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Tunisie – 16e journée de l’AMC le 30 novembre prochain : « Le parcours du malade du cancer »

La 16e journée de l’Association des Malades du Cancer (AMC) aura lieu le 30 Novembre prochain à Tunis sous le thème « Le parcours du patient : comment avancer avec espoir et dignité ».

Dans une déclaration à l’agence TAP, Raoudha Zarrouk, présidente de l’Association, a souligné que cette rencontre permettra aux malades atteints du cancer d’avoir des réponses à toutes leurs questions et préoccupations de la part de médecins spécialistes.

« Cette manifestation sera une occasion pour échanger et discuter des difficultés et obstacles rencontrés », a-t-elle ajouté.

Les problèmes de pénurie de médicaments, le manque d’équipements médicaux, l’insuffisance des ressources humaines, ainsi que la dégradation des infrastructures hospitalières figurent également à l’ordre du jour.

D’après la présidente de l’AMC, l’accent sera mis sur la recherche de solutions pour faciliter l’accès aux soins pour les patients des régions intérieures.

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Selon un récent rapport publié par le PNUD Tunisie : Les catégories vulnérables ignorent les mécanismes d’assistance juridique

L’assistance juridique et judiciaire reste rarement accessible, en Tunisie, notamment pour les catégories les plus vulnérables, c’est ce qui ressort d’un rapport, récemment, publié par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) en Tunisie.

Le rapport, publié sur le site officiel du PNUD Tunisie, a révélé que la majorité des citoyens, notamment dans les zones rurales, ignorent les mécanismes d’assistance juridique, contrairement à leur connaissance des systèmes d’aides sociales, qu’elles soient financières ou en nature.

Selon le rapport, l’assistance juridique pour les femmes victimes de violence et les victimes de la traite des personnes et du terrorisme « n’est pas connu par les Tunisiens », malgré l’existence de cadres juridiques relatifs à la protection de ces victimes.

Par ailleurs, le rapport pointe un manque de coordination dans l’échange d’informations entre les secteurs de la protection sociale et de la justice, « ce qui empêche les intervenants sociaux de prendre connaissance des mécanismes juridiques disponibles et prive ainsi les personnes les plus vulnérables de leurs droits ».

Le rapport évoque, en outre, d’autres obstacles entravant l’accès des catégories vulnérables à l’assistance juridique, tels que les honoraires des avocats.

A cet effet, le PNUD en Tunisie a appelé à intégrer l’assistance juridique dans un système global impliquant toutes les parties prenantes, à simplifier les procédures d’accès à cette assistance et à renforcer l’accès à l’aide juridique pour les personnes détenues en prison.

Dans ce cadre, le PNUD œuvre, en partenariat avec la Banque mondiale, les Pays-Bas et en coordination avec les institutions tunisiennes, à renforcer les mécanismes d’assistance juridique publique dans le cadre du projet « Assistance juridique et protection sociale ».

Ce projet permet aux acteurs de ce domaine de développer leurs compétences et d’améliorer la qualité de leurs services. Dans ce contexte, 25 ateliers de débat ont été organisés, réunissant 1270 représentants des principaux intervenants dans le domaine de l’assistance juridique, notamment des sociologues, des magistrats, des greffiers, des avocats, des représentants des services sociaux dans les prisons, ainsi que des membres de la Commission nationale de lutte contre le terrorisme.

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Les produits biologiques tunisiens exportés vers des pays européens

1,220 milliard de dinars. C’est notre chiffre du jour. Et c’est la valeur des exportations des produits agricoles biologiques exportés par la Tunisie de janvier à octobre 2024, pour un volume de 50,736 mille tonnes.

Il s’agit là cependant des baisses respectives de 23,1 % en termes de quantité et de 6,1 % en termes de valeur par rapport à la même période de 2023.

L’Italie, la France te l’Espagne constituent les principaux marchés des produits agricoles biologiques tunisiens, avec des taux respectifs de 44 %, 22 % et 11 %.

Les exportations de ces produits concernent essentiellement l’huile d’olive, les dattes biologiques et autres produits forestiers biologiques.

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CPI – Mandat d’arrêt contre Netanyahu : entre soutien et rejet

La Cour pénale internationale (CPI) a émis jeudi 21 novembre un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien et son ancien ministre de la Défense ainsi que le chef militaire du Hamas Mohammed Deif pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité ». Cette décision historique sera-t-elle suivie d’effet? Il est permis d’en douter tant les divisions au sein des pays occidentaux sur cette question sont profondes.

Série noire pour le boucher de Gaza de plus en plus contesté à l’international et même dans son propre pays. Ainsi, des manifestations houleuses ont eu lieu hier dimanche à Tel Aviv pour exiger la libération des otages restants dans la bande de Gaza et la fin de la guerre. Alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’obstine mordicus à poursuivre sa guerre génocidaire pour éliminer, selon son délire, le dernier combattant du Hamas.

