Le CCG appelle Washington à user de son influence pour contenir Israël
© Mosaique FM
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Ce n’est pas fort prometteur malgré tous les visages nouveaux.
La Presse — Rien que le fait qu’il a fallu attendre plus de deux heures pour atteindre le quorum indispensable pour la tenue de l’assemblée générale consacrée à l’élection des 31 membres des Commissions indépendantes de la FTF montre que les clubs ne croient pas trop au changement.
Un changement dans la méthode de travail des six commissions qui auront à charge de veiller sur le bon déroulement du championnat et de mettre toutes les associations-membres sur un pied d’égalité et garantir l’équité. Le fait d’avoir gardé des fidèles (Ridha Sellami et Faouzi Chamengui) à la tête des deux principales commissions (la Commission nationale d’appel et la Commission de discipline et de fair-play) témoigne bien de la volonté de Moez Nasri de garder, sous contrôle étroit, le travail de ces deux commissions indépendantes très importantes et faire en sorte qu’elles ne soient pas compromettantes.
Les nouvelles figures mises à la tête et au sein des quatre autres commissions n’ont été qu’une « manœuvre » pour donner l’impression aux clubs et à l’opinion publique que bien des choses vont changer et qu’un sang neuf a été injecté. Et pour, soi disant, faire table rase d’un passé pas très reluisant et ouvrir une nouvelle page dans l’application des textes en vigueur.
Car ces textes malgré tous les griefs qu’on leur fait et toutes les zones d’ombre qu’ils comportent, ont juste besoin d’être correctement interprétés et appliqués. Le rôle des hommes et femmes qui vont veiller à leurs destinées est donc important pour éviter ces flux de contestations après les décisions rendues par ces commissions. La fédération a envoyé aux clubs des formulaires à remplir pour désigner leurs candidats dans chacune des six commissions.
La plupart d’entre eux ont rendu une copie blanche et se sont abstenus de présenter leurs propres candidats, parce qu’ils étaient sûrs de ne pas pouvoir s’entendre sur des candidats qui feront l’unanimité. La Fédération a saisi la balle au bond pour désigner ses propres candidats.
Une seule liste pour chaque commission alors qu’elle aurait pu faire jouer la concurrence en proposant plusieurs listes et en laissant les clubs arbitrer. Au final, mis devant le fait accompli, les clubs n’ont pu que lever le bulletin vert sans trop de conviction que les nouveaux élus vont redorer le blason terni.
Alors mieux ne pas trop se bercer d’illusions et attendre de voir comment ces commissions vont s’atteler aux dures tâches qui leur seront confiées et aux dossiers qui vont être mis sur leur table pour prononcer un verdict optimiste à leur sujet.
La Presse — Ces championnats du monde d’athlétisme de l’IAAF – Tokyo (Japon) sont réellement difficiles à couvrir en raison du décalage horaire qui ne permet pas de suivre et d’informer à temps. Les séries se sont déroulées lors de la séance nocturne de la première journée. On attendait pour cette première journée Amine Jhinaoui et voilà que perce Ahmed Jaziri.
A ce propos, nous avons toujours considéré que Ahmed Jaziri, qui s’est qualifié pour la finale du 3.000 m steeple hommes, après avoir terminé cinquième de la première série avec un temps de 8’’31’41, valait mieux que ses apparitions quelque peu discrètes.
En effet, Ahmed Jaziri a fait un temps moins bon que celui d’Amine Jhinaoui, mais il a intelligemment mené sa course pour se qualifier. Amine Jhinaoui a été victime de sa réaction tardive et a donné espoir à son suivant immédiat pour le surprendre et lui souffler la cinquième place qualificative. Mohamed Amine Jhinaoui n’a pu de ce fait accéder à cette finale du 3.000 m steeple hommes après avoir terminé sixième de la deuxième série avec un temps de 8’’27’89. La finale aura lieu aujourd’hui à 13h55, heure tunisienne.
Bouzayani et Dhahri en course
Pour les féminines, c’est également aujourd’hui qu’auront lieu les séries de qualifications du 3.000 m steeple avec la participation du duo Maroua Bouzayani, 7e mondiale, et Rihab Dahri, 35e mondiale. Avec toute l’expérience acquise, Maroua Bouzayani est prévenue après la déconvenue de Jhinaoui.
Il ne faut absolument pas se laisser enfermer ou offrir à ses adversaires directs la possibilité de s’en débarrasser. Bien sûr, il y a des calculs à faire, pour éviter une dilapidation de ses forces en prévision de la finale, mais en cours de course il y a aussi des calculs à faire et vite pour ne pas se faire piéger.
Pour la jeune Rihab Dahri, sa présence à ce niveau est déjà une consécration. Elle a tout à gagner et elle pourrait jouer tactiquement en protégeant son aînée, au moins pour lui éviter d’être enfermée. Ce sera aussi pour elle une occasion d’améliorer son temps.
À travers une enquête passionnée, l’écrivain et éditeur Samy Mokadem retrace le passage oublié d’Antoine de Saint-Exupéry en Tunisie. De cette mémoire effacée, il propose de faire naître un projet culturel et patrimonial unique : un mémorial dédié au créateur du «Petit Prince», pour offrir à La Marsa une nouvelle lumière littéraire et touristique.
