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La Fondation Arts & Culture by UIB renouvelle son soutien aux festivals d’El Jem et Dougga pour une décennie culturelle

La Fondation Arts & Culture by UIB a récemment tenu une conférence de presse pour annoncer le renouvellement de son partenariat triennal avec le Festival International de Musique Symphonique d’El Jem et le Festival International de Dougga. Ces deux événements, organisés dans des sites historiques classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, bénéficient désormais d’un soutien renforcé, fruit d’une collaboration de longue date entre la Fondation et les organisateurs des festivals.
Ouassel Bahri, secrétaire général de la Fondation, a ouvert la séance en rappelant la mission fondatrice de l’institution : Faire de la culture un bien commun et un levier de cohésion sociale.
En effet, depuis sa création en 2016, la Fondation n’a cessé de s’impliquer dans le développement culturel tunisien, non seulement par un soutien financier, mais également en accompagnant les artistes, les institutions et les jeunes talents qui animent la scène artistique du pays. “Notre mécénat ne se limite pas à un simple don. Il incarne un engagement sincère envers le patrimoine tunisien et ses acteurs”, a-t-il affirmé.
Pour sa part, Sarah Ben Safia, secrétaire générale adjointe, a mis en lumière la particularité des deux festivals, “deux fleurons culturels qui se déroulent dans des lieux emblématiques, symboles vivants de notre histoire, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO”. Elle a souligné la dimension émotionnelle et créative de ces rendez-vous, qui attirent un public fidèle tant sur le plan national qu’international. “La Fondation Arts & Culture by UIB agit en véritable mécène principal, créant un pont entre ces festivals pour valoriser leur rayonnement”, a-t-elle ajouté.

Des festivals à la croisée des chemins entre tradition, innovation et ancrage local

Les représentants des deux festivals ont profité de cette occasion pour partager leurs défis, ambitions et projets. Mokhtar Belaatek, directeur du Festival de Dougga, a évoqué les solutions innovantes développées pour pallier la rareté des infrastructures hôtelières dans la région. En partenariat avec la Coopération suisse, un système de logement chez l’habitant, rémunéré, a été mis en place, et pourrait être étendu avec le soutien du ministère du Tourisme. Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de dynamiser la région, avec l’organisation de spectacles de rue gratuits et des visites culturelles intégrant la population locale à la vie du festival. “Nous avons également formé une cinquantaine de jeunes à l’événementiel et à la gestion de projets, renforçant ainsi le tissu local et intergénérationnel”, a-t-il précisé.
À El Jem, Mabrouk Ayouni, directeur du Festival International de Musique Symphonique, a exprimé sa gratitude envers la Fondation pour son soutien continu. Il a cependant alerté sur la fragilité du financement public, indispensable mais insuffisant. “La pérennité et le développement du festival nécessitent une synergie accrue entre secteurs public et privé”, a-t-il insisté. Le budget prévisionnel, situé entre 500 000 et 600 000 dinars, demeure limité face aux ambitions artistiques du festival. Afin de concilier excellence et contraintes, le directeur a choisi d’orienter la programmation vers des formations orchestrales plus réduites sans sacrifier la qualité.
Les chiffres traduisent bien l’équilibre délicat entre financement public et privé : le Festival de Dougga bénéficie à 60 % de fonds publics contre 40 % de financements privés, tandis qu’El Jem repose sur un autofinancement de 50 % via la billetterie, complété par 30 % de fonds publics et 20 % de fonds privés. Ces chiffres témoignent de l’importance d’un mécénat structurant, tel que celui porté par la Fondation Arts & Culture by UIB.

Un hommage aux bâtisseurs de la culture et un appel à la mobilisation

La conférence a aussi été l’occasion de rendre hommage aux figures emblématiques ayant façonné ces festivals et, plus largement, la culture tunisienne. Une mention particulière a été faite à feu Mohamed Ennaceur, ancien président de la République et fondateur du festival d’El Jem en 1986, dont la vision a transformé l’amphithéâtre romain en un écrin symphonique reconnu mondialement. Kamel Neji, président de la Fondation Arts & Culture by UIB, a également été salué pour sa vision éclairée et son engagement constant en faveur de la culture.
Ouassel Bahri a résumé la philosophie de la Fondation : “Créer des synergies entre Dougga et El Jem, c’est offrir à la Tunisie une vitrine culturelle à la hauteur de son histoire et de son potentiel artistique”. Ce double mécénat traduit une ambition claire : inscrire durablement ces festivals au cœur de la scène culturelle tunisienne, en soutenant un secteur clé pour l’identité et le rayonnement du pays.
Enfin, les organisateurs ont lancé un appel à la mobilisation collective. “La culture est un investissement et non une dépense”, a rappelé Mabrouk Ayouni. Il a insisté sur la nécessité d’élargir le cercle des mécènes et des partenaires pour permettre à ces manifestations d’atteindre leur plein potentiel. Mokhtar Belaatek a quant à lui souligné l’importance d’un soutien institutionnel solide, tout en valorisant l’impact positif du mécénat privé, moteur de confiance et de réussite.
La Fondation Arts & Culture by UIB, au-delà des chiffres et des partenariats, incarne ainsi une vision globale et ambitieuse : faire de la culture un pilier du développement social, économique et identitaire de la Tunisie, en accompagnant les talents et en donnant vie à des événements porteurs d’émotion, de créativité et d’excellence.