« La Cour s’attaque désormais aux puissants »

Jeudi 21 novembre, le chef du Likoud et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant ainsi que le chef militaire du Hamas Mohammed Deif étaient visés par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).

Ainsi, pour la première fois depuis la création de cette institution, en 2002, des responsables politiques sont inculpés contre la volonté des Occidentaux. Les mêmes qui applaudirent à deux mains le mandat d’arrêt émis par la Cour de La Haye, vendredi 17 mars, contre le président russe Vladimir Poutine, pour le crime de guerre de « déportation illégale » d’enfants ukrainiens.

« Il se passe quelque chose d’important. Avant, les personnes inculpées étaient toujours des responsables du tiers-monde. La Cour s’attaque désormais aux puissances », note Sévag Torossian, avocat pénaliste au barreau de Paris et auprès de la CPI.

« Un test pour la coopération internationale »

« C’est un test pour la coopération internationale en matière pénale », fait observer l’avocat auprès de la CPI. Car, « les 124 pays qui ont ratifié le Traité de Rome ont l’obligation d’arrêter Benyamin Netanyahu et de l’extrader à la Haye s’il se rend dans leur pays. Si les Etats-Unis, Israël, la Russie ou la Chine n’en sont pas signataires, tous les pays européens reconnaissent l’institution ».

« Cependant, aucune sanction n’est prévue si un Etat ne respecte pas la décision de la CPI. Preuve en a été faite en septembre dernier quand Vladimir Poutine s’est rendu en Mongolie – pays qui a ratifié le Traité de Rome – sans être arrêté par les autorités locales ».

La famine comme crime de guerre

Pour rappel, les deux Israéliens sont poursuivis pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » pour des faits allant du 8 octobre 2023, au lendemain de l’attaque perpétrée par le Hamas, jusqu’au 24 mai 2024, jour où le procureur de la CPI, Karim Khan, avait officialisé la demande de mandats d’arrêt à leur encontre.

Les juges estiment qu’ils ont trouvé « des motifs raisonnables » de croire que le premier ministre israélien et Yoav Gallant sont responsables de plusieurs actes : « Crimes de guerre de famine comme une arme de guerre, crimes contre l’humanité de meurtre, de persécution et d’autres actes inhumains ». Dans le même temps, la chambre a émis un mandat d’arrêt contre Mohammed Deïf, le chef de la branche militaire du Hamas, probablement mort dans un bombardement en juillet dernier, sans que son corps soit retrouvé.

Divisions

Au final, le Premier ministre de l’Etat hébreu sera-t-il jugé ?

En apprenant la décision de la CPI, le cabinet de Benjamin Netanyahu s’est empressé comme à  l’accoutumée de crier à « la haine antisémite d’Israël ». Allant même jusqu’à la comparer à « l’équivalent moderne de l’affaire Dreyfus ».

Alliés inconditionnels de l’Etat hébreu, les Etats-Unis « rejettent catégoriquement la décision de la Cour d’émettre des mandats d’arrêt contre de hauts responsables israéliens ».

Pour sa part, Joe Biden juge cette décision « scandaleuse ». Alors que le futur conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Mike Waltz, a lui promis « une réponse forte » au « biais antisémite » de la CPI, quand le président élu prêtera serment en janvier.

Les Européens pour leur part sont profondément divisés sur cette question : ainsi, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrel, a affirmé que les mandats d’arrêt devaient être « respectés et appliqués ».

L’Espagne compte « se conformer à ses engagements et obligations en vertu du Statut de Rome et du droit international ». Le gouvernement irlandais a indiqué dans un communiqué « soutenir fermement la CPI » et appelle « tous les Etats à respecter son indépendance et son impartialité, en s’abstenant de toute tentative d’affaiblir la Cour ». Tandis que les Pays-Bas ont également annoncé qu’ils respecteront la décision de la Cour pénale internationale, tout comme la Belgique.

Plus ambigüe est la position de la France qui par la voix du porte-parole Quai d’Orsay rappelle lors d’un point presse jeudi 21 novembre « l’importance de la CPI ». Tout en jugeant l’arrestation de Benyamin Netanyahu comme étant « un point juridiquement complexe ».

En Italie, le ministre italien de la Défense, Guido Crosetto, a déclaré que son pays serait « obligé d’arrêter le Premier ministre israélien ou son ancien ministre en cas de visite dans le pays ». Mais dans le même temps, le ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani, s’est montré beaucoup plus prudent : « Nous évaluerons avec nos alliés la manière de réagir et d’interpréter cette décision. »

Le porte-parole du gouvernement allemand quant à lui a indiqué « avoir du mal à imaginer que les arrestations puissent être effectuées en Allemagne ».

