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Tunisie – Huit agressions enregistrées contre des journalistes le mois dernier

La Cellule de veille du Syndicat national des journalistes tunisiens a recensé huit agressions contre des journalistes au cours du mois de juin, sur dix signalements reçus par la cellule, suite à la surveillance de l’environnement de travail des journalistes et au suivi des développements sur les réseaux sociaux et les médias nationaux. Au cours du mois de mai, la cellule avait enregistré 18 agressions sur 22 signalements reçus. Les agressions ont touché dix victimes, réparties par sexe comme suit : six femmes et quatre hommes, dont neuf journalistes et un photojournaliste. Les victimes des agressions représentent huit médias, dont six […]

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Tunisie – Douanes : Adhésion de 20 nouveaux Opérateurs Economiques Agréés

Le colonel Kais Ben Zayed, chef du Bureau des opérateurs économiques agréés à la Direction générale des douanes, a annoncé aujourd’hui, jeudi, l’adhésion de 20 nouvelles institutions au programme « Opérateur économique agréé », portant ainsi le nombre total d’institutions affiliées à ce programme à 202. Ben Zayed a expliqué que « ce programme est l’un des mécanismes les plus importants pour soutenir le climat des affaires et des exportations, car il vise à faciliter les procédures douanières pour les institutions qui respectent les normes légales et réglementaires et sont crédibles dans leurs transactions.» Selon M. Ben Zayed, l’obtention du statut d’« Opérateur économique […]

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Tunisie – Zarzis : Le personnel soignant des urgences victime d’agression sauvage

À l’aube du jeudi 17 juillet 2025, plusieurs membres du personnel des urgences et du personnel infirmier de l’hôpital régional de Zarzis ont été violemment agressés par l’accompagnant d’un patient. Un état de panique et de tension régnait parmi le personnel hospitalier, perturbant le travail aux urgences. Le Syndicat des professionnels de la santé primaire a publié un communiqué condamnant l’incident et rejetant toute forme de violence. Un sit-in de protestation a également été organisé ce matin, exigeant l’activation du poste de contrôle de sécurité et son renforcement par du personnel permanent afin de protéger le personnel soignant.    

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Tunisie – Le Kef : Plus d’un millions 300 milles quintaux de céréales récoltées

Les quantités de céréales collectées dans le gouvernorat du Kef depuis le début de la campagne de récolte jusqu’au mardi 15 juillet 2025 ont dépassé 1,3 million de quintaux. Cela fait suite à la récolte d’environ 95 % des superficies allouées à l’orge et de 88 % des superficies allouées au blé dur et au blé tendre, selon l’ingénieur Abdelkrim El Haidari, membre de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche du Kef. Dans une déclaration à la TAP, M. El Haidari a expliqué que les quantités collectées comprenaient environ 850 000 quintaux d’orge, 380 000 quintaux de blé dur et […]

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Territoires occupés : Des colons sionistes envahissent la mosquée Al Aqsa

Des colons sionistes ont pris d’assaut jeudi la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem occupée, sous la protection de la police d’occupation israélienne, selon l’Agence de presse palestinienne. Des sources locales ont rapporté que des dizaines de colons, protégés par les forces d’occupation israéliennes, ont pris d’assaut la mosquée Al-Aqsa en groupes, ont effectué des visites provocatrices de ses cours et ont accompli des rituels talmudiques.    

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Le PSG engage le gardien Renato Marin

Le Paris Saint-Germain a recruté Renato Marin, jeune gardien italo-brésilien de 19 ans qui jouait avec l'équipe réserve de l'AS Rome, a annoncé, ce je

© Mosaique FM

Renato Marin

Météo : vents forts et mer agitée cette nuit sur le nord du pays

L’Institut National de la Météorologie (INM) a publié ce jeudi soir les prévisions météo pour la nuit à venir. Le ciel sera généralement clair à peu nuageux sur l’ensemble du pays. Les vents souffleront du secteur nord sur les régions du nord et du centre, et du secteur est sur le sud.

Ils seront forts à très forts près des côtes nord, et faibles à modérés ailleurs. Selon les données de l’INM, la mer sera très agitée à localement houleuse sur le nord et dans le golfe de Hammamet, et agitée à peu agitée sur le reste du littoral.

Côté températures, les minimales varieront entre 25 et 30°C sur le nord, le centre et le sud-est. Elles seront autour de 23°C sur les hauteurs de l’ouest, et atteindront entre 31 et 34°C sur le reste des régions du sud.

Décès de Zizi Mostafa, mère de l’actrice Menna Shalaby

Le monde du cinéma égyptien est en deuil. L’actrice Zizi Mostafa, figure emblématique de l’écran et mère de la célèbre comédienne Menna Shalaby, est décédée ce jeudi 17 juillet 2025.

L’annonce a été faite par l’acteur Gamal Abdel Nasser via un message publié sur les réseaux sociaux, exprimant ses condoléances et prières : « Nous appartenons à Dieu et à Lui nous retournons… Décès de l’actrice Zizi Mostafa, mère de l’actrice Menna Shalaby.

Qu’Allah lui accorde Sa miséricorde, lui pardonne et l’accueille en Son paradis. » Paix à son âme.

Le maestro Achref Bettibi à La Presse : Les « 24 parfums » entre musique classique et patrimoine tunisien

L’Orchestre Symphonique de Mégrine a connu une année particulièrement riche, enchaînant les concerts avec un succès remarquable aussi bien  auprès du public que des critiques. Actuellement, l’ensemble collabore avec Mohamed Ali Kamoun pour une version revisitée de son spectacle «24 Parfums», teintée de couleurs symphoniques. Le chef d’orchestre Achref Bettibi nous en dit plus dans cet entretien.

La Presse — Est-ce que vous pouvez nous présenter l’Orchestre Symphonique de Mégrine ?

L’Orchestre Symphonique de Mégrine a vu le jour en 2017, en collaboration avec l’association Les Solistes. Cette appellation désigne à la fois notre association et le conservatoire. Le conservatoire assure la formation musicale des jeunes, tandis que l’association prend en charge l’organisation d’événements, dont notre propre festival.

Nous mettons un fort accent sur la pratique collective. Dès que les jeunes atteignent un niveau suffisant, ils intègrent nos différents ensembles: l’orchestre des enfants, celui des jeunes, puis, pour les plus avancés, l’orchestre professionnel. Depuis notre création, nous avons accompli de grands progrès.

Plusieurs jeunes ayant commencé avec nous sont aujourd’hui devenus musiciens professionnels. D’ailleurs, certains de nos anciens élèves jouent désormais avec l’Orchestre Symphonique Tunisien. Nous avons également eu l’opportunité de nous produire sur des scènes internationales, notamment à Pau, en France, et même au Venezuela. 

Aujourd’hui, notre effectif total entre orchestre et chorale est d’environ 120 membres. Nous disposons d’un encadrement solide par des professeurs hautement qualifiés pour une large variété d’instruments. Pour ma part, je suis à la fois chef d’orchestre et pianiste. Nous avons jusqu’ici gardé un rythme régulier de 4 à 5 concerts par an. Cependant, ces derniers temps, les demandes et les invitations sont de plus en plus nombreuses.

Vous êtes un orchestre symphonique. En parallèle, vous jouez aussi d’autres styles, comme de la variété internationale à la fête de la musique, l’année dernière. Est-ce que vous n’êtes pas spécialisés  dans un genre précis ?

À l’origine, notre répertoire était strictement classique avec notamment des œuvres de Bach, Beethoven, etc. Mais, très vite, nous avons réalisé que ce genre, bien qu’essentiel à notre identité, ne touche qu’un public restreint, souvent composé de parents ou de vrais passionnés. Personnellement, j’ai toujours eu une forte sensibilité pour la musique classique.

Mais, avec le temps, j’ai compris l’importance de s’ouvrir à d’autres styles pour élargir notre audience. Aujourd’hui, nous proposons des mélanges de musique tunisienne, de variété internationale et bien d’autres styles. Récemment, nous avons collaboré avec Benjemy, pour un concert fusion entre musique électronique et orchestre symphonique. C’était une expérience agréable. Nous avons également réalisé le spectacle «CA Symphonie », un projet original qui revisite la musique de virage du Club Africain dans une version orchestrale.

Ce concert est une première en Tunisie. Comment l’idée est-elle née ?

C’est un ami journaliste et fan du club sportif tunisien qui est derrière cette proposition. Le concert s’est très bien passé sur tous les plans, même artistiquement. Les tickets se sont écoulés à 100 dinars et nous avons quand même joué au Théâtre municipal de Tunis à guichets fermés. Nous envisageons de refaire cette expérience à de plus grandes dimensions.

Vous serez en concert au festival Les Nocturnes d’El Jem pour «24 Parfums» de Mohamed Ali Kamoun. Dans quel registre musical ce spectacle s’inscrit-il ?

«24 parfums » sera joué dans une version entre musique classique et patrimoine tunisien. La base est clairement symphonique. Mais ce sont les sonorités traditionnelles tunisiennes qui finissent par dominer, notamment à travers des instruments emblématiques comme la tabla et la zokra.

Lors de notre dernière représentation à Carthage, nous étions 120 musiciens sur scène. Pour El Jem, l’effectif sera réduit à 80 musiciens, pour des raisons logistiques. L’orchestre réunit de jeunes musiciens âgés de 15 à 22 ans, aux côtés de professionnels confirmés. « 24 Parfums » a déjà rencontré un beau succès lors des éditions précédentes.

L’idée de cette collaboration est née suite à une masterclass dirigée par Mohamed Ali Kamoun avec nos jeunes musiciens. La toute première représentation a d’ailleurs affiché complet, ce qui a renforcé notre envie de poursuivre cette aventure musicale. Un autre élément important à souligner, c’est qu’en été, les musiciens professionnels sont souvent très sollicités.

Les jeunes, en revanche, sont en vacances et disponibles pour suivre l’ensemble des répétitions avec assiduité. Nous serons donc à El Jem le 17 juillet, puis au Festival international de Hammamet le 25 juillet. Après ces deux dates, nous prendrons le temps de faire le bilan de cette expérience et envisager de nouvelles perspectives.

Beaucoup d’artistes commencent à faire appel à des orchestres pour revisiter des morceaux joués auparavant. On peut même penser à Jenjoon au festival international de Dougga. Qu’est-ce qui pourrait expliquer cet engouement selon vous ?

Quand nous avons lancé notre orchestre, il y avait à l’époque peu d’expériences similaires. Aujourd’hui, les orchestres symphoniques se font de plus en plus nombreux. L’écriture symphonique est devenue une sorte de tendance internationale. Mais il ne faut surtout pas renier notre identité essentielle, qui est la musique classique. Il y a beaucoup de travail à faire dans ce sens parce que nous ne travaillons que sur un répertoire limité en Tunisie. Beaucoup d’œuvre sont encore à explorer.

Cet été, vous avez, au programme, des scènes des plus prestigieuses en Tunisie, dont le Théâtre romain de Carthage avant le démarrage du festival. Quels sont vos prochains objectifs ?

Nous avons plusieurs ambitions pour les années à venir. D’abord, nous aimerions interpréter davantage de grandes œuvres du répertoire classique, celles qui sont encore trop peu jouées en Tunisie. C’est un patrimoine musical universel qu’il nous tient à cœur de faire découvrir au public tunisien. Nous souhaitons également renforcer nos collaborations à l’international et participer à plus de concerts à l’étranger.

Un défi important reste cependant : la formation aux instruments à vent qui sont encore peu maîtrisés ici. Pour y remédier, nous envisageons de faire appel à des musiciens étrangers pour former nos jeunes. Nous avons en Tunisie des talents exceptionnels, mais rien ne remplace une formation solide. C’est la clé de l’évolution de l’orchestre et de la pérennité de notre projet.

Travailler à l’étranger : ce que la FTTE fait pour les Tunisiens migrants

Hassène Laribi, président de la Fédération des Travailleurs Tunisiens à l’Étranger (FTTE), a réaffirmé ce jeudi l’engagement de la Fédération à accompagner, soutenir et encadrer les Tunisiens souhaitant émigrer, en particulier dans un contexte où les départs sont souvent mal préparés ou effectués dans l’irrégularité.

La FTTE se donne pour mission d’informer les candidats à l’émigration sur les réalités du pays d’accueil, de les orienter sur les démarches à suivre, et de répondre à toutes leurs interrogations, notamment juridiques et administratives.

“Il ne suffit pas de partir. Il faut être préparé, formé, connaître la langue, avoir un métier, pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions et éviter l’exploitation ou la précarité”, a précisé Hassène Laribi, lors de son passage sur les ondes d’Express Fm.

Il a en outre souligné que, même en situation irrégulière, certains migrants tunisiens travaillant en France bénéficient d’une certaine protection de leurs droits et ne sont pas systématiquement privés de leurs acquis sociaux. Toutefois, les conditions restent souvent difficiles, et l’émigration illégale expose à de nombreuses souffrances.

Formation, assistance et réseau international

La FTTE encourage les jeunes à se former professionnellement avant toute tentative de migration, car “on ne peut pas travailler dans n’importe quel domaine sans qualification”, selon Laribi. La Fédération propose aussi un accompagnement personnalisé, des sessions d’information, et des aides pratiques à travers son réseau.

Elle est présente à l’échelle internationale, avec des coordinateurs dans plusieurs pays, et son siège officiel est basé en France. Les citoyens peuvent contacter la FTTE par écrit via sa page officielle, et obtenir des réponses claires et fiables sur toutes les questions liées à l’émigration, aux droits, à l’emploi, ou encore à la régularisation.

Le président de la FTTE a lancé un appel clair aux autorités tunisiennes : “L’État doit prendre au sérieux la situation de ses ressortissants à l’étranger, qu’ils soient en situation régulière ou irrégulière. Ils doivent être suivis, protégés et accompagnés par des dispositifs publics”.

La FTTE s’inscrit ainsi comme un acteur de terrain essentiel dans la gestion des flux migratoires et dans la défense des droits des travailleurs tunisiens à l’étranger, en mettant l’humain, la dignité et la préparation au cœur de son action.

Wallet e-Dinar de la Poste tunisienne : tout ce qu’il faut savoir avant de l’adopter

Dans le cadre de sa stratégie de développement du paiement numérique et de soutien à l’inclusion financière, la Poste tunisienne met gratuitement à disposition de tous les citoyens le portefeuille numérique Wallet e-Dinar, disponible dans l’ensemble des bureaux de poste du pays.

Cette solution sécurisée, simple à utiliser et valable dix ans, permet d’accéder à une large gamme de services financiers et administratifs, même sans disposer d’un compte bancaire.

Le Wallet e-Dinar est un portefeuille personnel virtuel lié à un compte électronique, accessible sur simple présentation de la carte nationale d’identité et du numéro de téléphone personnel dans un bureau de poste.

Le bénéficiaire reçoit une carte papier indiquant le numéro de compte virtuel, l’identifiant postal et la durée de validité. Ce portefeuille permet notamment d’effectuer des transferts d’argent via l’application mobile D17, d’envoyer et de payer des mandats postaux (express ou ordinaires), de régler les factures d’électricité (STEG), d’eau (SONEDE), d’internet et de téléphonie, ainsi que de payer les commerçants affiliés.

Il facilite aussi le règlement des services administratifs, les paiements en ligne sur des sites e-commerce, le paiement à distance des frais universitaires et du logement étudiant, et l’inscription scolaire avec le paiement des services liés au ministère de l’Éducation.

Par ailleurs, il permet le retrait d’argent sans carte via les distributeurs automatiques (DAB) de la Poste tunisienne.

Le portefeuille peut être rechargé par virements bancaires ou postaux, paiements en espèces dans les bureaux de poste, transferts depuis d’autres cartes ou encaissement de mandats.

Le paiement s’effectue simplement par saisie des données et d’un code secret, garantissant une sécurité totale. Amira Chafai, responsable des opérations internationales à la Poste tunisienne, a déclaré ce jeudi 17 juillet 2025, lors de son passage sur Express Fm, que ce service est l’une des offres les plus importantes pour tous les Tunisiens, car il ouvre la voie au paiement numérique sans nécessité d’un compte bancaire.

Elle a souligné la simplicité d’obtention et la gratuité du Wallet, ainsi que son rôle dans la démocratisation des services financiers digitaux. “Depuis son lancement, la Poste tunisienne constate un intérêt croissant des citoyens pour le Wallet e-Dinar, et annonce que le service continuera d’évoluer pour répondre aux besoins de la population”, a-t-elle encore précisé.

Naïka à Hammamet : L’éclat cosmopolite d’une étoile montante 

Le public, conquis avant même la première note, affluait dès les premières lueurs du soir. Billets envolés depuis une semaine, chaleur dense et impatience dans l’air. Une foule jeune, vibrante, fidèle. Quelque chose d’une communion attendue.

Il y a des soirs où le ciel s’aligne avec la scène. Le 14 juillet, à l’amphithéâtre de Hammamet, le Festival international, dans sa 59e édition, a vu naître une de ces parenthèses enchantées. Naïka, solaire et viscéralement libre, a offert un concert incandescent sous les étoiles. 

Le public, conquis avant même la première note, affluait dès les premières lueurs du soir. Billets envolés depuis une semaine, chaleur dense et impatience dans l’air. Une foule jeune, vibrante, fidèle. Quelque chose d’une communion attendue.

Et puis Naïka entre. Un souffle, une lumière. Elle ne chante pas, elle déborde. Voix ample, énergie brute, elle s’empare de la scène comme on prend le large : sans peur, avec grâce. Dès les premières mesures, le théâtre chavire. Le public tunisien, debout, la suit mot pour mot, rythme pour rythme. On n’assiste pas à un concert, on y prend part.

Son art est un carrefour. Groove chaloupé, afro-pop aux racines multiples, incursions gospel et pulsations urbaines. Naïka navigue entre les langues comme entre les continents. Née d’une histoire franco-haïtienne, nourrie par une vie de migrations heureuses, elle tisse une trame musicale qui parle à toutes les mémoires. L’anglais, le français, les inflexions créoles, les échos africains, tout circule dans ses morceaux comme un souffle d’universalité.   

Sur scène, elle ne chante pas seulement. Elle parle, elle raconte. Des anecdotes de vie, des bouts d’elle-même. Elle rit, se dévoile, tend la main. Un fil invisible la relie au public. Cette proximité-là ne s’apprend pas. Elle s’incarne. 

Naïka est de ces artistes que l’on reconnaît avant de les connaître. Une voix, oui. Mais surtout un monde. Une force tranquille, une présence qui n’a pas besoin d’artifice. Ce soir-là, à Hammamet, elle n’a pas simplement interprété ses titres. Elle a partagé une vision. Celle d’un monde possible où les frontières se dissolvent dans la musique, où la diversité devient harmonie.

Le Festival international de Hammamet, fidèle à son slogan Continuous Vibes, continue de tracer sa route, entre découverte et exigence. Ce soir, cap sur une double escale inédite entre le Soudan, la Syrie et le Liban, avec Rust et Alsarah & The Nubatones. Une autre vibration, un autre ailleurs. Mais toujours cette même promesse : que l’art soit passage, pulsation, pont entre les mondes.

SIDA à Gafsa : rumeur ou réalité ? Les autorités répondent

La direction régionale de la santé de Gafsa a formellement démenti les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux concernant une prétendue propagation massive du VIH/SIDA dans la délégation de Métlaoui.

Dans une déclaration accordée à Express Fm, Dr Taha Maâtoug, sous-directeur de la santé de base à Gafsa, a affirmé qu’aucun nouveau cas d’infection n’a été enregistré à Métlaoui.

Il a précisé que le nombre total de cas recensés dans tout le gouvernorat ne dépasse pas cinq, dont un décès, une femme, déjà enregistré antérieurement. “Les personnes atteintes sont actuellement prises en charge et suivies médicalement dans les établissements hospitaliers, locaux et universitaires”, a-t-il rassuré.

Cette mise au point intervient en réaction à des informations infondées relayées ce jeudi matin sur plusieurs pages Facebook locales, affirmant une flambée soudaine des cas de VIH dans la région.

Les autorités régionales appellent à la vigilance face aux fausses informations et soulignent l’importance de se référer aux sources officielles.

Grands projets : Redémarrage imminent

La Tunisie poursuit sa mue et se réinvente. Des projets structurants, longtemps à l’arrêt, reprennent forme, portés par une volonté politique renouvelée.

Du port en eaux profondes d’Enfidha à la Cité médicale de Kairouan, en passant par des infrastructures hospitalières et éducatives, le pays entend moderniser ses équipements, réduire les inégalités régionales et réaffirmer son rôle stratégique au cœur de la Méditerranée.

Si les retards accumulés posent encore question, l’heure semble à l’accélération, dans l’espoir de voir enfin ces projets se traduire en emplois, croissance et espoir.  

La Presse — De grands projets, allant de l’amélioration des infrastructures à la promotion des piliers du développement durable, se concrétisent. Mais, malgré les efforts déployés, certains projets structurants accusent toujours des retards importants dans différents domaines.

La cinquième réunion périodique du Comité des grands projets, consacrée au suivi de l’avancement de plusieurs grands projets et projets stratégiques prioritaires dans différents secteurs, présidée par la Cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, tenue récemment, a examiné  la situation et l’état d’avancement de plusieurs projets publics prioritaires, notamment l’hôpital régional de catégorie « B » à Sbitla dans le gouvernorat de Kasserine, l’École nationale d’ingénieurs de Bizerte, le port en eaux profondes et la zone de services logistiques d’Enfidha. Il était question aussi lors de cette réunion de proposer des solutions pour surmonter les obstacles rencontrés afin d’en assurer leur réalisation dans les délais impartis.

Port d’Enfidha : pour un hub stratégique en Méditerranée

Des instructions ont été données pour accélérer le démarrage de ces projets, dont celui du port en eaux profondes de la zone logistique d’Enfidha, outre le lancement des procédures d’appel d’offres avec présélection pour la réalisation du projet, conformément aux normes internationales. Concernant l’aspect foncier, le projet enregistre une avancée significative dans la mise en place du complexe portuaire qui inclut une zone portuaire et une zone de services logistiques. 

Considéré comme un projet stratégique pour la Tunisie, ce port permettra au pays de valoriser son positionnement géographique au cœur du bassin méditerranéen.  Une fois aménagé, le port d’Enfidha devrait recevoir environ 4,8 millions de conteneurs de 20 pieds, avec une capacité opérationnelle de 52.000 emplois directs et indirects.

Il permettra également à la Tunisie de se connecter aux principaux hubs de transport entre l’Est et l’Ouest, ce qui contribuera à ramener les délais jusqu’à 10 jours tout en réduisant le coût de 15 % et attirant une partie du trafic de transbordement de conteneurs en Méditerranée centrale et occidentale. 

Pour ce qui est des composantes du projet, elles sont divisées en plusieurs phases, dont la première commencera par l’aménagement de la zone portuaire qui s’étend sur 1.000 hectares, pour être ensuite aménagée sur la zone de services économiques et logistiques qui couvre 2.000 hectares, avec 1.200 mètres de quais dans un premier temps, et l’achèvement de la construction des 800 mètres restants dans une seconde phase. 

D’autre part, le terminal de vrac solide sera achevé à une allure accélérée, en face du terminal à conteneurs, couvrant 560 mètres sur une superficie de 35 hectares et avec des terre-pleins d’une capacité d’environ 4 millions de tonnes.

Il est aussi prévu que « le coût total de la première phase du projet s’élèvera à 1.040 millions de dollars, répartis entre 75 % pour le secteur public et 25 % pour le secteur privé. Stratégique pour le pays, ce projet et bien d’autres en suspens, dont la reprise de leur réalisation serait imminente, vont marquer la capitale du sceau de la modernité. La Tunisie, qui a pour ambition de renforcer ses activités industrielles, commerciales et de services, mise sur le développement de ses infrastructures de transport, touristiques, financières…

Effets d’entraînement

Ces grands projets, suspendus depuis plusieurs années, vont créer des effets d’entraînement pour l’économie nationale, notamment en termes de revenus dans les secteurs stratégiques ainsi que dans la création de plusieurs milliers d’emplois. