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Tunisie-Budget 2026: objectifs et investissements dans les énergies propres

La Cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a souligné mercredi que l’État tunisien œuvre à développer le secteur des hydrocarbures et à renforcer la souveraineté énergétique à travers des législations incitatives et l’amendement du code des hydrocarbures.

Lors de la présentation du projet du budget de l’État et du budget économique 2026, devant une plénière commune entre l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD), Zenzri a relevé que la production d’hydrocarbures a enregistré une régression de près de 30% entre 2021 et 2025.

Déficit énergétique et baisse de l’indépendance

La Cheffe du gouvernement a expliqué cette baisse par la réduction de la rentabilité des champs producteurs, notamment El Borma et Achtrat, et par la réticence des grandes sociétés à investir. Cette situation a entraîné un déficit énergétique et fait chuter le taux d’indépendance énergétique de 93 % en 2010 à environ 41 % en 2024.

Pour 2026, l’État prévoit de relancer la recherche, l’exploration et le développement des gisements, en commercialisant sélectivement les parcelles rentables et en réduisant les délais d’octroi des autorisations pour renforcer la confiance des investisseurs.

Transition énergétique et énergies renouvelables

Zenzri a rappelé que l’action gouvernementale se concentre également sur l’accélération de la transition énergétique, avec un objectif de production électrique à partir d’énergies renouvelables de 35 %. Plusieurs projets de centrales solaires ont été attribués au premier semestre 2025 pour une capacité totale de 800 mégawatts, dont trois projets de 200 MW entreront en exploitation d’ici fin 2025.

Les projets incluent une centrale photovoltaïque de 100 MW à Matbasta (Kairouan) et deux stations de 50 MW à Sidi Bouzid et Tozeur. Quatre nouvelles unités pour produire de l’électricité solaire ont également reçu des licences, tandis que deux centrales combinées fonctionnent actuellement à Sfax.

Investissements et partenariats stratégiques

Selon Zenzri, le secteur des énergies renouvelables est devenu particulièrement attractif pour les investisseurs, avec un volume de 1 660 millions de dinars déclarés entre janvier et septembre 2025, soit 28 % des investissements totaux. La réalisation de la stratégie nationale de transition énergétique repose sur ces investissements et sur des partenariats avec des opérateurs expérimentés, notamment via des mécanismes législatifs tels que le système de concession.

Projets phares et coopération régionale

Le gouvernement poursuivra la mise en œuvre de la stratégie énergétique nationale, incluant le projet d’interconnexion électrique Tunisie-Italie (ELMED), visant à positionner la Tunisie comme hub régional pour les énergies propres, et le Programme de transition énergétique, évalué à 343 millions de dinars pour soutenir la production à partir de ressources renouvelables.

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Publicité médicale : que dit le Conseil National de l’Ordre des Médecins ?

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) a rappelé avec fermeté, mardi soir, que toute forme de publicité, directe ou indirecte, est interdite pour les médecins tunisiens, conformément au Code de déontologie médicale.

Des procédures disciplinaires en cours

Le CNOM a indiqué que des procédures disciplinaires ont déjà été engagées contre certains praticiens ayant enfreint ces règles. D’autres dossiers sont en cours d’instruction. Le Conseil avertit que toute nouvelle infraction sera sanctionnée, avec des mesures pouvant aller jusqu’à la radiation du Tableau de l’Ordre.

Application stricte du Code de déontologie

« Tous les médecins sont tenus de se conformer rigoureusement aux dispositions du Code de déontologie médicale ainsi qu’à la Charte de déontologie relative à l’usage du web, des médias et des supports numériques », précise le communiqué. Cette obligation concerne toutes les formes de diffusion, qu’il s’agisse de textes, images, vidéos, témoignages, sponsoring ou recours à des influenceurs.

Retrait immédiat des contenus publicitaires

Les médecins concernés doivent retirer sans délai toute publication en ligne à caractère publicitaire. Le CNOM souligne que cette mesure vise à protéger l’intérêt des patients et à préserver la crédibilité de la profession médicale. Le respect strict de ces règles est présenté comme une condition essentielle pour maintenir la confiance entre praticiens et patients.

Une démarche de protection de la profession

Le Conseil réaffirme sa détermination à faire respecter la déontologie médicale, à sauvegarder la dignité de la profession et à protéger l’intérêt supérieur de la société. Cette position reflète l’engagement du CNOM à encadrer l’usage des outils numériques par les médecins et à prévenir toute dérive pouvant nuire à la pratique médicale ou à l’image de la profession.

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Neom SC – Al Nassr : à quelle heure et sur quelle chaîne suivre le choc de Saudi Pro League ?

Le King Khalid Sports City Stadium accueillera, samedi 8 novembre 2025 à 14h50, la rencontre entre Neom SC et Al Nassr pour le compte de la 8ᵉ journée de la Premier League saoudienne.

Ce duel oppose deux équipes aux trajectoires opposées : Al Nassr, solide leader avec 21 points, affronte Neom SC, sixième avec 13 points.

Forme & dynamique

Sur leurs cinq derniers matchs, Neom SC alterne le bon et le moins bon : 2 victoires, 1 nul et 2 défaites.

En face, Al Nassr affiche une forme plus constante malgré quelques accrocs : 3 victoires et 2 défaites.

La confiance reste du côté des Jaune et Bleu, emmenés par un collectif mieux rodé et une efficacité offensive supérieure.

Classement & pression

Al Nassr domine le championnat avec un sans-faute presque parfait (7 victoires en 7 matchs, 21 points).

Derrière, TWN (18 pts) et Al Hilal (17 pts) restent à l’affût, ce qui oblige les hommes de Riyad à maintenir la cadence.

Neom SC, à égalité avec Al Ahli (13 pts), cherche à se rapprocher du top 4. Une victoire à domicile serait un signal fort.

Face-à-face

Les confrontations récentes tournent souvent à l’avantage d’Al Nassr, plus expérimenté dans les grands rendez-vous.
Neom SC, promu ambitieux, n’a toutefois pas dit son dernier mot : sa défense compacte pourrait poser problème à l’attaque adverse.

Joueurs à suivre

Cristiano Ronaldo , capitaine d’Al Nassr, reste la principale menace offensive.

Talisca , précieux dans la construction et la finition, complète le duo d’expérience.

Côté Neom,  tentera de peser sur les transitions rapides.

Ce qu’on attend du match

Al Nassr cherchera à imposer son rythme dès les premières minutes, en contrôlant la possession.Neom SC pourrait miser sur la transition et la vitesse en contre. Le match s’annonce tactique, avec une intensité physique marquée et peu d’espaces laissés.

