Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Ouverture, hier, de la 12e édition de «Riyeda», à Tunis : Innovation et entrepreneuriat, un duo gagnant

Ayant eu lieu, hier à la Cité de la culture à Tunis, pour se poursuivre aujourd’hui, l’évènement s’est fait l’écho de nouveaux modèles économiques plus adaptés aux tendances du marché, sous le signe «l’innovation et l’entrepreneuriat», comme un duo gagnant.

La Presse — Suite à une succession de succès et des bilans qualifiés de satisfaisants, le festival de l‘entrepreneuriat «Riyeda» revient cette année, dans sa nouvelle édition, la 12e, faisant ainsi régner une ambiance d’affaires favorable censée aiguiser l’esprit créatif et stimuler l’initiative privée.

En fait, l’évènement a défrayé la chronique, dans les quatre coins de la Cité de la culture à Tunis, où se réunissent 87 experts, 50 startups, décideurs, 85 exposants innovants et environ 15 mille visiteurs passionnés attendus. Un face-à- face positif et constructif qui laisse émerger des idées des projets et aboutir à des approches de développement durable.

Repenser les modèles économiques

Ayant eu lieu, hier à la Cité de la culture à Tunis, pour se poursuivre aujourd’hui, l’évènement s’est fait l’écho de nouveaux modèles économiques plus adaptés aux tendances du marché, sous le signe «l’innovation et l’entrepreneuriat», comme un duo gagnant. Soit « deux concepts indissociables qui, ensemble, ouvrent la voie à des opportunités illimitées. L’innovation étant le moteur essentiel qui propulse la croissance des entreprises, tandis que l’entrepreneuriat offre le cadre idéal pour concrétiser des idées novatrices…», lit- on dans le portail de l’évènement, organisé à l’initiative de ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (Mefp), en partenariat avec l’Agence de coopération allemande GIZ, basée, sous nos cieux, depuis belle lurette. Cette collaboration témoigne, selon les organisateurs, d’un engagement commun à encourager l’entrepreneuriat et favoriser les opportunités d’emploi au sein de l’écosystème entrepreneurial tunisien. Sont également partenaires l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (Apii) et l’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia).

Dans la foulée de l’évènementiel, le marketing promotionnel a aussi pris place. L’ordre du jour a été truffé d’un programme varié et riche en conférences poussées et workshops pour conférer à nos jeunes promoteurs plus de chances et leur montrer la voie de l’excellence et de l’innovation. Or, ces compétences auraient, certes, besoin d’accompagnement et de financement pour s’intégrer dans la vie active. Et puis, de telles potentialités et opportunités sont en mesure de créer un écosystème favorable à l’investissement.

Conférences poussées et panels enrichissants

Plus qu’un rendez-vous annuel d’entrepreneurs, cette nouvelle édition du Salon de l’Entrepreneuriat «Riyeda» est une plaque tournante d’échange, d’interaction, d’offre et de demande d’emplois et d’investissement. C’est aussi une occasion de questionnement sur les défis à relever, à l’heure de la digitalisation et de l’intelligence artificielle. De même, des regards croisés sur quels enjeux dont nos jeunes promoteurs et startupeurs sont appelés à gagner, afin de s’aligner sur les objectifs onusiens du développement durable (ODD). Et comment faire face aux nouvelles tendances du marché, tant à l’échelle locale qu’internationale. C’est à quoi s’en tient la séance matinale, au cours de laquelle le président du comité d’organisation, Skander Haddar, ainsi que les intervenants respectivement du Mefp, de l’Agence foncière industrielle, de l’Apia et de l’Apii se sont focalisés sur le contexte de la transformation digitale et entrepreneuriat, à même de repenser les moyens technologiques susceptibles de révolutionner la création d’entreprises. Peu importe le secteur d’activité, l’innovation fait toujours la différence. Et chaque initiative privée a, certes, sa propre vision du monde économique et de son évolution.

Il y a lieu de souligner la profondeur des panels thématiques, fondés sur une nouvelle vision de conception de financement d’investissement : «De l’idée à l’impact : comment l’innovation sociale transforme notre monde ?», «quand l’innovation devient responsable: quels enjeux pour les entrepreneurs ?», «financement de l’innovation : comment repenser les modèles financiers pour accompagner les entrepreneurs face aux nouveaux défis économiques ? Aujourd’hui, ces assises vont se poursuivre, avec en toile de fond l’accompagnement des porteurs d’idées novatrices et l’appui financier des projets innovants, comme fer de lance de l’entrepreneuriat dans toutes ses étapes. La clôture, aujourd’hui, de ce festival sera assurée par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

L’article Ouverture, hier, de la 12e édition de «Riyeda», à Tunis : Innovation et entrepreneuriat, un duo gagnant est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Mercuriale : Les étiquettes s’envolent

Cela commence toujours de cette manière. Après une accalmie relative  au niveau des prix d’un certain nombre de produits que l’on considère de première nécessité, on amorce les augmentations.

La Presse — En fait, cela a commencé avec le potiron dont les morceaux se sont rapetissés et qui coûtent presque le double.

Les citrons, en pleine saison, sont déjà à trois dinars le kilo. Les tomates sont largement au-dessus de deux dinars cinq pour une qualité acceptable. Les poivrons doux, en dépit de leur apparition un peu partout en grande quantité, se bloquent déjà à quatre dinars. Les bottes de persil et céleri sont devenues toutes menues et sont affichées à cinq cents millimes.

Même les carottes et les betteraves sont sur une courbe ascendante. Autant dire que les prix se sont décidés à annoncer la couleur de ce mois de Ramadan.

Ces augmentations commencent toujours sur la pointe des pieds pour s’imposer, profitant de l’ambiance unique et incomparable  qui règne durant le  mois saint, à l’occasion duquel les yeux deviennent plus gros que le ventre.

Ces envolées sont à juguler par les moyens les plus efficaces. Le contrôle et bien  entendu, mais aussi et surtout, l’obligation d’apposer les étiquettes pour que cela ne soit pas des prix à la tête du client.

