
Une rigueur absolue
Le tout se déroule selon un scénario dont la précision est régie par une rigueur absolue, incontournable. Le fait de faire bouger en même temps ces millions de personnes, venues des cinq continents, tout en leur assurant une logistique soigneusement mise au point, n’est pas donné à tout le monde.
Nous avons eu l’occasion de vivre cette extraordinaire aventure, et s’en est une, pour témoigner des difficultés qui jalonnent l’accomplissement de cette tâche. Une noble tâche.
En cette année 1446, les choses ont énormément évolué. Tout a évolué vers un standing et une facilité qui ont contribué à faire du Hajj une inoubliable étape de la vie de ceux qui auront le privilège ou l’occasion de l’accomplir.
L’accomplir dans des conditions répondant aux modalités requises et bien entendu en accord avec les parties prenantes. Elles sont deux: les autorités saoudiennes et les organisateurs d’un pays donné.
Tous ceux qui ont essayé de «bricoler» un Hajj en dehors du circuit normal mis au point, ont créé des situations inextricables, voire dangereuses, pour ceux qui ont cru aux promesses et se sont laissé berner par les mines engageantes et faussement vertueuses, de ceux qui les ont agrippés.
Ils y ont laissé leurs vies
Le ministère des Affaires religieuses vient de publier un communiqué de mise en garde contre ces agissements. Tous ceux qui essaieront d’accomplir le pèlerinage par leurs propres moyens risquent de gros problèmes. D’une part, les modalités de surveillance mises en place par les autorités saoudiennes sont strictes et, d’autre part, les failles à exploiter pour passer entre les mailles du filet sont si réduites, que cela relève de l’impossible. Et même si l’on réussit à passer, on risque fort de se retrouver dans des situations comme celles qu’ont vécues ceux qui ont été harponnés l’année dernière par exemple. Certains y ont laissé leurs vies, il ne faudrait pas l’oublier.
Rien que ça !
Nous avons eu l’occasion de voir un certain nombre de ces personnes trompées et abandonnées sous un soleil de plomb, abattues par une insolation, sans gîte, certaines chancelantes sur leurs jambes, harassées de fatigue, sans argent, sans de quoi se nourrir, sans pièces d’identité, sans médicaments pour leurs maladies chroniques, sans aucun repère pour reprendre langue avec ceux qui pourraient les aider. Nombre d’entre elles avaient de la peine à se souvenir de leurs noms.
Ces gens n’avaient aucune idée de la façon de reprendre contact avec ceux qui leur ont promis monts et merveilles. Ils ne savaient même pas comment contacter notre ambassade. D’autres, à force d’errer sous le soleil, avaient perdu la notion du temps et faute de moyens, n’avaient pu se déplacer et avaient raté leur Hajj parce qu’ils n’avaient aucun moyen de se diriger vers Arafet, étape incontournable du rite.
Des check-points stratégiques
Et ce ne sont là que quelques-unes des difficultés qui se posent et que l’on ne pourra jamais résoudre, alors que tout est informatisé, que les routes sont strictement surveillées et qu’il est pratiquement impossible de se rendre d’un point à un autre, même pour les Saoudiens non munis du laisser-passer pour le Hajj, sans passer par des check-points bien en place, implantés dans des endroits stratégiques.
Ce communiqué du ministère des Affaires religieuses est de ce fait clair. Restent les dispositions éventuelles à prendre, contre ceux qui seraient tentés de les enfreindre. Il faudrait les préciser pour que chacun sache à quoi s’en tenir.
Il n’en demeure pas moins qu’il y aura toujours ceux qui accepteraient de courir le risque, mettant tout ce qui pourrait advenir sur le compte du destin. C’est à l’entourage de ce genre de «candidats au Hajj à la resquille», parents ou enfants, de les convaincre qu’il est sage et recommandé «de ne jamais s’exposer volontairement à la destruction».
Nous n’avons pas besoin de revivre les drames vécus l’an dernier !
Tout simplement.
Une conférence de presse a été organisée ce lundi 28 avril 2025 pour présenter Habib Ammar, candidat de la Tunisie au poste de secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). Lors de cette rencontre, Ammar a détaillé son programme de travail pour la période 2026-2029.