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CS Constantine – JS Kabylie : à quelle heure et sur quelle chaîne suivre le match de D1 Nedjma ?

Le CS Constantine reçoit la JS Kabylie ce dimanche 9 novembre 2025 à 17h45, pour le compte de la 11ᵉ journée de la D1 Nedjma. Un match à enjeu entre deux clubs historiques du championnat algérien, qui visent à redresser leur situation avant la trêve.

Forme et dynamique

Le CSC reste sur une série contrastée. Malgré des prestations encourageantes, l’équipe peine à convertir ses occasions et reste fragile défensivement. Ses derniers résultats — trois défaites sur les cinq derniers matchs — témoignent d’un manque de régularité.
La JS Kabylie, en revanche, montre une meilleure dynamique. Avec plusieurs victoires récentes, elle s’installe solidement dans le haut du classement. Sa défense compacte et sa capacité à gérer les temps faibles lui permettent de voyager sereinement.

Classement et pression

Avant cette 11ᵉ journée, la JS Kabylie occupe la 5ᵉ place avec 15 points (4 victoires, 3 nuls, 1 défaite).
Le CS Constantine, lui, pointe à la 10ᵉ position avec 12 points (3 victoires, 3 nuls, 4 défaites).
L’objectif du CSC est clair : renouer avec le succès à domicile pour s’éloigner du bas de tableau. De son côté, la JSK veut consolider sa place dans le top 5 et rester au contact des leaders, le MC Alger (19 pts) et le MC Oran (17 pts).

Face-à-face

Lors des cinq dernières confrontations, le CS Constantine mène les débats avec 2 victoires et 3 nuls.

La JS Kabylie n’a plus battu le CSC depuis plusieurs saisons. Les duels entre les deux formations sont souvent disputés et serrés, avec peu de buts inscrits.

Joueurs à suivre

Au CS Constantine, la clé viendra du rendement offensif de [à vérifier], principal atout dans la surface adverse.

Côté JS Kabylie, le capitaine [à vérifier] reste essentiel à la récupération et dans la relance, tandis que [à vérifier] peut faire la différence sur coup de pied arrêté.

Ce qu’on attend du match

Le match s’annonce tactique et physique. Constantine devra imposer le rythme devant son public, tandis que la JSK cherchera à exploiter les espaces en transition rapide. Chaque point comptera dans cette lutte dense du milieu de tableau.

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Raqqada : atelier international de conservation et restauration des manuscrits africains et arabes

Un atelier de formation international sur la conservation et la restauration des manuscrits organisé par le Laboratoire national des manuscrits de Raqqada en collaboration avec l’Institut Culturel Afro-Arabe (ICAA), s’est achevé mercredi à Raqqada (Kairouan).

L’évènement tenu du 27 au 5 novembre 2025, s’est déroulé sous l’égide de l’Institut national du patrimoine (INP). Il a réuni des participants de plusieurs pays arabes et africains dont la Mauritanie, la Libye, la Tunisie, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, la Gambie et le Burkina Faso, selon un communiqué du ministère des Affaires culturelles.

Les participants ont pris part à des ateliers pratiques et à des conférences scientifiques animés par des spécialistes en restauration et conservation des manuscrits.

Le ministère a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre d’efforts conjoints visant à préserver le patrimoine intellectuel et civilisationnel et à préserver la mémoire arabe et africaine. Elle contribue également à renforcer les liens historiques et culturels entre l’Afrique et le monde arabe et à promouvoir le dialogue arabo-africain.

Le Laboratoire National pour la préservation et la restauration des manuscrits de Raqqada, avait remporté le prix de l’établissement de l’année décerné par l’Institut des manuscrits arabes de Riyad (Arabie Saoudite), lors de la 13ᵉ édition de la Journée du manuscrit arabe.

Installé au Musée National des Arts Islamiques de Raqqada, ce laboratoire œuvre depuis 1994, à la préservation du fonds national des manuscrits tunisiens t à l’étude de documents historiques liés à la vie intellectuelle, politique, économique et sociale de Kairouan.

La salle des manuscrits du Musée abrite une importante collection de feuillets coraniques sur parchemin, provenant de la Grande Mosquée de Kairouan, illustrant l’évolution des styles d’écriture et d’ornementation du VIIIe au XIVᵉ siècle.

Le Musée National des Arts Islamiques de Raqqada, installé dans un ancien palais présidentiel depuis 1986, est considéré comme le plus grand musée consacré aux collections islamiques en Tunisie. Ses sept salles, regroupent des collections dédiées à la Grande Mosquée, aux céramiques, au verre, aux mosaïques et aux monnaies ainsi qu’une salle pédagogique consacrée à l’éducation muséale.

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CR Bélouizdad – USM Alger : Un derby à enjeu pour la 11e journée de Ligue 1 algérienne

Le CR Bélouizdad reçoit l’USM Alger ce samedi 8 novembre 2025 à 14h30, dans le cadre de la 11ᵉ journée de la D1 Nedjma. Ce derby algérois promet d’être intense entre deux formations proches au classement et désireuses de rester dans le haut du tableau.

Forme et dynamique

Le CRB a connu des résultats mitigés lors de ses derniers matchs, alternant victoires et contre-performances. L’équipe cherche à retrouver une continuité dans le jeu et à s’imposer à domicile.

L’USMA, de son côté, affiche une bonne dynamique, avec plusieurs succès récents qui lui ont permis de recoller au peloton de tête. Sa défense solide reste l’un de ses principaux atouts.

Classement et pression

Avant cette journée, le CR Bélouizdad occupe la 6ᵉ place avec 13 points (3 victoires, 4 nuls, 1 défaite).

L’USM Alger suit de près, 7ᵉ avec également 13 points, mais un match en moins.
Les deux équipes visent le top 5, dominé pour l’instant par le MC Alger (19 pts) et le MC Oran (17 pts). Une victoire pourrait permettre au vainqueur de se relancer pleinement dans la course au podium.

Face-à-face

Lors des cinq dernières confrontations directes, l’USM Alger mène légèrement avec 2 victoires contre 0 pour le CRB, pour 3 matchs nuls.
Les duels ont souvent été serrés et tactiques, avec peu de buts marqués. Le dernier match s’était soldé sur un partage des points.

Joueurs à suivre

Côté CRB, l’efficacité offensive dépendra du duo d’attaque emmené par [à vérifier], capable de faire la différence sur phases arrêtées.
À l’USMA, le milieu [à vérifier] joue un rôle clé dans la transition rapide et la récupération.