D’autres secteurs connaîtront prochainement cette bougeotte, qu’annoncent des «responsables» du secteur qui viendront débiter les mêmes arguments. Ce seront les intrants, les engrais et autres ingrédients portant des mots savants, qui ont imposé une augmentation de prix de revient et ont motivé cette envolée  des prix.

D’ailleurs, des étiquettes à l’intérieur des marchés, lorsqu’on consent à les mettre, il faudrait les chercher sous la marchandise. Elles sont bien dans le tas, mais personne ne les voit.

A se demander ce que font les gérants des lieux et surtout à quoi servent ces caméras que l’on a  fixées et qui ont certainement coûté cher.

«Le meilleur moment de faire ses achats, c’est en fin de journée», nous avoue une dame qui mettait de l’ordre dans son sac mobile»

Effectivement, les rondes de la police qui surveille les alentours du marché se font de plus en plus rares et cela donne libre cours aux vendeurs à la sauvette de sortir d’on ne sait où leurs cageots remplis de légumes à des prix défiant toute concurrence.

Pour dire vrai, on ne peut quand même pas assurer la surveillance 24h sur 24, mais presque au crépuscule, cela ne dérange personne. Sauf la circulation dans des bretelles qui relient le centre aux sorties vers les cités environnantes.

Au niveau des fruits, la présence des bananes en grande quantité donne le complexe aux oranges, citrons doux, pommes, dattes, clémentines, etc, dont les prix demeurent assez élevés, alors que nous sommes en pleine saison.

Les fraises sont encore timides. Leur prix fluctue en fonction de la journée. En dehors du marché, il semble que l’on veille à ne pas en laisser pour le lendemain  et cela fait la joie des consommateurs avides de salade de fruits avec les bananes offertes à cinq dinars le kilo.

On a certes promis que les prix des viandes blanches baisseront en cette période.  Vaine promesse, car les prix se maintiennent et il ne semble pas qu’ils baisseront de sitôt. Le fait que les autorités compétentes s’organisent et ont déjà annoncé qu’il y aura des points de vente du producteur au consommateur dans les chefs-lieux

pour les viandes rouges pourrait être dissuasif.

En tous les cas, les œufs se maintiennent et il y a même des promotions.

Seules les grandes surfaces maintiennent de larges marges aussi bien au niveau de ces produits que pour bien d’autres. Sans pour autant donner l’impression que l’on s’acharne sur ces entreprises, qui jouent un rôle social indéniable, les marges devraient être revues.

Pour le moment, nous avons l’impression que ces grandes surfaces « fixent » leurs prix. Des prix qui diffèrent énormément avec ceux que nous retrouvons chez les revendeurs des mêmes marques. Incompréhensible.

A l’occasion du mois de Ramadan, verrons-nous ces hypermarchés faire un geste pour contribuer à l’effort national, en  aidant les consommateurs et en consentant des prix abordables ?

Les baisses qu’annoncent ces grandes surfaces intéressent le plus souvent les produits d’entretien, alors que la majorité des consommateurs s’inquiètent de ce que leur coûte ce qu’ils mettent dans leurs assiettes.

Nous aurons certainement l’occasion de revenir sur cette question…

L’article Mercuriale : Les étiquettes s’envolent est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Commerce en ligne et fraudes : Exiger qualité et facture !

Pour les enseignes qui se respectent, le commerce en ligne constitue un vecteur d’accroissement de l’activité professionnelle et de sa rentabilité. Mais pour les intrus, il est synonyme d’arnaques et d’argent facile.

La Presse — Le commerce en ligne prospère, souvent au détriment des consommateurs. Ces derniers scandent, désespérément, leur droit à l’honnêteté et à la transparence commerciale, lésés qu’ils sont par des arnaques invraisemblables. Et faute d’une législation claire pour les protéger contre les commerçants-fantômes, qui disparaissent en un clic, ils n’ont d’autres revanches que de dénoncer les fraudeurs sur les réseaux sociaux afin d’aviser d’autres consommateurs.

Il faut dire que le commerce en ligne acquiert, aux yeux des experts, une dimension nettement moins inoffensive qu’on ne le pensait. Pour M. Lotfi Riahi, président de l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (Otic), le commerce en ligne représente une autre facette du commerce parallèle,  encore plus redoutable, d’ailleurs, que celle conventionnelle. « Il s’agit d’un commerce parallèle particulièrement plus puissant en matière de taux, puisqu’il excède les 50% qu’accapare le commerce parallèle, d’infractions mais aussi en matière de marchandises de contrefaçon. Les fraudeurs usent même, de publicités mensongères pour arnaquer un plus grand nombre de clients», indique M. Riahi à La Presse.

Paramédicaux et cosmétiques suspicieux 

Régnant en maîtres dans un espace virtuel difficile à cerner et encore moins à contrôler, les fraudeurs s’adonnent aux arnaques de toutes sortes : des produits non conformes aux photos affichées sur le compte commercial, des produits dont la qualité est médiocre, ou encore des produits de contrefaçon qui risqueraient de nuire gravement à la santé des clients. Selon M. Riahi, les signalements en disent long sur l’impact souvent tragique de certains produits vendus en ligne. «  Je parle, évidemment, des produits paramédicaux que proposent certains comme étant des médicaments efficaces contre des maladies chroniques ou encore des compléments alimentaires de lutte contre la prise de poids ou contre la maigreur. «D’ailleurs, poursuit-il, ce genre de produits sont vantés comme tels sur certaines chaînes de télévision…Quant aux produits cosmétiques, ils relèvent quasiment tous de la contrefaçon et ne sont, par conséquent, pas fiables ». Il est à savoir que le ministère de la Santé a publié récemment deux communiqués dans le but de dissuader le public quant à l’achat de tels produits douteux en insistant sur le risque – souvent fatal- qu’ils représentent.

Consommateur et livreur versus fraude !