La Presse — Écrivain, éditeur et reporter français, Antoine de Saint-Exupéry est porté disparu au large de la Méditerranée le 31 juillet 1944. Son influence s’est étendue à travers le monde avec ses récits d’aventures et ses réflexions humanistes, continuant toujours à inspirer des générations de lecteurs, et même d’écrivains !
Féru de Saint-Exupéry, l’écrivain et éditeur Samy Mokadem a publié en 2021 un roman intitulé «Il était deux fois le Petit Prince», dont le titre fait écho au célèbre conte philosophique paru en 1943. Ce «récit pour tous les âges et pour tous les temps» détient le record du monde en traductions avec 600 langues et dialectes.
Une version en dialecte tunisien existe, avec un audiobook porté par la voix de l’acteur Jamel Madani. Pourtant, ce dont on parle peu, c’est que cet écrivain mythique a séjourné en Tunisie en 1935. De sa résidence à La Marsa, il a effectué des missions en reporter dans le sud tunisien. Cette expérience a été racontée dans ses correspondances regroupées et publiées et lui aurait inspiré des passages de son œuvre «Terre des hommes».
En partant de ces informations, Samy Mokadem a enchaîné, depuis quelques années, des recherches minutieuses des traces concrètes de son passage, de «sa planète perdue». Il est parvenu à localiser avec précision la demeure tunisienne de Saint-Exupéry en se basant sur la biographie du capitaine René Gavoille qui l’a accueilli.
Ce récit comprend une photo de la villa «Rubens» à La Marsa Plage et indique que l’écrivain y a travaillé sur son œuvre «Citadelle» pendant sa résidence. La recherche s’est poursuivie avec un appel à témoignages lancé sur les réseaux sociaux. Les informations collectées ont été derrière l’idée du projet déposé par Samy Mokadem à la municipalité de La Marsa «Et si la planète du Petit Prince… était La Marsa?».
La villa en question n’existe plus, mais l’emplacement est connu. Mokadem propose alors «d’ériger un mémorial en hommage à son passage, représentant idéalement le Petit Prince». Il nous a décrit les détails comme il les imagine et tels qu’ils figurent sur la demande officielle.
« L’intérieur serait des éléments qui racontent sa biographie et des détails de son expérience tunisienne avec une exposition d’audiobooks, d’aquarelles, d’objets pour collectionneurs dont des timbres de la Poste…». Selon lui, «La Marsa brillera sous les projecteurs des fans du «Petit Prince» à travers le monde et plusieurs voudront venir visiter cette ville si chère au cœur de l’auteur.» Il aspire même à une possible «opportunité de jumelage avec Lyon, sa ville natale.»
Ce projet ambitieux aura certainement des retombées culturelles et touristiques importantes. Rappelons que l’année dernière, une exposition a été dédiée à Flaubert qui a également séjourné en Tunisie, avec des conférences et tout un bouillonnement culturel en marge de l’événement principal.
Pourquoi donc ne pas remettre en surface tout ce que nous savons aujourd’hui et réclamer notre «part de Saint-Exupéry»? Avant de passer à la concrétisation du projet de construction, on pourrait peut-être commencer par annoncer les informations, organiser des activités qui favorisent leur diffusion, inviter universitaires, chercheurs et écrivains à s’impliquer dans des articles qui relèvent l’impact de la Tunisie sur l’œuvre de Saint-Exupéry.
Une piste est ouverte pour que ce grand nom de la littérature mondiale soit désormais relié à des indices réels. Reste à faire une recherche de témoignages plus poussée et le travail de documentation des traces avant qu’elles ne se perdent avec le temps.
Par Mohamed Ben Soltane
J’ai connu Wadi Mhiri lorsque je travaillais comme directeur artistique du Bchira Art Center à Sabelet Ben Ammar. Il faisait partie du groupe qui avait imaginé ce projet aux côtés de Bchira Triki, sa fondatrice. Wadi s’occupait de la mise en espace des expositions et participait activement aux réunions de programmation. Il y présentait aussi son propre travail artistique, presque toujours réalisé en collaboration avec Houda Ghorbel.
Wadi portait plusieurs casquettes, témoignant de la richesse de son identité. Il était à la fois artiste, rassembleur, connecteur de cultures, organisateur talentueux et transmetteur de savoirs.
Véritable ingénieux touche-à-tout, il savait trouver des solutions techniques à des problèmes impossibles. Ressource rare, il est devenu — avec Memia Taktak — le scénographe attitré des expositions les plus marquantes de la scène tunisienne. Ce rôle, qu’il exerçait avec brio grâce à son leadership et sa débrouillardise, cachait d’autres facettes de Wadi : Wadi le poète, Wadi l’artiste.Son travail artistique a commencé à retenir mon attention en 2012, avec Parti Facebook / Parti Facelike, créé avec sa complice Mouna Jemal Siala lors de Dream City. Ils y détournaient les affiches électorales proliférant lors des premières élections libres du pays, reflétant les multiples visages de la Tunisie post-Ben Ali. A la fois drôle et prémonitoire du chaos politique à venir, cette œuvre déployée à l’échelle d’une ville reste inimitable.
Parmi ses réalisations emblématiques figure «Contenants pour un continent», conçue avec Houda Ghorbel lors du Festival Ségou’Art au Mali en 2016 : une installation flottante formée de 400 calebasses dessinant la carte de l’Afrique, assemblées et laissées dériver sur le fleuve Niger. Wadi avait un amour fou pour le continent africain. Il était bâtisseur de ponts, amoureux du voyage et des relations humaines profondes. Il avait retrouvé une partie de son âme au Mali.