 

ESG en Tunisie : Vers une culture d’entreprise plus responsable

En Tunisie, les entreprises commencent à adopter les rapports ESG, mais le défi est désormais d’aller au-delà de la simple conformité. Accompagnées par des experts comme la Pr Sana Arfaoui, elles sont invitées à intégrer pleinement les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance dans leur stratégie, pour construire une culture d’entreprise durable, transparente et engagée.

La Presse — En Tunisie, malgré un contexte économique et institutionnel complexe, certaines entreprises pionnières se distinguent en publiant leurs premiers rapports Environmental, Social, and Governance (ESG). Cet exercice, encore relativement récent, témoigne d’une volonté affirmée de s’aligner sur les standards internationaux et de répondre aux attentes croissantes des parties prenantes.

Un vrai changement de posture

Cependant, la publication de rapports ESG ne saurait se réduire à une simple formalité. Elle appelle désormais à un passage décisif : celui de la déclaration à la transformation. À mesure que ces rapports se multiplient, la question de leur pertinence, de leur rigueur méthodologique et de leur capacité à produire un impact réel devient centrale. L’objectif est non seulement de faire preuve de transparence, mais aussi de démontrer comment les entreprises intègrent concrètement les enjeux ESG dans leur stratégie et leurs opérations. Ce changement de posture implique une démarche plus approfondie. 

Il ne s’agit plus seulement de produire un document esthétique ou descriptif, mais d’initier un processus structuré et sincère d’analyse. Il devient essentiel d’identifier ce qui est mis en avant, ce qui est passé sous silence, et surtout les leviers d’amélioration à moyen et long terme. Coconstruire une stratégie de durabilité cohérente suppose donc la mise en place d’indicateurs robustes, vérifiables et porteurs de sens.

Dans cette dynamique, Pr Sana Arfaoui, spécialiste des questions de diversité, d’équité, d’inclusion et de responsabilité sociétale, partage les résultats d’un travail de terrain mené récemment. Ce travail a permis d’analyser les rapports ESG déjà publiés, d’évaluer les expertises disponibles en Tunisie et d’identifier les besoins spécifiques des entreprises. C’est sur la base de ces constats qu’un webinaire a été conçu, avec une double ambition : sensibiliser les acteurs économiques aux fondements de l’ESG et les accompagner vers des pratiques plus crédibles, plus stratégiques et plus impactantes.

Ce webinaire, pensé comme un espace d’échange et d’apprentissage, s’appuie sur l’analyse des premières pratiques locales, met en lumière les lacunes les plus fréquentes et propose des recommandations concrètes. L’une de ses finalités est de faire émerger une vision partagée et structurée du reporting ESG, susceptible d’orienter les entreprises, mais aussi les institutions, vers un référentiel national commun.

Sana Arfaoui a expliqué par la suite que l’objectif est de favoriser l’émergence d’une culture ESG en Tunisie, fondée sur la transparence, la cohérence et la responsabilité. Il s’agit aussi de créer une communauté de pratiques, un réseau d’acteurs engagés dans une logique d’amélioration continue, capable de faire évoluer les normes internes et de répondre aux exigences des marchés internationaux.

Lors de son intervention, Pr Arfaoui a relevé un point révélateur : bien que le baromètre « Miqyes » présenté récemment ait mis en avant des dimensions économiques et sociales importantes, la dimension de la gouvernance en était totalement absente. Ce silence est significatif. Il illustre une forme de gêne persistante autour de certaines données sensibles, notamment en matière d’écarts salariaux ou de pratiques de gouvernance interne. Or, sans transparence sur ces aspects fondamentaux, il devient difficile de bâtir une stratégie ESG crédible et complète.

Face à cette réalité, une prise de conscience collective s’impose. Il ne suffit plus de répondre à des exigences de conformité ; il faut inscrire la durabilité au cœur même du modèle économique. Cela passe par des actions concrètes, des indicateurs fiables, un pilotage rigoureux, et surtout par un engagement sincère à tous les niveaux de l’organisation, a-t-elle conclu.

Afrique News

Levées de fonds en Afrique
Un record de plus d’un milliard de dollars en cinq mois

Les levées de fonds réalisées par les start-up actives en Afrique durant les cinq premiers mois de 2025 ont atteint 1,055 milliard de dollars, enregistrant ainsi une hausse de 40 % par rapport à la même période de 2024, selon les données publiées par la plateforme spécialisée «Africa : The Big Deal».

La plateforme précise que les quatre écosystèmes tech les plus développés du continent ont continué à mener la danse en matière de levées de fonds depuis le début de l’année en cours. L’Égypte tient le haut du pavé avec plus de 330 millions de dollars (31 % du total des levées de fonds en Afrique), devant l’Afrique du Sud (26 %), le Nigeria (15 %) et le Kenya (12 %). Ensemble, ces quatre pays, surnommés les «Big Four », accaparent ainsi 84 % des financements récoltés à l’échelle continentale.