En revanche, certains Européens sont totalement opposés à l’arrestation de Benyamin Netanyahu. En Autriche, le ministre des Affaires étrangères, Alexander Schallenberg estime qu’ « il paraît absurde de placer sur le même plan les membres d’un gouvernement élu démocratiquement et le dirigeant d’une organisation terroriste ».

Par pure provocation, l’infréquentable Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois, a invité son homologue israélien à visiter son pays et a promis que le mandat d’arrêt émis contre lui « ne serait pas appliqué ».

Pour résumer, il convient de rappeler que chacun des 125 États membres de la Cour internationale pénale, dont les États-Unis ne font pas partie, sont théoriquement contraints d’arrêter les deux responsables israéliens s’ils se trouvaient sur leur territoire. Cela étant, la Cour ne  disposant  d’aucune force de police pour faire appliquer ses mandats, compte sur le bon vouloir de ses États membres pour exécuter ses décisions.

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40 000 ingénieurs ont quitté la Tunisie durant ces cinq dernières années

Le député Fakhreddine Fadhloun est intervenu sur les ondes de Diwan FM pour commenter un sujet d’actualité brûlant : l’initiative parlementaire visant à lutter contre la fuite des cerveaux, une migration des compétences.

Selon Fakhreddine Fadhloun, cette initiative repose sur plusieurs raisons, notamment le coût élevé pour l’État de la formation des médecins, des ingénieurs et des professeurs universitaires. Le président de la commission parlementaire de l’éducation, de la formation, de la recherche scientifique, de la jeunesse et du sport a précisé que 100 000 dinars sont dépensés chaque année pour la formation universitaire des professionnels dans ces domaines. Peut-on passer outre cette fuite des cerveaux avance Fadhloun.

Fakhreddine Fadhloun a souligné qu’il comprend que les enseignants universitaires, les médecins et les ingénieurs cherchent à améliorer leurs conditions de vie. Cependant, il estime que l’État ne peut pas continuer à financer la formation de compétences qui finissent par migrer.

Le député a profité de cette intervention pour mentionner que 4 000 médecins ont quitté la Tunisie au cours des trois dernières années, contre 40 000 ingénieurs en cinq ans. Selon lui, cette vague migratoire aurait débuté en 2011.

La Tunisie a signé un accord pour la venue de médecins chinois l’année dernière. Ce qui, selon lui, ne semble pas logique, étant donné que 900 médecins sont diplômés chaque année en Tunisie.

Fakhreddine Fadhloun a ajouté que les ingénieurs et médecins tunisiens n’auront pas à rembourser l’État avant de partir. En revanche, les pays vers lesquels migrent ces compétences devront collaborer avec la Tunisie pour gérer cette situation.

Toujours selon la même source, la fuite des cerveaux concernent principalement ces pays européens : la France, l’Italie et l’Allemagne; ainsi que  certains du Golfe : l’Arabie saoudite et le Qatar.

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Tunisie – PLF 2025 : l’OTE ouvre le débat sur la réforme fiscale

Face aux débats animés et suscités par le projet de loi de finances 2025  (PLF 2025), l’Observatoire Tunisien de l’Économie organise ce 25 novembre une rencontre débat pour exposer sa vision d’une réforme fiscale plus équitable et croiser les idées avec divers acteurs. Ce projet de loi, déposé au Parlement en octobre dernier, propose des mesures inédites visant à accroître la progressivité fiscale et à redistribuer plus équitablement le fardeau fiscal.

Le projet de loi introduit des changements majeurs, notamment une refonte du barème de l’impôt sur le revenu pour alléger la charge des plus modestes, avec un taux minimal fixé à 15 %, et une hausse des taux pour les tranches supérieures. Du côté des entreprises, le texte propose une fiscalité progressive selon le chiffre d’affaires, abandonnant le taux général de 15 %. Les secteurs financiers, comme les banques et les assurances, verront leurs taux atteindre jusqu’à 40 %.

Ces propositions visent à corriger les déséquilibres fiscaux persistants. Actuellement, l’impôt sur le revenu et la TVA représentent plus de la moitié des recettes fiscales. Tandis que l’impôt sur les sociétés ne contribue qu’à 13 %. Une situation jugée injuste par l’Observatoire, qui milite pour une fiscalité où les entreprises et les individus les plus fortunés participent davantage.

PLF 2025, un enjeu de justice fiscale

L’Observatoire Tunisien de l’Économie estime que ces réformes, bien qu’inscrites dans une dynamique de justice fiscale, restent timides. Selon lui, elles risquent de ne pas aller assez loin pour redistribuer les richesses et réduire les inégalités. L’événement organisé aujourd’hui vise à analyser ces propositions, confronter les points de vue et proposer des pistes pour rendre le système fiscal plus progressif et efficace.

Des résistances dans le débat public

Cependant, les réformes proposées rencontrent une forte opposition dans le débat politique et public. Certains critiquent une augmentation de la pression fiscale jugée défavorable à l’investissement et à la compétitivité des entreprises. Le gouvernement, pour sa part, peine à convaincre des bénéfices sociaux attendus et de l’impact positif sur la justice fiscale.