Face à cette réalité périlleuse, le consommateur est appelé à faire preuve de vigilance et à imposer le respect de ses droits à des achats conformes à la fois à ses exigences et aux normes. « Le consommateur doit se protéger lui-même car, une fois arnaqué, il aurait beaucoup de mal à rétablir ses droits et encore moins à se faire rembourser. Avouons que bon nombre de cybercommerçants de mauvaise foi s’amusent souvent à changer leurs comptes fb et leurs numéros de téléphone pour poursuivre leurs fraudes en toute sécurité. Ainsi, trouver leur trace revient à chercher une aiguille dans une botte de foin. Les procédures risqueraient de prendre des mois », prévient le président de l’Otic.

Aussi recommande-t-il aux consommateurs de vérifier la qualité et les caractéristiques du produits acheté avant même de le payer. « D’où le rôle des livreurs dans la lutte contre ce genre d’arnaques », note-t-il.  Le livreur ne doit, également, distribuer que des colis dotés de factures indiquant, noir sur blanc, l’adresse détaillée de l’expéditeur. Le consommateur, pour sa part, est appelé à exercer son droit de refuser tout produit non conforme aux normes et dépourvu de facture.  Quant aux produits paramédicaux et cosmétiques, ils ne doivent aucunement être achetés en ligne car ils ne sont pas fiables. « D’ailleurs, il faut instaurer une loi interdisant la vente en ligne des produits paramédicaux et cosmétiques», souligne M. Riahi.

L’article Commerce en ligne et fraudes : Exiger qualité et facture ! est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

La Tunisie prolonge l’état d’urgence jusqu’à fin 2025

Le décret n° 74 du 29 janvier 2025, portant prolongation de l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national, a été publié au Journal officiel de la République tunisienne (numéro 12 de l’année 2025). Cette nouvelle extension prendra effet à partir du 31 janvier en cours et se poursuivra jusqu’au 31 décembre prochain.

La dernière prolongation remontait au 30 décembre dernier et portait sur une durée d’un mois, du 1er au 30 janvier 2025.

Il convient de rappeler que l’état d’urgence est en vigueur sans interruption depuis le 24 novembre 2015, à la suite de l’attentat terroriste ayant visé un bus de la sécurité présidentielle en plein cœur de la capitale. Cette attaque avait causé la mort de 12 agents de sécurité et blessé 16 autres personnes, parmi lesquelles des membres des forces de l’ordre et des civils.

L’article La Tunisie prolonge l’état d’urgence jusqu’à fin 2025 est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Célébration du 44e anniversaire de la création des Villages d’Enfants (SOS) : Une marche solidaire et un dévouement reconnu

L’association cherche les moyens de prendre en charge trois mille enfants supplémentaires en 2025, outre les 5.080 qui le sont actuellement.

La Presse — L’Association tunisienne des villages d’enfants (SOS) a organisé, hier du côté de La Marsa, la troisième édition de «la rencontre de la fidélité et du défi», un événement marquant le 44e anniversaire de sa création, et ce, en la présence de plusieurs personnalités publiques, d’enfants et de jeunes issus des villages SOS de Akouda, Mahres, Siliana, Gammarth et de plusieurs mères. Cette rencontre a mis en avant les actions menées par l’association pour soutenir les enfants en situation de vulnérabilité. D’ailleurs, l’événement a marqué l’ouverture de deux nouveaux bureaux d’accueil pour les enfants sans soutien familial, dont l’un à Menzel Bouzaiane, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, et l’autre à Aïn Draham, dans le gouvernorat de Jendouba.

La ministre de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Personnes âgées, Asma Jebri, procédant à l’ouverture de cette manifestation, a indiqué que cette association est considérée comme un partenaire principal du département en matière de prise en charge des enfants et de protection de leurs droits. Et d’insister sur l’attachement de son département à œuvrer selon une approche participative et une vision globale en vue de favoriser un environnement éducatif et social équilibré qui réponde aux besoins des enfants.

Engagement et dévouement

De son côté, Mohamed Megdiche, président de l’Association des villages d’Enfants SOS, a précisé, en marge de cette cérémonie, que son association cible au cours de l’année 2025, la prise en charge de 7.500 enfants au lieu des 5.080 actuellement, outre l’augmentation de son budget à hauteur de 24 millions de dinars qui était d’environ 21 millions de dinars en 2024.

L’événement a été, également, l’occasion de rendre hommage aux travailleurs et aux pourvoyeurs de fonds des différents Villages d’enfants à travers les gouvernorats du pays, en reconnaissance de leur engagement et de leur dévouement. Megdiche a affirmé que l’association des Villages d’enfants SOS s’emploie a promouvoir ses programmes en vue d’atteindre les objectifs requis pour cette année qui consistent à prendre en charge trois mille enfants sans soutien familial issus des gouvernorats de Sidi Bouzid et de Jendouba.

Marche solidaire

Le plan d’action de cette association pour l’année en cours, qui a été présenté à cette occasion, comprend l’autonomisation des jeunes pris en charge avec un taux de 77% au lieu de 60% en 2024 et la réalisation d’un taux de réussite de 100% aux élèves pris en charge dans les villages SOS (73% en 2024) outre l’autonomie des familles avec un taux de 60%(environ 45% en 2024).

Par ailleurs, Megdiche a annoncé le démarrage de la manifestation «marche solidaire» de 1.000 km reliant Remada à Gammarth, organisée à l’initiative des clubs d’étudiants ambassadeur des villages SOS dans quatre gouvernorats avec la participation de 2.000 étudiants. L’objectif assigné à cette marche est de collecter des fonds pour la prise en charge de trois mille enfants supplémentaires qui seront ajoutés aux listes des villages d’enfants SOS. La marche , qui a démarré hier et se poursuit jusqu’au 11 février, est soutenue par quatre ministères, à savoir celui de la Femme, de la Famille,  de l’Enfance et des Personnes âgées, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l’Education, et de la Jeunesse et du Sport.

L’article Célébration du 44e anniversaire de la création des Villages d’Enfants (SOS) : Une marche solidaire et un dévouement reconnu est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Pourquoi – Finalement, tout est utile…

On n’arrête pas le progrès. C’est ainsi qu’en matière de médecine, on recourt de plus en plus à la greffe animal-homme, étant donné qu’on ne dispose pas assez d’organes humains pour pouvoir soigner les nombreux patients qui attendent leur tour.

Et paradoxalement, après le singe, c’est le porc qui se rapproche génétiquement le plus de l’homme avec l’avantage d’être plus facilement élevé que le singe. Bien entendu, il faut effectuer quelques modifications de certains gènes pour qu’il n’y ait pas de rejet.

Finalement, tout sur terre a une utilité.

L’article Pourquoi – Finalement, tout est utile… est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Promotion immobilière : En pleine zone de turbulences

Le secteur de la promotion immobilière semble, depuis quelques années, à bout de souffle. On assiste régulièrement à une érosion préoccupante du volume des affaires et à un déséquilibre de plus en plus profond entre offre et demande. Une situation critique qui impose des solutions urgentes et palpables.

La Presse — Les différents indicateurs de ces dernières années laissent croire que la promotion immobilière est en pleine zone de turbulences. Une situation délicate qui fonde les craintes de certains analystes d’un crash immobilier imminent, surtout avec la chute spectaculaire des ventes et l’importance du stock non commercialisé. D’ailleurs, les statistiques de 2024 ne sont pas pour autant plus rassurantes. Pour le premier trimestre de l’année écoulée, le marché a enregistré une forte régression par rapport à la même période de l’année 2023. La vente des terrains a encaissé une baisse de 13, 6%, celle des villas de 6,9 % alors que les ventes des appartements ont chuté de 23,3 %.

Une envolée spectaculaire

Les observateurs reconnaissent que la complexité de la conjoncture socioéconomique, la tendance inflationniste toujours conséquente et la forte pression sur les budgets des ménages ont renversé la donne et ont fini par créer une nouvelle échelle de priorités et dans laquelle le logement n’est pas en pole position. Selon les statistiques de l’INS, pour 2023, le logement occupait environ 30 % du budget familial. En juin 2024, il est seulement de 19 %. Un revirement très lourd de conséquences. Cette fuite en avant des demandeurs est une conséquence tout à fait logique de l’envolée spectaculaire du prix du logement, lui-même dicté par l’augmentation des coûts des terrains de construction, des prix des matières premières, de l’importance des charges salariales et de la revalorisation assez fréquente des obligations fiscales. Un état donc grippal qui place le secteur dans une crise structurelle touchant, sans exception, tous les acteurs. Les promoteurs se retrouvent ainsi enfermés dans une spirale financière délicate, en raison de leur impossibilité d’honorer leurs engagements bancaires, très importants. Selon les statistiques qu’il faut prendre avec beaucoup de réserve faute d’actualisation, le crédit bancaire couvre environ 80 % de l’investissement immobilier. Le recours au rééchelonnement des dettes et toutes les autres options similaires ne feraient qu’enfoncer encore plus les promoteurs dans les difficultés, surtout que les pénalités relatives aux impayés sont généralement aussi importantes que les taux d’intérêts eux-mêmes.

Une spirale infernale

Cela complique encore les choses, puisque les promoteurs, au lieu de chercher les bonnes parades pour gérer cette pression, et en plus de la réduction des projets d’investissements, optent souvent pour les solutions de facilité en répercutant, automatiquement les nouvelles charges sur les coûts de vente. Et à ce stade, c’est le demandeur qui se retrouve pénalisé et donc contraint de revoir le projet d’acquisition envisagé.

Les banques sont également piégées par ce déséquilibre du marché de l’habitat, car en plus des impayés des promoteurs et la baisse du volume des investissements immobiliers, les hausses, souvent assez fréquentes, des prix du logement affaiblissent le pouvoir d’achat du ménage et par conséquent réduisent les possibilités d’épargne, ce qui se traduit automatiquement par des ponctions importantes au niveau de leur bénéfice.

Il est clair donc que la situation du secteur de la promotion immobilière est à bout de souffle. Elle impose aujourd’hui des mesures d’urgence radicales. Plusieurs scénarios ont été avancés à cet effet.

Pour l’amélioration du niveau de vente, certains analystes estiment que la meilleure réponse serait de revoir le schéma de financement des acquisitions. L’élévation de l’âge maximal pour l’obtention d’un crédit, la prolongation de l’échéance de remboursement du crédit et la baisse du niveau de l’autofinancement ont été ainsi avancées.

Oui aux solutions durables !

D’autres pensent qu’une amnistie immobilière des pénalités de retard serait également de bon augure, puisqu’elle permettrait d’alléger la pression sur les promoteurs qui ne seront plus forcés de répercuter ces charges sur le coût du logement. Certes, de telles dispositions seraient bonnes à prendre car elles pourraient dégripper, progressivement, la machine immobilière, mais elles resteraient toujours conjoncturelles. Il faut donc chercher des solutions durables, et la réponse pourrait être, à ce stade, technologique. On reconnaît, en effet, que l’immobilier tunisien est encore dominé, dans une bonne proportion, par des procédés de construction traditionnels et qui ne sont plus en mesure de répondre aux exigences du marché, notamment en termes d’innovation, de respect de l’environnement, du coût et de rapidité.

Et sans parler, bien entendu, du gaspillage énergétique énorme qui pèse lourdement sur le budget de l’Etat. Il suffit de rappeler que, selon les statistiques disponibles, le bâtiment est le premier secteur énergivore avec un niveau de consommation de plus de 36 %, devançant même le transport.  Un coût énergétique élevé qui s’est traduit par une envolée spectaculaire des coûts des matériaux de construction.

Une approche technologique

Ce constat alarmant impose aujourd’hui à l’Etat l’accélération de la migration technologique dans ce domaine stratégique. Cela est d’autant plus urgent que notre pays s’est fixé pour objectif stratégique la réduction d’environ 56 % de la consommation énergétique (énergie primaire) dans le secteur du bâtiment d’ici 2030.