Plus tard, j’ai découvert en images «Au nom de la terre et de la mer», créée en Allemagne avec Houda Ghorbel : une œuvre brodée aux inscriptions illuminées par une lumière noire. Elle réunit deux éléments cardinaux dans l’univers de Wadi: le textile et la poésie. Cette installation, présentée conjointement dans une église et une mosquée à Hildesheim, portait en elle une histoire puissante que lui seul savait conter.
Ces travaux sont restés trop peu visibles en Tunisie, où la production artistique est foisonnante.
J’ai rassemblé pour la première fois toutes les pièces du puzzle lors de l’accompagnement artistique que j’ai eu la chance de faire avec Ji-Yoon Han dans le cadre du projet Elyssa.
La première séance de deux heures avec Wadi fut d’une profondeur et d’une sincérité bouleversantes. J’ai compris d’où il venait et où il voulait aller. Son attachement à sa famille, et en particulier à son père, était viscéral. À travers son projet, il voulait honorer la mémoire de ce dernier et rendre hommage à l’usine familiale de textile, vécue comme un trésor, un terrain de jeu et d’expérimentation.
Le défilé de mode qu’il préparait n’était pas qu’un projet artistique : c’était un rendez-vous. Un rendez-vous avec son père, avec son histoire familiale, avec les travailleurs de l’usine. Wadi avait enfin trouvé une manière unique de concilier tout ce qu’il aimait : la famille, le voyage, la poésie et la mode. J’espère de tout cœur que ce projet verra le jour comm l’a imaginé Wadi. Jusqu’à son dernier souffle, il travaillait avec passion et détermination pour faire aboutir son projet.
Je suis certain que toutes les personnes impliquées avec l’artiste partagent ce désir de faire aboutir ce projet.
Durant Elyssa, j’ai découvert son âme d’artiste et ses qualités humaines exceptionnelles : un être lumineux, qui faisait rayonner l’amour et la joie de vivre.
La disparition soudaine de Wadi laisse un vide immense. Qu’elle nous rappelle à tous l’urgence de vivre dans la joie, d’avoir le courage de réaliser nos rêves, la force de mener nos projets malgré les obstacles, l’humilité de mettre l’ego de côté et le désir sincère de servir le bien commun. Toutes ces valeurs, Wadi les incarnait. Elles manquent tellement à notre Tunisie.
Que la paix soit avec toi, où que tu sois. Que la terre te soit légère et que ta lumière continue de briller dans nos cœurs et nos mémoires.
Mes sincères condoléances à tous les membres de sa famille et à ses ami·e-s, qui se comptent par milliers sur plusieurs continents.
M.B.S.
Artiste visuel et commissaire d’exposition
L’idée est simple mais ambitieuse : donner à la culture un poids chiffré et démontrer, par des données concrètes, son rôle dans l’économie, l’éducation, la cohésion sociale et même la résilience face aux défis climatiques.
Autrement dit, sortir la culture du registre de l’« extra » pour l’inscrire pleinement dans les politiques publiques.
La Cité de la culture accueille, du 15 au 17 septembre 2025, un atelier national qui place la culture au cœur du développement durable. Initiée par le ministère des Affaires culturelles, la commune de Tunis et l’Unesco, avec l’appui de l’Union européenne, cette rencontre mettra en lumière les indicateurs culture|2030, un outil pensé pour mesurer la contribution réelle de la culture aux Objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations Unies.
L’idée est simple mais ambitieuse : donner à la culture un poids chiffré et démontrer, par des données concrètes, son rôle dans l’économie, l’éducation, la cohésion sociale et même la résilience face aux défis climatiques. Autrement dit, sortir la culture du registre de l’« extra » pour l’inscrire pleinement dans les politiques publiques.
Au programme de ces trois journées : présentation de la méthodologie des Indicateurs, sessions de formation pour les acteurs locaux et nationaux, et élaboration d’une feuille de route adaptée à la Tunisie. Institutions gouvernementales, société civile, secteur privé et experts se retrouveront autour de la même table pour réfléchir à la meilleure façon d’intégrer la culture dans la stratégie nationale de développement.
Les Indicateurs Culture|2030, développés par l’Unesco et son Institut de statistique reposent sur quatre grandes dimensions : Environnement et résilience, qui interroge le rôle du patrimoine dans la durabilité ; Prospérité et moyens de subsistance, qui met en lumière le poids économique et social de la culture ; Connaissances et compétences, qui mesure sa place dans l’éducation et la transmission ; Inclusion et participation, qui veille à l’accès équitable et à la cohésion sociale.
Avec ce projet, la Tunisie rejoint un réseau international de pays décidés à faire compter la culture dans la marche vers 2030. Un pas symbolique mais aussi stratégique, pour que l’art, le patrimoine et la création soient considérés comme des piliers du développement au même titre que l’économie ou l’écologie.
Premier marché émetteur mondial avec plus de 100 millions de voyageurs par an, la Chine représente une manne pour l’industrie touristique internationale. Selon le cabinet McKinsey, les touristes chinois dépensent en moyenne deux fois plus que les voyageurs européens, avec une préférence marquée pour les séjours haut de gamme et les expériences exclusives.