Ce qu’on attend du match

Ce derby s’annonce disputé. Le CRB voudra imposer son jeu de possession et son expérience collective, tandis que l’USMA misera sur la vitesse et les transitions.
Un match sous tension, où chaque détail comptera pour s’offrir trois points précieux dans la lutte pour les premières places.

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Archéologie à Carthage : un masque d’albâtre témoigne des pratiques religieuses phéniciennes

Des fouilles archéologiques menées au Tophet de Salammbô, sur le site de Carthage (banlieue nord de Tunis), ont permis la découverte, mardi 4 novembre, d’un masque d’albâtre datant de la fin du IVe siècle avant J.-C, a annoncé le ministère des Affaires culturelles.

Selon le communiqué publié mercredi soir, cette découverte réalisée par des chercheurs de l’Institut national du patrimoine (INP) consiste en un masque de femme à la coiffure de style phénicien, illustrant un aspect des rituels et des pratiques religieuses propres à ce lieu.

Les archéologues Imed Ben Jerbaniya, Nessrine Maddahi et Kaouther Jendoubi sont à l’origine de la découverte. Les chercheurs avancent l’hypothèse que le masque aurait été présenté comme une offrande aux divinités Tanit et Baal Hammon.

Un rapport scientifique final sera soumis à l’issue de l’étude du masque sculpté dans l’albâtre, précise la même source.

Les travaux de fouilles s’inscrivent dans le cadre d’un accord de coopération quadriennal signé en mars de 2024 entre l’INP et l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC).

Selon l’archéologue Imed Ben Jerbaniya, les fouilles réalisées depuis le lancement du projet ont permis d’obtenir des « résultats scientifiques fructueux ».

En 2014, des fouilles sur le même site ont déjà conduit à la découverte de neuf pièces d’or datant du IIIe siècle avant J.-C. dont une effigie de la déesse Tanit, symbole de maternité, de fertilité et de croissance chez les carthaginois. Ben Jerbaniya avait qualifié des trouvailles d’ « importantes », en raison de la rareté des pièces d’or, témoignant de la puissance de l’empire Carthaginois et sa prospérité.

Les découvertes réalisées sur le Tophet de Salammbô illustrent l’importance des divinités phéniciennes Baal Hammon et Tanit dans la civilisation carthaginoise et offrent un éclairage sur la vie sociale, culturelle et religieuse avant la chute de la cité en 146, lors de sa destruction par les Romains.

Le Tophet de Salammbô, situé à proximité du port punique, est un sanctuaire et nécropole dédié aux deux divinités. Il abrite de nombreuses tombes d’enfants, autour desquelles les débats scientifiques demeurent vifs : certains historiens évoquent des sacrifices rituels, d’autres des inhumations après mort naturelle. Faute de sources écrites directes, les pratiques funéraires carthaginoises restent entourées de mystère.

Découvert en 1921, par deux archéologues amateurs, le Tophet a depuis fait l’objet de multiples recherches. Les fouilles de 2014, menées par une équipe tunisienne relevant de l‘INP et de l’Université tunisienne ce qui constituaient une première dans l’histoire des explorations sur ce site.

Inscrit sur la Liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis le 26 octobre 1979, le site archéologique de Carthage comprend notamment la Colline de Byrsa, les Thermes d’Antonin, les Villas Romaines, le Tophet Salammbô, le Théâtre Romain, le Quartier Magon, le Quartier Didon et le Musée Paléochrétien.

Fondée par les Phéniciens vers 814 avant J.-C, Carthage fut la capitale d’un puissant empire méditerranéen avant sa destruction par Rome. Refondée par Jules César, la ville a ensuite connu des périodes romaine, chrétienne, vandale, byzantine et arabe, témoignant de la richesse et de la continuité de son patrimoine historique.

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Banque Centrale de Tunisie : le musée de la Monnaie, un carrefour culturel et académique en Méditerranée

La Monnaie, ce livre d’histoire ouvert entre nos mains : la Tunisie réunit les experts internationaux pour décrypter l’écriture de la mémoire nationale.

« L’iconographie monétaire n’est pas seulement un art de représentation :
c’est une écriture de la mémoire nationale », dixit Fethi Zouhaier Nouri, Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie

Sous l’égide de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), le musée de la Monnaie a ouvert ses portes, le 3 novembre 2025, à une rencontre internationale d’une grande envergure qui coïncide avec la célébration du 67e anniversaire de l’Institut d’Emission. Jusqu’au 6 novembre, la capitale tunisienne devient un point de rencontre entre numismates, chercheurs et universitaires venus des deux rives de la Méditerranée pour mener le débat autour de l’iconographie monétaire dans le cadre du programme « La Monnaie dans l’Occident Méditerranéen » (MONOM).

Dans son discours d’ouverture des travaux de cet atelier doctoral, M. Fethi Zouhaier Nouri, Gouverneur de la BCT a déclaré que la monnaie est un récit bien plus qu’un instrument. « Au-delà de sa fonction économique, un billet ou une pièce incarne une dimension identitaire et culturelle. Ces pièces et billets expriment à travers les symboles qu’ils arborent l’histoire, les valeurs et les aspirations d’un peuple », a-t-il affirmé, présentant la monnaie comme « le récit d’une nation ».

Un Panthéon en filigrane : de Carthage à l’époque moderne

M. Nouri a déroulé le fil de cette mémoire frappée dans le métal et imprimée sur le papier. Il a rappelé la politique iconographique délibérée adoptée par la BCT depuis l’indépendance, transformant chaque émission monétaire en un hommage lucidement calculé à la construction et l’enracinement de l’identité tunisienne ; les choix iconographiques opérés traduisant une volonté affirmée de rendre hommage aux grandes figures de l’histoire de la Tunisie et de refléter la richesse de son patrimoine multimillénaire, tout en mettant en exergue les avancées réalisées dans divers domaines économique, social, scientifique…

Dans la continuité de sa pensée, les billets et pièces deviennent, alors, un panthéon portatif où dialoguent les époques : la reine Didon, fondatrice de Carthage, côtoie le génie militaire d’Hannibal ; le père de la sociologie moderne, Ibn Khaldoun, rencontre le poète de la volonté, Abou El Kacem Chebbi, le père de la nation, Habib Bourguiba, et le syndicaliste martyr Farhat Hached ; chaque effigie constituant un chapitre d’une même épopée.