Un objectif tout à fait légitime, surtout qu’on dispose d’architectes-chercheurs qualifiés qui ont réussi, depuis de longues années, à mettre en place de nouvelles approches de construction compétitives. C’est le cas de Moncef Souissi, architecte-inventeur, qui a consacré toute sa carrière professionnelle à la recherche et à l’innovation. Une mobilisation qui a été couronnée en 2006, par la conception d’un nouveau procédé de construction en préfabriqué : « le Smhs ». Une technologie constituée d’«un plancher léger intégral, une cloison et un mur thermo-acoustique, un escalier à limon et à géométrie variable ». Un nouveau système « écologique, antisismique et peu coûteux ». L’inventeur affirme, en effet, que « cette technologie, à la fois simple et compétitive, est en mesure de réduire le coût du logement de plus de 40 % ». Toutefois, cette invention récompensée par cinq prix internationaux est restée sans réponse faute de disponibilité d’unités de fabrication et donc de financement. Pourtant, le montage de ce type d’unités pourrait se faire rapidement et à moindre coût en raison de la disponibilité de la matière première.

Une question à revoir sérieusement, surtout que ce projet se caractérise par un niveau d’intégration très élevé : création d’emplois, formation sur place de techniciens locaux et garantie d’une meilleure dynamique économique régionale. Mieux encore, il est en mesure de garantir à l’Etat d’importantes ressources financières, grâce surtout à sa large capacité à attirer les investisseurs étrangers et à assurer un meilleur accès aux marchés extérieurs, puisqu’il « n’existe pas de risque d’apparition de ce produit sur le marché international ou auprès de nos concurrents directs car s’agit d’un produit breveté », rassure Moncef Souissi.

L’article Promotion immobilière : En pleine zone de turbulences est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Express

Aslan Berjeb : «Unifier les agences publiques pour améliorer le climat des investissements» 

La Presse — Lors d’une récente intervention radiophonique, Aslan Berjeb, président de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect), a appelé à l’unification des agences publiques en charge des licences et des cahiers des charges, de la logistique… D’après lui, il s’agit d’une étape importante pour booster l’investissement national. Il a fait savoir que « lorsqu’on parle d’unification cela ne veut pas dire la création de nouvelles agences publiques. Il faut plutôt créer une sorte de dynamisme de travail entre toutes les structures existantes, afin de concrétiser l’effectivité de l’investissement ». Berjeb a, aussi, parlé de l’idée d’un guichet unique dans les administrations publiques qui permettra aux acteurs économiques de gagner du temps. Cette structure est aussi importante pour faciliter la création d’entreprises et la gestion du foncier. Et dans le cadre de la question foncière et des agences publiques impliquées, le président de la Conect a fait savoir que les investisseurs sont souvent confrontés à la multiplicité des agences publiques foncières, outre le conflit de compétences entre ces agences. « J’appelle la présidence du gouvernement à mettre en place un cadre juridique régissant la nouvelle structure d’unification de ces agences. Cette dernière sera appelée à faire la distinction entre les compétences des uns et des autres, entre investissement et exportation ».

TIA – Investissements déclarés : En hausse de 7,1 %

Les investissements déclarés à l’échelle nationale ont augmenté à 5.614,5 MD, soit une hausse de 7,1% par rapport à la même période de 2023. C’est ce qui ressort de la note statistique sur les déclarations d’investissement pour 2024, publiée par l’Instance tunisienne de l’investissement (TIA). Cela revient essentiellement par les améliorations enregistrées au niveau des énergies renouvelables, du secteur des services et de l’industrie avec des augmentations respectives de 150 %, 43% et 3 %. Selon la même source, le nombre de postes d’emploi déclarés dans l’ensemble des secteurs a également enregistré une hausse de 6,7 %, passant de 92.337 durant l’année 2023 à 98.557 en 2024. Le secteur industriel a maintenu sa position dominante dans les déclarations d’investissement, représentant 52% du total des investissements déclarés, marquant une hausse de 3% par rapport à 2023. Le secteur agricole occupe la deuxième place en termes d’investissements déclarés, totalisant 1.207,1MD, ce qui correspond à 22 % du total des investissements.  Le secteur des services arrive en troisième position avec des investissements déclarés de 1.122,5 MD, représentant 20 % du total des investissements. Le secteur des énergies renouvelables a enregistré un volume d’investissement de 301,4 MD en 2024, représentant 5% du total des investissements déclarés.

L’article Express est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Visite de la délégation officielle de l’ICESCO en Tunisie : Pour une coopération renforcée

Les bases d’une coopération future dynamique et fructueuse avec des projets ambitieux, comme le Centre international des arts calligraphiques «Iqraa». La 45e session du Conseil exécutif de l’Icesco, prévue en février 2025 à Tunis, marquera, sans doute, un autre tournant dans cette coopération renforcée.

La Presse — Du 26 au 28 janvier 2025, la Tunisie a accueilli une délégation de haut niveau de l’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Icesco), dirigée par son directeur général, Salem Ben Mohammed Al-Malik. Cette visite de travail, axée sur la coopération bilatérale entre la Tunisie et l’Icesco, a mis en lumière la volonté de renforcer les liens dans les domaines de la culture, de l’éducation et des sciences, avec un focus particulier sur le secteur culturel.

Lors d’une rencontre avec la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi,  celle-ci a exprimé la volonté de la Tunisie, en tant que pays fondateur de l’Icesco, de développer la coopération bilatérale, en particulier dans les domaines du patrimoine culturel et de la culture partagée avec les nations du Monde islamique. De son côté, Salem Ben Mohammed Al-Malik a souligné l’importance de la Tunisie au sein de l’Organisation, notant le partenariat privilégié que l’Icesco souhaite approfondir dans divers secteurs de son mandat, notamment l’éducation, la science et la culture. Le directeur général de l’Icesco a, notamment, annoncé la signature prochaine d’une convention de partenariat avec l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beït Al Hikma, visant   à organiser des cycles de formation, des conférences littéraires et intellectuelles, ainsi que la publication et la traduction d’ouvrages, contribuant ainsi à la promotion de la culture tunisienne et arabe.

L’Icesco prévoit également des initiatives dans le cadre des programmes culturels en Tunisie, incluant la préservation du patrimoine, notamment l’inscription de sites archéologiques tunisiens au patrimoine mondial, ainsi que des projets dans le domaine de l’intelligence artificielle et de la prospective. Les rencontres programmées dans le cadre de cette visite ont permis d’esquisser les contours de ces projets, en mettant l’accent sur les besoins spécifiques de la Tunisie et la contribution de l’Icesco à leur réalisation.

L’un des projets phares évoqués lors de cette visite a été le Centre international des arts calligraphiques «Iqraa», un projet ambitieux lancé par la République tunisienne en 2020. Ce centre, qui sera situé à proximité de la Cité de la culture à Tunis, aura pour vocation de promouvoir les arts calligraphiques, notamment la calligraphie arabe, et de servir de plateforme internationale pour les artistes et chercheurs spécialisés dans ce domaine. Le Dr Salem Ben Mohammed Al-Malik a réaffirmé le soutien total de l’Icesco à ce projet qui s’inscrit dans une démarche de préservation et de valorisation du patrimoine culturel arabe.

A l’occasion de cette même visite, le Dr  Salem Ben Mohammed Al-Malik a animé une conférence intitulée «La culture de demain : la nouvelle vision de l’Organisation de l’Icesco» à l’académie Beït Al Hikma. Cet événement a permis de mettre en lumière les nouveaux axes stratégiques de l’Organisation, avec une attention particulière portée à la création d’un cadre de coopération qui englobe l’éducation, les sciences et la culture dans le monde islamique.

Les discussions entre la délégation de l’Icesco et les autorités tunisiennes ont mis en évidence l’importance des projets conjoints dans les domaines de l’éducation supérieure et de la recherche scientifique, notamment à travers la mise en place de nouveaux partenariats dans les universités tunisiennes et l’appui aux initiatives en matière d’enseignement supérieur. Le directeur général de l’Icesco a également évoqué la possibilité de renforcer la coopération dans le domaine musical, un secteur dans lequel la Tunisie joue un rôle central au sein du monde arabe.

(d’après TAP)

L’article Visite de la délégation officielle de l’ICESCO en Tunisie : Pour une coopération renforcée est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Mise à jour de la 16e journée – UST-EST (0-2) : Les «Sang et Or», seuls à la manœuvre !

Sans trop forcer, les Espérantistes, même amoindris avec la sortie sur blessure de Debchi et de Bouzaiene, ont su imposer leur loi à leurs hôtes tataouinois qui n’a rien entrepris, ou presque.

Les Tataouinois et leurs hôtes espérantistes étaient si déterminés à en découdre dès les premières minutes que les joueurs se sont engagés un peu trop sur le terrain. Trois joueurs l’ont, d’ailleurs, payé cher, quittant le terrain après s’être gravement blessés. On jouait à peine la 12’, quand Mohamed Ali Hosni quitta le terrain sur une civière pour être transporté directement à l’hôpital suite à un choc violent.

Six minutes plus tard, deux autres joueurs ont dû abandonner, le gardien de but «sang et or» Sedki Debchi et son arrière droit Elyas Bouzaiene. Un choc violent est survenu quand Debchi est monté pour intercepter la balle. Au même moment, Bouzaiene est monté pour la dégager. Le choc était si violent que les deux joueurs ont eu le vertige avant de quitter le terrain.

Après ces débuts dramatiques, les vingt-deux acteurs sont entrés progressivement dans le match. Sauf que les débats étaient à sens unique et au fil des minutes, les «Sang et Or» se montraient de plus en plus dangereux.

Après une première tentative ratée légèrement au-dessus de la transversale (30’), Raed Bouchniba est revenu à la charge trois minutes plus tard pour tirer un corner. Un tir bien enrôlé pour Mohamed Amine Ben Hmida qui, d’une tête plongeante, logea directement la balle dans les filets (33’).

Et les visiteurs enfoncent le clou dans le temps additionnel de la période initiale: la frappe de Koussay Maacha est repoussée par le poteau droit et Achraf Jabri reprend directement dans la cage d’un Slim Rebai impuissant (45’+1).

La force tranquille…

En deuxième mi-temps et face à un adversaire en panne d’idées, incapable de créer le danger rien qu’une fois, les Espérantistes avaient tout le loisir de dérouler aisément leur jeu. C’est la force tranquille proprement dite. Laureniu Reghecampf s’est même permis de faire tourner son effectif et de lancer dans le bain la nouvelle recrue, Mohamed Mouhli.

Le milieu offensif tuniso-belge a, d’ailleurs, impressionné par ses tirs puissants et sa capacité à créer le danger. Servi en pleine surface de réparation par Mokwana, il a pris le temps de contrôler sa balle avant de voir sa puissante frappe dégagée en corner (60’).

Mouhli a été également malchanceux sur la tentative suivante quand, suite à un centrage de la droite, toujours du même Mokwana, sa balle est repoussée par le poteau droit (72’). Deux minutes plus tard, encore une puissante frappe et une balle de Mouhli qui s’écrasa sur le même poteau droit (74’).

Hier, Mohamed Mouhli n’a peut-être pas trouvé le chemin des filets, mais a démontré de belles choses, laissant une bonne première impression. Cela dit, si les “Sang et Or” ont étalé leur force au grand jour, les Tataouinois, eux, sont encore loin de voir le bout du tunnel.

UST : Rebai, Mounadi (Mgannem 46’), Naoui, Glele, Jemai, Benrhouma, Junior Diakité, Keita (Hammami 46’), Hosni (Sacrafi 12’ puis Timi 63’), Guezmir et Lamine Diakité (Rachid 70’).
EST : Debchi (Ifaoui 18’), Tougaï, Jelassi, Ben Hmida, Bouzaiene (Bouchniba 18’), Aholou (Ogbelu 80’), Tka, Konaté, Maacha (Mouhli 58’), Mokwana et Jabri (Smiri 80’).