Pour la Tunisie, qui cherche à diversifier ses marchés au-delà de l’Europe, attirer cette clientèle constitue un enjeu stratégique.
La Presse — Les touristes chinois aisés privilégient les destinations qui conjuguent patrimoine culturel, shopping et confort hôtelier. En 2024, leurs dépenses moyennes à l’étranger ont atteint 3.500 à 5.000 dollars par séjour, contre environ 1.200 dollars pour un touriste européen, selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT). La clientèle ciblée est majoritairement issue des grandes métropoles (Pékin, Shanghai, Canton, Shenzhen), avec un profil de cadres supérieurs, entrepreneurs et jeunes urbains fortunés.
Atouts compétitifs de la Tunisie
La Tunisie ne manque point d’atouts susceptibles d’attirer des touristes chinois avides de nouvelles découvertes. Son patrimoine historique différenciant : Carthage, Kairouan, El Jem ou Dougga offrent une option méditerranéenne aux circuits classiques européens. Volet balnéaire compétitif, la Tunisie dispose de plus de 570 hôtels classés, dont une partie dans le segment haut de gamme, souvent à des prix plus attractifs que l’Europe du Sud.
Le Sahara, lui, constitue un produit d’appel unique : les destinations désertiques (Tozeur, Douz) peuvent être positionnées comme expériences exclusives, avec des lodges de luxe, des circuits privatifs et un tourisme expérientiel.
Freins structurels
Malgré ces atouts, plusieurs handicaps limitent encore la compétitivité tunisienne sur le marché chinois. Figure, en premier lieu, l’absence de vols directs entre la Chine et la Tunisie, ce qui rallonge les trajets et freine la demande. Il y a aussi l’insuffisance de services adaptés : guides sinophones, menus traduits, moyens de paiement chinois (Alipay, WeChat Pay).
Faible visibilité digitale : la Tunisie reste quasi absente des plateformes de référence en Chine (WeChat, Douyin, Mafengwo). D’où la nécessité de mieux investir dans la communication multicanale et le marketing digital.
Rapprochement et pistes
Pour renforcer la connectivité aérienne, il faut envisager des liaisons saisonnières avec Pékin ou Shanghai, éventuellement via des partenariats avec des compagnies du Golfe. Il faut, de surcroît, investir dans la formation : créer un corps de guides et personnels hôteliers sinophones pour améliorer l’expérience client.
L’autre moyen de rapprochement, qui n’est pas des moindres, consiste à mener des campagnes ciblées sur les réseaux sociaux chinois, en partenariat avec des influenceurs voyage (« key opinion leaders »). S’y ajoute le développement d’une offre premium privilégiant des circuits combinant balnéaire, archéologie et Sahara de luxe, avec des services sur mesure.
Il faut, pour cela, collaborer avec les grandes agences chinoises spécialisées dans le tourisme haut de gamme.
Une diversification nécessaire
En 2024, la Tunisie a accueilli environ 9 millions de touristes, dont plus de 80 % venus d’Europe et du Maghreb. Or, le marché chinois représente un potentiel de plusieurs dizaines de milliers de visiteurs supplémentaires à forte valeur ajoutée. Si la Tunisie parvient à capter ne serait-ce que 1 % des flux touristiques chinois haut de gamme, cela représenterait un apport de plus de 200 millions de dollars par an, compte tenu de leur pouvoir d’achat.
À l’heure où le pays cherche à repositionner son offre vers le haut de gamme et à sécuriser ses recettes en devises, séduire les touristes chinois aisés apparaît comme une piste de salut, à condition d’investir dès maintenant dans la connectivité, l’adaptation culturelle et la communication ciblée.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de dévoiler la 10e édition de son rapport sur les investissements mondiaux dans l’énergie. Si le rapport met en évidence une évolution significative de ces derniers, il souligne, entre autres, la nouvelle dynamique observée au Moyen-Orient. Avec une production de pétrole et de gaz naturel atteignant respectivement 30 % et 17 % de la production mondiale, la région joue un rôle déterminant dans la géographie de l’énergie.
La Presse — « Malgré les tensions géopolitiques élevées et l’incertitude économique, les flux de capitaux vers le secteur de l’énergie devraient augmenter en 2025 pour atteindre 3.300 milliards de dollars, soit une hausse de 2 % par rapport à 2024 », a affirmé l’AIE dans son récent rapport sur les investissements mondiaux dans l’énergie.
En effet, selon le document, environ 2.200 milliards de dollars sont alloués aux énergies renouvelables, au nucléaire, aux réseaux, au stockage, aux carburants à faibles émissions, à l’efficacité énergétique et à l’électrification.
Ce montant représente le double des 1.100 milliards de dollars dirigés vers le pétrole, le gaz naturel et le charbon. D’après le document, les incertitudes concernant les perspectives économiques et commerciales ont poussé certains investisseurs à adopter une approche attentiste quant à l’approbation de nouveaux projets. Cependant, aucun impact significatif n’a été observé sur les dépenses liées aux projets existants.
La Chine mise sur les énergies propres
Le rapport souligne une évolution de la géographie des investissements énergétiques qui aura des implications durables.
La Chine, le plus grand investisseur mondial dans l’énergie, continue d’investir massivement dans les énergies propres.