L’événement de l’Observatoire se veut ainsi un espace de réflexion pour évaluer les effets potentiels de cette réforme et explorer des solutions permettant d’allier équité fiscale et efficacité économique.

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VERMEG vend sa division RegTech « Agile » à Regnology

VERMEG, fournisseur de solutions logicielles de premier plan pour l’industrie des services financiers, a annoncé avoir conclu un accord pour vendre sa division RegTech « Agile » à Regnology, un expert mondialement reconnu en conformité réglementaire.

Cette transaction stratégique s’inscrit dans la vision à long terme de VERMEG visant à renforcer son focus sur ses domaines d’expertise clés : la gestion de collatéral et l’assurance; tout en assurant un avenir prometteur pour l’équipe Agile sous la direction de Regnology.

Depuis des décennies, les services aux actifs sont un pilier des opérations de VERMEG, avec un portefeuille complet incluant les actions de sociétés (OST), la gestion de collatéral, les OPCVM et l’assurance-vie. Ces offres principales ont solidifié la réputation de VERMEG en tant que partenaire de confiance des institutions financières à travers le monde.

L’acquisition de Lombard Risk en 2018 a marqué un moment clé dans l’histoire de VERMEG. Permettant ainsi à l’entreprise de s’étendre sur les marchés anglo-saxons et de se positionner en tant que leader mondial de la gestion de collatéral. Cette transformation a été alimentée par la complémentarité des portefeuilles de produits de VERMEG et Lombard Risk, soutenue par le centre d’expertise établi en Tunisie. Lequel continue de jouer un rôle essentiel dans le succès de VERMEG.

Agile, la division RegTech de VERMEG, a représenté un segment distinct et spécialisé de l’entreprise, comptant environ 10 % de son effectif. Au fil des ans, Agile a évolué pour devenir une plateforme SaaS modulaire et évolutive de premier ordre, offrant des solutions complètes de reporting réglementaire, de l’ingestion des données à leur soumission finale. Positionnée comme une entité performante dans un environnement réglementaire complexe, Agile a obtenu une reconnaissance dans l’industrie pour son innovation et ses capacités.

Avec cette transaction, Agile rejoindra Regnology, un leader mondialement reconnu en reporting réglementaire et en conformité. Cette acquisition permet à Regnology d’étendre son empreinte internationale et de capitaliser sur des talents développés au sein du centre d’expertise en Tunisie. Ce partenariat stratégique assure la continuité des services tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour Agile et son équipe.

Pour VERMEG, cette transaction représente une étape importante dans sa stratégie de concentration sur ses forces principales. En consolidant son leadership dans la gestion de collatéral et l’assurance, VERMEG mobilisera des ressources pour poursuivre sa croissance et offrir encore plus de valeur à ses clients. Cette orientation stratégique souligne l’engagement de VERMEG en matière d’innovation et d’excellence dans la technologie financière.

« Cette transaction s’inscrit dans la stratégie de VERMEG visant à garantir la pérennité et le succès à long terme, tant pour l’entreprise que pour ses employés », a déclaré Badreddine OUALI, co-directeur général et fondateur. « En nous associant à Regnology, nous sommes convaincus des perspectives de croissance continue et des opportunités offertes à l’équipe Agile au sein d’une plateforme mondiale, grâce à un engagement commun envers l’innovation et l’excellence des solutions. Parallèlement, VERMEG pourra se concentrer sur ses initiatives stratégiques dans ses divisions clés : Banques & Infrastructure de marchés et Assurance, en mobilisant des ressources supplémentaires pour offrir encore plus de valeur à nos clients ».

D’après communiqué

 

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À propos de VERMEG

Fondée en 1993, VERMEG fournit des solutions logicielles à plus de 500 clients prestigieux dans plus de 40 pays à travers les secteurs bancaires, de l’assurance et de la gestion de patrimoine. La plateforme de haute qualité de l’entreprise offre des outils de premier ordre pour automatiser les processus et stimuler la digitalisation des services financiers.

Basée à Amsterdam avec des bureaux dans 16 pays, VERMEG emploie plus de 1 000 personnes dans le monde entier. 

www.vermeg.com.

 

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À propos de Regnology

Regnology est un fournisseur mondial leader de solutions innovantes pour le reporting réglementaire, la gestion réglementaire, le reporting fiscal et la gestion des données. En combinant une expertise approfondie avec des technologies avancées, Regnology propose une offre complète à travers toute la chaîne de valeur réglementaire.

Ses solutions permettent aux institutions financières, aux régulateurs et aux autorités fiscales de rationaliser les processus de conformité, d’améliorer l’efficacité et de s’adapter aux complexités d’un environnement réglementaire en constante évolution.

