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Le Président de la République reçoit le Chef du gouvernement : Mesures concrètes en faveur des petits agriculteurs

 

• Allègements fiscaux et des prêts à taux bonifiés pour acquérir des vaches, face à la baisse du cheptel national ces dernières années
• Nécessité d’approvisionnement régulier du marché en denrées alimentaires, en procédant aux contrôles permanents des circuits de distribution

A cette occasion, le Chef de l’Etat a recommandé un redoublement d’efforts pour que les institutions et établissements publics fonctionnent normalement. En insistant, notamment, sur l’approvisionnement régulier du marché en denrées alimentaires, en procédant aux contrôles permanents des circuits de distribution.

Sur un autre plan, le Président de la République a longuement abordé la question de l’alimentation animale et le rôle de l’institution créée pour mettre fin au monopole, mais qui n’a pas rempli de manière satisfaisante  le rôle qui lui est dévolu.

Kaïs Saïed a réitéré sa volonté de voir les responsables, quel que soit le secteur d’activité, non seulement s’acquitter de leurs obligations, mais aussi montrer un haut niveau d’engagement

Dans ce même contexte lié au secteur agricole, le Président de la République a proposé un certain nombre d’avantages à accorder aux petits agriculteurs, notamment des allègements fiscaux et des prêts à taux bonifiés pour acquérir des vaches, face à la baisse du cheptel national, ces dernières années. Avec pour répercussions négatives sur les agriculteurs, et la baisse de production en viande bovine et en lait.

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Coopération avec les pays du Golfe : Pour augmenter son attractivité, la Tunisie développe ses avantages compétitifs

 

La coopération entre la Tunisie et les pays du Golfe s’est renforcée ces dernières années dans divers secteurs, notamment économique, financier et énergétique.  Elle s’est consolidée par le biais de forums régionaux et internationaux, tels que le Conseil de coopération du Golfe (CCG). Néanmoins, elle reste en deçà des espérances et des attentes, en dépit des efforts déployés de part et d’autre et des relations de fraternité solides. Quels sont les secteurs d’activité à promouvoir avec les pays du Golfe et quels sont les domaines où notre pays peut se prévaloir d’une expertise confirmée ? Le point sur une coopération appelée à se renforcer davantage.

En 2021, les importations en provenance des pays du Conseil de coopération du Golfe ne représentaient que 0, 59% alors que le taux des exportations n’a pas dépassé le seuil de 0,21% en direction de ces pays.  Un léger mieux a été enregistré dans les années qui ont suivi le déclenchement du processus du 25 juillet, en particulier en matière d’échange avec les Emirats arabes unis, avec une évolution de 107% rien qu’en 2022, selon les statistiques dévoilées par le Centre de promotion des exportations (Cepex). En effet, 60% des exportations tunisiennes sont destinées aux EAU. Le nombre des entreprises exportatrices à destination de ce pays a également augmenté. Il est passé de 231 en 2021 à 242 l’année suivante. A la fin du mois de septembre de l’année dernière, le volume des échanges commerciaux entre la Tunisie et les EAU a atteint 787,4 millions de dinars, d’après la même source.

Signature d’un mémorandum d’entente

Conscientes de la nécessité d’accélérer le rythme de cette coopération, le ministère des Affaires étrangères et le Secrétariat général du Conseil de coopération du Golfe avaient signé en juin 2023, un mémorandum d’entente portant création d’un mécanisme de concertation. Cet accord vise aussi à renforcer la concertation entre les deux parties et à développer les relations de coopération, notamment à travers l’établissement d’un plan de travail riche et varié pour les années à venir.

De son côté, le ministre saoudien de l’Investissement, Khalid bin Abdulaziz Al-Falih, n’a pas manqué, lors d’une visioconférence tenue le 17 septembre dernier avec le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, d’insister sur la disposition de son pays d’investir en Tunisie, dans plusieurs secteurs d’activité, dont notamment le tourisme, le transport maritime, les énergies renouvelables  et l’industrie.

Dans le même effort de consolidation des relations de coopération, le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala, a reçu, lundi 16 septembre, au Palais du Bardo, une délégation émiratie conduite par Mohamed Ahmed al-Yamahi, membre du Conseil national de la Fédération des Emirats arabes unis et candidat à la présidence du Parlement arabe. A ce propos, les membres de la délégation ont souligné l’importance de la coopération tuniso-émiratie qui ne cesse de se développer dans divers domaines et réaffirmé la détermination de leur pays à consolider la coopération parlementaire au service des intérêts communs

Cette évolution positive a été accompagnée par d’autres bonnes nouvelles, à l’instar de l’annonce faite autour de la reprise du mégaprojet «Tunis sports city», en dépit des ajournements, et la signature en ce mois de septembre, des contrats de réalisation du CHU Roi Salman Bin Abdleaziz à Kairouan avec, en partie, un financement  saoudien s’élevant à plus de 85 millions de dollars.