Sa part dans les investissements mondiaux en la matière est passée d’un quart, il y a dix ans, à près d’un tiers aujourd’hui. Aux États-Unis, la tendance serait plutôt à l’accalmie, puisque les dépenses consacrées aux énergies renouvelables et aux carburants à faibles émissions devraient se stabiliser au cours de la prochaine période, après avoir presque doublé durant les dix dernières années, et ce, en raison de la réduction progressive des politiques de soutien.
Le document souligne également que les investissements dans l’amont pétrolier et gazier migrent de plus en plus vers les grands détenteurs de ressources du Moyen-Orient. Les investissements en amont de la région devraient atteindre un niveau record de 20 % du total mondial en 2025, tandis que ceux de la Russie ont chuté pour se stabiliser à 6 %.
L’Afrique, entre difficultés de financement et besoins en énergies propres
Le rapport révèle également que de nombreuses économies en développement, en particulier en Afrique, peinent à mobiliser des capitaux pour investir dans des infrastructures énergétiques.
Cette situation s’explique par des difficultés de financement qui puisent leur origine dans la dépréciation des monnaies et la hausse des taux d’intérêt, lesquelles compliquent l’accès au crédit et le remboursement de la dette.
En Afrique, le coût global du service de la dette équivaut à plus de 85 % du total des investissements énergétiques prévus pour 2025. En baisse considérable, les investissements énergétiques sur le continent ont diminué d’un tiers en 2025 par rapport à 2015, la baisse des dépenses dans le pétrole et le gaz n’ayant été que partiellement compensée par une hausse des investissements dans les énergies renouvelables. Le continent ne représente que 2 % des investissements mondiaux en énergies propres, alors qu’il abrite 20 % de la population mondiale.
L’Arabie saoudite, pionnière de l’investissement dans l’amont pétrolier
Une analyse détaillée par région révèle que le Moyen-Orient dispose de certaines des ressources pétrolières et gazières les moins coûteuses au monde. En 2024, il a contribué à hauteur de 30 % à la production mondiale de pétrole et de 17 % à celle de gaz naturel. L’Arabie saoudite est le pays qui investit le plus dans l’amont pétrolier et gazier de la région, avec des investissements qui devraient atteindre environ 40 milliards de dollars en 2025, soit près de 15 % de plus qu’en 2015.
Le document affirme que, dans l’ensemble, le Moyen-Orient devrait investir environ 130 milliards de dollars dans l’approvisionnement en pétrole et en gaz en 2025, ce qui représente environ 15 % du total mondial. Les compagnies pétrolières nationales du Moyen-Orient et d’Asie représentent environ 40 % des investissements dans l’amont, contre 25 % en 2015.
En Arabie saoudite et au Koweït, ces investissements proviennent presque exclusivement de leurs compagnies nationales, tandis qu’au Qatar, aux Émirats arabes unis, à Oman et en Irak, la part des investissements étrangers est plus importante. Au Qatar, les investissements nationaux ont été multipliés par sept depuis 2015, grâce au développement accéléré du gigantesque champ gazier North Field, tandis que les investissements étrangers ont quadruplé sur la même période.
Aux Émirats arabes unis et à Oman, environ 40 % des investissements en amont proviennent de sources étrangères. En Irak, cette part atteint environ 70 % et continue de croître, le pays s’apprêtant à attribuer 30 nouveaux projets pétroliers et gaziers. Le rapport met également en évidence l’intensification des investissements à l’étranger de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis.
Saudi Aramco a récemment acquis des participations dans Port Arthur LNG, ainsi que dans des activités aval aux Philippines. Certaines grandes entreprises de la région, comme Saudi Aramco et Adnoc, investissent aussi davantage dans les carburants à faibles émissions.
Les terres rares, un nouvel enjeu dans la région Mena
Selon ce même rapport, le gaz naturel continue d’être la principale source d’électricité dans la région, puisqu’il y fournit les deux tiers de l’approvisionnement. Le Moyen-Orient — avec les États-Unis — a représenté près de la moitié de tous les investissements directs étrangers dans les centrales électriques au gaz naturel en 2024.
La région voit également croître la part des renouvelables et du nucléaire, qui a doublé depuis 2015 pour atteindre près de 15 % en 2024. Au total, les investissements dans l’énergie propre destinée à la production électrique devraient avoisiner 9 milliards de dollars en 2025. Par ailleurs, le rapport souligne un développement minier qui prend de l’ampleur, avec une exploration nationale accrue du lithium, du cuivre et des terres rares.
Il explique que les pays de la région misent aussi sur leurs avantages énergétiques pour sécuriser des accords d’approvisionnement internationaux et développer leurs capacités de transformation des minerais critiques. Les investissements prévus dans des projets miniers dans la région dépassent 20 milliards de dollars, principalement portés par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
La Presse — Il est admis que dans le domaine de l’entrepreneuriat, c’est l’argent qui est le nerf de la guerre. Pour l’entreprise aussi, quels que soient sa taille et son domaine d’activité, sans ressources financières suffisantes, il lui est impossible d’assurer sa pérennité, encore moins de se projeter vers l’avenir, d’investir, d’innover ou de conquérir de nouveaux marchés.
Or, depuis des années, l’accès au financement bancaire, principale source de liquidités pour les entreprises tunisiennes, ne cesse de se durcir. Cela est vrai aussi bien pour les grandes entreprises que pour les petites et moyennes structures, comme le confirme la 22e enquête sur le climat des affaires de l’Itceq.