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CEPEX : le district 1 représente 7,8 % des exportations de la Tunisie

Le Président Directeur Général du Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), Mourad Ben Hassine, a révélé que le district 1 abrite 308 entreprises exportatrices, représentant 7,8 % de l’appareil national d’exportation. Il a fait cette annonce lors de la troisième édition des conférences mensuelles intitulées « Les Matinales de l’Exportation Régionale », dédiée au district 1.

En effet, selon un communiqué publié par le CEPEX, les recettes d’exportation du district, qui regroupe les gouvernorats de Béja, Bizerte, Jendouba et Le Kef, ont atteint 3,6 milliards de dinars à fin octobre 2024. De plus, le CEPEX évalue les opportunités inexploitées à 2,8 milliards de dinars, laissant entrevoir un potentiel pour doubler les revenus si les acteurs optimisent ces perspectives.

Bien que cette région soit essentiellement agricole, elle se distingue par une spécialisation inattendue : 90 % des exportations concernent les chaussures de sécurité au travail. Cette particularité illustre la diversité des capacités industrielles du district.

Stratégies pour booster les exportations

Le PDG du CEPEX a insisté sur l’importance des rencontres régionales, telles que « Les Matinales de l’Exportation », qui visent à renforcer le potentiel exportateur des entreprises tunisiennes et à améliorer le climat des affaires. Ces événements offrent une plateforme de communication entre les parties prenantes du secteur, permettant de développer des stratégies concrètes pour accroître les capacités d’exportation.

Par ailleurs, Mourad Ben Hassine a souligné que les principales destinations des exportations du district sont actuellement la France et le Royaume-Uni. Tout en évoquant des perspectives d’expansion vers des marchés comme l’Allemagne et l’Italie.

Recommandations pour un développement durable

Afin d’exploiter pleinement les opportunités disponibles, il est recommandé de :

  • Faciliter la participation des entreprises exportatrices aux événements promotionnels internationaux.
  • Améliorer les services logistiques, notamment le transport des marchandises.
  • Tirer parti des réseaux commerciaux tunisiens à l’étranger, grâce aux 15 représentations du CEPEX réparties sur différents marchés mondiaux.
  • Optimiser les mécanismes d’assurance export, proposés par la Société Tunisienne d’Assurance du Commerce Extérieur (COTUNACE).

En conclusion, le district 1 s’impose comme un acteur stratégique dans l’économie exportatrice tunisienne. Avec une gestion optimale des opportunités et un soutien accru aux entreprises, cette région pourrait doubler ses performances et diversifier ses marchés à l’international.

Avec TAP

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Opposition syndicale à l’article 31 du projet de loi de finances 2025

Opposition syndicale à l’article 31 du projet de loi de finances 2025

Les fédérations générales du pétrole, des banques et de l’enseignement supérieur, ainsi que le syndicat des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes universitaires, affiliés à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), ont exprimé leur opposition au projet de loi de finances 2025, en particulier à l’article 31 relatif à la révision du barème de l’impôt sur le […]

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La Sotuver ouvrira son capital à un actionnaire minouritaire

La société Sotuver du groupe Bayahi informe, dans un communiqué, que « les discussions entamées fin 2023 dans le cadre du projet d’ouverture du capital de la Société à un investisseur minoritaire pour soutenir son internationalisation croissante, se poursuivent afin d’arriver à l’accord le plus satisfaisant possible pour la Sotuver et ses actionnaires. Aucune formalisation […]

1er Forum Tuniso-Nordique : la Tunisie, un ‘petit’ pays aux grandes ambitions pour le développement durable

Le 1er Forum Tuniso-Nordique s’est tenu aujourd’hui à Tunis, organisé par l’Ambassade de Suède à Tunis en collaboration avec CONECT International.

Cet événement a réuni des dirigeants d’entreprises, des représentants d’institutions financières, des décideurs politiques ainsi que des agences de promotion de l’investissement des deux régions. Parmi les personnalités présentes figuraient les ambassadeurs des quatre pays nordiques : Suède, Norvège, Danemark et Finlande et Fatma Thabet Chiboub, la ministre de l’industrie, des mines et de l’énergie.

Un point largement souligné tout au long du forum est que, bien que la Tunisie soit perçue comme un “petit” pays, elle dispose de nombreux atouts. Le pays, point d’accès stratégique aux marchés internationaux et africains, bénéficie d’une position géostratégique en Méditerranée, à seulement une heure de vol de l’Europe et moins de trois heures de vol des grandes villes du Moyen-Orient. La Tunisie jouit également d’un statut de partenaire avancé avec l’Union européenne et négocie actuellement un Accord de Libre-Échange Complet et Approfondi (ALECA). De plus, elle est liée par des accords de libre-échange avec le Maroc, l’Égypte, la Jordanie et la Turquie.