Des fondations solides

Faisant le point autour de cette coopération, Zied Sdiri, membre du bureau exécutif de la Conect international, nous explique à ce propos, que la coopération entre la Tunisie et les pays du Golfe, bien qu’elle date de plusieurs décennies, a souvent été perçue comme en deçà des attentes, notamment en matière de flux d’investissements et d’échanges économiques. Il confirme, cependant, que ces dernières années, on observe une volonté commune et croissante de revitaliser cette coopération, comme en témoignent les récentes déclarations des responsables tunisiens et leurs homologues du Golfe, principalement d’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis. Cette relance est porteuse de nouvelles opportunités dans divers secteurs stratégiques pour les deux parties.

Cette coopération repose sur des bases historiques solides, mais elle n’a pas encore atteint le niveaux souhaité. «En termes d’investissements directs étrangers, les pays du Golfe, notamment l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, ont contribué à certains projets en Tunisie, principalement dans les secteurs des infrastructures, de l’immobilier et du tourisme. Cependant, les flux d’investissements restent relativement modestes par rapport à ceux d’autres pays de la région Mena».

En effet, d’après les données disponibles, en 2022, les investissements saoudiens en Tunisie ont atteint près de 60 millions de dollars, tandis que les Émirats ont investi 75 millions de dollars. Des chiffres encourageants certes, mais encore très loin du potentiel des deux pays. Ces investissements pourraient être considérablement renforcés avec une approche stratégique plus ciblée.

Des secteurs à promouvoir et des synergies à développer

Quant aux secteurs qui offrent un potentiel de développement important, Zied Sdiri évoque, en premier lieu, celui des énergies renouvelables du fait que l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis ont investi massivement dans ce secteur, dans le cadre de leur volonté de diversifier leur économie (Vision 2030 pour l’Arabie saoudite).

La Tunisie, riche en ressources naturelles comme l’énergie solaire, pourrait bénéficier de partenariats technologiques et financiers afin de mieux développer cette filière. Les technologies agricoles (agritech) sont à prendre en considération également, car le secteur agricole tunisien, qui représente une part significative de l’économie nationale, pourrait profiter de la coopération avec les pays du Golfe dans l’innovation agricole et l’agriculture durable. La Tunisie dispose d’une expertise en gestion de l’eau et des ressources naturelles, un savoir-faire précieux pour des pays comme les Émirats où l’agriculture reste limitée par les conditions climatiques.

Notre expert insiste aussi sur la filière du tourisme médical et de bien-être qui est reconnu pour sa qualité et ses coûts abordables dans notre pays. «En encourageant la coopération avec les pays du Golfe, la Tunisie pourrait devenir une destination privilégiée pour les patients saoudiens et émiratis à la recherche de soins médicaux et de bien-être». Il ajoute que les pays du Golfe investissent massivement dans la transformation digitale. La Tunisie, avec son vivier de talents dans le secteur des TIC, pourrait jouer un rôle clé en devenant un fournisseur de services numériques pour les entreprises et les gouvernements de ces pays. 

Ce que la Tunisie peut offrir, de l’expertise et du savoir-faire

La Tunisie dispose donc de plusieurs atouts qu’elle peut faire fructifier et pour renforcer cette coopération également par le biais d’une main-d’œuvre qualifiée. Grâce à ses universités et écoles d’ingénieurs, la Tunisie forme chaque année, un nombre important de jeunes diplômés compétents dans des secteurs tels que les technologies de l’information, l’ingénierie et la santé. Cette expertise peut être mise à profit pour répondre aux besoins des pays du Golfe en matière de talents.

Il ne faut pas oublier non plus notre savoir-faire dans les industries agroalimentaires. Ce secteur est reconnu pour ses produits de qualité, notamment l’huile d’olive, les dattes, et les produits transformés. Ces produits sont très demandés dans les pays du Golfe, où le secteur de la grande distribution se développe rapidement. Et pour terminer, Zied Sdiri met en évidence l’importance du domaine du bâtiment. Avec l’expérience des entreprises tunisiennes danc ce secteur, la Tunisie pourrait participer aux grands projets d’infrastructure lancés dans les pays du Golfe.

Lacunes et opportunités d’amélioration

Bien que les opportunités de coopération soient nombreuses, certains manquements de la part de l’État tunisien freinent parfois l’élan des relations avec les pays du Golfe. Ces lacunes se situent à plusieurs niveaux, selon notre interlocuteur. Sur le plan de la diplomatie économique, on est appelé à renforcer nos relations économiques avec ces pays, ce qui nécessite une diplomatie proactive, avec des initiatives régulières pour promouvoir l’attractivité de la Tunisie. Les efforts diplomatiques actuels pourraient être plus coordonnés et centrés sur également la création d’opportunités commerciales.