Selon cette étude, 54 % des entreprises tunisiennes considèrent que le financement bancaire demeure une contrainte structurelle, notamment en raison de son coût élevé. Entre l’effet d’éviction exercé sur le financement bancaire et la réticence des banques à soutenir des PME jugées souvent plus « opaques » que les grandes entreprises, car généralement dépourvues d’informations comptables et financières fiables, les petites et moyennes entreprises tunisiennes ont vu les vannes du crédit se refermer.
Cette situation a généré un déficit de financement estimé par les spécialistes à plus de 5 milliards de dinars. Le problème s’est aggravé avec l’absence de structures capables d’apporter une réponse adaptée, dotées d’outils de gestion des risques spécifiques aux petites structures. C’est dans ce contexte que la mésofinance émerge comme une piste encore largement sous-exploitée en Tunisie.
Située entre la microfinance et le crédit bancaire classique, elle s’adresse principalement aux entreprises considérées comme « trop grandes » pour les microcrédits, mais « trop petites » pour supporter les prêts bancaires onéreux. Les montants octroyés dans ce cadre varient généralement entre 50 et 200 mille dollars, selon les contextes.
Pour plusieurs experts, l’expérience réussie de la microfinance, qui a permis à des milliers de familles vulnérables d’accéder à un financement adapté, peut inspirer un encadrement réglementaire clair de la mésofinance, afin de transformer ce marché et de créer un véritable effet d’inclusion. Ainsi, la mésofinance s’impose en Tunisie comme une solution adéquate pour irriguer un tissu productif sous-capitalisé et contribuer, in fine, à la création d’emplois et au renforcement de la compétitivité de l’économie nationale.
Les spécialistes estiment d’ailleurs que la Tunisie gagnerait à fournir le même effort qu’elle a déployé en faveur de la microfinance, en vue de mettre en place un cadre réglementaire dédié à la mésofinance. Une voie prometteuse qui, peut-être, permet de venir en aide à des PME en mal de financement et de les repositionner sur l’échiquier financier du pays.
Plus de 2100 voix ont tranché dès le premier tour en portant Boubaker Bethabet à la tête de l’Ordre national des avocats. Moins de 24 heures après son élection, le nouveau bâtonnier expose sa feuille de route et les principaux axes d’action qu’il entend déployer.Et ce lors de son intervention sur les ondes de Diwan fm ce lundi 15 septembre 2025.
Boubaker Bethabet, connu de ses pairs pour sa longue carrière marquée par quatre candidatures successives, a sillonné le pays pour établir un programme validé par les avocats lors de ces élections. Sa stratégie repose sur quatre grandes priorités : faciliter l’exercice professionnel en supprimant les obstacles, instaurer un nouveau statut pour la profession, réformer les pratiques internes des conseils, et défendre un procès équitable, humain et respectueux des droits.
Refusant toute proximité politique avec le pouvoir en place, Boubaker Bethabet affirme que son mandat se caractérisera par la transparence, la vérité, et la coopération respectueuse avec les autorités, tout en rejetant toute complaisance. Il réaffirme son engagement pour l’indépendance de la profession d’avocat, les droits et libertés fondamentales, ainsi que la nécessité d’une réforme judiciaire qui dépasse le simple cadre juridique pour constituer un enjeu majeur social.
Mettre l’accent sur le partage des responsabilités, il avertit que toute tentative de s’approprier l’exclusivité des réformes mènera à des réactions défavorables. Reprenant ses promesses récurrentes, il dénonce un climat de refus de la réalité dans le secteur, rappelant que des responsables aujourd’hui jugés avaient auparavant couvert certaines pratiques.
Face à la crise affectant plusieurs institutions clés, notamment l’UGTT, Bethabet insiste sur l’importance d’organisations solides et équilibrées pour la stabilité publique. Il insiste particulièrement sur la défense des avocats emprisonnés ainsi que des journalistes, rappelant que toute atteinte à la liberté de la presse impacte profondément l’ensemble des professions juridiques.
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Le président de la République Kaïs Saïed a présidé une réunion ministérielle pour la rentrée scolaire, insistant sur la nécessité d’une réforme éducative complète, indépendante des pressions politiques.
Selon le communiqué de la présidence de la République, il affirme que l’éducation est un droit essentiel, réclame des conditions égalitaires partout en Tunisie, dénonce les dégradations qui ont aggravé l’analphabétisme, et appelle à une intervention urgente pour soutenir tous les acteurs scolaires.
Il a aussi demandé un renforcement de la sécurité autour des établissements scolaires pour protéger les élèves. Il conclut en valorisant le potentiel créatif tunisien dès que les conditions sont réunies.
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Réunis en urgence dans la capitale qatarie, les dirigeants arabes et islamiques ont affiché, lundi, une unité face à ce qu’ils qualifient de « violation flagrante » de la souveraineté du Qatar. La frappe israélienne qui a visé des responsables du Hamas à Doha a servi de déclencheur à ce sommet exceptionnel, convoqué pour dénoncer ce que le Qatar a décrit comme un acte de « terrorisme d’État ».
Dans leur déclaration finale, les chefs d’État et de gouvernement ont fermement condamné l’attaque israélienne, qualifiée d’« escalade dangereuse » et de « provocation inacceptable » en pleine médiation pour un cessez-le-feu à Gaza. Les participants ont accusé Israël de chercher à torpiller les négociations en cours et de menacer la stabilité régionale.
