La météo du jeudi 29 mai 2025
© Mosaique FM
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La FDA a approuvé en mai 2025 le premier test sanguin pour détecter la maladie d’Alzheimer. Il s’agit d’un test qui mesure dans le sang le ratio de deux protéines, pTau217 et β-amyloïde 1-42, dont les niveaux sont associés à la présence de plaques amyloïdes dans le cerveau, marqueurs caractéristiques de la maladie.
Destiné aux patients âgés de 55 ans et plus présentant des signes de déclin cognitif, ce test offre une alternative moins invasive, plus rapide et plus accessible que les méthodes actuelles telles que l’IRM. Il ne remplace pas ces examens mais complète le diagnostic, car un résultat positif nécessite une confirmation clinique pour éviter les faux positifs ou négatifs.
Ce test pourrait aussi, à terme, faciliter un dépistage plus précoce, ce qui est crucial puisque des traitements récents comme le lecanemab.
Selon les médias français, il devrait d’abord être utilisé dans les centres mémoire, où les patients présentant des troubles cognitifs sont orientés pour un diagnostic approfondi.
La validation du test s’appuie sur une étude clinique portant sur 499 échantillons de plasma, avec une précision élevée : 91,7 % de valeur prédictive positive et 97,3 % de valeur prédictive négative par rapport aux examens PET ou au liquide céphalo-rachidien. Ce progrès ouvre la voie à un diagnostic plus accessible et un meilleur suivi des patients atteints d’Alzheimer.
En somme, ce test sanguin marque une avancée majeure dans le diagnostic de la maladie d’Alzheimer, en offrant un outil simple, fiable et moins invasif, susceptible d’améliorer la prise en charge et le traitement précoces des patients.
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Dans le cadre du renforcement des liens culturels entre la Tunisie et le Pakistan, l’Ambassade de la République islamique du Pakistan à Tunis a organisé un festival célébrant la musique et la gastronomie pakistanaises. Et ce à l’occasion du 67e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et le Pakistan.
Cet événement s’est tenu le mercredi 28 mai 2025, de 18h30 à 21h00, au Centre du Palais Saïd des Arts, de la Culture et des Lettres, offrant une soirée haute en couleurs et en saveurs.
Au programme
Le groupe pakistanais Sawaal, qui mêle rock et musique soufie.
Des spécialités culinaires préparées par le chef pakistanais Mohammed Razaq.
Une touche tunisienne avec l’artiste Haitham El Hadiri et ses chants soufis
Au-delà des aspects économiques, la coopération culturelle et sociale occupe une place centrale dans les relations bilatérales entre la Tunisie et le Pakistan. Les échanges de visas, bien que limités (environ 1 000 visas délivrés à des Pakistanais pour la Tunisie et 200 Tunisiens ayant visité le Pakistan en 2024), témoignent d’un intérêt grandissant pour le tourisme et les échanges culturels.
Des festivals et événements sont régulièrement organisés pour promouvoir la musique et la gastronomie des deux pays, favorisant ainsi une meilleure compréhension mutuelle et un rapprochement entre les peuples.
Rencontré à cet événement, Ayaz Khan, un jeune pakistanais vit en Tunisie depuis dix ans. Il déclare: « J’aime beaucoup la Tunisie et je n’ai rencontré aucun problème durant ces dix années ».
Des traditions culinaires et culturelles qui rapprochent
Ce qui attire particulièrement Ayaz Khan en Tunisie, ce sont les similitudes culturelles et culinaires entre la Tunisie et le Pakistan. « Comme en Tunisie, nous avons la kamounia , un plat également présent au Pakistan. Il y a beaucoup de points communs, notamment avec des plats comme le «kafteji . La cuisine tunisienne et pakistanaise partagent plusieurs ressemblances », explique-t-il.
Au-delà de la gastronomie, Ayaz souligne également le caractère chaleureux des Tunisiens : « La plupart sont amicaux et joyeux. Ils aiment partager et créer des liens, c’est une qualité que j’apprécie beaucoup. »
Une culture proche malgré les différences
Interrogé sur les différences et ressemblances entre la Tunisie et le Pakistan, il souligne que « beaucoup de choses sont similaires, car nos cultures sont proches. Les deux pays sont musulmans, et cela se ressent dans plusieurs aspects. La nourriture est comparable, même si elle présente quelques différences. »
Même constat pour son ami Ghariz, il trouve que la Tunisie lui ressemble beaucoup, notamment dans l’architecture et la culture. « La Tunisie a aussi un côté européen, ce qui la rend très belle », ajoute-t-il.
Pour les Pakistanais qui souhaitent découvrir la Tunisie, Ayaz Khan recommande vivement la visite : « La Tunisie regorge d’endroits magnifiques, que ce soit en ville ou dans les sites historiques. Il y a beaucoup à découvrir.
Concernant l’obtention du visa pour le Pakistan, il précise que son obtention est facile, l’octroi ne dépasse pas 72 heures, et non seulement des jours comme certains le pensent. Et tout se fait en ligne.
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La Fédération tunisienne de rugby a félicité Wejdane Limame Essaddi qui a été désignée par World Rugby en tant que « Commissaire à la citation » pour la coupe du monde de rugby féminin 2025 en Angleterre.
Dans son communiqué, la Fédération tunisienne de rugby a souligné que cette nomination historique marque une reconnaissance de l’expertise de Wejdane Limame Essaddi et représente une belle avancée de la présence féminine tunisienne dans les instances sportives mondiales.
« En août et septembre 2025 , en Angleterre c’est toute la Tunisie qui brillera à travers elle sur les terrains de la Coupe du Monde ! Bravo Mme Wejdane Limame Essaddi ! Votre parcours inspire. Votre réussite nous honore, Bonne mission !», indique encore la fédération tunisienne.
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Les relations économiques entre la Tunisie et le Pakistan connaissent une dynamique encourageante, même si le volume des échanges reste encore modeste.
En 2023-2024, la Tunisie a principalement exporté de l’huile d’olive, du phosphate et des produits chimiques vers le Pakistan. Pour renforcer ces liens, des délégations commerciales ont circulé entre les deux pays, plusieurs protocoles d’accord ont été signés, et une commission mixte économique est en cours de préparation afin de faciliter la conclusion de nouveaux partenariats, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et de l’énergie.
Culture et société : un pont entre les peuples
Au-delà de l’économie, la coopération culturelle et sociale occupe une place centrale. Des festivals et événements sont régulièrement organisés pour promouvoir la musique et la gastronomie des deux pays, favorisant ainsi une meilleure compréhension et un rapprochement entre les peuples. Ces échanges culturels contribuent à renforcer les liens humains et à enrichir la relation bilatérale. Comme fut le cas de l’après midi au palais de Ksar Saïd, à l’occasion du 67e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la Tunisie et le Pakistan.
Diplomatie et coopération stratégique
A cet effet, l’ambassadeur pakistanais en Tunisie, Javed Ahmed Umrani, a rappelé l’histoire de solidarité et de soutien mutuel qui unit les deux pays depuis leurs indépendances. Il a souligné que cette coopération se traduit aujourd’hui par des visites de haut niveau, la création de commissions mixtes et l’ouverture de nouvelles ambassades, notamment pour renforcer la présence pakistanaise en Afrique.
Il a également mis en lumière le rôle stratégique de la Tunisie, considérée comme un pont entre l’Europe, l’Afrique et le monde arabe. Il a insisté sur la volonté commune d’explorer de nouvelles pistes de collaboration, notamment dans les domaines de la défense et de l’éducation. « Notre ambassade en Tunisie s’engage pleinement à renforcer les relations économiques, culturelles et sociales entre nos deux pays. Nous multiplions les initiatives pour accroître les échanges commerciaux, promouvoir la musique et la gastronomie, et encourager les partenariats universitaires. Les progrès sont visibles, même si le potentiel reste à exploiter pleinement « , a-t-il déclaré à leconomistemaghrebin.com
Paix régionale et géopolitique : la position du Pakistan
Sur le plan régional, et plus particulièrement concernant les relations entre le Pakistan et l’Inde, l’ambassadeur a réaffirmé dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que le Pakistan privilégie une approche pacifique. » Le Pakistan maintient une position résolument pacifique et œuvre, avec ses partenaires et représentants à travers le monde, pour la stabilité et la paix en Asie du Sud. Nous croyons que la coopération et la compréhension mutuelle sont les clés d’un avenir commun prospère », a-t-il conclu.
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Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) a exprimé sa solidarité avec Yadh Bousselmi, en détention depuis plus d’un an dans le cadre de l’affaire de l’organisation « La Tunisie, terre d’asile » .
Déplorant le maintien en détention d’Yadh Bousselmi directeur exécutif de l’organisation, et ce, malgré l’abandon des accusations les plus graves à son encontre, le CRLDHT a publié un communiqué pour appeler à sa libération :
« Yadh Bousselmi, directeur exécutif de l’organisation « La Tunisie, terre d’asile », ancien diplomate et expert international en questions migratoires, est l’une des figures de l’action humanitaire que l’État tunisien a choisi de récompenser par la prison plutôt que par la reconnaissance — uniquement parce qu’il a défendu les droits des migrants et les droits humains.
Depuis le 8 mai 2024, Yadh est derrière les barreaux, arrêté en raison de son engagement en tant que défenseur des droits et de sa fonction de directeur exécutif d’une organisation spécialisée dans les questions de migration et d’asile. Des accusations graves ont été portées contre lui, notamment le blanchiment d’argent et la constitution d’un groupement en vue d’attenter aux biens et aux personnes.
Mais avec l’avancée de l’enquête, et plus précisément après la publication du rapport d’expertise en janvier 2025, les charges les plus lourdes sont tombées — à commencer par celle de blanchiment d’argent. Une décision judiciaire définitive a été rendue classant l’affaire, reconnaissant ainsi implicitement l’innocence de l’organisation qu’il dirige.
Et pourtant, malgré cette reconnaissance judiciaire, Yadh Boussalmi est toujours privé de sa liberté, plus de 383 jours après son arrestation, sans aucun nouvel élément de preuve ni base juridique valable justifiant la poursuite de sa détention.
Son maintien en détention, alors que les charges principales ont été abandonnées et que l’organisation a été blanchie, révèle une volonté inquiétante de cibler les militants et défenseurs des droits humains.
C’est une violation flagrante des principes d’un procès équitable et une privation de liberté infligée à un homme simplement pour avoir choisi de s’engager en faveur des causes migratoires et des droits humains.
Liberté pour Yadh Bousselmi. Liberté pour toutes celles et ceux qui ont fait de l’engagement civil un devoir humaniste ».
Communiqué
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Le gouverneur de Gafsa, Salim Frouja, a pris une décision interdisant le passage des camions lourds transportant du phosphate à travers le centre-ville de Gafsa tous les jours de la semaine, à compter de ce mercredi. Cette mesure vise à réduire les nuisances environnementales, les embouteillages et les risques liés à la circulation de ces véhicules dans une zone urbaine dense.
Selon un communiqué publié par le gouvernorat, cette interdiction concerne les camions en provenance de la région de Métlaoui, qui devront désormais emprunter la route périphérique via l’intersection reliant cette dernière à la route nationale n°3.
De même, les poids lourds venant de la délégation de Om Larayes, par la route de Stah, sont tenus d’emprunter la route de contournement via l’intersection menant à la route régionale n°201.
Cette décision s’inscrit dans un effort plus large de réorganisation de la circulation à Gafsa, afin de préserver la sécurité des citoyens, protéger les infrastructures urbaines et limiter les nuisances liées au transport du phosphate.
Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères italien, Antonio Tajani, a appelé mercredi à un arrêt immédiat des bombardements israéliens sur Gaza, qualifiant ces attaques d’« inacceptables ».
Lors d’une séance d’information devant la chambre basse du Parlement italien consacrée à la crise humanitaire dans la bande de Gaza, Antonio Tajani a déclaré : « Ces morts innocentes blessent nos valeurs et heurtent nos consciences. » Il a vivement critiqué l’ampleur et les conséquences de l’opération militaire israélienne, affirmant que « la réaction prend des formes dramatiques et absolument inacceptables ».
Le chef de la diplomatie italienne a insisté sur le respect impératif du droit international humanitaire. Il a demandé un cessez-le-feu immédiat et la reprise rapide de l’aide humanitaire destinée à la population de Gaza.
Par ailleurs, Tajani a rejeté catégoriquement toute perspective de déplacement forcé des Palestiniens hors de Gaza. « L’expulsion des Palestiniens de Gaza n’est pas, et ne sera jamais, une option acceptable », a-t-il martelé.
Enfin, il a réaffirmé que la seule solution durable au conflit passe par la relance d’un processus politique crédible. « La seule voie viable vers la paix, et l’objectif inaliénable, demeure la création de deux États coexistant dans la paix et la sécurité », a-t-il souligné.
La Commission de législation générale au sein de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a examiné une version unifiée de deux projets de loi visant à modifier certaines dispositions du Code pénal, en présence des députés initiateurs de ces propositions.
Selon un communiqué de l’ARP, plusieurs députés ont soumis des amendements visant à modifier la version initiale des deux projets de loi.
La commission a conduit l’examen des projets en sollicitant la contribution d’experts à travers des ateliers de travail.
Les députés ont souligné l’importance de la révision de l’article 96 du Code pénal ainsi que la nécessité de poursuivre une réflexion approfondie afin d’adopter un texte législatif répondant à la fois aux objectifs visés et aux règles de rédaction des lois.
Depuis plus de deux ans, des demandes sont formulées pour modifier l’article 96 ainsi que l’article 98, et abroger l’article 97 du Code pénal, dans le but d’« inciter les agents publics à assumer leurs responsabilités au sein de l’administration ».
Les gouvernements précédents ont à plusieurs reprises annoncé leur intention de modifier l’article 96 du Code pénal, en vertu duquel un nombre important d’anciens ministres et hauts fonctionnaires ont été jugés.
Selon la dernière version modifiée de l’article 96 du Code pénal :
« Est puni d’une peine de dix ans d’emprisonnement et d’une amende égale à l’avantage reçu ou au préjudice subi par l’administration, tout fonctionnaire public ou assimilé, tout directeur, membre ou employé d’une collectivité publique locale, d’une association d’intérêt national, d’un établissement public à caractère industriel et commercial, d’une société dans laquelle l’État détient directement ou indirectement une part du capital, ou d’une société appartenant à une collectivité publique locale, chargé, en raison de sa fonction, de la vente, l’achat, la fabrication, l’administration ou la garde de biens quelconques, qui use de sa qualité pour se procurer à lui-même ou à un tiers un avantage injustifié, causant ainsi un préjudice à l’administration. »
À l’approche de la Journée mondiale sans tabac, la plateforme médicale Med.tn a réuni deux éminents spécialistes tunisiens pour une table ronde intitulée “Distinguer le vrai du faux”, le 28 mai 2025 à Tunis. Il s’agit du cardiologue Dhaker Lahidheb et du Dr Anas Laouini, sexologue et psychothérapeute. Ils ont décrypté sans concession les méfaits du tabagisme. Entre chiffres alarmants et solutions concrètes, leur dialogue croisé a révélé l’ampleur d’un fléau qui dépasse largement la simple question de santé publique.
Près d’un tiers des adultes fument régulièrement
Dhaker Lahidheb a dressé un tableau alarmant de la situation du tabagisme en Tunisie. Son intervention exhaustive a mis en lumière des statistiques préoccupantes, des risques sanitaires majeurs et des pistes de solution qui peinent encore à être mises en œuvre.
La Tunisie occupe une position particulièrement inquiétante dans le classement mondial de la consommation tabagique, se hissant à la 26e place pour le nombre de cigarettes fumées par habitant. Les dernières études épidémiologiques révèlent qu’entre 30 % et 35 % de la population adulte tunisienne consomme régulièrement des produits du tabac, un taux nettement supérieur à la moyenne régionale. Cette prévalence place le pays devant ses voisins maghrébins, une situation que le Dr Lahidheb attribue en partie à un meilleur système de recueil de données sanitaires.
Parmi les tendances les plus préoccupantes figure l’augmentation du tabagisme féminin, qui atteint désormais 1,7 % à 1,8 % de la population, soit le taux le plus élevé de la région. Les jeunes Tunisiens constituent une autre catégorie particulièrement vulnérable, avec des chiffres de consommation en constante progression depuis plusieurs années. Ces statistiques traduisent une urgence de santé publique qui nécessite une réponse immédiate et coordonnée.
Sur le plan médical, les conséquences de cette addiction massive sont dévastatrices. Le Dr Lahidheb, en sa qualité de cardiologue, a particulièrement insisté sur l’explosion des maladies cardiovasculaires directement liées au tabagisme. Mais les risques ne se limitent pas à cette spécialité : cancers bronchopulmonaires, pathologies respiratoires chroniques et nombreuses autres affections trouvent dans la cigarette un facteur aggravant majeur. Chaque année, des milliers de Tunisiens paient de leur vie cette dépendance, tandis que beaucoup d’autres voient leur qualité de vie gravement altérée.
Un défi entre moyens insuffisants et besoins urgents
Face à ce constat accablant, des solutions existent pourtant. Le Dr Lahidheb a longuement développé les différentes approches thérapeutiques permettant d’accompagner les fumeurs vers le sevrage. Les thérapies comportementales, et notamment la psychothérapie, constituent selon lui une pierre angulaire de la prise en charge. Les médecines alternatives comme l’acupuncture ont également démontré leur efficacité dans certains cas. Quant aux substituts nicotiniques traditionnels (patchs, gommes à mâcher), ils restent des outils précieux lorsqu’ils sont correctement utilisés.
Cependant, l’accès à ces différentes solutions de sevrage reste problématique en Tunisie. Le manque de structures spécialisées, le coût élevé des substituts nicotiniques et l’absence de remboursement par le système de santé publique constituent autant d’obstacles qui privent de nombreux fumeurs d’une aide pourtant cruciale.
La question des nouveaux produits du tabac, comme la cigarette électronique ou le tabac chauffé, a fait l’objet d’une mise au point rigoureuse. Si ces dispositifs peuvent, dans certains cas très spécifiques, servir d’outil de transition vers l’arrêt complet, le cardiologue a mis en garde contre leur banalisation et leur marketing agressif ciblant les jeunes. “Ces produits ne doivent en aucun cas être considérés comme inoffensifs, ni devenir une porte d’entrée vers le tabagisme”, a-t-il martelé.
Un chapitre particulièrement poignant de l’intervention a été consacré aux victimes collatérales du tabagisme. Le Dr Lahidheb a rappelé qu’au niveau mondial, le tabagisme passif est responsable de près de 1,4 million de décès prématurés chaque année. En Tunisie, nombreuses sont les femmes et les enfants qui subissent au quotidien les effets délétères de la fumée des autres, particulièrement dans les espaces confinés. Les données scientifiques montrent que ces “fumeurs involontaires” présentent des risques sanitaires presque équivalents aux consommateurs actifs.
Il a lancé un appel solennel aux autorités sanitaires et à la société civile tunisienne. Il a plaidé pour le renforcement des campagnes de prévention, la mise en place de politiques de prix dissuasives, l’interdiction totale de la publicité pour les produits du tabac et surtout un meilleur accès aux solutions de sevrage. “Le temps des constats est révolu, a-t-il déclaré. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, ce sont des actions concrètes, coordonnées et financées à la hauteur de l’enjeu de santé publique que représente le tabagisme”.
Le tabac, une maladie psychologique…
De son côté, le Dr Anas Laouini, sexologue clinicien et psychothérapeute cognitivo-comportemental, a lancé un cri d’alarme sur les conséquences sanitaires et psychologiques dévastatrices de la cigarette. Il a insisté sur la nécessité d’une mobilisation collective pour lutter contre cette addiction, qualifiée de maladie chronique nécessitant une prise en charge médicale et psychologique adaptée.
Le Dr Laouini a rappelé que le tabagisme est avant tout une dépendance, une maladie psychologique qui exige un accompagnement par des professionnels de santé. Il a expliqué qu’un fumeur est un patient comme un autre, qui doit pouvoir compter sur l’aide de médecins, psychologues ou psychothérapeutes pour sortir de cette spirale. Parmi les effets les plus préoccupants, il a évoqué les troubles de l’érection, directement liés à la consommation de tabac. Selon lui, près de 35 % des fumeurs souffriraient de dysfonction érectile, un problème qui affecte non seulement la santé physique, mais aussi l’équilibre psychologique et la qualité des relations intimes.
Pour le spécialiste, la lutte contre le tabagisme ne peut se limiter à des initiatives individuelles. Il a plaidé pour une approche globale, impliquant les autorités publiques, les éducateurs et les familles. L’éducation et la prévention doivent commencer dès le plus jeune âge, dès l’école primaire et le collège, avec un contrôle renforcé pour empêcher la vente de cigarettes aux mineurs. Il a également souligné l’importance de créer des espaces non-fumeurs, notamment aux abords des établissements scolaires, afin de réduire l’exposition des jeunes à la tentation du tabac.
Le rôle des parents a aussi été mis en avant. Le Dr Laouini a averti que les enfants exposés au tabagisme passif sont plus susceptibles de devenir fumeurs à leur tour, reproduisant le comportement de leurs parents. Il a appelé à une prise de conscience collective pour protéger les nouvelles générations.
Finalement et non moins important, le sexologue a critiqué la normalisation du tabac dans les médias, dénonçant l’impact des films et séries qui montrent des personnages fumer de manière glamour, influençant ainsi négativement les jeunes spectateurs. Il a demandé une régulation plus stricte pour limiter cette exposition.
Il a rappelé que le tabagisme est un fléau aux conséquences multiples, tant sur la santé individuelle que sur la société dans son ensemble. Il a appelé à une action coordonnée, associant prévention, éducation et encadrement légal, pour inverser la tendance et protéger les futures générations.
Le Dr Anas Laouini, expert reconnu en sexologie et thérapie cognitivo-comportementale, intervient régulièrement sur des questions de santé publique, notamment les addictions et leurs impacts psychosociaux. Son plaidoyer pour une approche globale de la lutte contre le tabagisme souligne l’urgence d’agir à tous les niveaux.
Le Département d’État américain a annoncé le 27 mai 2025 la suspension temporaire du traitement des demandes de visas étudiants (catégories F, M et J), affectant ainsi l’ensemble des candidats internationaux, y compris les étudiants tunisiens souhaitant poursuivre leurs études aux États-Unis.
En effet, cette mesure vise à renforcer les contrôles de sécurité dans le cadre d’une nouvelle politique migratoire américaine. Les autorités américaines envisagent notamment d’élargir les vérifications des antécédents des demandeurs, en intégrant un examen approfondi de leurs activités sur les réseaux sociaux, afin d’évaluer les risques potentiels.
Pour les étudiants tunisiens, cette suspension implique :
L’arrêt temporaire de la prise de nouveaux rendez-vous pour les entretiens de visas étudiants, ce qui retarde l’accès aux études supérieures aux États-Unis.
La poursuite des traitements pour les demandes déjà en cours, ainsi que le maintien des entretiens préalablement programmés.
Une exemption spécifique accordée aux étudiants bénéficiant de programmes d’échange ou de bourses, comme le programme Thomas Jefferson, qui peuvent poursuivre leurs études sans interruption.
Cette décision survient dans un contexte mondial marqué par une intensification des mesures sécuritaires et des tensions politiques, notamment liées aux mouvements étudiants sur les campus américains.
Selon des sources diplomatiques, cette suspension vise à mettre en place une procédure de vérification renforcée, incluant l’analyse des activités numériques des demandeurs. Les étudiants tunisiens se retrouvent ainsi dans une situation d’attente critique.
Le gouvernement américain, par la voix de la porte-parole du département d’État, a précisé que cette mesure serait temporaire, mais nécessaire pour adapter les services consulaires aux nouvelles normes de sécurité. Plusieurs universités américaines ont exprimé leur inquiétude face aux répercussions de cette suspension sur la mobilité académique.
L’Afrique du Nord devrait enregistrer une croissance de 3,6 % en 2025. Malgré les incertitudes géopolitiques croissantes et les tensions commerciales mondiales, la croissance économique du continent africain devrait passer de 3,3 % en 2024 à 3,9 % en 2025, pour atteindre 4 % en 2026. C’est ce que révèle le rapport « Perspectives économiques en Afrique 2025 » (PEA 2025), présenté mardi par le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD).
Le rapport, intitulé « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement », a été publié à l’occasion des Assemblées annuelles 2025 du Groupe de la BAD, tenues du 26 au 30 mai à Abidjan, en Côte d’Ivoire. La délégation tunisienne participant à ces assises est conduite par Samir Abdelhafidh, ministre de l’Économie et de la Planification et gouverneur du groupe de la République tunisienne auprès de la BAD.
Selon ce document, l’Afrique démontre une forte capacité de résilience face aux chocs multiples, et identifie des pistes concrètes pour libérer un immense potentiel de transformation.
Les perspectives sont prometteuses pour 21 pays africains qui devraient dépasser les 5 % de croissance en 2025. Parmi eux, l’Éthiopie, le Niger, le Rwanda et le Sénégal pourraient franchir le seuil de 7 %, considéré comme critique pour réduire la pauvreté et favoriser une croissance inclusive, malgré des défis persistants.
Les taux de croissance projetés pour l’Afrique devraient dépasser la moyenne mondiale, surpassant toutes les autres régions, à l’exception des économies émergentes d’Asie.
La résilience continue du continent repose notamment sur des réformes structurelles nationales et une meilleure gouvernance macroéconomique. Toutefois, la croissance reste inégalement répartie :
L’Afrique de l’Est affiche les meilleures performances, avec un taux projeté de 5,9 % sur 2025-2026, grâce notamment à l’Éthiopie, au Rwanda et à la Tanzanie.
L’Afrique de l’Ouest maintient une croissance solide de 4,3 %, portée par la mise en exploitation de nouveaux gisements pétroliers et gaziers au Sénégal et au Niger.
L’Afrique du Nord devrait connaître une croissance de 3,6 %, malgré un contexte régional instable.
En revanche, la croissance ralentirait à 3,2 % en Afrique centrale, tandis que l’Afrique australe resterait en retrait avec seulement 2,2 %, notamment à cause de la faible performance de l’Afrique du Sud (0,8 %).
Le rapport insiste sur la nécessité pour l’Afrique de mobiliser ses propres ressources pour financer son développement. Kevin Urama, économiste en chef et vice-président de la BAD, a souligné que « l’Afrique doit désormais relever le défi et se tourner vers elle-même pour financer son développement dans les années à venir ».
Selon lui, avec des politiques adaptées, le continent pourrait mobiliser jusqu’à 1 430 milliards de dollars de ressources nationales supplémentaires (fiscales et non fiscales) uniquement grâce à des gains d’efficacité.
Le rapport met en avant quatre formes de capital à exploiter :
Le capital naturel : L’Afrique abrite 30 % des réserves mondiales de minéraux stratégiques, et pourrait capter plus de 10 % des 16 000 milliards USD attendus des minéraux verts d’ici 2030.
Le capital humain : Avec un âge médian de 19 ans, la jeunesse africaine pourrait ajouter jusqu’à 47 milliards USD au PIB grâce à une meilleure participation au marché du travail.
Le capital financier : Les actifs des fonds de pension s’élèvent à 1 100 milliards USD, tandis que les transferts de fonds pourraient atteindre 500 milliards USD d’ici 2035 si les coûts sont réduits.
Le capital commercial : La pleine mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pourrait accroître les exportations de 560 milliards USD et les revenus de 450 milliards USD d’ici 2035.
Mais les défis restent considérables : 15 pays enregistrent une inflation à deux chiffres, et les paiements d’intérêts absorbent désormais 27,5 % des recettes publiques (contre 19 % en 2019).
Le rapport dénonce également les pertes liées aux sorties massives de capitaux, estimées à 587 milliards USD en 2022, dont : 90 milliards USD de flux financiers illicites, 275 milliards USD transférés par des multinationales via l’optimisation fiscale et 148 milliards USD perdus en raison de la corruption.
Pour Kevin Urama, « lorsque l’Afrique allouera efficacement son propre capital (humain, naturel, fiscal, commercial et financier), les capitaux mondiaux suivront les capitaux africains pour accélérer les investissements dans les secteurs productifs du continent. »
La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, s’est engagée à ouvrir une enquête sur l’incendie survenu mercredi matin dans l’unité de réfrigération de la Société Tuniso-Indienne des Engrais (TIFERT), située dans la délégation de Skhira, gouvernorat de Sfax.
La ministre s’est rendue sur place à 10h44 pour constater les dégâts et s’enquérir de l’état de santé des employés et des cadres de la société, selon un communiqué publié mercredi par le ministère de l’Industrie.
Accompagnée du gouverneur de la région, Mohamed El Hajri, elle a salué les efforts des équipes techniques de TIFERT, qui ont su réagir rapidement et efficacement. Leur intervention a permis de contenir l’incendie, évitant ainsi sa propagation, et de faciliter l’intervention de la protection civile, qui a réussi à maîtriser totalement le feu à 11h30.
Le ministère a réaffirmé son engagement à garantir la sécurité des travailleurs et à protéger les unités de production et les équipements. Il a également appelé toutes les parties concernées à respecter les mesures de sécurité et à renforcer les dispositifs de prévention contre les incendies.
Le sélectionneur national, Sami Trabelsi, a affirmé que les Aigles de Carthage participeront à la Coupe arabe des Nations au Qatar avec l’ambition de remporter le titre, tout en optimisant leur préparation en vue de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations, prévue au Maroc.
S’exprimant lors d’un entretien diffusé par la Fédération tunisienne de football (FTF) sur sa chaîne YouTube officielle, Trabelsi a souligné que la sélection nationale avait réalisé une belle performance lors de la dernière édition, atteignant la finale. Il a précisé que, cette année, l’équipe s’appuiera principalement sur des joueurs évoluant dans le championnat local et les championnats arabes, tout en gardant la possibilité d’intégrer certains expatriés évoluant en Europe lors des phases avancées, comme ce fut le cas précédemment.
