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Affaire des créateurs de contenu : La Cour d’appel de Tunis prononce des peines allant jusqu’à 5 ans de prison

La chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Tunis a rendu, ce mercredi, ses verdicts à l’encontre de sept créateurs de contenu, avec des peines allant du non-lieu à cinq ans de prison ferme pour deux accusées en état de fuite.

Selon les informations disponibles, la Cour d’appel a annulé un jugement de première instance qui condamnait une accusée à une peine de prison, et a statué en sa faveur en prononçant un non-lieu.

Quatre autres accusés ont été condamnés à trois mois de prison, tandis que deux autres ont vu leur condamnation confirmée avec sursis.

Un accusé a été condamné à une peine de deux ans de prison ferme.

Par ailleurs, la chambre correctionnelle a prononcé un jugement par contumace à l’encontre de deux accusées, les condamnant chacune à cinq ans de prison avec exécution immédiate.

D’après les jugements rendus aujourd’hui par la Cour d’appel de Tunis, six des accusés seront libérés de leur détention provisoire, tandis qu’un seul poursuivra l’exécution de sa peine de prison.

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Tunisie – Manquements à la transparence : La SNIT épinglée pour la vente de terrains sans cadre juridique

Un rapport de contrôle a révélé que la Société Nationale Immobilière de Tunisie (SNIT) a attribué des terrains à bâtir tant pour le public que pour ses employés sans disposer d’une base légale claire pour les premiers et sans guide des procédures pour les seconds. Cela a conduit à une perte de revenus supplémentaires pour la société, d’où la nécessité de mettre en place un guide des procédures spécifique à cet égard.

Ce constat a été mis en lumière par l’Instance de contrôle administratif et financier (sous l’égide de la présidence de la République), dans son rapport annuel n°29 pour l’année 2023, publié mardi dernier. Les travaux de contrôle ont couvert la période de 2010 à 2021.

L’Instance a souligné que la SNIT souffre d’un manque total de transparence dans l’attribution de nombreux terrains par adjudication et, dans certains cas, avant même l’approbation définitive des divisions, ainsi qu’une absence de critères clairs pour prioriser l’attribution des terrains aux employés de l’entreprise.

L’instance a commencé le suivi de la mise en œuvre des réformes en décembre 2022. Le 21 février 2023, le Conseil de l’instance a examiné les résultats du premier suivi, avant de démarrer la phase suivante en mai 2023. Le 4 juillet 2023, le Conseil a revu les résultats du deuxième suivi.

Parmi les irrégularités relevées, il y avait l’absence d’une liste des terrains vacants dans les procès-verbaux, le manque de justification des approbations de demandes de certains employés, et la suspension de l’examen des demandes d’autres, avec la condition d’un « paiement immédiat » pour certains employés mais pas pour d’autres.

Concernant la vente des terrains et le manque de transparence dans les procédures, le rapport a constaté que les terrains cédés en adjudication n’avaient pas été proposés à la vente au meilleur soumissionnaire dans les journaux, ce qui a été le cas à quatre reprises, et qu’il n’existait aucune preuve indiquant que des avances financières avaient été perçues par la société dans six dossiers de cession en adjudication à des non-employés.

Le rapport a également noté des ventes de terrains en adjudication à certains bénéficiaires pour plusieurs parcelles (comme la vente de trois terrains en 2018 dans le lotissement « Ras El Aïn Zaghouan » à une seule personne) et la vente de terrains dans la capitale et ses environs, comme dans les lotissements « Jardins du Manzah 1 », « Mnihla » et « Les Mrazga Hammamet », malgré de nombreuses demandes déposées à leur sujet, ce qui pourrait indiquer des conflits d’intérêts et des pratiques de favoritisme.

Le manque de transparence et la préférence accordée à certains clients pour l’adjudication des terrains constructibles ont aussi été pointés du doigt, ainsi que la perte d’opportunités de revenus plus importants en cas d’appel à la concurrence.

L’opération de contrôle concernant la vente de terrains par la SNIT a couvert la période de 2010 à 2021, sur la base d’une note émanant du ministère de l’Équipement, adressée au ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières, qui a soulevé plusieurs préoccupations. Ces préoccupations incluaient notamment la vente de terrains par adjudication sans référence légale et procédurale, ainsi que l’attribution de terrains aux employés de l’entreprise sans une base juridique appropriée et sans respecter des procédures établies à l’avance.

L’Instance a indiqué que le taux de mise en œuvre des réformes par la société a atteint 43 % lors du premier suivi et 57 % lors du deuxième suivi. À la suite des deux suivis, le Conseil a décidé de poursuivre l’examen des résultats du rapport de contrôle et a invité la SNIT à intensifier ses efforts de réforme, en soumettant un calendrier précis des délais de mise en œuvre des recommandations restantes.

Le rapport souligne également la nécessité pour la SNIT de respecter les recommandations émises par l’Instance, notamment la mise en place d’un guide des procédures définissant clairement les modalités de vente des terrains constructibles et sa publication auprès du public. Il est également conseillé de revoir les statuts de la société et de réexaminer les textes législatifs et réglementaires régissant son activité. L’Instance a également recommandé au ministère de l’Équipement de préparer une stratégie nationale pour la gestion des terrains destinés à l’habitat, en concertation avec les parties concernées.

L’Instance a aussi suggéré à la SNIT de respecter un cadre référentiel clair pour l’attribution de terrains et de biens immobiliers par les entreprises publiques sous son contrôle, sous forme de décisions administratives, et d’informer les autorités compétentes des suites des actions juridiques entreprises en réponse aux irrégularités constatées et aux infractions qualifiées de fautes administratives ou pénales.