Il a souligné que cette candidature marquait une première pour la Tunisie, qualifiant cette démarche de “démarche honorable”, particulièrement dans le cadre d’une expérience touristique tunisienne reconnue à l’échelle mondiale, malgré certains défis à surmonter.
Ammar a rappelé que le secteur du tourisme en Tunisie avait connu un développement significatif grâce aux compétences locales, devenant ainsi un secteur clé pour l’économie nationale, avec plus de 350 000 emplois générés. Selon lui, la Tunisie dispose d’une expertise qui peut être mise au service de l’OMT.
Le programme qu’il propose repose sur sept axes stratégiques, incluant notamment la diversification de l’offre touristique, la promotion du tourisme durable et vert, ainsi que le renforcement du rôle du tourisme dans la stimulation de la croissance économique et du développement social.
Ammar a en outre mentionné que six candidats briguent ce poste prestigieux, et que la décision finale reviendra au Conseil exécutif de l’OMT, qui se réunira à Madrid à la fin du mois de mai 2025.
Rappelons que Habib Ammar a précédemment occupé les fonctions de ministre du Tourisme et de directeur général de l’Office national du tourisme tunisien.
Ce lundi, 28 avril 2025, une coupure de courant massive a frappé l’Espagne, le Portugal et une partie du sud de la France, plongeant des millions de personnes dans le noir. Bien que la cause exacte de l’incident n’ait pas encore été déterminée, des millions de foyers et d’entreprises ont été affectés, avec des répercussions sur les transports, les communications et les infrastructures essentielles.
La société espagnole “Red Eléctrica” a annoncé sur la plateforme “X” avoir réussi à rétablir l”électricité dans le nord et le sud de l”Espagne, précisant que l”incident était toujours en cours d’évaluation et que des mesures étaient prises pour y remédier. De son côté, la société portugaise “REN” a confirmé que toute la péninsule ibérique, y compris l’Espagne et le Portugal, ainsi qu’une partie du sud de la France, avaient été touchées par cette panne.
Le trafic ferroviaire a été complètement paralysé dans toute l’Espagne, selon la société nationale des chemins de fer, affectant des milliers de passagers. Plusieurs grandes villes espagnoles, dont Séville, Barcelone et Pampelune, ont connu des coupures d’électricité, avec des perturbations majeures à Valence. Le métro de Madrid et de Barcelone a été totalement arrêté, obligeant les passagers à quitter les stations et à poursuivre leur trajet à pied.
Les services de télécommunications ont également été impactés, avec des interruptions de ligne à travers le pays. En outre, de nombreuses villes espagnoles et françaises ont été confrontées à de graves embouteillages après l’arrêt des feux de circulation.
Les autorités espagnoles ont indiqué qu’une panne majeure pourrait être la cause de cette coupure et ont averti que le rétablissement complet de l’électricité dans les zones touchées pourrait prendre plusieurs heures.
La Presse avec Agences
Sous un soleil printanier de ce mois d’avril, Houmt el Souk est envahie par des centaines d’enfants et de bébés, que leurs parents ont sauvés du froid des pays européens, le temps des vacances scolaires. Des papas poussent les poussettes, où des bébés se prélassent et s’étirent en montrant leurs jambes et leurs joues bronzées, tandis que les mamans, en tenue très légère d’été, accompagnées souvent de leurs garçons ou filles, font la conquête des boutiques d’artisanats, fraîchement repeints.
La saison touristique s’annonce très bonne et les Djerbiens, commerçants dans l’âme, se frottent les mains. La présence des enfants et des bébés prouve que l’île est considérée comme un lieu sûr et sécurisé, pour s’y aventurer avec sa propre progéniture. Le dernier attentat qui avait ciblé il y a presque deux ans le pèlerinage de la Synagogue d’el Ghriba n’est donc qu’un vague souvenir.
L’exception culturelle
Autre signe qui ne trompe pas, les deux communautés, musulmane et juive, de l’île, en dépit de la guerre de Gaza, qui a ébranlé le monde, continuent à vivre et à se côtoyer sans incident majeur. Un incident a pourtant failli rompre cette coexistence pacifique, lorsque les forces de l’ordre ont essayé d’arrêter un citoyen tunisien de confession juive, condamné par un tribunal à une peine de prison pour agression caractérisée contre un autre citoyen tunisien. Les réseaux sociaux ont été envahis par de pages sionistes dirigées de l’étranger présentant cette arrestation comme un acte antisémite. Un début de manifestation a même eu lieu, lorsqu’un communiqué du rabbinat est venu donner raison à la police. Le délinquant a été arrêté et l’affaire est toujours en attente d’un jugement. Mais Djerba continue à rayonner à l’international comme une des meilleures destinations touristiques du monde.
Autre signe qui ne trompe pas, les deux communautés, musulmane et juive, de l’île, en dépit de la guerre de Gaza, qui a ébranlé le monde, continuent à vivre et à se côtoyer sans incident majeur.
Un autre incident se produisit la semaine dernière. Un jeune, non djerbien – précisé le communiqué de la police de Médenine – a tenté de voler le sac d’une touriste, qui s’est débattue et fut blessée avant que les citoyens ne se jettent sur l’agresseur et l’arrêtent avant de le livrer à la police qui a accouru sur le lieu. Les réseaux sociaux se sont vite enflammés laissant libre court à l’imaginaire et aux fantasmes, mais vite calmés. C’est le prix de la notoriété, et il faut faire avec et surtout informer vite et à temps.
Le geste des citoyens n’est pas seulement motivé par la volonté de protéger les victimes. Il fait partie d’une longue tradition d’autodéfense collective face aux agressions venues de l’extérieur. L’UNESCO a d’ailleurs évoqué cette longue tradition séculaire où les Djerbiens, ibadites, malékites, juifs ou chrétiens se coalisent pour faire face aux périls extérieurs venant de la mer ou du continent, mais aussi par une vigilance collective quand il s’agit de rompre la sécurité intérieure au sein des villages, lorsqu’ils sont menacés par une déstabilisation, les mosquées jouant un rôle majeur dans cette recherche collective et continue de la sécurité.
Cela fait partie des spécificités culturelles de Djerba peut-être à cause de son côté insulaire. Il est certain qu’en cas de danger qui menace les habitants, ce reflexe culturel qui existe depuis la nuit des temps continue à se manifester à l’époque moderne sous d’autres formes. Même s’il est vrai que des actes d’agression isolés, comme les braquages pour arracher les téléphones ou le vol des maisons dont les propriétaires sont à l’étranger continuent à gâcher la sérénité légendaire des Djerbiens.
L’autre exception culturelle est la tendance conservatrice des Djerbiens, une forme de résistance aussi bien à l’agressivité de la culture touristique qu’à la modernité tout court. Mais un compromis a fini par être trouvé, les insulaires ne considérant plus le tourisme comme un fléau qui menace leurs traditions et surtout leur religion, mais comme un facteur qui leur permet désormais de mettre en valeur leurs éléments identitaires.
Le sommet de la Francophonie, tenu en 2022, a permis aux Djerbiens, et grâce à une politique volontariste du ministère de la Culture, de mettre en scène leurs traditions, artistiques, folkloriques et même religieuses. Des milliers d’hommes et de femmes ont participé à ces manifestations, ce qui a eu pour effet le renforcement du tourisme culturel. En effet, l’on voit maintenant des cars de touristes pleins à craquer suivre le circuit culturel qui permet de découvrir aussi bien l’architecture typique des houchs et des mosquées, que les traditions culinaires de l’île. Au fond, un renouveau du secteur touristique, qui ne se limite plus aux trois fameux (SSS).
Autre facteur nouveau, le développement fabuleux des maisons d’hôtes qui de plus en plus se situent à l’intérieur de l’île en pleins menzels, sorte de quartiers qui regroupent les gens de la même famille, et même que certains houchs ont été transformés en maison d’hôtes avec piscine mais sans bars, mais décorés avec des meubles de style djerbien, ce qui renforce la tendance du tourisme culturel.
La bourgeoisie tunisienne est acquise à ce genre de maisons familiales extrêmement pittoresques, et qui rompt avec la tradition touristique, dite tourisme de masse. Il est clair qu’on assiste à une évolution que les autorités gagnent à soutenir, puisque sur le plan national on appelle de plus en plus à la diversification du produit touristique. Sauf que la législation dans ce domaine accuse encore du retard.
La transfiguration
Aucune étude n’est encore faite sur l’évolution démographique de l’île. Ce qui est sûr, c’est que la nature identitaire de l’île est en cours de changement. L’immigration de et vers Djerba continue à changer la carte démographique aussi bien quant à l’âge que l’origine ethnique. Il clair que l’installation de plus en plus de personnes âgées, d’origine européenne, que de retraités djerbiens aussi bien que d’autres villes tunisiennes, souvent dotées d’un pouvoir d’achat assez élevé, a fait grimper vers le haut l’âge moyen des résidents. Par contre, l’immigration des jeunes djerbiens vers l’Europe, qui est une tradition qui date des années soixante, prive l’île de ses forces vives, à tel point que certains villages de l’intérieur ne comptent que peu de jeunes. Le manque de main-d’œuvre se fait ressentir, ce qui crée une tendance à s’y installer des jeunes venant de l’extérieur de l’île qui pratiquement couvrent tous les métiers, et y restent souvent en fondant des familles, surtout autour des grandes agglomérations.
L’immigration de et vers Djerba continue à changer la carte démographique aussi bien quant à l’âge que l’origine ethnique.
Ce qui est intéressant, c’est que ce changement démographique se fait en douceur, et sans accrocs entre les originaires et les nouveaux habitants. On ne les distingue presque plus surtout que l’île accueille des centaines de milliers de touristes , ce qui crée un mélange incroyablement beau et riche le jour du souk (2 fois par semaine), une sorte de melting-pot, très coloré et diversifié, le tout dans une ambiance de kermesse continue. C’est ce qui attire de plus en plus des Tunisiens assez âgés à vouloir finir leur vie dans cette ambiance chargée de sérénité et d’échanges.
Ce qui est surprenant, après les années, terrorisme et COVID, c’est que l’île a vite surmonté sa crise et récupéré ses atouts. Cela se voit à l’œil nu, dans les agglomérations urbaines, où boutiques, bazars, salons de thé, cafétérias, restaurants, gargotes, sont totalement retapés et modernisés souvent avec beaucoup de luxe, concurrence oblige. Même le vieux marchand de beignets dont la boutique date des années trente, près du café mythique de Chmamtattou, un des plus anciens après le café Ben Daamech, a retapé complètement sa boutique.
Bref, tout le monde sent qu’on est devant une belle saison touristique, et on s’y prépare fiévreusement. Pourvu que rien ne vienne perturber cette espérance, et les gens suivent avec inquiétude le fameux pèlerinage de la Ghriba. L’année dernière, les organisateurs avaient opté pour une cérémonie religieuse pour uniquement les autochtones, à cause de la guerre de Gaza. L’on ne sait pas encore ce qui se prépare pour le prochain pèlerinage en mai. Toutefois, la sécurité est déjà renforcée surtout pour les contrôles des papiers aussi bien à côté du Bac d’Ajim que du côté du pont romain.
Ce qui frappe le visiteur, au premier coup d’œil c’est la prospérité affichée de l’île, en contradiction avec la crise économique que vit le pays. Il est vrai que les deux mamelles de l’île sont le tourisme et surtout les transferts des Djerbiens de l’Europe. Une bénédiction !
L’article Djerba, les bébés viennent bronzer et les flamands roses déposer leurs œufs est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
La Tunisie travaille à aligner sa réglementation sur les exigences internationales pour favoriser la relance économique, a-t-il précisé. La loi visée, adoptée en septembre 2015, encadre la liberté des prix et la concurrence afin de garantir l’équilibre du marché et la protection des consommateurs.
Des défis accentués par les crises globales
Houssam Eddine Touiti, directeur général de la concurrence au ministère du Commerce, a pointé les défis liés aux bouleversements climatiques, géopolitiques et aux perturbations des chaînes d’approvisionnement. Ces facteurs, selon lui, exigent un renforcement des capacités de régulation des autorités nationales.