Il a indiqué que ses choix s’étaient basés sur la forme physique des joueurs, tout en offrant leur chance aux jeunes talents, afin de les intégrer progressivement dans l’équipe première, à l’image du joueur du Stade Tunisien, Khalil Ayari. Il a ajouté que plusieurs absences sont dues à des blessures, notamment celles d’Elyes Skhiri, Louay Ben Farhat, Sadok Haj Mahmoud, Nader Ghandri et Naïm Sliti. L’absence de Mohamed Ali Ben Romdhane, Hamza Rafia et Youssef Msakni s’explique, quant à elle, par un manque de temps de jeu.
Sami Trabelsi a réaffirmé que la sélection tunisienne s’efforcera de réaliser de bonnes performances lors des prochaines échéances, dans le but de regagner la confiance de ses supporters et d’atteindre les objectifs fixés.
Pour rappel, la Tunisie disputera trois matchs amicaux dans le cadre de sa préparation : face au Burkina Faso le 2 juin à Radès, contre le Maroc le 6 juin à Fès, puis face à la Zambie le 10 juin à Casablanca.
La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub, s’est engagée à ouvrir une enquête concernant l’incendie qui s’est déclaré, dans la matinée du mercredi 28 mai 2025, dans l’unité de réfrigération de la Société Tuniso-Indienne des Engrais (TIFERT), située dans la délégation de Skhira (gouvernorat de Sfax).
La ministre s’est rendue sur les lieux de l’incendie, survenu à 10h44, pour constater les dégâts et s’enquérir de l’état de santé des employés et cadres de la société, indique un communiqué du département de l’Industrie.
Accompagnée du gouverneur de la région, Mohamed El Hajri, la ministre a salué les efforts des équipes techniques de la société TIFERT, qui ont su réagir rapidement et efficacement, ce qui a permis d’éviter la propagation du feu et faciliter l’intervention de la protection civile qui a maîtrisé totalement l’incendie à 11h30.
Le département de l’industrie a affirmé son engagement à assurer la sécurité des travailleurs ainsi que la protection des différentes unités de production et équipements tout en appelant toutes les parties à respecter les mesures de sécurité et de prévention des incendies et à renforcer les systèmes de prévention.
Avec TAP
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La galerie d’art Archivart organise deux événements, un talk (une conversation) et un workshop, autour des pratiques curatoriales en Afrique, animés par la commissaire d’exposition de renommée internationale N’Goné Fall, également experte en ingénierie culturelle. Ces rencontres se tiendront les 3 et 4 juin 2025 à Tunis et offriront un éclairage sur les dynamiques artistiques du continent.
Le premier événement, un talk intitulé “Curating Africa : récits, territoires et imaginaires”, aura lieu le mardi 3 juin de 17h30 à 20h00 à Selma Feriani Gallery, offrant un temps d’échange qui mettra en lumière le parcours de N’Goné Fall, sa vision du rôle du commissaire dans les contextes africains contemporains, ainsi que les enjeux liés aux écosystèmes artistiques du continent. Commissaire générale de la Biennale de Dakar, elle reviendra également sur cette expérience phare à travers une étude de cas. La discussion sera modérée par Wafa Gabsi et Selma Feriani, et se conclura par un échange avec le public.
Le lendemain, mercredi 4 juin, un workshop se tiendra de 14h00 à 18h00 à Archivart. Ce second rendez-vous propose une immersion approfondie dans les méthodologies curatoriales et les stratégies de développement culturel sur le continent africain. Il s’adresse aux professionnels du secteur culturel, aux artistes, jeunes commissaires et chercheurs intéressés par la mise en œuvre de projets curatoriaux ancrés dans les réalités africaines. Le programme abordera notamment les processus de conception d’exposition, l’ingénierie culturelle appliquée, les stratégies de financement et de partenariat, ainsi qu’une étude de cas consacrée à la Saison Africa2020. L’atelier se poursuivra par une session interactive, permettant aux différents participants de présenter leurs projets et de les discuter.
Ces deux événements se veulent un espace d’échange et de réflexion collective sur les pratiques curatoriales africaines, en lien avec les récits, les territoires et les imaginaires.
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