Tous ces éléments font de la Tunisie un acteur capable de renforcer son engagement envers le développement durable. Elle peut ainsi s’inspirer des pays nordiques, eux aussi de “petits” pays, qui ont su bâtir un modèle de croissance alliant respect de l’environnement, bien-être social et efficacité économique. Ce forum offre une opportunité unique de tirer parti de ces expériences et d’explorer des partenariats innovants en faveur d’un avenir plus durable pour la Tunisie.

Aslan Berjeb, président de la CONECT, a souligné lors de son intervention que l’évènement représente une plateforme essentielle pour promouvoir le développement durable et la prospérité économique partagée. Il a insisté sur l’importance de cet espace d’échanges pour identifier des opportunités stratégiques et établir des partenariats créateurs de valeur, tout particulièrement dans les domaines de la transition énergétique et de l’économie circulaire, des thématiques jugées cruciales pour un avenir inclusif et résilient.

Il a également rappelé l’engagement constant de la CONECT à connecter les entreprises tunisiennes aux marchés internationaux, en favorisant les partenariats, en valorisant l’expertise locale et en soutenant l’innovation. Berjeb a mis en avant la solidité des relations entre la Tunisie et les pays nordiques, fondées sur plus de six décennies de collaboration et de valeurs partagées. Enfin, il s’est dit convaincu que ce forum constituera un point de départ pour des échanges encore plus fructueux à l’avenir, avec la perspective d’éditions futures alternant entre les deux régions.

La rencontre était l’occasion pour Katrine From Hoyer, ambassadrice du Danemark en Algérie également accréditée pour la Tunisie, pour annoncer l’ouverture prévue d’une ambassade danoise en Tunisie à l’été 2025. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie du Danemark visant à renforcer ses relations avec le continent africain, marquée également par l’ouverture prochaine d’ambassades au Sénégal et au Rwanda. À noter que le Danemark dispose déjà d’une représentation diplomatique dans tous les pays d’Afrique méditerranéenne, à l’exception de la Tunisie et de la Libye. La future ambassade en Tunisie sera également chargée de représenter les intérêts danois en Libye.

 

 

 

 

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Vermeg annonce la vente de sa division RegTech “Agile” à Regnology

Vermeg, un fournisseur de solutions logicielles de premier plan pour l’industrie des services financiers, a annoncé avoir conclu un accord pour vendre sa division RegTech “Agile” à Regnology, un expert mondialement reconnu en conformité réglementaire. Cette transaction stratégique s’inscrit dans la vision à long terme de VERMEG visant à renforcer son focus sur ses domaines d’expertise clés : la gestion de collatéral et l’assurance, tout en assurant un avenir prometteur pour l’équipe Agile sous la direction de Regnology.

Depuis des décennies, les services aux actifs sont un pilier des opérations de Vermeg, avec un portefeuille complet incluant les actions de sociétés (OST), la gestion de collatéral, les OPCVM et l’assurance-vie. Ces offres principales ont solidifié la réputation de Vermeg en tant que partenaire de confiance des institutions financières à travers le monde.

L’acquisition de Lombard Risk en 2018 a marqué un moment clé dans l’histoire de VERMEG, permettant à l’entreprise de s’étendre sur les marchés anglo-saxons et de se positionner en tant que leader mondial de la gestion de collatéral. Cette transformation a été alimentée par la complémentarité des portefeuilles de produits de Vermeg et Lombard Risk, soutenue par le centre d’expertise établi en Tunisie, qui continue de jouer un rôle essentiel dans le succès de Vermeg.

Agile, la division RegTech de Vermeg, a représenté un segment distinct et spécialisé de l’entreprise, comptant environ 10% de son effectif. Au fil des ans, Agile a évolué pour devenir une plateforme SaaS modulaire et évolutive de premier ordre, offrant des solutions complètes de reporting réglementaire, de l’ingestion des données à leur soumission finale. Positionnée comme une entité performante dans un environnement réglementaire complexe, Agile a obtenu une reconnaissance dans l’industrie pour son innovation et ses capacités.

Avec cette transaction, Agile rejoindra Regnology, un leader mondialement reconnu en reporting réglementaire et en conformité. Cette acquisition permet à Regnology d’étendre son empreinte internationale et de capitaliser sur des talents développés au sein du centre d’expertise en Tunisie. Ce partenariat stratégique assure la continuité des services tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour Agile et son équipe.

Pour VERMEG, cette transaction représente une étape importante dans sa stratégie de concentration sur ses forces principales. En consolidant son leadership dans la gestion de collatéral et l’assurance, VERMEG mobilisera des ressources pour poursuivre sa croissance et offrir encore plus de valeur à ses clients. Cette orientation stratégique souligne l’engagement de Vermeg en matière d’innovation et d’excellence dans la technologie financière.