Monnaie, Art et Savoir : une alliance stratégique

Le Gouverneur a salué « la coopération exemplaire » unissant la Banque Centrale au monde universitaire, une synergie qui fait de la monnaie un objet de recherche et de transmission. Il a positionné le musée de la Monnaie, fondé en 2008, bien au-delà de sa fonction muséale, comme un acteur central de diffusion de la culture et du savoir. Ce musée témoigne, en effet, de la volonté de préserver et de valoriser notre patrimoine monétaire national, mais constitue également un haut lieu de partage du savoir à travers les différents événements scientifiques et culturels organisés au profit du grand public, des numismates, des doctorants, des chercheurs…

En conclusion, M. Nouri a exprimé sa gratitude envers les chercheurs et les partenaires, réaffirmant l’engagement de la BCT à être un pilier de la diffusion du savoir. Il a clos son propos en lui donnant la force d’un manifeste, répétant cette sentence qui résume l’ambition de l’événement : « L’iconographie monétaire n’est pas seulement un art de représentation : c’est une écriture de la mémoire nationale ».

Cette rencontre de haut niveau réunit un aréopage d’experts – universitaires, numismates, archéologues et historiens – venus de Tunisie, de France, d’Espagne, d’Italie, du Portugal, de Belgique et du Maroc. Leur présence consacre la place de la Tunisie et de son musée de la Monnaie comme un espace incontournable du dialogue académique et culturel en Méditerranée, où l’histoire continue de s’écrire, aussi, avec des images et des symboles.

https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/actualites.jsp?id=1213

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Espérance de Tunis vs JS Omrane : Sur quelles chaînes suivre le match en direct et live streaming ?

L’Espérance Sportive de Tunis affrontera la Jeunesse Sportive d’Omrane ce jeudi 6 novembre 2025 à 14h30, dans le cadre de la 12ᵉ journée de la Ligue 1 tunisienne. Une affiche prometteuse qui opposera deux formations animées par des ambitions bien distinctes.

🔶 L’Espérance veut consolider sa place de leader

Leader du championnat avec une avance d’un point sur ses poursuivants, l’Espérance de Tunis cherchera à conforter sa position en tête du classement. Après plusieurs prestations solides, les hommes de Miguel Cardoso abordent ce rendez-vous avec confiance, portés par un effectif équilibré et une attaque redoutable.

🔵 La JS Omrane pour créer la surprise

Face à la machine espérantiste, la JS Omrane tentera de réaliser un exploit en déplacement. L’équipe, qui lutte pour se maintenir dans le haut du tableau, misera sur une organisation rigoureuse et un jeu de contre-attaque rapide pour déstabiliser le champion en titre.

🕒 Horaire et diffusion TV

Le coup d’envoi du match sera donné jeudi 6 novembre à 14h30 (heure locale) au stade de Radès.

La rencontre sera diffusée en direct sur la chaîne nationale Watania 2

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Amine Chaabane finaliste du concours “IRead 2025” pour le Monde arabe en Arabie saoudite

Le Tunisien Amine Chaabane figure parmi les six finales à la dixième édition du concours “IRead” pour le Monde arabe, organisé par le Centre Roi Abdulaziz pour la culture mondiale (Ithra), en Arabie saoudite.

Selon un communiqué publié mercredi par le centre Ithraa, les autres finalistes en lice pour le titre de “Lecteur de l’année” sont Abdalilah Al-Bahrani (Arabie saoudite), Younes Aissaoui et Hiba Yamout (Maroc), Sara Ben Ammar (Algérie) et Nesrine Aboulifa (Libye).

Le concours a enregistré « un nombre record de 192 000 participants issus de tout le monde arabe, contre 106 000 en 2024, précise la même source.

Placée sous le slogan “L’impact de la lecture ne disparaît jamais”, la finale de ce concours arabe se tiendra les 5 et 6 décembre 2025 au centre Ithra, à Dhahran.

L’initiative « Iqra », portée par le centre, vise à renforcer les compétences des jeunes en lecture, écriture, édition, publication et prise de parole en public.

Le concours s’adresse aux élèves et étudiants de différents niveaux issus des pays arabes. Les étapes éliminatoires, qui s’étalent sur près d’un an, comprennent une critique du livre, une entrevue, puis une sélection des demi-finalistes pour le Forum d’enrichissement Iqra, organisé au Centre Ithra.

Le concours célèbre cette année son dixième anniversaire à travers une exposition intitulée “Dix ans de lecture” ainsi que des tables rondes, séances de dédicace et rencontres littéraires et poétiques.

Lancé en 2013, ce concours « IRead » vise à promouvoir la culture de la lecture et à valoriser la connaissance dans les sociétés arabes, conformément à la vision du centre Ithra pour qui la lecture constitue un pilier essentiel du développement intellectuel.

La finale, organisée sur deux jours, rassemblera lecteurs, écrivains et penseurs du monde arabe autour d’un programme culturel varié.

Le concours décerne plusieurs prix d’une valeur totale de 200 000 riyals saoudiens (SAR) dont le grand prix du Lecteur de l’année et des distinctions pour les catégories Lecteur prometteur, Lecteur du public, Lecteur du milieu d’année, École de lecture, Ambassadeurs de la lecture et Vues de l’année.

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Tunisie – INM : Pluies abondantes, vents forts et baisse des températures , cette nuit, et vendredi

Tunisie – INM : Pluies abondantes, vents forts et baisse des températures , cette nuit, et vendredi

La situation météorologique sera favorable, jeudi, à la chute de pluies, temporairement orageuses, aux régions de l’extrême nord-ouest, d’après un bulletin de suivi, publié par l’Institut National de la Météorologie (INM). Les précipitations concerneront, progressivement, le reste des régions du nord, et localement, le centre, cette nuit, et vendredi. Les pluies seront, parfois, abondantes, notamment […]

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Sidi Bouzid : Perturbation dans la distribution de l’eau potable

Une perturbation dans la distribution de l’eau potable sera enregistrée jeudi, dans la délégation d’El Hichria (gouvernorat de Sidi Bouzid), indique la Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE). Cette perturbation est due à une panne survenue au niveau du puits profond d’El Hichria. L’approvisionnement en eau reprendra progressivement à partir de 18h […]

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Bourses universitaires : prolongation exceptionnelle des délais de dépôt

L’office des oeuvres universitaires du Nord (OOUN) a annoncé, la prolongation, à titre exceptionnel, des délais de dépôt des demandes de bourses universitaires jusqu’au 25 novembre courant, selon un communiqué publié jeudi. L’Office précise que cette mesure concerne en particulier les étudiants qui n’ont pas encore déposé de demande de bourse universitaire (bourses pour les […]

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Comment le e-commerce a explosé en Égypte?

Le secteur du commerce électronique égyptien connaît une croissance explosive, transformant le paysage de la vente au détail du pays et remodelant le comportement des consommateurs. L’augmentation de la pénétration de l’internet et des smartphones a connecté les Égyptiens au monde numérique, tandis que la confiance croissante des consommateurs dans les plateformes en ligne et l’expansion de l’infrastructure logistique ont facilité des expériences d’achat en ligne transparentes.

En Égypte, l’essor des solutions de paiement numérique a supprimé une importante barrière à l’entrée, permettant à un plus large segment de la population de participer à la révolution du commerce électronique. Conscient du potentiel de cette transformation, le gouvernement égyptien a lancé des initiatives telles que la stratégie nationale de commerce électronique afin de favoriser un environnement propice à la croissance du secteur.

L’essor du commerce électronique en Égypte

Avec l’augmentation du nombre de personnes ayant accès à Internet, en particulier dans les zones rurales mal desservies, la base de clients potentiels pour le commerce électronique s’est considérablement élargie. Cette accessibilité permet même aux personnes vivant dans des endroits reculés de faire des achats en ligne, ce qui contribue à la croissance du marché. En outre, l’utilisation accrue des smartphones a stimulé la croissance du commerce mobile (m-commerce). Les entreprises se concentrent davantage sur la création d’expériences optimisées pour les mobiles, ce qui permet une navigation plus facile et des taux de conversion plus élevés. La disponibilité de solutions de paiement mobile et de portefeuilles numériques a rendu les transactions plus faciles et plus sûres, encourageant les clients à faire des achats en ligne avec plus de confiance et de commodité. Il est devenu facile pour les consommateurs et les commerçants de communiquer via Facebook, Instagram ou toute autre application. La prolifération du commerce électronique est due à la facilité d’atteindre les clients grâce à la publicité ciblée, aux coûts inférieurs à ceux des magasins physiques, au développement technologique et à la diffusion d’Internet parmi tous les membres de la famille, à la facilité de recherche, à la rapidité de comparaison d’un produit entre plusieurs magasins, que ce soit en termes de prix ou de matériel, à l’économie de main-d’œuvre et à la possibilité de travailler à n’importe quel moment et n’importe où. En conséquence, les entreprises égyptiennes de commerce électronique se développent et le marché local s’étend, en particulier dans les domaines spécialisés. Elles ont fait preuve d’activité ces dernières années, avec une augmentation du nombre de nouvelles entreprises de commerce électronique. La taille du marché égyptien du commerce électronique est estimée à 9,05 milliards de dollars en 2024 et devrait atteindre 18,04 milliards de dollars d’ici à 2029, avec un TCAC de 14,80% au cours de la période de prévision (2024-2029), selon Mordor Intelligence. Les achats en ligne les plus élevés effectués sur le marché égyptien de l’e-commerce en 2024 étaient l’électronique, avec 1,74 milliard de revenus, suivi de la mode, avec 1,29 milliard, selon la dernière mise à jour de Statista en octobre 2024.

Le comportement des consommateurs évolue

En Égypte, le comportement des consommateurs évolue considérablement vers le commerce électronique. Il est désormais plus facile d’acheter dans les magasins en ligne. Les clients ont des options et des variétés bien meilleures par rapport  à ce qui pourrait être exposé dans un magasin physique. Bien que l’on ne soit pas toujours sûr de la qualité ou de la taille du produit, on peut généralement éviter ce problème en lisant la description et les commentaires. Aujourd’hui, les gens sont sensibilisés et peuvent décider si un produit est bon ou non à partir des avis. Les facteurs qui influencent la décision d’acheter un produit en ligne sont la qualité, ainsi que le prix, ce dernier traduisant le budget réel. Le comportement des consommateurs a donc joué un rôle majeur dans la croissance du commerce électronique, qui repose sur la confiance des consommateurs, fondée sur des transactions sécurisées, une qualité de produit fiable, un excellent service à la clientèle et une preuve sociale positive. Cette confiance favorise la fidélité à la marque et encourage l’adoption des achats en ligne. La croissance du commerce électronique a non seulement incité les magasins à disposer de leurs propres plateformes en ligne, mais elle a également donné naissance à des magasins exclusivement en ligne. L’essor des marques uniquement en ligne est dû à des facteurs tels que la baisse des coûts opérationnels, l’augmentation de la pénétration d’Internet, l’évolution du comportement des consommateurs, la puissance du marketing des médias sociaux, les modèles innovants de vente directe au consommateur et la concentration sur des marchés de niche. L’ensemble de ces facteurs façonne le paysage dynamique du commerce électronique en Égypte, en influençant le comportement des consommateurs et en favorisant l’émergence de nouvelles marques.

Soutien gouvernemental

Mais tout cela n’aurait pas eu lieu sans le soutien politique. Le gouvernement égyptien s’efforce effectivement de soutenir le commerce électronique. La stratégie nationale égyptienne en matière de commerce électronique, lancée en décembre 2017, vise à renforcer l’économie numérique du pays et à développer les activités commerciales en ligne. Il y a aussi l’initiative «Commerce électronique réglementé», lancée en décembre 2024, qui s’est révélée prometteuse pour façonner le paysage du commerce numérique en Égypte. Ensemble, elles ont renforcé la confiance dans le commerce électronique, ce qui est essentiel pour encourager son adoption à grande échelle. Ces réglementations donnent aux consommateurs l’assurance que leurs droits sont protégés lorsqu’ils effectuent des achats en ligne. L’agence égyptienne de protection des consommateurs a lancé l’initiative sur le commerce électronique pour une durée de cinq jours, car elle a constaté que certaines plateformes électroniques et sociétés d’expédition se livraient à des pratiques indisciplinées qui portent atteinte aux droits des consommateurs et ont un impact sur les personnes morales opérant dans ce secteur. L’initiative visait donc à répondre aux plaintes des consommateurs et à assurer leur protection en matière d’achats en ligne.

Perspectives d’avenir

Le marché du commerce électronique en Égypte est encore confronté à plusieurs défis. Parmi ces derniers, il y a la concurrence croissante entre les startups et les acteurs internationaux, ainsi que la confidentialité des données et la cyberfraude. En outre, bien que des progrès aient été réalisés dans l’amélioration des systèmes de livraison, l’infrastructure logistique de l’Égypte reste un défi majeur, en particulier lorsqu’il s’agit d’atteindre des clients dans des régions éloignées. Les entreprises devront investir dans de meilleures solutions de livraison pour améliorer la fiabilité et la rapidité. Pourtant, le secteur du commerce électronique en Égypte a de grandes chances de se développer davantage. L’augmentation de la classe moyenne en Égypte représente une opportunité substantielle pour le secteur du commerce électronique. Avec la hausse du revenu disponible, davantage de consommateurs seront en mesure de participer à l’économie numérique.

 

Pourquoi la Tunisie est à la traîne?

En Tunisie, nous avons une forte pénétration des smartphones, mais pas autant de croissance pour le e-commerce. Il y a trois principales raisons à cela.

La première est le nombre limité de magasins en ligne en Tunisie. Fin septembre 2024, il y avait 1 210 sites marchands, ce qui demeure très faible pour créer une vraie dynamique généralisée. En réalité, il y a plusieurs barrières à l’entrée comme le coût élevé pour une petite activité de développer et de maintenir actualisé son e-magasin. De plus, il faut sécuriser les paiements et les lier au compte bancaire de la société, ce qui n’est pas une bonne affaire du point de vue fiscal.

La deuxième est que la technologie du BuyNow, PayLater, qui permet d’acheter un article et payer sur plusieurs échéances, n’était pas disponible et vient de faire son entrée sur le marché tunisien. Si la réglementation qui régit le chèque n’a pas vu le jour, cela n’aurait pas été possible. Cette technique ouvrira la porte devant le développement du commerce en ligne, car il est désormais possible d’acheter en centaines de dinars et payer ultérieurement. Bien évidemment, si le schéma de financement passe par un petit crédit bancaire et des intérêts, il y a des risques quant à la réussite de cette opération.

La troisième raison est la confiance du consommateur dans le système. Comme le vendeur ne veut pas s’exposer fiscalement, l’acheteur cherche la même chose. C’est pour cela que le cash demeure toujours roi en Tunisie. Le grand problème est que nous ne voyons pas d’issue à cette question fondamentale. Il suffit de jeter un coup d’œil sur la structure des recettes de l’État et ses projections pour comprendre que l’étau fiscal ne cesse de se resserrer, asphyxiant avec lui l’économie et le e-commerce.

 

 

 

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Aloe vera: une plante miracle et un levier économique pour les femmes d’Afrique

L’aloe vera est une plante millénaire aux propriétés exceptionnelles. Longtemps utilisée en médecine traditionnelle et en cosmétique, elle s’impose aujourd’hui comme une matière première incontournable dans des secteurs en forte croissance: dermo-cosmétique, nutrition fonctionnelle, compléments alimentaires, produits vétérinaires ou encore boissons bien-être. Dans ce contexte, l’Afrique possède une carte à jouer. Grâce à son climat favorable, à ses terres disponibles et à la montée en puissance de l’agriculture féminine, la culture de l’aloe vera peut devenir un outil de développement durable, d’autonomisation économique des femmes rurales et de création de valeur locale.

Une demande mondiale en pleine explosion

Le marché mondial de l’aloe vera connaît une progression remarquable. En 2024, il est estimé à près de 890 millions USD, et il devrait franchir le seuil des 1,53 milliard USD d’ici à 2033 (IMARC Group). Le segment des extraits, très recherché dans la cosmétique naturelle et la nutraceutique, passera de 2,29 milliards USD à plus de 5,5 milliards à l’horizon 2034 (Precedence Research). Le gel stabilisé, quant à lui, suivra une évolution similaire, de 345,6 millions USD à 758,7 millions au cours de la même période, avec une croissance annuelle de 8,2% (Future Market Insights). Cette dynamique mondiale reflète une tendance lourde vers les produits naturels, traçables et durables. Les consommateurs exigent de la transparence, les industriels recherchent des fournisseurs fiables. Or, l’Afrique est encore peu représentée dans cette chaîne de valeur, alors même qu’elle dispose d’un potentiel agricole et humain considérable.

Une culture parfaitement adaptée aux réalités du continent

L’aloe vera se cultive sur des sols pauvres, résiste à la sécheresse, nécessite peu d’eau, et peut être cultivé sans intrants chimiques. Il s’adapte aussi bien aux zones arides du Sahel qu’aux régions semi-arides de l’Afrique de l’Est. En outre, il offre plusieurs récoltes par an, ce qui permet une exploitation à cycle court et une rentabilité rapide. Autre avantage majeur: sa culture est accessible. Elle ne demande ni mécanisation lourde, ni infrastructures complexes. Elle peut être mise en place sur de petites surfaces, par des femmes seules ou en coopérative, avec un accompagnement technique de base.

La première transformation comme levier de valeur ajoutée

C’est dans la phase de transformation que réside tout l’enjeu économique. L’extraction du gel, sa stabilisation ou son séchage permettent de proposer un produit semi-fini à forte valeur ajoutée. Cette étape peut être réalisée artisanalement, à condition de respecter certaines normes d’hygiène, de conditionnement et de traçabilité. Il est important de noter que les produits issus de l’aloevera, s’ils sont destinés à une consommation humaine ou cosmétique, doivent répondre à des exigences réglementaires spécifiques. Des autorisations sanitaires, des déclarations auprès des autorités compétentes ou encore des certifications peuvent être requises selon les pays. Un encadrement technique et administratif est donc nécessaire pour garantir la conformité des unités de transformation.

Des exemples inspirants en Afrique

Plusieurs projets portés par des femmes ou des groupements féminins montrent que cette filière est non seulement viable, mais également vectrice d’impact. Au Burkina Faso, par exemple, une coopérative de femmes dans la région du Centre-Sud a lancé la production de gel d’aloe vera stabilisé destiné au marché local et à l’exportation vers l’Europe. Grâce à une formation en bonnes pratiques agricoles et en hygiène, elles ont pu valoriser une production jusqu’alors informelle. Au Kenya, le Ilpolei Twala Cultural Manyatta Women Group, situé dans le comté de Laikipia, regroupe plus de 200 femmes issues de communautés pastorales. Avec l’appui du Laikipia Permaculture Centre, elles ont mis en place la culture de l’aloe vera sur des terres communautaires. Leurs produits sont achetés par l’entreprise britannique Lush, spécialisée dans les cosmétiques naturelles, créant ainsi une source de revenus réguliers (Kenya News Agency). Au Sénégal, certaines initiatives dans les Niayes et au nord de Thiès commencent à explorer le potentiel de cette plante, notamment pour répondre aux besoins croissants des marques de cosmétique naturelle. Ces réussites montrent qu’il est possible de bâtir une filière autour de l’aloe vera, à condition de structurer la production, d’assurer un accompagnement technique et d’ouvrir des débouchés commerciaux.

Une filière d’avenir, inclusive et durable

L’aloe vera ne doit plus être vu uniquement comme une plante médicinale. C’est un levier de transformation économique, écologique et sociale. En Afrique, il peut permettre à des milliers de femmes rurales d’accéder à une activité indépendante, rentable et valorisante. Créer ou accompagner une filière aloe vera, c’est miser sur un modèle de développement local ancré dans les réalités climatiques et sociales du continent. C’est aussi répondre à une demande mondiale qui n’attend que de nouveaux fournisseurs compétents, engagés et éthiques.

                                                                                                                                                                                     Moez Ammar  

 

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Préparer un plan d’adaptation aux risques climatiques n’est plus un choix

L’année 2025 a commencé par un avertissement sévère: selon la NASA et Copernicus, 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée, avec des températures mondiales moyennes supérieures de 1,5 degré Celsius aux niveaux préindustriels pour l’ensemble de l’année.

lIl y a des coûts financiers pour les entreprises résultant des impacts physiques du changement climatique. Est-ce que nos entreprises, y compris celles qui sont grandes, se préparent à faire face à ces risques croissants? Il paraît que malgré l’importance de ces coûts, la majorité absolue d’entre elles n’élaborent pas de plans d’adaptation pour renforcer leur résilience aux chocs climatiques.

Quantifier les coûts financiers des risques climatiques physiques

L’objectif de la transition vers une économie à faibles émissions de carbone est de faire passer le changement climatique d’un scénario à fortes émissions à un autre à faibles émissions, afin d’atténuer les futurs impacts physiques du climat. Le Rapport national sur le climat et le développement en Tunisie, publié par le Groupe de la Banque mondiale en prélude à la COP28, a révélé que des mesures combinées d’adaptation et d’atténuation pour faire face aux changements climatiques pourraient faire grimper la croissance du PIB à 8,8% d’ici à 2030, réduire la pauvreté et diminuer les émissions liées à l’énergie. En revanche, l’inaction pourrait provoquer des pertes de PIB allant jusqu’à 3,4% d’ici à 2030, entraînant des pertes annuelles qui devraient se chiffrer à environ 6,5 milliards de dinars. Malheureusement, nous ne trouvons pas d’estimation des coûts au niveau des entreprises. Certes, certaines l’ont fait, mais elles sont une exception. Si nous prenons le cas des sociétés du S&P Global 1200, jusqu’en 2050, les risques sont équivalents à 74% du revenu total de ces 1 200 sociétés, qui sont parmi le top mondial, ou 31% de la capitalisation boursière totale des entreprises de l’indice en 2024. Dans les années 2050, 58% de ces coûts devraient être imputables aux chaleurs extrêmes, 21% au stress hydrique, 11% à la sécheresse et 4% aux inondations pluviales. Est-ce que nos entreprises seront moins exposées? Les secteurs les plus exposés aux risques climatiques dans les années 2050 sont les services publics, l’énergie, les services financiers et les services de communication. La liste comprend notamment les chaleurs extrêmes, le stress hydrique et la sécheresse qui sont les principaux facteurs de risque. Bref, tout ce qui nous attend selon les différents scénarios pour la Tunisie. La localisation des actifs des entreprises détermine l’exposition aux risques climatiques physiques, ce qui entraîne une variabilité de la sensibilité des secteurs aux aléas climatiques. Par exemple, les activités à forte consommation d’eau sont susceptibles d’être plus sensibles à la limitation de l’approvisionnement en eau et/ou à l’augmentation du coût de l’eau. De même, les épisodes de chaleur extrême réduisent davantage la productivité de la main-d’œuvre lorsque le travail est effectué à l’extérieur, comme dans l’agriculture – en raison du stress thermique et de son impact sur la santé humaine -, que lorsque l’activité se déroule à l’intérieur, comme dans les secteurs des services.

Les angles morts de la planification de l’adaptation

Les investissements dans l’adaptation devront augmenter pour faire face aux coûts croissants de l’aggravation de ces aléas. Ici, il est évident de constater que les progrès des entreprises en matière d’adaptation sont inégaux. À l’échelle mondiale, les données recueillies par S&P en 2024 montrent qu’environ une entreprise sur trois (35%), tous secteurs confondus, a indiqué qu’elle disposait d’un plan d’adaptation aux effets physiques du changement climatique. L’évaluation de la durabilité des entreprises demande à celles-ci si elles disposent d’un plan d’adaptation spécifique au contexte, qui décrit comment l’entreprise s’adaptera aux risques en fonction de l’emplacement, des vulnérabilités et d’autres attributs caractéristiques de ses activités. Un plan spécifique au contexte intègre des mesures, physiques et non physiques, visant à réduire – dans la mesure du possible – tous les risques matériels qui ont été identifiés. Les secteurs des services publics et de l’immobilier affichent les taux les plus élevés de planification de l’adaptation aux risques physiques, respectivement 58 et 50%. Ces deux activités dépendent fortement des infrastructures physiques, qui risquent de plus en plus d’être endommagées et perturbées par les tempêtes, les inondations et d’autres risques climatiques, en l’absence d’adaptation. Cinq secteurs ont progressé plus lentement en matière de planification de l’adaptation que la moyenne intersectorielle de 35%, notamment les secteurs des technologies de l’information et de la finance, dans lesquels 30% des entreprises ont déclaré disposer d’un plan d’adaptation. Les banques, les assureurs, les gestionnaires d’actifs et les propriétaires d’actifs sont exposés à l’économie au sens large par le biais de prêts, d’investissements ou de souscriptions dans différents secteurs, ce qui peut les exposer aux conséquences économiques et physiques du changement climatique. Les institutions financières jouent également un rôle clé dans le financement de la transition et la facilitation des flux de milliards de dollars nécessaires pour atténuer le changement climatique et s’y adapter. Dans les secteurs de la consommation discrétionnaire et des services de communication, 29 et 28% des entreprises, respectivement, ont déclaré disposer d’un plan d’adaptation. Seules 25% des sociétés opérant dans la santé ont une feuille de route. Certains de ces secteurs ont toujours été moins exposés directement aux risques climatiques physiques, mais cela pourrait changer au cours des prochaines décennies si les bonnes démarches n’étaient pas entreprises. Les hôpitaux situés dans les grandes villes côtières pourraient devoir s’adapter à l’élévation du niveau de la mer et à des tempêtes plus violentes. Les entreprises d’Internet et d’informatique en nuage, qui dépendent d’infrastructures telles que des installations de serveurs, doivent faire face à des vagues de chaleur qui peuvent interrompre leurs activités et augmenter les coûts de refroidissement.

Regarder vers l’avenir

Ce décalage entre des risques climatiques physiques plus fréquents et plus graves et la lenteur des progrès réalisés par de nombreuses entreprises en matière de planification de l’adaptation représente un risque croissant pour l’économie mondiale. Le «GlobalRisks Report 2025» du Forum économique mondial a classé les phénomènes météorologiques extrêmes comme le risque mondial le plus important au cours de la prochaine décennie, suivi d’autres risques environnementaux tels que la perte de biodiversité et l’effondrement des écosystèmes, les changements critiques des systèmes terrestres et les pénuries de ressources naturelles. Les investissements dans l’adaptation devront augmenter pour faire face aux coûts croissants des risques climatiques physiques tels que les chaleurs extrêmes, les inondations et les sécheresses. La planification de l’adaptation devient un outil essentiel pour aider les entreprises à se préparer aux effets des phénomènes météorologiques extrêmes sur leurs activités et sur l’économie en général.

 

 

 

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Qatar Airways vend sa participation dans Cathay Pacific Airways pour 897 millions de dollars

Le géant mondial du transport aérien, Qatar Airways, a décidé de vendre l’intégralité de sa participation dans Cathay Pacific Airways (9,87% du capital) pour environ 897 millions de dollars, marquant sa sortie complète du principal transporteur de Hong Kong après huit ans. L’opération sera effectuée par un rachat d’actions qui doit être approuvé par au moins 75% des actionnaires. Cette démarche traduit une confiance dans les perspectives de la société cotée à Hong Kong, et qui compte bien lancer un lourd plan d’investissement pour rester compétitive dans l’un des marchés les plus dynamiques au monde.

La compagnie avait acheté cette participation en novembre 2017 à Kingboard Chemical Holdings de Hong Kong, devenant ainsi le troisième plus grand actionnaire de Cathay après Swire Pacific et Air China. L’opération a constitué la première grande opération d’acquisition pour la compagnie dans la région de l’Asie du Sud. Les termes de la vente permettent à Qatar Airways de dégager une prime de 35% par rapport au prix initialement payé, soit une belle plus-value de 235 millions de dollars.

La cession entre dans le cadre d’un processus continu d’optimisation des investissements et de positionnement pour une croissance à long terme. Elle détient toujours des participations stratégiques dans IAG (maison mère de British Airways), la compagnie sud-américaine LATAM, Virgin Australia, China Southern Airlines, Iberia, AerLingus et d’autres compagnies aériennes low-cost. C’est effectivement la nouvelle stratégie de la compagnie qui se concentre de plus en plus sur les petites compagnies à fort potentiel, comme le sud-africain SA AirlinkPty et le rwandais RwandAir. Cela ne vous rappelle pas une opportunité perdue?

 

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Déclaration du bénéficiaire effectif : tout ce qu’il faut savoir

Le bénéficiaire effectif est la personne physique qui détient ou contrôle réellement une entreprise, que ce soit de manière directe ou indirecte. Autrement dit, derrière chaque société enregistrée, il doit être possible d’identifier qui en est le véritable propriétaire ou le décideur réel. Sami Haddad, Avocat à la Cour, Managing Partner à Ghanmi & Haddad nous éclaire sur les modalités de cette déclaration.

Cette obligation, imposée par le Registre National des Entreprises (RNE), vise à renforcer la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la dissimulation d’actifs. En pratique, le bénéficiaire effectif peut être :

  • Une personne détenant au moins 20 % des parts sociales ou des droits de vote d’une société ;
  • Ou, à défaut, celle qui exerce un contrôle effectif, comme un dirigeant ou un président du conseil d’administration.

La déclaration du bénéficiaire effectif n’est pas une simple formalité administrative : c’est une exigence légale qui permet à l’État de garantir la transparence économique et d’assurer la traçabilité des participations dans le capital des entreprises.

1. Où faire la déclaration ?

La déclaration se fait auprès du Registre National des Entreprises (RNE), qui centralise toutes les données légales et administratives relatives aux sociétés tunisiennes.

2. Quand faut-il la faire ?

La déclaration du bénéficiaire effectif doit être effectuée :

  • Lors de la création de l’entreprise, au moment du dépôt du dossier de constitution ;
  • Et à chaque modification des informations relatives à l’identité ou aux droits du bénéficiaire effectif.

Le délai légal pour actualiser ces informations est de 30 jours à compter de la date du changement.

3. Quelles sanctions en cas de non-déclaration ou de fausse déclaration ?

Le non-respect de cette obligation peut coûter cher. Les entreprises qui ne déclarent pas ou qui fournissent de fausses informations s’exposent à :

  • Une pénalité de retard équivalente à 50 % du montant de la redevance due au RNE pour chaque mois (ou fraction de mois) de retard ;
  • Et, en cas de non-régularisation dans un délai de 15 jours après avertissement, à la suspension de leur immatriculation et à la transmission d’un procès-verbal au procureur de la République.

La loi n°2018-52 relative au RNE fixe des sanctions pénales sévères :

  • Article 54 : dépôt intentionnel de faux documents → amende de 1 000 à 5 000 dinars ;
  • Article 55 : déclaration mensongère → 5 ans de prison et 50 000 dinars d’amende ;
  • Article 57 (alinéa 1) : falsification ou contrefaçon → jusqu’à 15 ans de prison et 100 000 dinars d’amende.

4. Quelle est la procédure à suivre ?

La procédure peut se faire en ligne ou sur place :

Étapes :

  1. Télécharger le formulaire officiel sur www.rne.tn ;
  2. Le remplir et le signer par le représentant légal de l’entreprise ;
  3. Joindre les pièces justificatives suivantes :
    • Copie de la carte d’identité ou du passeport du ou des bénéficiaires effectifs ;
    • Copie de la pièce d’identité du représentant légal ;
    • Reçu du paiement des redevances dues (selon l’opération : immatriculation ou modification).
  4. Déposer le dossier :
    • En ligne via le portail du RNE, ou
    • Dans n’importe quel bureau régional du RNE, sans restriction territoriale.

Une fois validée, la déclaration est publiée au Journal Officiel du RNE.

5. Recommandation de l’expert

Selon Sami Haddad, Avocat à la Cour, Managing Partner à Ghanmi & Haddad:

« Il est vivement conseillé de faire appel à un professionnel (avocat, expert-comptable ou juriste) pour effectuer la déclaration du bénéficiaire effectif». Cette assistance permet d’assurer une identification conforme aux critères légaux, le respect des délais, et d’éviter les amendes ou poursuites liées à une erreur administrative.

 

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