Au total, 36 startup ont levé des fonds durant le mois écoulé. Les plus importantes levées ont été réalisées par des start-up égyptiennes.

« Afcra » 
Le lancement en septembre prochain

L’Afrique s’apprête à se doter de sa propre agence de notation financière, « Afcra », au mois de septembre 2025. Celle-ci reflétera les spécificités régionales dans l’évaluation du risque de crédit.

Afin de garantir son impartialité et d’éviter tout conflit d’intérêts, cette agence ne sera pas détenue par des gouvernements africains, mais plutôt par des entités du secteur privé à travers le continent.

Elle concentrera son activité sur la notation de la dette en monnaie locale émise par les Etats, les institutions financières et les entreprises africaines.

L’Agence se focalisera exclusivement sur les économies africaines, en intégrant des données et des indicateurs socioéconomiques spécifiques à chaque région et adaptés au contexte africain. Sa première notation souveraine est attendue entre fin 2025 et début 2026. Elle ne remplace pas les trois grandes agences internationales de notation, mais vient les compléter en offrant une perspective alternative. Elle s’attachera à combler les lacunes en matière de données et d’analyses. 

« Afcra » développera également des cadres d’évaluation tenant compte des priorités de développement. Cette approche devrait contribuer à améliorer la représentation du continent sur les marchés de capitaux, tout en réduisant le coût des notations pour les Etats et les entreprises.

Capitaux africains 
Un potentiel à libérer

Selon le rapport 2025 sur l’état des infrastructures en Afrique (SAI 2025), publié le 5 juin 2025 par Africa Finance Corporation (AFC), l’Afrique dispose de plus de 4 000 milliards de dollars de capitaux nationaux destinés à l’investissement. Ces fonds sont principalement constitués d’actifs détenus par des institutions financières africaines : fonds de pension, compagnies d’assurances, fonds souverains, banques de développement, banques commerciales et réserves de devises.

Sur les 4.000 milliards de dollars identifiés, environ 1.600 milliards sont localisés dans le secteur non bancaire. Les fonds de pension et de retraite représentent plus de 455 milliards de dollars, les compagnies d’assurance environ 320 milliards, les banques publiques de développement 250 milliards, les fonds souverains 150 milliards. Les réserves de change des pays africains atteignent, quant à elles, 473 milliards de dollars.

Le secteur bancaire africain dispose d’environ 2.500 milliards de dollars d’actifs, en grande partie sous-exploités et qui peuvent être mobilisés pour financer des projets d’infrastructure et industriels de grande envergure, essentiels à la transformation structurelle de l’Afrique. Cependant, ce secteur est souvent fragmenté. Son renforcement, à travers des réformes, permettrait d’orienter davantage de capitaux vers des projets structurants.

Pour mobiliser ces capitaux, l’AFC appelle à la mise en place d’institutions financières plus solides et à la création de marchés de capitaux régionaux plus intégrés. 

UTAP – journée de sensibilisation des enfants face au gaspillage alimentaire et expo-vente au marché de l’agriculteur : Un gaspillage à des niveaux élevés

Au niveau local, la Tunisie est confrontée à de nombreux défis dans ses systèmes alimentaires, notamment des taux élevés de gaspillage. Les chiffres de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) indiquent qu’en 2020, 65,5 % des Tunisiens reconnaissent un gaspillage alimentaire important dans le pays.

La Presse — Dans le cadre du projet «circuits courts et promotion des produits agricoles», l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap), en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a organisé une journée de sensibilisation des enfants à la nécessité de réduire le gaspillage alimentaire et de préserver de l’environnement.

Intitulée «Ne jetez pas nos aliments et préservez notre environnement», cette journée s’est tenue le jeudi 12 juin 2025 au siège de l’Utap à la Cité El Khadra, à Tunis. Des séances interactives pour les participants ont été déployées, en collaboration avec l’Institut national de la consommation. Tout en couleur et en chants, une cinquantaine d’enfants de la tranche 8-12 ans se sont rassemblés dans le hall principal de l’Utap pour être sensibilisés, sur la question du gaspillage alimentaire et à la préservation des ressources hydriques. Des questions ciblées leur ont été posées sur la thématique de l’eau et de l’environnement.

Phases du projet

À l’échelle mondiale, les systèmes alimentaires sont confrontés à de nombreux défis, notamment en milieu urbain, avec une demande alimentaire croissante, l’épuisement des ressources naturelles et l’empiètement urbain sur les espaces verts, notamment les forêts. Ces défis sont directement impactés par le changement climatique, la raréfaction des ressources naturelles, notamment l’eau, ainsi que la dégradation des sols et la perte des matières organiques. 

À l’échelle internationale, le gaspillage alimentaire et les importantes disparités entre les pays du Nord et du Sud suscitent une inquiétude croissante. Au niveau local, la Tunisie est confrontée à de nombreux défis dans ses systèmes alimentaires, notamment des taux élevés de gaspillage alimentaire.