Avec TAP
L’article Concurrence et prix – La Tunisie modernise sa législation pour attirer les investissements est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.
La séance a été marquée par une transaction de bloc sur le titre STA, qui a dominé les échanges.
STA : Le concessionnaire officiel de Chery a enregistré une progression de 2,1 % à 24,400 D, avec un volume d’échanges de 1,5 MD, grâce à une transaction de 1,4 MD.
MONOPRIX : Meilleure performance du jour, le titre a grimpé de 4,4 % à 4,300 D, dans un flux de 24 000 dinars.
ASSAD : Bien orienté, le titre a gagné 4,4 % à 2,150 D, avec 252 000 dinars échangés.
TUNINVEST : La SICAR a subi la plus forte correction (-4,5 %) dans un volume limité (4 000 dinars).
BH LEASING : Le leaseur lié à BH BANK a reculé de 3,2 % à 4,600 D, avec seulement 7 000 dinars échangés.
Lors de sa réunion du 25 avril 2025, le Conseil d’Administration de MONOPRIX a annoncé :
Un chiffre d’affaires individuel de 732,6 MD en 2024 (+7,1 %).
Un résultat net individuel de 6,8 MD.
Un résultat consolidé (part du groupe) de 6,9 MD.
La société proposera un dividende de 0,150 D par action (contre 0,100 D en 2024) lors de son Assemblée Générale Ordinaire du 12 juin 2025.
Avec TAP
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Dans un communiqué signé par son secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, le syndicat dénonce son exclusion des négociations, qualifiant cette démarche de « contournement du dialogue social ». Il s’agit ainsi de ne pas impliquer la centrale syndicale dans les négociations concernant la réforme du code du travail.
Le texte gouvernemental, qui porte notamment sur l’organisation des contrats de travail et l’encadrement de la sous-traitance, a été examiné en circuit fermé avec les représentants du patronat. L’UGTT, pourtant principale organisation syndicale du pays, affirme avoir été sciemment écartée des débats.
Cette marginalisation viole selon le syndicat :
La loi n°54 de 2017 instituant le Conseil national du dialogue social, dont l’avis est obligatoire pour toute réforme touchant au droit du travail ;
Les conventions internationales ratifiées par la Tunisie, qui imposent la consultation des partenaires sociaux.
Si l’UGTT reconnaît certains progrès dans le projet gouvernemental, elle met en garde contre :
Des formulations ambiguës susceptibles d’être détournées au détriment des travailleurs ;
Une approche fragmentaire qui ignore les déséquilibres structurels du Code actuel ;
Un risque d’aggravation des conflits sociaux, le passage en force minant la paix sociale.
« Cette réforme manquée cristallise les tensions », avertit le communiqué, qui appelle à :
Une refonte globale du Code intégrant toutes les parties prenantes ;
L’abandon des méthodes unilatérales ;
La protection effective des droits fondamentaux des travailleurs.
À suivre : La réaction du gouvernement à ces accusations et l’évolution des négociations.
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À l’issue de la 6ème Coupe du président de la Fédération internationale de taekwondo G3 qui s’est tenue du 25 au 27 avril à Addis-Abeba en Ethiopie, les taekwondoistes tunisiens ont récolté pas moins de 10 médailles, dont six en or.
Les breloques d’or ont été remportées par Firas Kattoussi (-80 kg), Fares Boujemai (-68 kg), Mohamed Khalil Jendoubi (-63 kg), Cheima Toumi (-57 kg), Wafa Mesghouni (-62 kg) et Mohamed Oussama Jelida (-55 kg / Juniors), détaille un site de la place.
Pour sa part, Aicha Zoghbi (-49 kg), Mootaz Aifaoui (-87 kg) et Kenza Selmi (-55 kg / Juniors), sont repartis avec l’argent. Quant à la seule et dernière médaille de bronze, elle a été décrochée par Ouhoud Ben Aoun chez les -53 kg, ajoute la même source.