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Urgence en mer : la Tunisie accélère l’évacuation de la plateforme pétrolière bloquée

Les efforts se poursuivent à l’échelle centrale et régionale pour résoudre l’incident de la plateforme pétrolière échouée au large de la région d’El Houichate, dans la délégation de Bizerte Sud. L’objectif est de la remorquer afin qu’elle puisse poursuivre sa route maritime vers un port en Turquie, où elle sera démantelée.
Selon une source officielle régionale, l’armateur responsable du navire a soumis un rapport aux autorités tunisiennes compétentes détaillant les procédures de sauvetage et les étapes prévues pour le remorquage de la plateforme.
Une réunion élargie s’est tenue hier, mardi, au siège du Secrétariat général aux Affaires maritimes, sous la supervision de la secrétaire générale aux Affaires maritimes et en présence des représentants des différentes autorités tunisiennes concernées. Lors de cette rencontre, les services du ministère des Transports ont présenté les détails techniques relatifs à la plateforme pétrolière. Des discussions ont également été menées avec l’armateur, qui a exprimé sa pleine disposition à entamer les opérations de remorquage. Il a toutefois sollicité un assouplissement de certaines procédures douanières liées aux équipements et moyens nécessaires à la mise en œuvre du plan d’évacuation.
D’après la même source, les représentants des autorités tunisiennes présents ont réagi favorablement, chacun dans son domaine de compétence, afin d’accélérer l’examen de ces demandes et de permettre le lancement des travaux techniques nécessaires au remorquage de la plateforme.
Les autorités tunisiennes veillent à préserver les droits de l’État dans les moindres détails en gérant ce dossier à travers plusieurs comités spécialisés. Une attention particulière est accordée à l’aspect environnemental, avec un suivi rigoureux pour assurer la protection du milieu marin. Parallèlement, des investigations sont en cours sous la supervision de la Direction générale des recherches maritimes, qui, selon la même source, enverra aujourd’hui une équipe sur le site de la plateforme pour inspection et suivi.

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Retour en photos sur le coup d’envoi du Trophée Hassan II et de la Coupe Lalla Meryem

La capitale marocaine accueille la 49e édition du Trophée Hassan II et la 28e édition de la Coupe Lalla Meryem, deux événements majeurs du golf international. Organisées au prestigieux Royal Golf Dar Es Salam, ces compétitions réunissent 66 joueurs du PGA Tour Champions et 108 golfeuses du Ladies European Tour (LET).
L’ouverture officielle a eu lieu en présence des responsables de la Fédération Royale Marocaine de Golf (FRMG), accompagnés de figures du golf mondial. Miller Brady, président du PGA Tour Champions, a salué l’importance du tournoi, tandis que Diane Barnard, directrice des opérations du LET, a souligné la rareté d’un format réunissant simultanément les circuits masculin et féminin.
Les vainqueurs de l’édition précédente, Ricardo Gonzalez et Bronte Law, tenteront de défendre leur titre face à un plateau relevé, comprenant plusieurs anciens vainqueurs de tournois majeurs. Parmi eux, Colin Montgomerie, José María Olazábal et Ernie Els font partie des figures de renom présentes à Rabat.
En marge des compétitions, un Pro-Am et des séances d’initiation pour les jeunes golfeurs marocains sont prévus. La FRMG envisage également d’inviter des golfeurs sénégalais aux prochaines éditions, afin de renforcer la présence africaine sur la scène golfique internationale.

Crédits photos : Abdelfateh Khemir

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Conseils locaux, régionaux et de districts : Une force de proposition et de conception

Ceux qui s’interrogeaient sur les compétences et les pouvoirs qui seront dévolus aux membres des conseils régionaux, locaux et de districts sont maintenant édifiés sur le rôle que ces structures auront à assumer en matière d’élaboration et de conception des projets de développement au profit des régions.

La Presse — Dans la nouvelle approche de gestion de la chose politique mise en œuvre par le Président Kaïs Saïed, le Conseil national des régions et des districts (Cnrd) assume un rôle d’une importance capitale en matière de proposition des projets de développement économique concernant les régions et les districts.

Lundi 3 février, l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) s’est penchée sur le projet de loi relatif à la définition des  compétences dévolues au Conseil national des régions et des districts, plus particulièrement pour ce qui est de la fixation des domaines d’activité où les membres du Cnrd auront leur mot à dire.

Le siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a abrité une réunion commune entre les députés et les membres des deux commissions parlementaires, celle de la législation générale et du règlement intérieur et celle en charge des lois intérieures, des lois électorales et de la fonction législative.

Cette réunion intervient un mois après le dépôt du projet de loi par la présidence de la République au bureau d’ordre de l’ARP avec demande d’accélération de son examen.

L’examen de la mission que le Conseil aura à assumer intervient avec l’annonce par le président du Cnrd, Imed Derbali, que le Conseil va examiner et adopter, dans  les  prochains jours, le plan de développement économique et social 2026-2030, sur la base de la nouvelle méthode suivie en ce qui concerne la participation des conseils régionaux et aussi des districts, via leurs conseils locaux et représentants, à la mise en œuvre des projets de développement répondant aux attentes des citoyens de ces mêmes régions et localités et allant de pair avec les spécificités de ces dernières.

Il reste à éclaircir, comme ne cessent de l’exiger beaucoup de parties, les rapports que les membres du Cnrd auront à entretenir avec les députés de l’ARP et les autorités régionales et locales, sans oublier comment ils vont œuvrer avec les futurs maires et conseils municipaux au cas où les élections municipales auraient lieu au cours de l’année 2025 en application de ce que prévoit la Constitution de 2022 et conformément à ce que ne cesse de rappeler Farouk  Bouasker, président de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie).

Dans ce contexte, le ministre de l’Intérieur, Khaled Ennouri, a tenu à mettre les points sur les i dans un communiqué publié par  l’ARP, à la veille de sa séance plénière tenue, hier, en insistant sur la volonté du Président Kaïs Saïed «d’accompagner les conseils locaux, régionaux et des districts en leur offrant les conditions requises en vue d’accomplir convenablement les fonctions qui leur sont imparties».

Le ministre précise également le rôle des membres du Conseil national des régions et  des districts dans le domaine de l’intégration économique et social.

Et cette dynamique d’intégration passe par la participation «des différentes catégories sociales à l’élaboration des conceptions et des suggestions, à même de faire en sorte que les régions considérées comme marginalisées puissent dire leur mot et faire entendre leur voix dans tout ce qui peut être entrepris à leur profit».

«Toute cette dynamique se doit d’intervenir dans le respect des exigences de l’unicité de l’Etat et la garantie de l’équilibre entre les régions et les districts», tient à souligner le ministre de l’Intérieur.

Hier, les membres de l’Assemblée des représentants du peuple n’ont pas manqué de souligner la nécessité de mettre en place une stratégie d’action qui se base sur des rapports faits de cohésion, de synchronisation, de complémentarité et d’interdépendance entre les députés de l’ARP et leurs homologues du Cnrd, loin des tiraillements, des divisions, des différends ou des conflits d’intérêts que certaines parties n’ont pas hésité à prédire, bien avant l’entrée en fonction des deux assemblées législatives.

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Tunisie – Libye Renforcement de la coopération dans le secteur de la santé

Lors d’une rencontre tuniso-libyenne, plusieurs mesures ont été prises, dont l’amélioration de la prise en charge médicale et administrative des patients libyens à travers, entre autres, l’instauration d’une plateforme unifiée pour suivre le patient depuis son arrivée en Tunisie jusqu’à la fin de son traitement. Il a été décidé, également, de créer un guichet unique d’enregistrement pour les patients libyens dans les cliniques privées et les hôpitaux. De même, la création d’usines pharmaceutiques conjointes a été évoquée lors d’une réunion entre les deux parties au ministère de la Santé. Cette rencontre intervient suite à une réunion de travail entre le chef de la diplomatie, Mohamed Ali Nafti, et le chargé de gestion du ministère libyen des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tahar Al-Baour.

Le développement du partenariat dans le domaine de la santé entre la Tunisie et la Libye a été au centre d’une réunion tenue lundi au siège du ministère de la Santé à Tunis entre le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et une délégation libyenne de haut niveau, composée du président de l’Organisme d’appui et de développement des services médicaux, Dr Ahmed Mliten, de l’ambassadeur de Libye en Tunisie, Mustapha Gdara, et du premier conseiller de l’ambassade de Libye, Haitham Souaï. Cette réunion intervient dans le cadre d’une visite effectuée par le chargé de gestion du ministère libyen des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tahar Al-Baour, qui est venu accompagné d’une délégation comprenant, entre autres, le ministre des Transports et président de la commission de révision des dettes libyennes envers la Tunisie, Mohamed Achahoubi.

Selon un communiqué publié par le ministère de la Santé, la réunion, à laquelle ont assisté le directeur général de la santé et des cadres du département, a été couronnée par la prise d’une série de mesures visant notamment à améliorer davantage la prise en charge des patients libyens en Tunisie.

Parmi les mesures décidées, il a été convenu de lancer une plateforme unifiée pour suivre le patient depuis son arrivée en Tunisie jusqu’à la fin de son traitement. Il a été également décidé de créer un guichet unique d’enregistrement pour les patients libyens dans les cliniques privées et les hôpitaux, et ce afin de garantir la transparence et le suivi continu du processus de prise en charge médicale et administrative.

Investissement dans le secteur pharmaceutique

Le renforcement des investissements communs dans les industries pharmaceutiques a été l’une des questions discutées par les deux parties, et ce à travers notamment la création d’usines pharmaceutiques conjointes. Cette mesure tend à assurer la sécurité des médicaments, promouvoir l’échange d’expertises médicales et développer les services de santé. Et en présence du responsable de transport d’urgence sanitaire aérien libyen, il a été convenu d’améliorer le transport sanitaire aérien pour assurer la rapidité de la prise en charge des cas urgents.

À cette occasion, Mustapha Ferjani a souligné l’importance de ces mesures pour établir un partenariat stratégique en matière de santé et renforcer la coopération tuniso-libyenne dans ce secteur.

Commission mixte tuniso-libyenne au mois de mars

De son côté, la partie libyenne a réitéré son engagement à résoudre les dossiers en suspens, notamment ceux liés aux dettes des établissements de santé tunisiens, publics et privés, affirmant la volonté du gouvernement libyen de trouver des solutions pratiques pour renforcer la coopération sanitaire entre les deux pays.

D’ailleurs, le ministre des Transports et président de la commission de révision des dettes libyennes envers la Tunisie, Mohamed Achahoubi, fait partie de la délégation libyenne.

Rappelons que cette visite vise, entre autres, à effectuer les derniers préparatifs en prévision de la commission mixte tuniso-libyenne prévue pour le mois de mars.

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Production d’électricité à partir de déchets ménagers : Un projet modèle à la décharge contrôlée du gouvernorat de Sousse

Porté par ONU-Habitat, l’Anged, l’ambassade du Japon en Tunisie et le gouvernorat de Sousse, ce projet marque un grand tournant vers une gestion durable des déchets et une transition énergétique innovante.

La Presse — Sous la supervision officielle de Son Excellence Osuga Takeshi, Ambassadeur du Japon en Tunisie, et de Mme Aida Robbana, cheffe du bureau UN-Habitat Tunisie, la première unité de production d’énergie verte a été inaugurée hier, mardi 4 février, à la décharge contrôlée des déchets ménagers dans la zone d’Oued Laya, dans le gouvernorat de Sousse. Cette unité est placée sous la gestion de l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged). Ce projet pilote vise à exploiter et valoriser le gaz biométhane extrait des déchets ménagers, en le transformant en énergie renouvelable. Il représente un modèle efficace, à petite échelle, pour appliquer les principes de l’économie circulaire à la gestion des déchets.

Un point de presse a été organisé dans les locaux de  l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged)  hier,  en présence, en particulier, de M. Osuga Takeshi, ambassadeur du Japon en Tunisie, Mme Aida Robbana, cheffe du bureau UN-Habitat Tunisie, Badreddine Lasmar, directeur général de l’Anged, ainsi que des représentants du ministère de l’Environnèrent et  de la Steg.

Conçue et fabriquée grâce à l’expertise tunisienne 

Cet événement mettra en lumière un projet pionnier en Tunisie, réalisé en partenariat avec l’ambassade du Japon et l’Anged. Ce projet innovant transforme le biométhane extrait des déchets en énergie propre (électricité).

L’initiative cherche à atténuer la dégradation de l’environnement, soutenir le développement durable et la transition écologique, promouvoir les technologies de traitement des déchets visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à traiter les risques sanitaires et à contribuer à la réduction du déficit énergétique.

Ce projet pilote, faut-il le souligner, s’inscrit dans le cadre de la coopération entre les gouvernements de la Tunisie et du Japon, mis en œuvre par UN-Habitat Tunisie, et s’inscrit dans le suivi de la Déclaration de Tunis adoptée à la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 8), tenue à Tunis les 27 et 28 août 2022, au cours de laquelle les Chefs d’État et de gouvernement ont souligné le besoin urgent de traiter les questions environnementales, notamment le changement climatique et les défis qui y sont liés, y compris la gestion des déchets. 