Les chiffres de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) indiquent qu’en 2020, 65,5 % des Tunisiens reconnaissent un gaspillage alimentaire important dans le pays. 41,5 % de l’échantillon d’habitants de la municipalité de Tunis ont confirmé que le gaspillage alimentaire est principalement dû à des achats excessifs, et 29,3 % des ménages jettent les excédents alimentaires. Compte tenu de ces différentes données, le projet de réduction du gaspillage alimentaire en milieu urbain pour des systèmes alimentaires durables met en évidence le rôle des municipalités de Tunis et La Goulette et des communautés locales dans la réduction du gaspillage alimentaire et la gestion durable des espaces verts urbains par le recyclage et la réutilisation des déchets organiques.

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat entre l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (Utap), la municipalité de Tunis et la municipalité de La Goulette.

Objectifs du projet

Son objectif est de réduire le gaspillage alimentaire en établissant des marchés du producteur au consommateur tout en valorisant les produits alimentaires restant dans la chaîne de consommation. L’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche a pour rôle important de rapprocher les zones urbaines des zones de production, des producteurs et des transformateurs, ainsi que d’améliorer et de développer la chaîne alimentaire en raccourcissant les circuits de distribution afin de préserver la qualité des aliments et de réduire leur détérioration due aux périodes de stockage et de vente prolongées.

Ceci s’ajoute à la création d’unités de recyclage des déchets organiques et de leur utilisation comme engrais organique, favorisant ainsi la valorisation des produits agricoles et leurs retombées économiques. Le projet comprend la création de quatre marchés du producteurs au consommateur dans les municipalités concernées, l’activation de partenariats entre les marchés et les municipalités, ainsi que l’acquisition d’équipements pour la valorisation des produits agricoles et la production d’engrais organiques. Il y a 4 principaux objectifs visés. Primo, renforcer la sécurité alimentaire en réduisant la détérioration des produits agricoles et le gaspillage alimentaire lors de la phase suivante.

Secundo, améliorer les connaissances et les compétences en matière de solutions durables de gestion des déchets. Tertio, accompagner les municipalités dans la transformation des systèmes alimentaires en milieu urbain. Quatro, renforcer les partenariats entre les municipalités et l’Utap.

Mais pour les atteindre, l’éclosion d’une génération de futurs agriculteurs conscients, écologiquement responsables et éveillés devient indispensable. Alors les jeunes, même enfants, s’inscrivent au cœur du projet.

Former une génération consciente

Dans ce contexte, Mohamed Ben Khalifa, membre du bureau exécutif national de l’Utap, a décrit les contours du projet avec des problématiques concernant à la fois le secteur agricole et environnemental. «L’attrait du programme est le fruit du projet conjoint entre l’UTAP et l’Organisation mondiale de l’alimentation (FAO) des Nations Unies ainsi que les municipalités de Tunis et de La Goulette.

Ce projet est né des statistiques réalisées par la FAO. Le rôle du syndicat dans le projet de l’Utap est de recycler les déchets, créer des projets de qualité pour les agriculteurs, en particulier les jeunes, et inviter à investir pour réduire le gaspillage, sensibiliser les agriculteurs et les éleveurs, et à travers cette journée de sensibilisation des jeunes agriculteurs, afin que l’on puisse former une génération consciente». Avant de poursuivre quant à l’intérêt de créer un Environnement sain et propice à des résultats tangibles en matière de réduction du gaspillage alimentaire: « Il s’agit de garantir que les revenus des marchés municipaux proviennent du circuit de distribution et des producteurs, tout en maintenant la qualité de la production, qui est parmi les meilleures en Tunisie.

On a mis à profit l’expérience des agriculteurs, dans la réduction du gaspillage, et c’est pourquoi on s’attend à ce qu’il soit valorisé par l’État. On est économes et prudents, en tant que membres de l’agriculture biologique. On essaie de promouvoir des projets biologiques pour lesquels on encourage les investisseurs, comme le projet de séchage des céréales. 

On dit qu’on a perdu notre production, qui stagne et ne retourne pas sur les marchés de gros ni n’est vendue, et qui est en désuétude, sans valorisation, et dont la forme est nouvelle. Concernant le projet de séchage des céréales pour les marchés, un projet très important, et le marché actuel exige qu’on éduque nos enfants sur les problèmes de santé alimentaire liés à des aspects environnementaux, économiques et éducatifs. Nous sensibilisons et construisons une génération qui comprend la valeur et croit en une alimentation saine, à commencer par un agriculteur spécialisé. 

A l’avenir, on souhaite diffuser le projet à l’échelle de la région et des villages, en partenariat avec les municipalités et les syndicats dont l’Utap. Nous appelons la génération à être éveillée et à préserver son sens, à savoir quoi manger. Nous essayons de mieux comprendre ce dont nous parlons et de mieux comprendre ce que l’on mange précisément, ce qui est lié aux produits alimentaires, et en essayant de l’établir et de lui redonner son rôle dans le cycle économique».