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Dans le cadre du renforcement de la diplomatie culturelle entre la Tunisie et la Roumanie, ainsi que de la promotion de la richesse et de la diversité du patrimoine culturel et civilisationnel tunisien, l’ambassadeur de la République tunisienne en Roumanie, Sami Nagga, a présidé, samedi 26 avril 2025, la cérémonie d’ouverture de la “Semaine culturelle tunisienne”, organisée au Musée National du Village “Dimitrie Gusti” à Bucarest, du 26 au 30 avril 2025, avec le soutien du ministère roumain de la Culture, annonce l’ambassade de Tunisie en Roumanie sur sa page officielle.
La cérémonie officielle qui s’est ouverte par les hymnes tunisien et roumain s’est déroulée en présence de l’ambassadeur Sami Nagga, du secrétaire d’Etat auprès du ministère roumain de la Culture, Andras Demeter, et de la directrice générale du Musée du Village roumain, Paula Popoiu. Dans leurs allocutions d’ouverture, ils ont mis l’accent sur “l’excellence des relations de coopération et d’amitié entre la Tunisie et la Roumanie, réaffirmant l’importance de cet événement culturel pour faire connaitre la richesse et la diversité de la scène culturelle tunisienne et pour consolider la coopération bilatérale en soutenant les échanges culturels et en mettant en avant les valeurs communes et l’ouverture à l’autre à travers les différentes expressions artistiques et créatives” selon la même source.
Rehaussée par une forte présence notamment d’ambassadeurs et de représentants des missions diplomatiques et d’organisations internationales accréditées en Roumanie, la cérémonie a également réuni des responsables au ministère roumain de la Culture, des personnalités d’institutions culturelles et universitaires en Roumanie, ainsi que plusieurs journalistes et médias roumains et arabes.
Un défilé de costumes traditionnels tunisiens, ainsi que des expositions de différentes pièces, créations et œuvres d’art ont rythmé la cérémonie d’ouverture, offrant un aperçu vivant de la richesse et de la diversité de la scène culturelle tunisienne.
A cette occasion, les artistes et créateurs participants ont été honorés, en reconnaissance de leur précieuse contribution et de leur engagement à faire réussir cet événement culturel où céramique, arts plastiques, calligraphie et mode aux couleurs de la Tunisie sont à l’honneur dans l’écrin authentique du Musée du Village roumain à Bucarest.
Un voyage au cœur de la créativité tunisienne au pluriel
Contacté par l’agence TAP, l’artiste et calligraphe Abderrazak Hamouda, chargé de la coordination artistique, a tenu à souligner que cette semaine, “organisée par l’ambassade de Tunisie en Roumanie, avec la collaboration du ministère tunisien des affaires culturelles, se voulait une opportunité de partage, de rapprochement et d’échange entre les deux pays, à travers l’art et la culture”.
Avec pour invité d’honneur l’artiste plasticien roumain Razvan Hoinaru, cette semaine, a-t-il ajouté, donne à voir dans le cadre des différentes expositions, une pluralité d’expressions et d’esthétiques visuelles. Les arts plastiques sont représentés par six artistes, en l’occurrence Sonia Lakhoua, Syrine Adhadhi, Rim Ben Abdallah, Hamda Dniden, Tarek Souissi, ainsi que Sadok Touil, peintre-calligraphe et directeur de l’Institut supérieur des arts et métiers de Gabès (ISMAG).
Outre les créations en céramique d’Imen Hadidan, l’art de la calligraphie arabe est présent avec les œuvres de Slim El Elmi et d’Abderrazak Hamouda, mettant à l’honneur cet art ancestral à travers des visions plurielles.
Outre les expositions, le programme est enrichi au fil de la semaine, d’ateliers et de démonstrations, notamment de calligraphie, qui ont captivé l’attention de nombreux visiteurs au Musée du Village roumain où ils ont pu découvrir et admirer les différentes œuvres et pièces exposées ainsi que les dix modèles de la créatrice de mode Hounaida El Ghoul présente avec une collection intitulée “Fiyéna” (finesse), où se serencontrent l’âme des traditions vestimentaires tunisiennes et l’esprit créatif.
Depuis son lancement, la Semaine culturelle tunisienne a offert au public roumain et à la communauté tunisienne en Roumanie un véritable voyage au cœur de la créativité au pluriel, portée par une mosaïque de styles et d’expressions, dans un esprit de dialogue interculturel et d’amitié entre les deux pays.
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