«Cette transaction s’inscrit dans la stratégie de Vermeg visant à garantir la pérennité et le succès à long terme, tant pour l’entreprise que pour ses employés », a déclaré Badreddine Ouali, co-directeur général et fondateur. «En nous associant à Regnology, nous sommes convaincus des perspectives de croissance continue et des opportunités offertes à l’équipe Agile au sein d’une plateforme mondiale, grâce à un engagement commun envers l’innovation et l’excellence des solutions. Parallèlement, Vermeg pourra se concentrer sur ses initiatives stratégiques dans ses divisions clés : Banques &Infrastructure de marchés et Assurance, en mobilisant des ressources supplémentaires pour offrir encore plus de valeur à nos clients. »

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COP 29: un accord de 300 milliards de dollars pour soutenir les pays en développement

La 29e Conférence des Parties (COP 29) s’est achevée à Bakou sur une avancée majeure: un engagement des pays développés à fournir 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 pour soutenir les nations en développement dans leur lutte contre les effets du changement climatique.

Cet accord marque une progression notable par rapport à l’objectif précédent de 100 milliards de dollars par an, mais il n’a pas pleinement satisfait les attentes des pays les plus vulnérables. 

Les deux semaines de négociations ont été marquées par des tensions croissantes entre les pays riches et les nations en développement, ces dernières réclamant des financements beaucoup plus importants pour faire face à des catastrophes naturelles devenues plus fréquentes et destructrices.

L’accord final, bien qu’il représente une étape importante, souligne les difficultés croissantes à trouver un consensus mondial sur les enjeux climatiques. Si ce nouveau flux de financement offre des perspectives pour des projets d’adaptation et de résilience dans les pays en développement, il laisse ouvertes de nombreuses questions sur son efficacité à long terme et sur les mécanismes de mise en œuvre.

Dans un contexte de crise climatique urgente, cet accord est autant salué comme un pas en avant que critiqué pour son incapacité à répondre aux attentes des pays les plus affectés. La COP 29 a une fois de plus démontré que la lutte contre le changement climatique exige des compromis difficiles et un dialogue global renforcé.

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Banques: «Société générale» quitte l’Afrique et le Sénégal veut reprendre sa filiale locale!!!

Banques: «Société générale» quitte l’Afrique et le Sénégal veut reprendre sa filiale locale!!! | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Alors que le groupe bancaire français, Société Générale accélère sa stratégie de désengagement du continent africain, le Sénégal se montre intéressé par la reprise de la filiale sénégalaise du groupe. Valorisée à près de 268 millions d’euros, celle-ci pourrait être acquise par la Banque nationale pour le développement économique (BNDE). La situation ouvre également la porte au scénario d’un acquéreur issu du secteur privé.

Cette opération stratégique vise à renforcer l’État sénégalais en lui fournissant un outil financier puissant pour stimuler l’économie nationale. Actuellement, Société Générale détient 63,31 % du capital de sa filiale sénégalaise.

En rachetant l’un des principaux acteurs bancaires du pays, le gouvernement ambitionne de favoriser les investissements publics tout en soutenant le développement des PME locales, qui ne bénéficient actuellement que d’une faible part des crédits octroyés aux entreprises.

La Société Générale poursuit son désengagement en Afrique, ayant déjà quitté plusieurs pays, dont le Congo, le Tchad, le Bénin, le Burkina Faso, le Mozambique et la Mauritanie. Son retrait de Guinée vient également d’être annoncé, et la cession de ses filiales en Côte d’Ivoire est prévue pour 2025.

Le groupe bancaire français cherche à recentrer ses activités sur des zones jugées plus stratégiques.

En Tunisie, la Société Générale a également ouvert une réflexion stratégique sur sa participation de 52,34% dans le capital de l’Union Internationale de Banques (UIB). Elle s’est engagée par ailleurs à informer le Conseil d’Administration de l’UIB et des marchés, au moment opportun de toute information utile et pertinente concernant notamment les modalités de l’opération. Jusqu’aujourd’hui aucun accord n’a été conclu.

Le luxe durable… un nouveau pari pour l’hôtellerie!!!

Le luxe durable… un nouveau pari pour l’hôtellerie!!! | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (Environnement) – Un nouvel élan survient dans l’hôtellerie : celui d’une volonté plus écologique, et d’une prise en compte des enjeux du développement durable. Des études récentes montrent que l’empreinte carbone est trop élevée dans plusieurs pays du monde, et que nous devons revoir notre façon de consommer. C’est pourquoi les esprits évoluent, et le luxe durable est aujourd’hui vu comme l’avenir, par ses valeurs éthiques. 

L’arrivée de chartes écologiques, d’écolabels et de normes internationales incitent les hôtels à adopter une démarche durable. Cette approche écologique est partagée par l’école supérieure des sciences économiques et commerciales de Tunis qui s’apprête à organiser ce lundi 25 novembre 2024 sa 3ᵉ édition de sa conférence annuelle dédiée aux enjeux du développement durable et écologique, un enjeu de taille pour le domaine du luxe.