Le communiqué a appelé tous les États à prendre toutes les mesures légales et efficaces possibles pour empêcher Israël de poursuivre ses actions contre le peuple palestinien, y compris en soutenant les efforts visant à mettre fin à son impunité, à la tenir pour responsable de ses violations et de ses crimes, à lui imposer des sanctions, à suspendre la fourniture, le transfert ou le transit d’armes, de munitions et de matériel militaire, y compris les biens à double usage, ainsi qu’à réexaminer leurs relations diplomatiques et économiques avec elle et à engager des procédures judiciaires à son encontre.
« Cette agression vise non seulement le Qatar, mais aussi les efforts collectifs pour ramener la paix », a déclaré l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, en ouverture du sommet.
Plusieurs dirigeants, dont ceux d’Égypte, de Turquie, d’Arabie saoudite et de Jordanie, ont assuré Doha de leur solidarité face à ce qu’ils considèrent comme une atteinte à sa souveraineté. Ils ont réaffirmé leur soutien au rôle de médiateur joué par le Qatar, en collaboration avec Le Caire et Washington, dans les pourparlers visant à un cessez-le-feu et à la libération des prisonniers.
Le sommet a également permis aux pays arabes et musulmans de réaffirmer leur attachement à la cause palestinienne. Le communiqué final réitère leur soutien à une solution à deux États, sur la base des frontières de 1967, avec Qods-Est comme capitale de l’État palestinien, et appelle la communauté internationale à « assumer ses responsabilités » face aux violations israéliennes.
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À l’occasion de la rentrée scolaire et universitaire, le président de la République Kaïs Saïed a présidé, ce dimanche 15 septembre, une réunion consacrée à l’examen des préparatifs de cette rentrée et à la question de la réforme du système éducatif et universitaire.
Ont pris part à cette réunion Khaled Nouri, ministre de l’Intérieur, et Rachid Amri, ministre du Transport, ainsi que les membres du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement : Nourredine Nouri, ministre de l’Éducation, Riadh Choued, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Ahmed Bouhali, ministre des Affaires religieuses, Asma Jebari, ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, et Amina Essarrafi, ministre des Affaires culturelles.
En ouverture de la séance, le chef de l’État a souligné la nécessité d’un accompagnement global des élèves, des étudiants et de l’ensemble de la famille éducative, affirmant que la réforme attendue doit être « globale » et mettre fin aux « fausses réformes » du passé, qui ont conduit à des résultats inverses à leurs objectifs.
Il a rappelé que le Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement a été créé par la Constitution pour préserver le système éducatif des tiraillements politiques internes et des injonctions venues de l’étranger. Il a insisté sur le devoir national de prendre en charge les victimes de ces anciennes politiques afin de les réintégrer dans le processus de production et de construction nationale.
Kaïs Saïed a affirmé que « l’éducation est un droit pour tous, comme l’eau et l’air », et que l’éducation, l’enseignement et la culture sont des secteurs de souveraineté, essentiels pour former de nouvelles générations capables de protéger la société de toutes formes de dérives.
Le président a également insisté sur la nécessité de garantir des conditions d’apprentissage équitables et adéquates dans toutes les régions du pays, rappelant que la Constitution rend l’enseignement obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans. Il a dénoncé le « sabotage systématique » des programmes, des infrastructures et des moyens de transport, qui a contribué à l’aggravation de l’analphabétisme, alors que « plus aucun analphabète n’aurait dû exister ».
Il a appelé à un traitement immédiat des problèmes accumulés au fil des décennies, en impliquant toutes les parties concernées pour lever les obstacles qui entravent les élèves, les étudiants et toute la famille éducative. Il a également donné des instructions pour intensifier les efforts visant à faciliter le transport scolaire et à renforcer la présence de patrouilles de sécurité autour des écoles et des établissements, afin de protéger les élèves contre les dérives, la criminalité et en particulier contre la drogue.
En conclusion, Kaïs Saïed a rappelé que « lorsque les conditions leur ont été favorables, les Tunisiennes et les Tunisiens ont brillé non seulement en Tunisie, mais partout dans le monde », affirmant que « la Tunisie est un phare d’où rayonne la créativité et jaillit la lumière ».
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Les participants à la réunion périodique du Conseil des régions relevant de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) ont appelé à fournir les intrants de production en engrais ( DAP et les Ammonitrates), dans les délais et en quantités suffisantes et de verser les indemnisations en contrepartie des dégâts causés par les catastrophes naturelles.
Le conseil qui s’est tenu, lundi, sous la présidence du président de l’organisation Moez Ben Zaghden a souligné l’importance des quantités des semences sélectionnées et appellant à les mettre à la disposition des agriculteurs, selon un communiqué publié par l’Union des agriculteurs
S’agissant des grandes cultures, il a mis l’accent sur l’importance de fournir les financements nécessaires, de simplifier les procédures pour l’obtention des semences par les producteurs, et de rééchelonner leurs dettes pour la saison 2024-2024.
Il a également recommandé d’augmenter la capacité de stockage de l’huile d’olive pour la saison 2025-2026, dans les différents circuits, en poursuivant l’octroi des subventions de stockage et de mobiliser les ressources financières pour garantir le bon déroulement de la saison de récolte, de transformation et de stockage au profit des producteurs et des industriels ainsi que des exportateurs, soulignant l’importance de l’adhésion des banques pour faire réussir la saison.