L’article Mise à jour de la 16e journée – UST-EST (0-2) : Les «Sang et Or», seuls à la manœuvre ! est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Mohamed Louzir : « Il faut redonner confiance aux investisseurs pour relancer la croissance »

La Chambre Tuniso-Française de Commerce et d’Industrie (CTFCI) a dévoilé, le 30 janvier 2025, les résultats de son Baromètre économique 2024, réalisé entre octobre et décembre de l’année écoulée. Mohamed Louzir secrétaire général de la CTFCI dévoile les détails du baromètre.

Cette enquête annuelle, qui mesure la perception des entreprises sur la conjoncture économique, a recueilli 243 réponses, contre 180 en 2023, ce qui renforce la représentativité des résultats. « L’enquête reflète les réalisations de l’année 2024 et les attentes des entreprises pour 2025 », indique Mohamed Louzir, secrétaire général de la CTFCI dans une déclaration à l’économiste maghrébin
Malgré une dynamique de croissance toujours présente, les chiffres révèlent un ralentissement notable. En effet, 42 % des entreprises déclarent avoir enregistré une croissance de leur chiffre d’affaires en 2024. Un signe positif, mais qui cache une réalité plus nuancée. « Nous observons un essoufflement. La croissance en 2024 est inférieure à celle de 2023, et les attentes exprimées fin 2023 étaient plus optimistes que les performances finalement enregistrées », analyse Louzir.
L’évolution de la croissance d’une année sur l’autre confirme cette tendance : la progression du chiffre d’affaires entre 2023 et 2024 est inférieure de 5 % à celle constatée entre 2022 et 2023.

Investissement : un moteur en panne

Autre sujet de préoccupation : l’investissement. « Nous continuons d’investir, mais il y a un essoufflement », reconnaît Louzir. Ce ralentissement suit la tendance nationale, où le taux d’investissement en Tunisie a chuté, affectant directement la croissance du pays, qui n’a pas dépassé 1,2 % en 2024. « Le moteur de l’investissement n’est pas au rendez-vous, et cela se traduit par une croissance atone », souligne-t-il. Pourtant, tout n’est pas négatif : malgré ce contexte incertain, les entreprises adhérentes de la CTFCI ont continué à investir en 2024 et envisagent de poursuivre leurs efforts en 2025.

Un regain de confiance dans la stabilité du pays

L’un des éléments les plus marquants de l’étude est la perception d’une amélioration de la stabilité économique et politique. « Les entreprises considèrent qu’il y a plus de stabilité économique, sociale et politique qu’auparavant », explique Louzir. Cette évolution pourrait être liée aux élections de 2024, qui ont apporté une certaine visibilité aux agents économiques. « Les investisseurs cherchent avant tout la stabilité. Aujourd’hui, ils se sentent plus sécurisés sur l’avenir et sur les paramètres économiques du pays », précise-t-il.

Une pression fiscale jugée étouffante

Malgré cet optimisme relatif, un frein majeur ressort de l’étude : la pression fiscale. Elle est perçue comme le principal obstacle à la croissance et suscite une inquiétude grandissante chez les chefs d’entreprise.
« Tout le monde en Tunisie estime payer trop d’impôts », affirme Louzir. La loi de finances 2024 a accentué ce sentiment en introduisant des hausses d’impôts considérables :
– Augmentation des taux de l’IRPP et de l’impôt sur les sociétés.
– Introduction d’un taux de 40 % pour certaines catégories de revenus.
– Fiscalité des entreprises atteignant un niveau supérieur à 35 %, soit le plus élevé d’Afrique et supérieur à certains pays de l’OCDE.
« Nous devons élargir la base fiscale au lieu d’augmenter la pression sur les mêmes acteurs. Il faut encourager l’investissement et redonner confiance aux investisseurs, locaux comme étrangers », recommande Louzir.

Un potentiel économique à exploiter

Malgré ces défis, la Tunisie dispose d’atouts considérables qui pourraient favoriser son redressement économique.
« Nous avons des talents de grande qualité, notamment dans les technologies de l’information, un positionnement géographique stratégique entre l’Europe et l’Afrique, et un fort potentiel dans les énergies renouvelables », énumère Louzir.
Les entreprises estiment que la Tunisie peut jouer un rôle clé dans le développement des énergies solaires et éoliennes. Toutefois, l’exploitation de ce potentiel reste entravée par un manque d’exécution et d’initiatives stratégiques.
« Il ne suffit pas d’avoir du potentiel, encore faut-il le concrétiser. Nous devons retenir nos talents, accompagner nos startups pour qu’elles se développent localement et créer un environnement propice à l’investissement », insiste-t-il.
Quelles perspectives pour 2025 ?
Alors que 2025 approche, les entreprises tunisiennes évoluent entre pragmatisme et ambition. Si certaines améliorations sont perceptibles, notamment en termes de stabilité, la pression fiscale et le manque d’investissements risquent de freiner la relance.
Pour les chefs d’entreprise interrogés, les solutions sont claires :
– Alléger la fiscalité pour stimuler la croissance.
– Créer un environnement plus attractif pour les investissements.
– Mieux valoriser les ressources locales, notamment humaines et énergétiques.
« La Tunisie a tout pour réussir, mais elle doit donner aux investisseurs – qu’ils soient locaux ou étrangers – les moyens de croire en son avenir », conclut Louzir.

L’article Mohamed Louzir : « Il faut redonner confiance aux investisseurs pour relancer la croissance » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Tunisie extrêmement préoccupée par la situation à l’Est de la RDC

*La Tunisie, exprime sa profonde préoccupation face à la situation sécuritaire qui prévaut à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). La Tunisie suit avec « inquiétude » l’escalade de la situation à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), qui a fait plusieurs morts et blessés dans les rangs des Forces onusiennes de maintien de la paix en RDC (Monusco), lit-on dans un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères.