On lui a demandé de donner son point de vue sur la sécurité alimentaire actuellement en Tunisie : «Concernant la sécurité alimentaire, c’est une préoccupation majeure des autorités. Il y a un axe politique clair pour parvenir à la sécurité alimentaire et nous essayons d’atteindre l’autosuffisance et la souveraineté alimentaire. Ce slogan est porté par l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche pour encourager les agriculteurs à exploiter toutes les exploitations agricoles afin de devenir une force productive dans la région qui préserve notre alimentation, notamment dans l’agriculture à grande échelle. De plus, pour parvenir à la souveraineté alimentaire, nous avons plusieurs projets et propositions, comme la culture hydroponique.

Vu les changements climatiques qui évoluent au niveau mondial et surtout au niveau de notre pays, nous avons des solutions et tous nos témoins de la plus haute autorité et de l’Union tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche et de l’agriculture pour que nous puissions essayer de comprendre c’est notre travail pour atteindre la sécurité alimentaire de notre pays».

En parallèle, le marché de l’agriculteur s’est tenu, dans un espace aménagé à l’extérieur du bâtiment de l’Utap et qui a suscité la curiosité des visiteurs jeunes et moins jeunes. Des produits du terroir ont été exposés à la vente dont les confitures à base de figues de Djebba, sous le label AOC (appellation d’origine contrôlée), ou d’oranges amères. Plus encore des stands de fromagers, d’huile d’olive, mais aussi d’épices et de pâtes ont attiré la clientèle. Une journée d’activités au sein de l’Utap qu’on espére voir se renouveler, sous d’autres thématiques.

États-Unis : Une élue démocrate et son mari tués dans une attaque à motivation politique

Une élue démocrate de l’État du Minnesota et son mari ont été abattus samedi matin dans ce qui semble être “un assassinat à motivations politiques”, tandis qu’un deuxième élu et son épouse ont été blessés lors d’une autre attaque, a annoncé le gouverneur de cet État du nord des États-Unis, Tim Walz.
“Une tragédie indescriptible a frappé le Minnesota – ma bonne amie et collègue Melissa Hortman et son mari Mark ont été tués tôt ce matin dans ce qui apparaît comme un assassinat à motivations politiques”, a déclaré le gouverneur à des journalistes. “Notre État perd un grand leader”.
Tim Walz a précisé que lors d’une seconde attaque, le sénateur John Hoffman et son épouse ont été grièvement blessés par balles et ont dû être opérés. Il s’est dit “prudemment optimiste” quant à leurs chances de survie après cette “tentative d’assassinat”.
“Il s’agit clairement d’un acte de violence politique ciblée”, a-t-il poursuivi. “Le discours pacifique est le fondement de notre démocratie. Nous ne réglons pas nos différends par la violence ou par une arme à feu”.
Les forces de l’ordre ont indiqué que le tireur, qui s’était fait passer pour un officier de police, avait pris la fuite à pied après un échange de tirs avec les policiers arrivés sur place. Une vaste traque est en cours pour le retrouver.
Le suspect a abandonné un véhicule dans lequel les policiers ont retrouvé un “manifeste” contenant une liste d’autres élus et responsables, ont précisé les autorités lors d’une conférence de presse.
Le président américain Donald Trump a déclaré avoir été informé de la terrible fusillade survenue au Minnesota, qui semble être une attaque ciblée contre des élus de l’État.
“Une telle violence horrible ne sera pas tolérée aux États-Unis. Que Dieu bénisse le grand peuple du Minnesota, un endroit vraiment formidable !”, a-t-il ajouté dans un communiqué.

Alerte sanitaire à Métlaoui : Les moustiques prolifèrent, les habitants s’inquiètent

La ville de Métlaoui est confrontée, ces dernières semaines, à une prolifération alarmante de moustiques, suscitant une vive inquiétude parmi les habitants, d’autant plus que l’été approche et que le mercure oscille vers le haut, ce qui ne fait qu’aggraver la situation.

Si certains attribuent ce fléau à la multiplication des points de rejet, les inspections de terrain révèlent que la cause principale semble être la présence de nombreuses mares et eaux stagnantes, véritables foyers de reproduction pour les moustiques, particulièrement en l’absence de maintenance régulière et d’intervention rapide. Plus de dix points de fuite d’eau ont été recensés, pour la plupart en lien avec des installations de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG).

Par ailleurs, plusieurs quartiers densément peuplés abritent des flaques à ciel ouvert, notamment les quartiers Ouled S’him (près du point de rejet),  Oued El Arta, Megroun et Thalja.

Ces zones sont devenues des foyers de prolifération majeurs. La situation fait craindre une menace sanitaire sérieuse, notamment la résurgence de maladies comme la leishmaniose, transmise par le phlébotome, un insecte susceptible de proliférer dans ce type d’environnement chaud et humide. 

Face à ce constat préoccupant, les citoyens lancent un appel pressant aux autorités locales et surtout à la Compagnie des phosphates de Gafsa, afin qu’elles interviennent de toute urgence pour assécher les mares stagnantes, réparer les fuites d’eau et entretenir les réseaux d’assainissement, mener des campagnes régulières de pulvérisation et de désinfection, et assurer un suivi environnemental rigoureux dans les zones à risque.

Tout retard dans l’intervention pourrait engendrer une dégradation majeure de la situation environnementale et sanitaire. Il est impératif de traiter ce problème comme une priorité absolue en matière de santé publique et de développement local.