Le conseil a, dans le même cadre, souligné l’importance d’accorder le soutien nécessaire pour assurer le conditionnement de l’huile d’olive pour garantir une valeur ajoutée lors de l’exportation de ce produit.
Il s’agit également d’inciter à la conquête de nouveaux marchés pour commercialiser l’huile d’olive tunisienne sur les marchés internationaux, tout en proposant d’orienter la subvention consacrée à l’huile végétale importée à l’huile d’olive tunisienne en vue de lever le volume de la consommation locale.
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Les exportations de l’huile d’olive tunisienne, durant les dix premiers mois de la campagne 2024-2025, ont atteint 252,7 mille tonnes contre 181,3 mille tonnes, au cours de la même période de l’année précédente, enregistrant, ainsi, une hausse de 39,4%, selon des données publiées, lundi, par l’Observatoire National de l’Agriculture (ONAGRI).
La quantité de l’huile d’olive conditionnée représente seulement 14,7%, le reste est exporté en vrac (85,3%). Il s’agit d’une hausse de la part du conditionnée par rapport à la même période de la campagne précédente (2023/2024) où elle était de 13,2%.
Par ailleurs, la catégorie extra vierge représente à elle seule 78,5% du volume total exporté.
En terme de valeur, la recette des exportations enregistrée, durant la campagne en cours, est de 3386,3 MD, à fin août 2025 contre 4804,8 MD durant la même période de la campagne précédente, soit une baisse de 29,5%.
Sachant que seulement 21% de la recette proviennent des exportations de l’huile d’olive conditionnées.
Le prix moyen de l’huile d’olive, durant le mois d’août 2025, a baissé de 50,1% par rapport au même mois de la campagne précédente avec une variation de 7,57 D/kg à 17,22 D/kg selon les catégories.
D’après l’ONAGRI, le marché européen (UE) détient la plus grande part avec 57,4% du volume des exportations, viennent ensuite l’Amérique du Nord (27,0%) et l’Afrique avec seulement 9,5%.
Le 1er pays importateur de l’huile d’olive tunisienne est l’Italie avec une part de 26,8% des quantités exportées, durant les dix premiers mois de la campagne 2024/2025, suivi par l’Espagne (25,5%) et l’USA (20,1%).
En ce qui concerne les exportations d’huile d’olive biologique, à fin août 2025, le volume des exportations a atteint 48,9 mille tonnes d’une valeur d’environ 664,8 MD.
Néanmoins, la part de l’huile d’olive biologique conditionnée n’a pas dépassé les 6,1% du total du volume de l’huile d’olive biologique exporté. Quant au prix, la moyenne du prix de l’huile d’olive biologique atteint est de 13,60 D/kg variant entre 13,40 D/kg pour le vrac et 16,64 D/kg pour le conditionnée.
Le 1er pays importateur de l’huile d’olive biologique tunisienne est l’Italie avec une part de 51,6% des quantités exportées, durant les dix premiers mois de la campagne 2024/2025, suivi par l’Espagne (19,7%) et l’USA (17,4%).
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Le marché Boursier a débuté la semaine du bon pied. L’indice de référence a affiché, lundi, une embellie de 0,67 % à 12154,13 points, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, « Tunisie Valeurs ».
Profitant de la réalisation d’une transaction de bloc sur le titre SFBT (pour une enveloppe de 13,2 MD), la séance a été marquée par une accélération du rythme des échanges faisant savoir que 21,4 MD ont été transigés sur le marché aujourd’hui.
Le titre NEW BODY LINE s’est offert la meilleure performance de la séance. Dans un flux limité de 6 mille dinars, l’action du spécialiste des vêtements intelligents s’est envolée de 5,8 % à 4,550 D.
Le titre STAR a affiché un beau parcours sur la séance. L’action s’est bonifiée de 4,3 % à 217,900 D en générant des échanges de 42 mille dinars.
Le titre SOTIPAPIER s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du producteur du papier Kraft et Test Liner a accusé une correction de –4,6 % à 2,900 D notant que la valeur a drainé un volume réduit de 86 mille dinars sur la séance.
Le titre BNA ASSURANCES a mal performé sur la séance. Transigée à hauteur de 49 mille dinars, l’action a reculé de –3,6 % à 3,490 D.
Le titre SFBT a particulièrement animé la séance. L’action a terminé la séance en territoire positif (+2 % à 13,090 D), en alimentant le marché avec des capitaux de 14,3 MD.
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L’Albanie vient de franchir une étape inédite sur la scène politique mondiale en annonçant la nomination d’une ministre virtuelle générée par intelligence artificielle. Le Premier ministre Edi Rama a présenté Diella, un avatar féminin en tenue traditionnelle dont le nom signifie « soleil » en albanais, qui sera désormais chargée de superviser les marchés publics. […]
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Au cœur du désert tunisien, à la frontière avec l’Algérie, l’école de la petite localité d’El Taamir, relevant de la délégation de Hazoua, a rouvert ses portes dans des conditions jugées excellentes. Selon la Télévision tunisienne, elle n’accueille toutefois que huit élèves cette année, illustrant la réalité des zones rurales et frontalières où la densité […]
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