Dans le même cadre, UN-Habitat, en collaboration avec le gouvernement du Japon, met également en œuvre des projets de gestion des déchets ménagers et plastiques ainsi que de recyclage en Tunisie. Ces efforts se concentrent sur l’adoption de technologies innovantes et facilitent les échanges de connaissances entre les pays africains. De plus, des campagnes de nettoyage à grande échelle ont été organisées dans le Jardin Japonais de Tunis, ainsi que dans les gouvernorats de Nabeul et de Sousse, dans le cadre de l’initiative «Villes propres Tunisie» de l’ambassade du Japon en Tunisie. Ces campagnes, soutenues par l’Agence de coopération internationale du Japon (Jica), l’Anged et le Centre international tunisien des technologies de l’environnement (Citet), contribuent à la mise en œuvre des recommandations de la plateforme des villes propres africaines (Accp).

Cette unité de production d’énergie a été conçue et fabriquée avec l’expertise tunisienne et constitue la première unité pilote en Tunisie produisant de l’électricité à partir des déchets par la valorisation du biométhane. En réduisant les émissions, elle établit un modèle de résilience et de durabilité, servant d’initiative exemplaire pour encourager les acteurs en Tunisie et au-delà à répliquer de tels projets. Elle s’inscrit dans les stratégies mondiales et nationales visant à rechercher des solutions innovantes et alternatives pour préserver les ressources environnementales, protéger les écosystèmes et relever efficacement les défis liés au changement climatique.

«Transformer les déchets en énergie renouvelable permet non seulement de réduire les émissions, mais aussi d’établir un modèle de résilience et de durabilité qui peut inspirer des efforts similaires à travers la Tunisie et au-delà. Cette initiative reflète l’engagement d’UN-Habitat Tunisie pour des solutions innovantes qui répondent aux défis environnementaux tout en faisant progresser le développement urbain durable. Nous sommes honorés de collaborer avec le ministère de l’Environnement, la Steg, le gouvernorat de Sousse, l’Anged et l’ambassade du Japon, dont l’engagement a permis de concrétiser ce projet», a déclaré Aida Robbana, directrice du bureau de l’Un-Habitat Tunisie.

«Ce projet marque la première initiative en Tunisie visant à convertir les déchets en énergie renouvelable. Je suis très content et fier de voir la recommandation de la Déclaration de Tunis de la Ticad 8 se concrétiser en Tunisie en collaboration avec nos partenaires fiables, notamment UN-Habitat, le ministère de l’Environnement, la Steg, le gouvernorat de Sousse et l’Anged. Je en suis d’autant plus heureux que cette année, les pays africains se réuniront de nouveau en août pour la Ticad 9 à Yokohama pour discuter des réalisations depuis la Ticad précédente. J’ai hâte de voir cette initiative pionnière être partagée non seulement en Tunisie, mais aussi avec les autres pays du continent africain»,  a déclaré à son tour M. Takeshi Osuga, ambassadeur du Japon en Tunisie.

Ce projet révolutionnaire met en lumière la puissance de la collaboration internationale et l’importance des solutions durables pour relever les défis environnementaux. L’utilisation des technologies avancées et la création de partenariats préparent le terrain pour un avenir plus lumineux et plus durable pour la Tunisie et la communauté mondiale. Nous sommes convaincus que cette initiative inspirera davantage d’efforts pour promouvoir la gestion durable de l’environnement en Tunisie et contribuera à la réalisation des Objectifs de développement durable des Nations unies.

Mise en place d’une économie circulaire respectueuse de l’environnement et créatrice d’emploi 

Dans son allocution, le directeur général de l’Anged, Badreddine Lasmar, a mis en exergue la gestion des déchets en Tunisie, considérée parmi les axes prioritaires du gouvernement. Il a souligné à cet effet qu’une attention particulière a été accordée, notamment à travers le dernier Conseil ministériel du 6 janvier 2025, au développement du secteur, et ce, par la promotion de l’économie circulaire, la valorisation énergétique, et le développement des filières de recyclage des différents types de déchets et l’encouragement d’une meilleure participation du secteur privé via une responsabilité plus élargie des producteurs,  vu le gisement important à valoriser et les opportunités d’investissement considérables à saisir.

Il a souligné que les cadres stratégiques développés, tels que la Stratégie nationale de transition écologique, les Objectifs du développement durable 2030, la stratégie bas carbone et résiliente aux changements climatiques 2050, la stratégie pour une économie verte, ainsi que les programmes et plans nationaux y afférents offrent une opportunité à saisir pour accéder à l’appui nécessaire pour l’atteinte de nos objectifs.

Il a indiqué que plusieurs mesures ont été prises à différents niveaux pour lever les obstacles et accélérer la mise en œuvre des projets, dont notamment la mise à disposition des réserves foncières, l’amélioration du cadre réglementaire et la proposition des mesures incitatives pour l’appui à l’investissement privé. À cet effet, plusieurs textes juridiques sont en cours de promulgation au niveau du ministère de l’Environnement et les autres ministère concernés, dont particulièrement celui relatif au tri sélectif des déchets, le cadre tarifaire pour la valorisation énergétique à partir de la biomasse, la production de combustibles alternatifs, etc.

Une ligne budgétaire a été inscrite au niveau de la loi des finances 2025, comme mesure incitative pour appuyer le développement des projets de valorisation par le secteur privé. Toutefois, il est important de souligner que la gestion des déchets aspire à évoluer vers une situation cible qui consacre les principes constitutionnels respectant nos engagements envers les générations futures, révèle-t-il. «Il faut prendre pleinement conscience que l’évolution vers cette situation est un processus long nécessitant des réformes institutionnelles, financières, et opérationnelles, mais aussi de l’assistance technique, le renforcement des capacités et un accompagnement intense».

Mais avant tout, un changement des comportements et une sensibilisation aux notions d’écocitoyenneté, de lutte contre le gaspillage, d’écoconception, d’économie circulaire et de lutte contre les changements climatiques, doit être ancré à travers l’éducation dès le jeune âge, dans le cursus scolaire depuis l’école primaire jusqu’au niveau de la recherche scientifique, a-t-il recommandé.