La Tunisie adresse ses sincères condoléances aux familles des victimes, mettant en garde contre les conséquences de ce regain de violences sur les efforts de paix dans ce pays ainsi que sur la stabilité de toute la région.

D’autre part, le ministère des Affaires étrangères a assuré que les membres de la communauté tunisienne en RDC, y compris les forces tunisiennes de maintien de la paix sont sains et saufs, ajoutant que l’ambassade tunisienne à Kinshasa est en contact permanent avec eux.

Dans le même contexte, la Tunisie a appelé à la retenue et au respect de la souveraineté de la République démocratique du Congo, tout en se conformant à l’accord du cessez-le-feu conclu, le 31 juillet 2024, dans le cadre du processus de Luanda.

Face à ce regain de violence, la Tunisie a réaffirmé son attachement aux principes du droit international et sa disposition à contribuer aux efforts onusiens de maintien de la paix, auxquels elle participe depuis les années 60, ajoute le communiqué.

Avec TAP

L’article La Tunisie extrêmement préoccupée par la situation à l’Est de la RDC est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Convention entre l’OTEF et l’établissement de la Radio tunisienne pour la diffusion à partir du mois d’avril 2025 d’un programme intitulé « Radio Bac »

L’organisation tunisienne pour l’éducation et la famille (OTEF) et l’établissement de la Radio tunisienne ont signé, mercredi 30 janvier, une convention portant sur la diffusion d’un programme radiophonique visant à offrir un soutien scolaire aux candidats au Baccalauréat dans plusieurs matières.

L’OTEF a précisé, dans son communiqué, qu’en vertu de cette convention, un nouveau programme intitulé « Radio Bac » sera produit et diffusé sur « Radio jeunes » relevant de l’établissement de la Radio Tunisienne, à partir du mois d’avril 2025 jusqu’à la fin des cours de rattrapage, qui précédent l’épreuve du baccalauréat et sera assuré par plusieurs enseignants.

Les deux parties œuvrent à travers cette convention, à renforcer le processus éducatif et d’encadrement des élèves, en vue de consolider l’action participative et la noble mission éducative.

Selon le même communiqué, cette convention est le fruit d’une coopération établit en mai dernier entre l’OTEF et Radio Jeunes.

L’OTEF avait coordonné avec plusieurs enseignants de différentes spécialités pour assister à l’émission « Radio Bac » et offrir des cours de soutien scolaire aux candidats du baccalauréat, lit-on dans le même communiqué, ajoutant que cette initiative a eu un écho favorable de la part des parents.

Avec TAP

 

L’article Convention entre l’OTEF et l’établissement de la Radio tunisienne pour la diffusion à partir du mois d’avril 2025 d’un programme intitulé « Radio Bac » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Baromètre de la CCITF : les entrepreneurs affichent un optimisme persistent

L`analyse de l’impact de la conjoncture économique sur les performances des entreprises Tuniso-Françaises et des prévisions 2025 est présentée dans le Baromètre 2024 de la Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-Française. Du 30 octobre au 12 décembre 2024, une enquête a été réalisée auprès des sociétés membres de la CCITF, recueillant les points de vue de 243 chefs d’entreprises tunisiennes et françaises.

L’intention principale de cette initiative est d’analyser les dynamiques essentielles qui influencent les entreprises en Tunisie et en France, y compris le chiffre d’affaires, les aspirations d’investissement, l’effet du contexte économique, social et politique, les facteurs de performance, les buts relatifs au développement durable et les exigences vis-à-vis des services fournis par la Chambre.

En dépit de divers défis dans le milieu des affaires en Tunisie, les réactions des chefs d’entreprises traduisent un constant optimisme pour l’année 2025. D’abord, les conclusions de l’étude soulignent la robustesse des sociétés tunisiennes et françaises, malgré un environnement économique incertain.

Pour les prévisions de 2025, 58% des entreprises prévoient une hausse de leur chiffre d’affaires, alors que seulement 11% prévoient une diminution. Cependant, les résultats obtenus en 2024 sont en deçà des prévisions : ils ont été exprimés lors de l’enquête précédente avec une différence d’environ 14%.

On note aussi une décélération au niveau des investissements effectués en Tunisie, avec 41% des sociétés les considérant comme stables en 2024 contre 33% en 2023. Les prévisions pour le nouvel exercice sont notamment plus prudentes, avec  40% des participants qui anticipent une tendance stable, ce qui représente une augmentation de 11% comparé à l’année précédente, tandis que 399 d’entre eux anticipent une hausse, soit une diminution de 5% par rapport à l’année antérieure.

En ce qui concerne les transactions commerciales avec la France, on remarque une constance entre le bilan de 2024 et les prévisions de 2025. Ces résultats encourageants, tout en demeurant prudents, réaffirment une fois de plus la dynamique intense qui anime les relations économiques entre la Tunisie et la France.

Il est utile de noter que la France reste le principal partenaire commercial de notre pays, représentant près d’un quart de nos exportations : Toutefois, les dirigeants d’entreprises paraissent plus réticents concernant les transactions commerciales avec l’Afrique en 2025, notant un ralentissement dans les perspectives de progrès.

Depuis l’année dernière, les entreprises demandent que la CCITF  les aide à s’internationaliser, qu’elle les assiste dans leur recherche de partenaires en France et qu’elle défende leurs intérêts auprès des institutions gouvernementales.

Pour résumer, ce baromètre témoigne d’une résilience économique dans l’année 2023-2024 en dépit des obstacles rencontrés par les entreprises. Par ailleurs,  il met en lumière des anticipations de progrès mesurés concernant les performances, les investissements et le commerce de la Tunisie avec la France et l’Afrique pour 2025, étant donné l’incertitude liée au climat des affaires en Tunisie.

L’article Baromètre de la CCITF : les entrepreneurs affichent un optimisme persistent est apparu en premier sur Managers.

❌