Les dessous financiers d’Al-Karama Holding : Des salaires exorbitants et des biens mal gérés

La chambre pénale du tribunal de première instance de Tunis a examiné un dossier majeur portant sur des soupçons de corruption financière au sein de la société Al-Karama Holding, chargée de la gestion et de la commercialisation des biens confisqués à la famille de l’ancien président Zine El Abidine Ben Ali et à ses proches.
Le procès a été reporté suite à une demande de l’avocat d’un des prévenus, qui a sollicité un délai supplémentaire afin de consulter le dossier et préparer sa défense.

Les investigations portent sur plusieurs hauts responsables, notamment des magistrats ayant présidé la commission de gestion des biens confisqués, ainsi que d’anciens dirigeants d’Al-Karama Holding. Ces derniers sont soupçonnés d’avoir participé à des malversations lors de la gestion de ces biens.

Précédemment, le juge d’instruction principal du tribunal de Tunis avait émis un mandat de dépôt contre un ancien directeur général de la société ainsi qu’un tiers lié contractuellement à l’entreprise.

Selon le dossier, les magistrats mis en cause font l’objet d’une procédure déclenchée par le Conseil de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), sur la base d’un rapport de la Cour des comptes publié en mai 2017 et d’un second rapport de la Haute Autorité de Contrôle Administratif et Financier, daté de février 2018.

Les irrégularités détectées vont jusqu’à la cession illégale de biens confisqués à Al-Karama Holding sans autorisation officielle. Le rapport de la Cour des comptes souligne une absence flagrante de contrôle interne : jusqu’en août 2014, aucune structure dédiée à la supervision de la gestion ni cellule d’audit interne n’avait été mise en place. Par ailleurs, la commission des confiscations n’a pas achevé, fin février 2016, l’inventaire des biens concernés.

Le rapport met également en évidence des pertes conséquentes, notamment la non-exploitation de 20 exploitations agricoles entre 2011 et 2015, ainsi que la dépréciation de plusieurs véhicules confisqués, estimée à 768 000 dinars, due à un défaut d’entretien.

Sur le plan financier, l’enquête révèle que la direction d’Al-Karama Holding a accordé des avantages indus, notamment via une commission composée de membres du conseil d’administration qui a fixé un salaire annuel du directeur général oscillant entre 59 000 et 156 000 dinars — soit près du double du salaire le plus élevé des directeurs des établissements bancaires publics. En outre, les administrateurs représentant l’État au sein du conseil ont perçu des indemnités de présence qui ont été centralisées dans les comptes de la société avant d’être redistribuées à leur profit.

Pourquoi – Pain : Halte au gaspi !

En ce début d’été, les moissonneuses font tourner leurs aubes, fauchant les sacrés épis et les autorités s’échinent à trouver davantage de silos pour stocker et conserver le blé qui sert à préparer nos pains et autres porduits. Toutefois, certains de nos honorables concitoyens semblent encore dédaigner le pain, cette denrée bénie qu’ils jettent ostensiblement, sans regret, oubliant qu’ils ont fait la queue il y a encore quelques mois pour se procurer deux ou trois baguettes, même pour les famille nombreuses.

Un peu de décence à l’égard de ce produit dont on est de gros consommateurs mais aussi d’impitoyables gaspilleurs.

Nous avons à apprendre de la sagesse de la fourmi.

Commentaire : Jusqu’où ira l’arrogance sioniste ?

En s’attaquant à l’Iran, un Etat libre et membre des Nations unies,  l’entité sioniste défie la communauté internationale et prépare le terrain à une vraie escalade militaire dans la région. Bénéficiant de l’impunité totale et de la protection occidentale, ce petit Etat voyou représente désormais un vrai danger non seulement pour la région mais aussi pour la paix internationale.

La récente agression militaire sioniste contre l’Iran n’est pas une première et ne sera certainement pas la dernière. De l’aveu même des militaires sionistes, des milliers d’opérations militaires ont eu lieu sur le territoire iranien ces deux dernières décennies. C’est au vu et au su de tout le monde «civilisé et démocrate» qu’un Etat bâtard et sans histoire continue à agresser un Etat libre et indépendant, de surcroît membre des Nations unies.

Il y a lieu de préciser que les dernières frappes sionistes ont été ciblées et précises. Une agression gratuite qui ne constitue pas une revanche mais plutôt un agissement barbare qui vise l’Iran, ses institutions, cadres militaires et savants. Un comportement irresponsable de la part de l’entité sioniste qui envoie à tout le monde un message clair et précis : seul Israël a le droit de posséder l’arme nucléaire au Moyen-Orient.

Encouragés et soutenus en cela par les USA, les sionistes œuvrent depuis des décennies déjà à consacrer le fait accompli, à savoir la suprématie militaire et technologique dans la région. Une suprématie qui leur permettra de concrétiser un rêve très cher : le Grand Israël. Un rêve fou qui menace réellement la paix internationale déjà fragilisée par des guerres un peu partout sur notre planète.