Cette manifestation rassemblera des experts pour échanger sur les défis et les opportunités d’un luxe durable. Nous citerons dans ce cadre, le directeur de décoration chez Hermès Antoine Platteau, le CEO de la marque (Re)Born, Emile Garçon, la Business Development Lead de Save Your Wardrobe lauréate du Grand Prix LVMH Innovation 2023 Malek Doghri, qui viendront partager avec les étudiants du master professionnel en management du luxe leurs expériences sur l’intersection entre mode et développement durable. Le luxe touchant divers secteurs, des figures emblématiques du secteur de l’hôtellerie, dont Mouna Ben Halima, directrice de l’hôtel La Badira et Rym Ben Fadhel, la CEO de Seabel Group, viendront éclaircir les enjeux auxquels leur domaine est confronté dans le cadre de la transition vers un développement durable. (M.S)

Va-t-on « racketter» les compétences tunisiennes opérant à l’étranger ?  

On laisse les meilleures de nos compétences tunisiennes émigrer vers des pays plus attrayants, et on cherche un moyen pour compenser nos pertes en nous faisant «rembourser» d’une certaine manière les coûts de leur formation par les pays bénéficiaires de cette fuite des cerveaux.

Imed Bahri

Voilà l’idée géniale défendue par le président de la commission de l’éducation, de la formation professionnelle, de la jeunesse et du sport à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Fakhreddine Fadhloun, et qu’il a présentée dans l’émission ‘‘Weekend al-kif’’ sur Diwan FM, dimanche 24 novembre 2024, ajoutant qu’un projet de loi est à l’étude pour faire face à l’émigration des compétences tunisiennes et qu’il sera bientôt examiné par les parlementaires.

Il y a deux options à cet effet, ou bien ajouter un point au projet de loi de finances pour l’année 2025 relatif à la migration des compétences ou examiner un projet de loi déjà prêt après discussion avec les parties concernées, comme les ordres des médecins et des ingénieurs et les ministères de l’Enseignement supérieur et des Finances, a expliqué le parlementaire.  

Une initiative législative incongrue       

L’initiative législative vise à rechercher un précédé légal et acceptable sur le plan international pour trouver un arrangement avec les parties bénéficiaires de l’apport des compétences tunisiennes qui préserve les intérêts de notre pays, sans porter atteinte à ceux de ses compétences émigrées, a expliqué Fadhloun, qui ne semble pas saisir l’incongruité de son initiative.

«Il existe aujourd’hui une migration des cerveaux et des compétences tunisiennes, qui ont beaucoup coûté à l’Etat, à la communauté nationale et aux contribuables plus précisément, et qui touche les corps des médecins, des ingénieurs et des professeurs universitaires», a déclaré Fadhloun, ajoutant que quelque 4000 médecins et 40 000 ingénieurs ont émigré au cours des 5 dernières années. «Ce phénomène s’est aggravé depuis 2011 et il y a beaucoup de compétences tunisiennes qui désirent émigrer», a-t-il ajouté, estimant que la formation d’un médecin ou d’un ingénieur coûte à l’Etat tunisien environ 100 000 dinars annuellement.

Le parlement a adopté au cours de l’année dernière un accord pour attirer des médecins chinois, étant donné le manque de médecins dont souffrent beaucoup d’hôpitaux publics en raison de la migration de nos praticiens, a rappelé Fadhloun. «Est-ce raisonnable ?», s’est-il demandé en appelant à trouver des solutions équitables à ce problème, et qui garantissent les droits de toutes les parties.

«Les compétences tunisiennes ont le droit de chercher de meilleures conditions de travail et d’essayer d’améliorer leur standing social. La mobilité est aussi un droit humain garanti par les lois. Mais ces compétences font profiter des parties étrangères gratuitement de leurs savoir-faire», a insisté le député, qui ne doute pas un instant de l’inanité de sa proposition.

Un mauvais calcul

En effet, le marché international de l’emploi est ouvert à toutes les nationalités, et si vous empêchez vos médecins et vos ingénieurs de partir ou que vous rendez leur départ plus difficile, d’autres pays sont prêts à combler le vide ainsi laissé, sans que les pays d’accueil ne soient obligés de faire le moindre effort pour attirer cette main d’œuvre de qualité.

Sur un autre plan, ce sont les envois de fonds de cette importante communauté tunisienne à l’étranger qui permet aujourd’hui à notre pays de rééquilibrer, un tant soit peu, ses finances publiques. Ce serait une bien mauvaise idée que de vouloir «racketter»– et c’est le cas de le dire, ceux et celles qui aident beaucoup les leurs restés au pays.

Il serait plus judicieux d’améliorer la situation des hôpitaux publics, de garantir de meilleures conditions de travail aux cadres de la santé et de les inciter ainsi à rester au pays. Le projet de loi défendu par M. Fadhloun ne réglera aucun des problèmes pour lesquels il a été conçu, mais il en créera sans doute d’autres.     

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