Le directeur général de l’Anged s’est montré convaincu que nos partenaires au niveau de la coopération internationale contribueront à nous apporter l’appui nécessaire pour nous aider à atteindre les objectifs de nos stratégies et nos engagements nationaux envers les enjeux du changement climatique et la mise en place d’une économie circulaire respectueuse de l’environnement et créatrice d’emplois. 

Badreddine Lasmar a tenu, à cette occasion, à remercier le gouvernement japonais via l’ambassade du Japon en Tunisie et la Jica pour tout le support apporté au secteur de la gestion des déchets et à saluer vivement tous les efforts accomplis, dans le cadre d’une coopération agissante, dont le dynamisme et la pertinence sont largement reconnus. Il a remercié tous les organismes des Nations unies, en particulier l’UN-Habitat, le Pnud et l’Onudi, pour leur soutien infaillible au secteur depuis des décennies, ainsi que le ministère de l’Industrie de l’Énergie et des Mines, l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie, la Société tunisienne de l’électricité et du gaz et tous les acteurs publics et privés, les représentants de la société civile et surtout les médias pour leur engagement et leur contribution effective dans la promotion et le développement du secteur de gestion des déchets en Tunisie. 

Ce projet, qui vient d’être inauguré, constitue une avancée majeure en Tunisie avec la mise en service d’une unité pionnière de valorisation du biométhane. Ce projet pilote transforme plus de 60 KWh d’électricité, soit l’équivalent de la consommation annuelle de  500 foyers. 

Un accord a été signé entre l’Anged et UN-Habitat et une visite sur le terrain a été organisée dans l’après-midi à la  décharge contrôlée des déchets ménagers dans la zone d’Oued Laya, dans le gouvernorat de Sousse. L’ambassadeur du Japon et le directeur général de l’Anged ont procédé à cette occasion à l’inauguration de la nouvelle unité de production d’énergie. Cette unité est placée sous la gestion de l’Agence nationale de gestion des déchets (Anged).

Samir DRIDI

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Commentaire – Pluie d’espoir, de la promesse à la certitude

Le temps où les Tunisiens regardaient le ciel avec confiance est désormais lointain. Ces dernières années, réchauffement climatique oblige, la sécheresse a profondément modifié cette relation ancestrale entre nous et la principale source de vie, l’eau. Depuis, les précipitations ne sont plus un simple phénomène météorologique, elles sont devenues un sujet de conversation nationale, une source d’angoisse collective et, parfois, comme c’est le cas ces jours-ci, une lueur d’espoir partagée.

Les Tunisiens se sont mis à suivre avec une attention presque fébrile le niveau des barrages. Les noms de ces géants de béton qui retiennent les précieuses gouttes tombées du ciel sont devenus populaires. Les bulletins météorologiques sont scrutés avec attention. Les informations sur chaque millimètre de pluie tombé sont partagées sur les réseaux sociaux. L’information ne relève plus uniquement des autorités ou des experts, elle s’est démocratisée, généralisée, devenant un signe avant-coureur du moral collectif, très bas lorsqu’il ne pleut pas, et enjoué lorsque le ciel s’avère généreux.

Ainsi, les récentes pluies ont contribué à une augmentation du niveau des barrages, avec un taux global de remplissage atteignant 33%. Mieux encore, les prévisions annoncent que ce chiffre devrait dépasser les 40% d’ici la fin février. Si les chiffres sont très encourageants, ils demeurent toutefois insuffisants pour dissiper totalement notre inquiétude, après avoir compris, à nos dépens, que chaque goutte d’eau est précieuse.

Le souvenir du rationnement de l’eau, des coupures prolongées et des restrictions est encore vif. Il rappelle une évidence que l’on a longtemps négligée : l’eau est un bien commun, précieux et fragile dont la gestion appelle à une approche anticipatrice, une vision durable.

Collecter l’eau de manière plus efficace, limiter le gaspillage, moderniser les infrastructures et repenser les modes d’usage sont autant de défis pour éviter que les mêmes craintes ne viennent de nouveau assombrir les esprits à chaque saison sèche. Et que les risques de sécheresse, avec leurs conséquences dévastatrices sur l’humain, l’animal et la végétation, ne se profilent une fois de plus à l’horizon. C’est pourquoi les barrages ne doivent pas seulement se remplir, ils doivent aussi faire l’objet d’une gestion plus efficiente d’une ressource que l’on croyait acquise, inépuisable, et qui, aujourd’hui plus que jamais, exige toute notre attention.

Et s’il est vrai que les cieux ont été cléments ces dernières semaines, les barrages ne sont pas encore pleins, mais se remplissent peu à peu. Et c’est à nous, collectivement, de veiller à ce que l’eau, au-delà d’une promesse, redevienne, enfin, une richesse qui coule de source.

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Transport public : Une gestion à réinventer

Le secteur du transport public retient, depuis quelque temps, toute l’attention. Pas plus tard que le 29 janvier dernier, et suite à une séance de travail, de multiples et importantes mesures ont été prises dans le souci de garantir un envol qualitatif des services dispensés. On parle ainsi de la mise en circulation, d’ici à juin 2025, de 750 bus et de l’exploitation de 250 lignes régulières. En ce qui concerne le métro, les projections tablent sur la remise en état, d’ici septembre 2025, de 74 rames.

La Presse — Tous les indicateurs confirment que le transport public n’arrive plus, malgré la bonne volonté politique et tous les efforts consentis, à s’aligner sur les exigences aussi bien actuelles que futures de notre modèle de développement socioéconomique.

On a l’impression même que ce secteur est à l’agonie, tellement son incapacité de se réorganiser est bien manifeste

Ainsi, d’une locomotive de l’économie tunisienne, cette activité s’est transformée en une charge de plus en plus lourde pour le budget de l’Etat. L’hémorragie financière est tellement importante que la Sociétés des Transports de Tunis, Transtu, se retrouve aujourd’hui incapable de maintenir son opérationnalité sans l’intervention assez conséquente de l’Etat.

Et c’est surtout la politique de gouvernance qui est, en grande partie, mise en cause. Une gouvernance qui se traduit régulièrement non seulement par des manques à gagner mais aussi des pertes conséquentes.