Menées sous les ordres de Netanyahu et l’aval de Trump, ces frappes risquent d’embraser toute la région car elles marquent le début d’une escalade qui risque d’être incontrôlable. Le timing de cette offensive en dit long. Netanyahu et Trump veulent-ils «exporter» respectivement leur crise interne et détourner l’attention sur les vrais problèmes et défis qu’ils rencontrent aussi bien en Israël qu’aux USA ? On ne s’étonne guère que ces derniers soient prêts à tout faire et à tout sacrifier pour sauvegarder leurs intérêts personnels et rester au pouvoir au détriment même des intérêts de leurs pays. Netanyahu, qui n’a plus rien à détruire à Gaza, est dans l’obligation de chercher un autre ennemi pour pouvoir garder son poste de Premier ministre et échapper aux poursuites judiciaires dans son pays.

Ainsi, il s’agit d’un homme dangereux qui ne fait que préparer les conditions d’une troisième guerre mondiale. Une guerre où tout le monde ou presque dispose d’armes nucléaires et chimiques, outre celles conventionnelles. L’entité sioniste, un Etat voyou qui a toujours défié les Nations unies et ses institutions, continue à menacer la stabilité mondiale. Depuis sa création, elle s’est engagée dans une guerre d’épuration ethnique contre les Palestiniens et dans une série d’agressions militaires contre bon nombre de pays arabes et musulmans.

La dernière agression militaire contre l’Iran a été précédée d’autres contre l’Irak, le Liban, la Syrie, le Yémen, l’Egypte et la Tunisie. Un comportement arrogant et irresponsable nourri par l’impunité mais aussi par la protection inconditionnelle de l’Occident dont bénéficie cet Etat paria. Il est clair que le fallacieux argument toujours promu par Israël et ses alliés occidentaux, à savoir le droit de se défendre, est aujourd’hui caduc.

La sale guerre contre les civils de Gaza en témoigne. Par ailleurs, l’entité sioniste, guidée par des extrémistes, a toujours mené des guerres contre des Etats indépendants membres des Nations unies. Elle a également, depuis sa création en 1948, spolié les terres de populations entières par la force, l’extermination et la famine. Bref, l’entité sioniste est une création contre nature qui sera certes à l’origine d’une troisième guerre mondiale.

Les négociations irano-américaines prévues à Mascate annulées

Le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr Al-Busaidi, a annoncé ce samedi que les négociations indirectes entre l’Iran et les États-Unis, qui devaient se tenir à Mascate dimanche, n’auront finalement pas lieu.
Dans une publication sur la plateforme X (anciennement Twitter), le ministre a précisé :
“Les pourparlers irano-américains prévus à Mascate ce dimanche ne se tiendront pas. Toutefois, la diplomatie et le dialogue restent les seules voies possibles pour parvenir à une paix durable”.

Point Doc 2025 : la Cité de la Culture accueille un festival autour du documentaire et des enjeux environnementaux

La Cité de la Culture à Tunis vibrera au rythme du cinéma documentaire du 19 au 21 juin à l’occasion de la 5ᵉ édition du festival Focus sur le documentaire (Point Doc). Placé sous le thème « Dialogue entre le cinéma documentaire et les enjeux environnementaux », cet événement promet d’être un carrefour d’idées et de créations engagées.

Organisé par Doc House, le festival réunira des cinéastes, des experts internationaux et des représentants d’institutions culturelles autour d’une programmation riche en projections et débats. L’objectif : Éveiller les consciences sur les défis écologiques et explorer, à travers le prisme du documentaire, les interactions entre l’humain et son environnement.

Cette édition se veut un laboratoire de réflexion collective, où des œuvres documentaires serviront de catalyseurs pour imaginer des solutions durables et inspirer l’action. Les échanges mettront en lumière des récits puissants, capables de fédérer autour d’un avenir commun.

Fondée en 2018 par un collectif d’artistes et de professionnels de la culture, Doc House s’impose comme une organisation indépendante à but non lucratif dédiée à la promotion du cinéma documentaire en Tunisie et en Afrique du Nord.

L’association œuvre pour la production, la distribution et la mise en réseau professionnelle dans ce secteur artistique en pleine expansion régionale.

Le festival Point Doc confirme ainsi son statut de rendez-vous incontournable pour les passionnés du genre documentaire et les acteurs engagés dans la sensibilisation environnementale par l’image.

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Tunisie : arrivée en juillet de la troisième cargaison de bus chinois

Tunisie : arrivée en juillet de la troisième cargaison de bus chinois

L’Ambassade de Tunisie en Chine a annoncé l’arrivée prochaine de la troisième cargaison de bus chinois en Tunisie, prévue pour le mois de juillet prochain, au départ du port de Xiamen, situé dans le sud de la Chine. Cette opération s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays dans […]

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Coupures d’électricité le 15 juin : Les zones concernées (Steg)

La Société tunisienne d’électricité et de gaz (Steg) a annoncé des coupures d’électricité prévues pour demain dimanche 15 juin 2025.

Dans son communiqué, la Steg précise que ces coupures seront causées par des travaux qui seront menés dans le cadre de son programme périodique de maintenance et concernertont certaines zones des gouvernorats de Sousse et de Monastir.
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Ainsi, de 8h à 13h30 les coupures seront enregistrées à Ksibet Chott à Sousse et de 8h à 11h à Skanes près du carrefour de la Présidence à Monastir.

La Steg ajoute qu’à Jemmal au gouvernorat de Monastir, plusieurs coupures sont attendues près de la zone de la municipalité de Zaouiet Kontoch, de la route de Beni Hassen, de la route de Moknine,de la route de Sousse et à l’Avenue des Martyrs, et ce, de 11h à 15h.

Le retour à la normale sera progressif et en fonction de l’avancement des travaux, ajoute encore la Steg.

Y. N.

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Fuite des cerveaux: 95% des ingénieurs en informatique ont quitté le pays

Le départ des ingénieurs tunisiens qui quittent, chaque année, massivement le territoire est devenu un phénomène très inquiétant à plus d’un titre. Au cours des deux dernières années, 40.000 ingénieurs ont migré à l’étranger en quête d’une herbe plus verte ailleurs, dont 95% des ingénieurs en informatique. Tous les jours, au moins 20 ingénieurs, toutes spécialités confondues, partent, à la recherche de perspectives et d’opportunités plus attractives, de conditions de travail plus favorables et de meilleurs salaires. Le choix de s’installer sous d’autres cieux est principalement dicté par la désillusion que ressentent de nombreux ingénieurs qui se plaignent du manque de communication et d’interactivité des autorités et de rémunérations trop faibles en comparaison aux pays voisins, loin d’être en adéquation avec le niveau des compétences élevées acquises au cours de leur cursus universitaire. Le départ des ingénieurs tunisiens qui quittent, chaque année, massivement le territoire est devenu un phénomène très inquiétant à plus d’un titre. Au cours des dernières années, 40.000 ingénieurs ont migré à l’étranger en quête d’une herbe plus verte ailleurs.Tous les jours, au moins 20 ingénieurs, toutes spécialités confondues, quittent le territoire, à la recherche de perspectives et d’opportunités plus attractives, de conditions de travail plus favorables et de meilleurs salaires. Le choix de s’installer sous d’autres cieux est principalement dicté par la désillusion que ressentent de nombreux ingénieurs qui se plaignent du manque de communication et d’interactivité des autorités et de rémunérations trop faibles en comparaison aux pays voisins, loin d’être en adéquation avec le niveau de leurs compétences élevées acquises au cours de leur cursus universitaire. Pour se faire une idée, dans certains pays, le salaire moyen d’un ingénieur est dix fois plus élevé que celui d’un ingénieur tunisien tandis qu’il est deux fois et demi supérieur au Maroc et en Jordanie. “Le niveau des compétences des ingénieurs tunisiens est reconnu à l’étranger. Les pays africains figurent parmi les principaux pourvoyeurs d’emploi, a relevé Mohssen Ghrissi Président de l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens, lors d’un passage récent à la radio. Ils exercent à travers le monde dans de grandes sociétés, à l’instar de google, amazone. Ils sont des conseillers dans de grandes entreprises de communication. Je considère que l’ingénieur tunisien qui voyage et qui s’installe à l’étranger pour travailler est un ambassadeur qui représente notre pays dans le monde”.
Aujourd’hui, le Président de l’OIT tire la sonnette d’alarme sur la migration massive des ingénieurs tunisiens à l’étranger, soulevant, en effet, une question cruciale qui réalisera demain les grands projets de l’Etat? Si des mesures urgentes ne sont pas prises pour endiguer ce phénomène et inciter les compétences tunisiennes à rester dans leur pays, l’Etat risquera, dans quelques années, de ne pas trouver d’ingénieurs pour construire des routes et des ponts et sera alors contraint de faire appel à une main d’œuvre étrangère.

Frappes israéliennes sur Téhéran : plus de 70 avions de chasse mobilisés

L’armée israélienne a annoncé, ce samedi, avoir mené une série d’attaques de grande envergure contre des cibles militaires à Téhéran. Selon un communiqué publié sur la plateforme X (anciennement Twitter) par le porte-parole militaire, plus de 70 avions de chasse ont été mobilisés pour frapper plus de 40 objectifs dans la capitale iranienne.
“Téhéran n’est plus une zone protégée. La route vers la capitale iranienne est désormais ouverte”, a déclaré le porte-parole, affirmant que les frappes ont visé des systèmes avancés de défense aérienne, des missiles et d’autres infrastructures militaires stratégiques.
Il a ajouté que des dizaines d’appareils survolent actuellement Téhéran en toute liberté, grâce, selon lui, aux frappes préalables qui ont neutralisé de nombreuses menaces.
Plus tôt dans la journée, l’armée israélienne avait indiqué qu’elle s’apprêtait à lancer des attaques contre l’Iran. Un communiqué précisait que le chef d’état-major et le commandant de l’armée de l’air avaient tenu une réunion d’évaluation de la situation, concluant que “la voie vers l’Iran est désormais dégagée”.
L’armée a également affirmé que d’autres frappes sont prévues dans le cadre des plans opérationnels en cours, et que des avions sont déjà engagés dans des missions visant des cibles situées à Téhéran.

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