L’instabilité politique de ces dernières années a souvent refroidi les investisseurs étrangers, y compris ceux des pays du Golfe. En outre, notre interlocuteur accuse la lourdeur administrative et la complexité des procédures de création d’entreprises en Tunisie qui constituent des obstacles que le gouvernement doit aplanir rapidement, afin d’encourager les investisseurs à monter des affaires chez nous. Bien que notre pays soit bien positionné géographiquement, les infrastructures portuaires et aéroportuaires nécessitent également des améliorations conséquentes pour faciliter les échanges commerciaux avec les pays du Golfe. Une meilleure connectivité logistique est essentielle pour soutenir la croissance des échanges bilatéraux, souligne encore l’expert de la Conect, Zied Sdiri .

La coopération entre la Tunisie et les pays du Golfe, bien qu’en dessous de ses capacités, est en voie de relance grâce à des initiatives bilatérales. Les secteurs des énergies renouvelables, de l’agritech, du tourisme médical, et des services numériques offrent de vastes perspectives de collaboration. Pour saisir ces opportunités, la Tunisie devra, conclut notre expert, améliorer la législation économique, renforcer ses relations diplomatiques, et améliorer l’environnement des affaires, en simplifiant les démarches, afin d’attirer plus d’investissements et de devenir véritablement attractive pour les pays du Golfe.

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La Banque du Japon a maintenu ses taux d’intérêt inchangés

La Banque du Japon (BoJ) a maintenu le 20 septembre 2024 ses taux d’intérêt inchangés à environ 0,25%, le niveau le plus élevé depuis 2008.

La décision de la BoJ sur les taux intervient une semaine avant les élections à la direction du Parti libéral-démocrate du 27 septembre, dont le vainqueur devrait être le nouveau Premier ministre à partir de début octobre.

Même si cette décision est conforme aux estimations d’un sondage Reuters, les économistes tablent largement sur une nouvelle hausse des taux d’ici la fin de l’année.

Ce verdict est intervenu alors que la BoJ tente de normaliser sa politique monétaire après une longue approche ultra-accommodante sans nuire à l’économie du pays.

L’économie japonaise s’est légèrement redressée, a indiqué la Banque centrale dans son communiqué officiel, tout en reconnaissant qu’« une certaine faiblesse a été observée par endroits ».

La BoJ a déclaré que l’inflation sous-jacente – qui exclut les prix des produits alimentaires – augmenterait jusqu’à l’exercice 2025.

Kazuo Ueda, gouverneur de la Banque du JaponLe gouverneur de la BoJ, Kazuo Ueda, a déclaré le mois dernier que la Banque centrale continuerait à relever les taux d’intérêt si l’économie et l’inflation restaient conformes aux prévisions de la banque.

La politique de resserrement de la BoJ constitue une exception à l’heure où la plupart des Banques centrales mondiales s’orientent vers une politique d’assouplissement. Jeudi 19 septembre, la Réserve fédérale américaine (Fed) a réduit ses taux d’intérêt de 50 points de base, dans une fourchette de 4,75 à 5,0%.

La BoJ a longtemps maintenu ses taux d’intérêt proches ou inférieurs à zéro alors qu’elle cherchait à stimuler la croissance économique grâce à des mesures de relance monétaire massives.

Elle devrait relever les taux d’intérêt en octobre et “réduire encore son soutien monétaire cette année, malgré de mauvaises données économiques”, a déclaré à CNBC le directeur adjoint de Moody’s Analytics, Stefan Angrick. “Au mieux, les hausses de taux constitueront un frein supplémentaire à la croissance. Au pire, elles pourraient précipiter une récession plus large”, a-t-il déclaré.

La Banque centrale a abandonné ses taux d’intérêt négatifs en mars et les a relevés à 0,25% en juillet, estimant que l’économie était en bonne voie pour atteindre son objectif d’inflation de 2%.

Le Japon a révisé à la baisse sa croissance du PIB au deuxième trimestre à 2,9% sur un an par rapport au trimestre précédent, dans le cadre d’une reprise économique plus lente que l’estimation initiale du gouvernement et manquant une prévision de 3,2% de croissance dans un sondage Reuters.

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Des experts de l’ONU appellent à une gouvernance mondiale de l’IA

Un organe consultatif de haut niveau de l’ONU a déclaré, le 19 septembre 2024, que la gouvernance mondiale de l’intelligence artificielle est « essentielle » et a exhorté les Nations unies à jeter les bases des premières institutions mondiales globales chargées de réglementer cette technologie à croissance rapide.

Dans un rapport de 100 pages, l’organisme affirme que l’IA « transforme notre monde », offrant un énorme potentiel positif, allant de l’ouverture de nouveaux domaines scientifiques à l’accélération de la croissance économique en passant par l’amélioration de la santé publique, de l’agriculture et des réseaux énergétiques. Mais si cette technologie n’est pas contrôlée, les bénéfices de l’IA pourraient être limités à une poignée de pays, d’entreprises et d’individus, tandis que les systèmes les plus puissants qui existent aujourd’hui « pourraient bouleverser le monde du travail », créer des armes autonomes et présenter des risques pour la paix et la sécurité.

Lire aussi : IA sans garde-fous : l’avertissement de Guterres

Protéger les droits de l’Homme

Le Conseil consultatif a identifié des principes qui devraient guider la formation de nouvelles institutions pour régir l’IA, qui incluraient le droit international, en particulier les droits de l’Homme. Il appelle tous les gouvernements et parties impliqués dans l’intelligence artificielle à travailler ensemble pour protéger les droits de l’Homme.

Le groupe a formulé des recommandations de grande envergure, notamment la création d’un comité scientifique international sur l’intelligence artificielle pour créer une compréhension mondiale de ses capacités et de ses risques, et la tenue d’un dialogue mondial sur la gouvernance de l’IA aux Nations unies pour ancrer les futures institutions sur les principes des droits de l’Homme et droit international.

Un fonds mondial pour l’IA

Les recommandations appellent également à la création d’un fonds mondial pour l’IA pour garantir que la technologie comble le fossé entre les pays riches et pauvres et favorise la réalisation des objectifs de développement de l’ONU pour 2030, ainsi qu’à un « échange de normes » pour promouvoir l’interopérabilité technique.

Les pays du Sud exclus des négociations…

À l’heure actuelle, indique le rapport, seuls sept des 193 États membres de l’ONU sont parties à sept initiatives importantes en matière de gouvernance de l’IA, tandis que 118 pays, principalement ceux du Sud, sont totalement absents de toute négociation.

Lire aussi: La première déclaration mondiale sur les risques de l’IA voit le jour

Parmi les initiatives figure le tout premier cadre juridique de l’UE pour réglementer l’intelligence artificielle, entré en vigueur le 1er août. Ce mois-ci, le groupe G20 des principales économies mondiales est convenu d’établir des lignes directrices pour le développement de l’intelligence artificielle, appelant à « une utilisation éthique, transparente et responsable de l’intelligence artificielle », sous la surveillance humaine et dans le respect des lois sur la vie privée et les droits de l’homme.

Les représentants de Californie, qui abrite bon nombre des plus grandes sociétés d’intelligence artificielle au monde, ont récemment adopté une législation visant à réglementer l’intelligence artificielle, qui devrait être discutée par le gouverneur de l’État.

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La CONECT International conduit une délégation d’entreprises tunisiennes à la 20e édition du salon MIHAS en Malaisie

La CONECT International a conduit, du 17 au 20 septembre 2024, une délégation d’entreprises tunisiennes à la 20e édition du salon « Malaysia International Halal Showcase –MIHAS » (la Vitrine internationale Halal en Malaisie), organisée au Malaysia International Trade and Exhibition Centre (MITEC) à Kuala Lumpur (Malaisie).Selon la CONECT, rRegroupant plus de 2000 exposants et 14 clusters, […]

Transition écologique: Un Salon de l’Économie Verte et de la finance responsable, les 24 et 25 octobre 2024 à l’UTICA

Le Salon de l’Économie Verte, de la Finance Responsable et du Développement Durable se tiendra les 24 et 25 octobre 2024, au siège de l’Union tunisienne de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), à Tunis.Cet événement, qui réunira des experts, des entrepreneurs et des investisseurs tunisiens et étrangers, ambitionne de devenir un carrefour de […]

BioNTech dévoile BNT116, un vaccin ARNm innovant pour combattre le cancer du poumon

Un vaccin, appelé BNT116 et développé par BioNTech, utilise la technologie de l’ARN messager (ARNm) – similaire à certains vaccins contre le Covid-19 – pour aider le système immunitaire à reconnaître et à attaquer les cellules cancéreuses.

Ce vaccin, qui est une première mondiale, est conçu pour cibler le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC), qui représente 85 % de tous les cas de cancer du poumon.

Le cancer du poumon est la première cause de mortalité par cancer dans le monde, avec environ 1,8 million de décès en 2020.

 

 

La Chine lance avec succès six nouveaux satellites

TAIYUAN, 20 sept (TAP) – La Chine a envoyé vendredi six nouveaux satellites dans l’espace depuis le Centre de lancement de satellites de Taiyuan, dans la province chinoise du Shanxi (nord).

Les satellites Jilin-1 Kuanfu 02B 01-06 ont été lancés à 12h11 (heure de Pékin) à bord d’une fusée porteuse Longue Marche-2D et sont entrés avec succès sur l’orbite prédéfinie.

Il s’agit de la 536e mission de vol des fusées de la série Longue Marche.

 

Festival du film arabe de Fameck/Val de Fensch 2024 : Trois films tunisiens en lice dans la compétition officielle

« Take my breath » de Nada Mezni Hfaiedh, « Backstage » de Afef Ben Mahmoud et Khaled Benkirane et “Les enfants rouges” de Lotfi Achour ont été sélectionnés dans la compétition officielle de la 35ème édition du festival du film arabe de Fameck/Val de Fensch (France) qui aura lieu du 3 au 13 octobre 2024.

Le Festival du film arabe de Fameck est l’occasion de mettre en lumière des cinématographies qui témoignent d’une grande vitalité. Les films traduisent les préoccupations des sociétés arabes, sur lesquelles les réalisateurs portent leur regard sans concession, parfois audacieux, critique, tendre ou méditatif.

Au line-up de cette édition 2024 dévoilé, vendredi, “Take my breath” de Nada Mezni Hfaiedh et « Backstage » de Afef Ben Mahmoud et Khaled Benkirane, deux films sortis en 2023, figurent dans la compétition des longs métrages de fiction composée de 6 films.

« Ce n’est rien » de Merzak Allouache (Maroc), « Les filles d’Abdul-Rahman » de Zaid Abu Hamdan (Jordanie, Etats Unis, Qatar), « The Teacher » de Farah Nabulsi (Royaume-Uni, Palestine, Qatar) et « Saleem » de Cynthia Madanat Sharaiha (Jordanie) sont également en Compétition.

Les six films sont en lice pour le Grand prix du festival, parrainé par la Communauté d’Agglomération du Val de Fensch.

“Take my breath” (1h36) écrit et réalisé par Nada Mezni Hfaiedh a fait sa sortie nationale le mercredi 25 octobre dernier. Soutenu par le ministère des Affaires Culturelles, représenté par le Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), ce film est une coproduction de 2023 de Leyth production (Slim Hafaïedh), Mystique films (Ziad Hamzeh).

«Take my breath» («Entre 2», titre en français, «Al-Mabain», titre en arabe) est un long-métrage de fiction (95’). Il est porté par un casting composé de Amina Ben Ismaïl (Chams), Mohamed M’rad (Habib), Aymen Ben Hmida (Abdelkhalik), Sana Bechikh Larbi (Naïma), Fatma Ben Saïdane (Fadhila), Fathi Akkari (Abderrahmane) et Haïfa Boulakbèch (Fatma).

Cette fiction abordant la question de l’intersexualité est l’histoire de Shams, 23 ans, couturière vivant dans une île isolée et un milieu social hostile, avec sa mère et sa sœur handicapée. La jeune femme, d’apparence calme et assez discrète, porte en elle un lourd secret qu’elle n’ose avouer à personne et dont la révélation finira par chambarder sa vie.

“Backstage” (1h30) est coproduit par le Maroc et la Tunisie. Il est coréalisé et écrit par la Tunisienne Afef Ben Mahmoud, actrice, danseuse, réalisatrice et productrice. Afef Ben Mahmoud est également au casting tuniso-marocain réunissant Sidi Larbi Cherkaoui, Ali Thabet Sondos Belhassen et Saleh Bekri.

« Backstage recrée l’univers vibrant et chaotique des coulisses d’une troupe de danseurs en tournée, avec ses tensions souterraines, que le public ne voit pas, mais qui conditionnent le travail de tous », indique le festival.

“Aida, membre d’une troupe tunisienne de danse contemporaine en tournée au Maroc, provoque Hédi, son partenaire de vie et de scène.

Il la blesse sous les yeux horrifiés des autres membres de la troupe déclenchant une série d’évènements à travers une longue nuit d’errance dans une forêt de l’Atlas, sur le chemin vers le médecin du village voisin” (Synopsis).

“Les enfants rouges” de Lotfi Achour est en lice pour le Prix de la presse avec cinq autres films dont « Everybody loves Touda » de Nabil Ayouch (Maroc, fiction, 2024), « La mer au loin » de Said Hamich Benlarbi (Belgique, France, Maroc, fiction, 2024), “L’effacement” de Karim Moussaoui (France, Algérie, fiction, 2024), “Les filles du Nil” de Nada Riyadh et Aymean El Amir (Danemark, Egypte, France, documentaire, 2024) et « Norah » de Tawfik Alzaidi (Arabie Saoudite, fiction 2023). «Norah » est également en lice pour le prix du jury jeunes. Ce premier film saoudien sélectionné en compétition à Cannes a remporté la mention spéciale de la section Un certain Regard au Festival de Cannes 2024.

“Les enfants rouges” (1h38) est une coproduction de 2024 entre la Tunisie, la France, Belgique et la Pologne. Cette fiction est coécrite par Doria Achour, Sylvain Cattenoy et Lotfi Achour qui est auteur, metteur en scène et producteur de théâtre et de cinéma franco-tunisien.

Ali Hlali, Wided Dadebi, Yassine Samouni, Jemii Lamari, Younes Naouar, Salha Nasraoui, Eya Bouteraa et Latifa Gafsi sont au casting de “cette fiction basée sur une histoire vraie, cruelle, qui évolue entre dureté et douceur dans un onirisme poétique épousant l’imagination d’un enfant confronté à une incompréhensible injustice”, lit-on dans la présentation du Festival.

Le film « A nose and three eyes » (Un nez et trois yeux) de l’Egyptien Amir Ramses est en lice pour le prix du public avec deux autres films. L’acteur tunisien Dhafer El Abidine est à l’affiche de cette fiction qui a fait sa première au Red Sea Film Festival 2023, dans la compétition “Arab Spectacular”. Ce film adapté du roman éponyme d’Ihssan Abdoulkoudos est une comédie romantique coproduite, en 2023, entre l’Egypte et les Emirats Arabes Unis.

Le Festival du film arabe de Fameck – Val de Fensch est l’un des rendez-vous majeurs de la rentrée culturelle en région Grand Est.

Sa programmation regroupe plus de 110 projections embrassant la production de pays comme le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte, la Jordanie, la Syrie, la Palestine, l’Irak, le Liban, etc.

Plusieurs distinctions sont remises lors du palmarès : Grand Prix du long métrage, Prix du Jury Jeunes, Prix du Jury Presse, Prix du Public et Prix du Documentaire.

Une sélection hors compétition intitulée « Ouverture sur le monde » est également proposée. Elle réunit des films qui ne sont pas produits par des pays du monde arabe mais qui y sont liés par les thématiques qu’ils traitent (Israël, Afghanistan, Iran, etc.).

Enfin, chaque année un pays est mis à l’honneur et une dizaine de films lui sont consacrés.

L’artiste Magyd Cherfi est le parrain du Festival du Film Arabe de Fameck-Val de Fensch 2024. Cet écrivain, chanteur et parolier du groupe Zebda Magyd Cherfi donnera son spectacle Longue haleine qui récite et chante sa vie en nous plongeant dans ses nouvelles et accompagnera aussi le film Ma part de Gaulois adapté de son récit.

Pour son édition 2024, le Festival du film arabe de Fameck – Val de Fensch célèbrera le cinéma jordanien. La programmation de cette année mettra en avant notamment la cinématographie jordanienne, terre de tournages et de plus en plus de productions, dans le cadre d’un focus d’une dizaine de films, en majorité récents.

BTS: mise en place d’une ligne de crédit pour les céréaliers

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, vendredi 20 septembre, la mise en place d’une ligne de crédit auprès de la Banque tunisienne de solidarité (BTS bank) afin de soutenir les producteurs de céréales durant la campagne agricole 2024/2025.

Les prêts sont spécifiquement destinés à l’acquisition des intrants nécessaires à la production céréalière pour la saison en cours. Ils concernent également la maintenance des équipements de criblage et de traitement des semences utilisées.

Le ministère a invité, lors de la même déclaration, les producteurs intéressés par l’aide financière à déposer leurs demandes auprès des bureaux régionaux de la BTS, des commissariats régionaux au développement agricole, ou encore auprès des cellules locales de vulgarisation agricole.

Ce financement a pour objectif de faciliter l’accès à des prêts saisonniers, directement ou via des sociétés auxquelles les agriculteurs adhèrent.

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7ème édition du Forum mondial de la Mer: opportunités économiques à travers le Fonds Maghreb

La 7ème édition du Forum mondial de la Mer, qui s’est tenue le 13 septembre dernier, était l’occasion pourà Karim Amellal, ambassadeur de France pour la Méditerranée, de partager des réflexions essentielles.

Selon lui, ce forum constitue une plateforme d’échange et de rencontre pour discuter des défis fondamentaux de la région, notamment le changement climatique, et pour élaborer des solutions concrètes.

Amellal a souligné que le réchauffement climatique représente le principal défi environnemental, la Méditerranée se réchauffant 20 % plus vite que le reste du monde. Ce constat impose une action rapide pour trouver des solutions adaptées.

Concernant les défis communs entre la France et la Tunisie, Amellal a évoqué le climat, la formation et l’économie, rappelant que la Tunisie est un hub stratégique pour l’Europe, en particulier pour la France.

Il a également mentionné le Fonds Maghreb, doté de 100 millions d’euros, destiné aux entreprises françaises souhaitant investir en Tunisie, en Algérie et au Maroc. Ce fonds vise à créer de la valeur et des emplois, tant en France qu’en Tunisie, et constitue un outil que l’on peut qualifier de gagnant-gagnant.

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Championnats du monde U20: «Disparition» de trois haltérophiles tunisiens en Espagne!!!

Championnats du monde U20: «Disparition» de trois haltérophiles tunisiens en Espagne!!! | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – L’exode des sportifs tunisiens d’une manière illégale commence à inquiéter, vraiment. Après les deux gardiens de but de deux clubs de la ligue 1, voilà que des haltérophiles prennent de la sélection nationale U20 qui prennent la poudre d’escampette en Espagne. Le directeur technique auprès de la Fédération tunisienne d’haltérophilie, Rochdi Khelif, a confirmé la fuite de ces trois sportifs de la sélection tunisienne participant aux championnats du monde des jeunes (U20) en Espagne, depuis leur arrivée jeudi à l’aéroport de Madrid.

Le DTN a déclaré que la disparition des haltérophiles Hamza Ben Amor, Sajir Jebali et Loujain Amara a été un choc pour la FTH et l’ensemble de la délégation tunisienne, soulignant que les services consulaires et les autorités sécuritaires espagnoles ont été informés de cet incident qu’il a qualifié de « sans précédent dans l’histoire de la participation tunisienne à des manifestations internationales liées à l’haltérophilie ».

« Les athlètes en question ont quitté la délégation tunisienne en Espagne dans la nuit du 18 au 19 septembre », a-t-il souligné, assurant que l’opération a été planifiée et préméditée, ajoutant que « l’autorité de tutelle et la FTH ont veillé à ce que tous les haltérophiles profitent des conditions d’une vie décente » et démentant les déclarations faites aux médias par le trio en fuite stipulant qu’ils sont marginalisés et que leurs bourses mensuelles ne sont pas à la hauteur des espoirs des athlètes d’élite ».

La sélection tunisienne s’est rendue dans la capitale espagnole Madrid avec une délégation formée de cinq haltérophiles, à savoir; Sajir Jebali (moins de 61 kg), Hamza Ben Amor (moins de 81 kg), Loujain Amara (moins de 64 kg), Eya Aouadi (moins de 55 kg) et Tasnim Ben Ouada (moins de 49 kg), et que le retour vers Tunis aura lieu ce vendredi, après la participation d’Eya Aouadi.

Le « Défilé des guerrières »… pour la lutte contre le cancer du sein!!!

Le "Défilé des guerrières"… pour la lutte contre le cancer du sein!!! | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (Santé) – Sous le signe du ruban rose, la 11ème édition de la campagne de sensibilisation pour le dépistage précoce du cancer du sein « L’Octobre Rose » organisée par le magazine « Femmes Maghrébines », prend un nouvel élan avec au programme de la troisième édition de son événement « Le Défilé des Guerrières », une comédie musicale intitulée « Au fil des quatre saisons » qui met en lumière le combat des femmes atteintes de cette maladie.

Le spectacle, informe un communiqué de presse du magazine aura lieu le 1er octobre 2024 au théâtre municipal de Tunis (19h00). Il retrace de manière poétique et émotionnelle les différentes étapes que traversent ces femmes battantes, de l’obscurité de la maladie à la lumière de la guérison. Un spectacle sur un combat pour la vie, porté par les voix de 20 femmes qui, chacune à sa manière, apporte une leçon de vie et un message d’espoir.

« Le Défilé des Guerrières » a pour objectif de briser le tabou autour de la maladie, tout en valorisant les femmes qui luttent contre le cancer du sein. En faisant défiler des femmes de tous âges, sans distinction physique, l’événement célèbre leur courage et leur résilience et rend également hommage aux familles et aux partenaires de ces guerrières, des alliés précieux dans leur chemin vers la guérison.

Au-delà de la sensibilisation, la manifestation a également pour ambition de contribuer à l’amélioration des conditions au sein de l’Institut national de cancérologie Salah Azaïez de Tunis.

Ligne de financement auprès de la BTS au profit des céréaliers

Ligne de financement auprès de la BTS au profit des céréaliers | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (SEF) – Une ligne de financement a été mise en place auprès de la Banque tunisienne de solidarité (BTS) pour permettre aux producteurs de céréales d’obtenir des prêts saisonniers directement ou à travers les sociétés coopératives centrales ou de base auxquelles ils sont affiliés, pour l’achat des intrants de production nécessaires à la campagne agricole 2024/2025, a fait savoir le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Ces prêts sont dédiés à l’achat des intrants de la production céréalière pour la campagne agricole 2024-2025 et à l’entretien des équipements de criblage et de traitement des semences pour les sociétés coopératives, a aussi précisé le ministère.

Les producteurs souhaitant bénéficier de ces prêts doivent déposer leurs dossiers auprès des représentations régionales de la BTS, des commissariats régionaux au développement agricole ou des cellules de vulgarisation agricole.

Trois ans de prison confirmés en appel pour Ghannouchi et Bouchlaka

Trois ans de prison confirmés en appel pour Ghannouchi et Bouchlaka | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (Justice) – La chambre correctionnelle chargée d’examiner les affaires de corruption financière près la Cour d’appel de Tunisie a décidé d’approuver le jugement initial de trois ans d’emprisonnement avec effet immédiat contre Rached Ghannouchi, président du mouvement Ennahdha, et Rafik Bouchlaka, dans l’affaire relative aux contrats de « lobbying ».

La Chambre judiciaire du Pôle judiciaire économique et financier avait condamné Rachid Ghannouchi en sa présence et par contumace contre Rafik Bouchlaka, qui se trouve à l’étranger, à une peine de trois ans de prison avec effet immédiat.

Réouverture des inscriptions en ligne pour les classes préparatoires

Réouverture des inscriptions en ligne pour les classes préparatoires | Univers News

TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – Le ministère de l’éducation, celui de la famille, de la femme, des séniors et celui des affaires religieuses ont annoncé la réouverture des inscriptions en ligne pour les classes préparatoires au titre de l’année scolaire 2024-2025 et ce, à partir de mardi 24 septembre courant.

Dans un communiqué conjoint, ces ministères ont souligné que cette mesure concerne les natifs de l’année 2019 dans les écoles primaires publiques et privées, les jardins d’enfants publics et privés et les écoles coraniques.

A noter que les inscriptions en ligne sont accessibles via le site www.preparatoire.education.tn

Imed Daïmi se plaint à l’Onu de «graves violations» avant la présidentielle tunisienne

Imed Daimi, le candidat à la présidentielle tunisienne du 6 octobre 2024, recalé par la commission électorale, affirme avoir déposé une plainte auprès des Nations Unies contre les membres de ladite commission, les accusant d’avoir commis de «graves violations des droits démocratiques et des droits de l’homme» contre les candidats à la présidentielle.

Daimi a déclaré dans un communiqué diffusé vendredi 20 septembre sur sa page Facebook, avoir déposé mercredi une plainte auprès du Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme à Genève contre les membres de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), les accusant de «graves violations commises contre les droits démocratiques et les droits de l’homme sous l’influence directe du chef d’État actuel», qui est également candidat aux élections.

Daimi indique dans son communiqué que la plainte comprend «toutes les preuves de violations graves de la constitution, des lois locales et des conventions internationales», ainsi que «les documents justificatifs confirmant le respect de toutes les procédures locales», ayant conduit à un jugement final et une décision contraignante du tribunal administratif, autorisant son retour à la course pour la présidence.

L’Isie, rappelons-le, avait refusé d’exécuter la décision du tribunal sous prétexte qu’elle n’avait pas été rendue dans les délais. «La plainte a confirmé l’existence d’une grave violation de nombreux accords et traités internationaux qui garantissent le droit des individus à recourir à un système judiciaire juste et impartial», souligne le communiqué, indiquant que les violations ne se limitent pas à la violation des droits nationaux stipulés dans la Constitution tunisienne, mais incluent la violation du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, de la Déclaration universelle des droits de l’homme et de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, entre autres.

Daïmi est un ancien militant du mouvement islamiste Ennahdha qui a rejoint le Congrès pour la république (CPR), au moment de sa création, en 2000, par l’ancien président par intérim Moncef Marzouki, dont il a été le directeur de cabinet entre 2011 et 2014.

I. B.

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Janes prévoit des tensions en Tunisie lors des présidentielles  

Dans un rapport publié le 2 septembre et consulté le 20 septembre 2024, Janes, site web britannique spécialisé dans le renseignement de défense open source, estime que l’élection présidentielle tunisienne du 6 octobre prochain «constitue un point chaud pour les protestations et les tensions». (Illustration : manifestation anti-migrants subsahariens à Jebeniana, Sfax).

«La Tunisie est plongée dans une crise politique prolongée depuis juillet 2021», écrit l’auteur du rapport, James Trigg.

Evaluant les risques entourant l’élection présidentielle, ce dernier n’écarte pas «la perspective de troubles publics, de tensions sociales et de violences à motivation politique.»

«La poursuite des réformes politiques par Saïed a divisé les Tunisiens, ses détracteurs, notamment les politiciens de l’opposition et les acteurs de la société civile, accusant Saïed de coup d’État. L’élection représente une étape cruciale dans sa campagne et un foyer potentiel de frustration et de mécontentement à l’égard de son gouvernement», souligne le rapport.

Janes estime qu’il existe «une possibilité réaliste» que Saïed et son gouvernement invoquent, à l’appui de leurs décisions, «des récits populistes, tels que les menaces pour la stabilité sociale tunisienne posées par des individus anonymes qui spéculent sur les denrées alimentaires, l’influence des puissances étrangères et des migrants subsahariens, et les risques que cela représente pour provoquer des tensions sociales et des violences sectaires».


Manifestations et émeutes relatives aux réformes politiques du président Saïed (juillet 2021-août 2024).
Protestations et émeutes relatives aux réformes politiques de Saied comparées au total des protestation et émeutes en Tunisie, de juillet 2021 à août 2024.

Janes estime qu’«il existe une possibilité réaliste de voir la colère et le mécontentement populaires à l’égard des réformes politiques de Saïed se manifester par d’importantes manifestations, principalement à Tunis pendant les élections.» Mais il s’empresse de préciser, comme pour tempérer ses prévisions quelque peu pessimistes : «Ces problèmes ne risquent de s’étendre géographiquement que s’ils se confondent avec les préoccupations plus localisées des Tunisiens, qui ont été la cause prédominante des manifestations en dehors de Tunis.»

I.B.

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