Pour la seule composante billetterie, la Transtu accuse régulièrement des pertes énormes. Selon les statistiques disponibles, les pertes « s’élèvent quotidiennement à environ 1500 dinars, en raison de la non-perception des tickets » (resquille, complaisance, non-opérationnalité d’un grand nombre de guichets…).

En plus de cette question de billetterie, les attaques contre le parc et les actions de sabotage des lignes, devenues assez fréquentes ces dernières années, ont eu aussi de très lourdes conséquences financières, sans parler, bien entendu, de leurs incidences directes sur l’opérationnalité aussi bien des bus que du métro.

Et la situation devient même structurelle, car, pour contourner ces perturbations et cette irrégularité, les chauffeurs se retrouvent souvent contraints d’effectuer des dessertes surchargées pour limiter les dégâts. A ce stade, l’usager se retrouve systématiquement pénalisé notamment en termes de confort et de sécurité.

Repenser le mode d’exploitation

Toutefois, ce qui désole encore plus, c’est que les responsables de la Transtu, dans leur tentative de fuite en avant, placent souvent le citoyen comme le seul responsable des déboires de la société.  Or,  la réalité est tout autre, car l’implication de la société, entendre du personnel opérant, est totale. En effet, tout laisse croire que la Transtu est en mal de gouvernance, ce qui explique son incapacité à s’organiser, à anticiper et à se réinventer. Certains observateurs estiment que les dépassements et le vandalisme que subit le parc sont, du moins dans une grande partie, une réaction de cette mauvaise gouvernance.

D’ailleurs, le ministre du Transport a reconnu, lors de la séance de travail tenue le 29 janvier, la nécessité d’adopter un nouveau mode de gestion et d’exploitation professionnel.

Le mode suivi actuellement semble dépassé, ce qui justifie le vieillissement du parc, la défaillance au niveau de l’entretien et la maintenance, l’insouciance de certains chauffeurs, et les dépassements dans la gestion des bus et du stock des pièces de rechange.

On se rappelle justement, que lors de sa visite, le 25 novembre 2023, à l’entrepôt de la Transtu à Bab Saadoun, le Chef de l’Etat a mis à nu l’état alarmant de la situation tout en appelant à mettre rapidement un terme à tous ses dépassements.

Les réformes se présentent donc comme une urgence surtout que la situation financière actuelle de la Transtu est tellement difficile qu’elle ne lui permet plus de prétendre à un renouvellement de son parc, à une meilleure gestion de son parc ou de garantir une meilleure qualité de service.

On reconnaît en effet que les pertes substantielles de la société, associées à la stagnation des prix des titres de transport, l’augmentation du coût du carburant, l’envolée des prix des pièces de rechange et l’évolution de la masse salariale,  ont fini par l’enfoncer dans une spirale d’endettement très critique. Les dernières statistiques (à prendre sous réserve faute d’actualisation) indiquent des dettes à hauteur de 2 millions de dinars.

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Gafsa : La santé ira mieux…

La Presse — Le service d’ophtalmologie et chirurgie oculaire de l’hôpital régional Houcine Bouzayene à Gafsa qui vient d’obtenir le statut universitaire a reçu un nouveau microscope chirurgical de haute qualité, dans le cadre du programme «Santé Aziza», qui vise à soutenir les services de santé dans les régions intérieures.

A ce propos, Dr Hamza Kedhiri, maître assistant en ophtalmologie à l’hôpital, a expliqué que cet équipement médical permettra de réaliser des opérations chirurgicales précises qui étaient auparavant impossibles à effectuer à l’hôpital, telles que la chirurgie de la cataracte, la pose d’implants intraoculaires et les interventions chirurgicales d’urgence, contribuant ainsi à élargir la population bénéficiaire. D’autres équipements dans la même spécialité sont attendus dans le cadre de ce programme.

Ce nouveau microscope s’inscrit dans une série d’efforts visant à renforcer l’appareillage médical de l’hôpital régional de Gafsa, qui a vu au fil des derniers mois l’arrivée de plusieurs équipements modernes, répondant ainsi aux besoins sans cesse croissants en matière de soins spécialisés dans la région. Cependant, malgré ces avancées, les citoyens continuent d’attendre avec impatience le démarrage des travaux pour l’édification de l’hôpital multidisciplinaire, un projet longtemps attendu et perçu comme un rêve pour tous les Gafsis. Ce futur établissement devrait permettre une meilleure prise en charge des patients dans divers domaines médicaux, réduisant ainsi les déplacements vers les grandes villes pour des soins plus complexes.

En ce qui concerne cet hôpital multidisciplinaire, un appel d’offres sera lancé en juin 2025 pour les travaux d’édification. Ces travaux, qui dureront trois ans, devraient être achevés d’ici 2028. Actuellement, les préparatifs sont en phase d’étude et l’emplacement est déjà fixé. Le nouvel hôpital, situé à l’entrée nord de la ville de Gafsa, sera doté d’équipements high-tech de pointe et aura une capacité d’accueil de 400 lits, répondant ainsi aux besoins de la population locale.

Ce sera un bond en avant pour la santé à Gafsa et les délégations limitrophes.

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Annalena Baerbock: « Gaza appartient aux Palestiniens, l’expulsion est inacceptable »

La ministre des Affaires étrangères allemande, Annalena Baerbock, a déclaré que Gaza, tout comme la Cisjordanie et Jérusalem-Est, appartient aux Palestiniens. Elle a averti que l’expulsion des Palestiniens de Gaza entraînerait de nouvelles souffrances et de la haine. Baerbock a affirmé que toute tentative d’expulsion des Palestiniens de Gaza est inacceptable et contraire au droit international. 

La ministre a insisté sur le fait que la population civile de Gaza ne doit pas être expulsée et que le territoire ne doit pas être occupé ou réinstallé de manière permanente. Elle a déclaré qu’il ne peut y avoir de solution imposée sans le consentement des Palestiniens.

Ces déclarations interviennent après que Donald Trump a proposé lors d’une conférence de presse de prendre le contrôle de Gaza et de déplacer sa population vers d’autres pays, une idée largement rejetée par la communauté internationale, y compris par plusieurs pays comme la Chine, la Turquie, la Palestine, l’Arabie saoudite, l’Espagne et la France.

 

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Rugby : La Tunisie défie le Maroc pour une place en Coupe d’Afrique des Nations

La sélection nationale de rugby à XV affrontera son homologue marocaine, ce dimanche à partir de 16h00, au stade le Père Gego, à Casablanca (Maroc), dans le cadre de la finale du tournoi de repêchage qualificatif à la Coupe d’Afrique des Nations seniors.

Le XV tunisien, rappelle-t-on, avait terminé en tête du groupe A du tournoi de repêchage tandis que le Maroc a dominé le groupe B.

A cette occasion, l’entraîneur national, le Francais Stéphane Ferrier, a convoqué 25 joueurs pour prendre part à ce match décisif. Il s’agit de : Oussama Baya, Mohsen Essid, Sabri El Bachir, Yahia Graa, Houssem Khalfi, Alexandre Vanin, Nejmeddine Khalifa, Dhiaa Ben Dhieb, Achraf Ben Hammouda, Seifeddine Mensi, Houd Touati, Salem Khanfous, Ghaleb Ben Abdelhafidh, Hassène Loussaif, Chahir Ouadi, Seif Boussada, Abdelmajid Zemzem, Nasreddine Letaief, Helmi Mimouna, Malek Mehdi, Estéban Pastre, Escalle Mathieu, Essadi Gaetan, Wassim Ifaoui et Chamseddine Khalifa.

La phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations est prévue en juillet prochain en Ouganda. L’équipe qui sera sacrée championne d’Afrique sera directement qualifiée pour la Coupe du Monde en Australie 2027, tandis que le vice-champion disputera la Nations Cup pour une place au Mondial.

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Rachida Triki : La Transcréation comme Processus Créatif dans l’Interférence des Arts

“Transcréation et interférence des arts” est le thème de la conférence programmée pour le jeudi 6 février 2025 à l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, “Beit al-Hikma”. Elle sera donnée par la professeure Rachida Triki, philosophe, historienne de l’art, critique d’art et commissaire d’exposition.

Cette conférence s’inscrit dans le cadre des activités menées en 2024 par le département des arts et de la culture autour du thème de l’interférence des arts. Différentes créations, notamment celles d’artistes tunisiens, y ont été analysées sous cet angle.

La conférencière abordera la notion de transcréation, qui caractérise le processus d’intensification de la réception dans l’interférence des arts.

En effet, note-t-elle dans le texte de présentation, depuis que les différentes révolutions formelles ont libéré les arts de leur appartenance exclusive aux genres et catégories spécifiques, le sens de l’œuvre ne réside plus dans la référence à une norme, mais dans la liberté et l’intensité des tracés, du son ou du geste. A ce niveau, explique-t-elle “l’Ut pictura poesis (comme la peinture, ainsi est la poésie) ne doit plus concerner l’équivalence mimétique, mais plutôt la dynamique créatrice, issue des rencontres par contagion, détournement ou mixage entre différents arts. Le concept de transcréation traduit au mieux cette interférence des arts contemporains, devenus polyvalents”.

Hors du paradigme de la représentation, le processus de création doit ainsi être envisagé, selon Rachida Triki, comme un devenir, une transgression des genres et des limites.

L’intérêt de cette approche réside également dans la remise en question de la séparation traditionnelle entre création et réception. L’œuvre, en effet, est ouverte aux rencontres et aux apparitions. La réception dépasse ainsi les fonctions strictes des organes sensoriels et leur polarité pour s’élargir à une corporéité désirante, partageant le même espace que l’œuvre, y éprouvant ses propres forces et potentialités à travers les vibrations des mouvements, des sons et des couleurs.

Professeure retraitée de philosophie, spécialisée en esthétique, à l’Université de Tunis, Rachida Triki a co-produit en 1994 une série de 24 documentaires sur les peintres tunisiens dans leur atelier. Elle a également été commissaire de nombreuses expositions internationales en Tunisie, en Europe et en Afrique.

Elle a organisé de nombreuses rencontres internationales sur les problématiques contemporaines de la création artistique et a publié plusieurs ouvrages et articles à ce sujet ainsi que des textes de catalogue sur la peinture tunisienne et arabe.

Rachida Triki est notamment fondatrice et présidente de l’Association Tunisienne d’Esthétique et de Poïétique (ATEP), vice-présidente de l’Association Internationale de Poïétique (SIP), membre du conseil exécutif de l’Association euro-méditerranéenne d’histoire de l’art et d’esthétique (AEPHAE).

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Rencontres du Théâtre Amateur : Hommage à Ahmed Kochbati

La cinquième édition des Rencontres du Théâtre Amateur se tiendra du 10 au 15 février 2025 au Théâtre des Jeunes Créateurs, à la Cité de la Culture.

Organisé par le Théâtre Opéra de Tunis – Pôle Théâtre et Arts Scéniques, cet événement braque les projecteurs sur les talents émergents du théâtre amateur à travers une programmation diversifiée de spectacles et d’échanges artistiques.

Selon une publication sur la page officielle du Théâtre Opéra de Tunis, cette édition rendra hommage à Ahmed Kochbati, une figure emblématique du théâtre tunisien et fondateur de l’Association Théâtre du Nouvel Espoir de Béja en 1987. Son parcours et son influence sur la scène nationale seront célébrés au cours de cette manifestation.

Les Rencontres du Théâtre Amateur seront également un espace d’expression libre pour les passionnés de théâtre, où se croiseront diverses expériences artistiques et esthétiques. Cet événement a pour objectif de mettre en avant des créations originales et de promouvoir la diversité des initiatives théâtrales amateurs, tout en favorisant les échanges entre artistes et spectateurs.

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Augmentation des Cas de Cancer en Tunisie en 2024 : 22 690 nouveaux cas identifiés

La Tunisie a connu une augmentation des cas de cancer dont le nombre de nouveaux cas en 2024 a atteint 22.690 contre 22.201 en 2023, a indiqué à l’agence TAP la chef du service d’épidémiologie à l’Institut Salah Azaiez par intérim, Houyem Khiari.

Elle a ajouté que ces nouveaux cas se répartissent entre 11 970 cas chez les hommes et 10 720 cas chez les femmes.

Le cancer du sein arrive en tête chez les femmes en 2024, avec environ 4 400 cas, tandis que le cancer du poumon arrive en tête chez les hommes avec environ 3 000 cas, le cancer du colon-rectum arrivant en deuxième position avec 2 300 nouveaux cas chez les hommes et 1 940 nouveaux cas chez les femmes.

Les troisième et quatrième places sont occupées par le cancer de la vessie (1447 cas) et le cancer de la prostate (1155 cas) chez les hommes, et par le cancer de l’endomètre (707 cas) et le cancer de la thyroïde (670 cas) chez les femmes.

Ces statistiques sont basées sur les dernières données du Registre national du cancer dans le nord du pays, a déclaré Khiari, précisant que le Registre national du cancer est le principal moyen de surveillance de l’évolution de cette maladie en Tunisie, où tous les cas enregistrés sont recensés avec précision.

Depuis sa création en 1994, le registre constitue un outil essentiel dans la mise en place des stratégies nationales de lutte contre le cancer, a-t-elle précisé.

Elle a souligné la nécessité d’intensifier les efforts de prévention, compte tenu de l’augmentation continue du taux de cancer, à travers deux axes principaux, à savoir la prévention primaire et le diagnostic précoce.

La prévention primaire comprend le sevrage tabagique, une alimentation saine, une activité physique régulière, la réduction de la consommation d’alcool, le maintien d’un poids santé et la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) pour prévenir le cancer du col de l’utérus.

Le diagnostic précoce (prévention secondaire) comprend des examens réguliers de détection de certains cancers, comme le cancer du col de l’utérus dont les examens gynécologiques de routine et le cancer du sein par des examens cliniques réguliers, avec un suivi attentif pour les cas ayant des antécédents familiaux.

À cela s’ajoutent des examens réguliers pour détecter le cancer colorectal grâce au test immunologique des selles disponible dans les centres de santé de base, et les cancers de la peau qui nécessitent des examens précoces en cas de symptômes suspects.

Khiari a souligné l’importance de la sensibilisation aux symptômes du cancer, appelant les citoyens à consulter un médecin dès qu’ils remarquent des symptômes anormaux, soulignant qu’un diagnostic précoce augmente considérablement les chances de guérison.

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JAMC 2025 : Masterclass sur la technologie des marionnettes avec le Brésilien Paulo Nazareno

Une masterclass autour du thème “la technologie des marionnettes: du théorique au pratique” a été donné, lundi, à la Cité de la Culture, à Tunis, par l’artiste marionnettiste brésilien Paulo Nazareno.

Ce rendez-vous s’inscrit dans le cadre des masterclass dans l’art de la marionnette organisées à l’occasion de la 6ème édition des Journées des arts de la marionnette de Carthage (JAMC) qui se déroule du 1er au 8 février 2025.

Les performances de Nazareno reposent sur trois personnages principaux dont une marionnette géante représentant le personnage d’un immigré italien, aux traits arabes, qui est inspiré de contes publiés le week-end dans un journal Brésilien.

L’artiste a déclaré avoir choisi d’incarner quatre personnages de l’ensemble des 30 contes diffusés. Il utilise des techniques d’animation qui consistent à déplacer la marionnette en faisant usage de sa tête, ses pieds et ses mains.

Inspiré de légendes et d’œuvres de fiction, l’autre personnage est une création mi humaine mi animale. Une marionnette de taille moyenne représentant un homme avec des pattes de chèvre, errant dans l’espace, en train de jouer de la flûte. Le marionnettiste incarne ce personnage en le déplaçant avec la tête et les mains.

A travers une marionnette de petite taille qu’il déplace avec ses doigts, Nazareno incarne également le personnage d’un jeune athlète dansant sur des airs de chansons brésiliennes .

A l’invitation du Centre national des arts de la marionnette organisateur des JAMC, la compagnie brésilienne Naza Bonecos Animation Studio a dirigé une résidence artistique organisée autour d’un atelier de création collective d’une marionnette géante, animatronique et interactive représentant le personnage fantastique, inspirée des créations spectaculaires de la compagnie brésilienne. Tenu du 20 au 31 janvier, l’atelier a été encadré par les Brésiliens Paulo Nazareno et la Dalila Mazzucchini.

Créé en 1996 à Caxias do Sul, au Brésil, par Paulo Nazareno et Viviane Maltauro, la compagnie Naza Bonecos est spécialisée dans les marionnettes animatroniques interactives, le théâtre de marionnettes et les créations thématiques spectaculaires. Ses artistes combinent les compétences artistiques et technologiques pour donner vie à des personnages fantastiques et surprenants.

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Modernisation de la gestion publique : le gouvernement tunisien mise sur le contrôle administratif et financier

L’Instance supérieure de contrôle administratif et financier relevant de la présidence du gouvernement a assuré 58 opération de suivi durant l’année 2023 incluant 56 rapports de contrôle répartis sur les Instance de contrôle général, la Cour des Comptes et les inspections ministérielles.

Les travaux de contrôle ont inclut aussi 72 structures publiques. L’instance a assuré le suivi de 3173 infractions, selon le 29ème rapport annuel de l’instance dont le chef du gouvernement Kamel Maddouri a reçu une copie, hier mardi, par le président de l’Instance Imed Hazgui.

Les infractions concernent divers aspects de la gestion publique, en commençant par les lacunes enregistrées au niveau des outils organisationnels capables d’assurer le bon fonctionnement des structures publiques, et le manque d’interconnexion entre les systèmes d’information, pour atteindre les infractions constatées au niveau de la gestion administrative et financière, de la gestion des achats, de la préparation et de la conclusion des marchés publics et du suivi de leur exécution, de la gestion du parc automobile et des véhicules administratifs, des biens immobiliers et de la gestion des fonds sociaux, en passant par les lacunes enregistrées au niveau de la mise en œuvre des programmes et des politiques publiques.

Les travaux de l’Instance durant l’année 2023 ont permis de remédier à 1866 infractions du total des manquements soit un taux de réparation de 59%, selon le rapport.

Maddouri a souligné, selon un communiqué de la présidence du gouvernement publié mercredi, le rôle crucial de l’Instance supérieure de contrôle administratif et financier dans la réforme et le développement du travail des différentes structures publiques

Il a par ailleurs affirmé la nécessité de concrétiser les recommandations du président de la République, appelant au besoin de concevoir de nouvelles visions devant permettre conférer davantage d’efficacité au travail de contrôle en vue de moderniser la gestion publique et préserver les fonds publics.

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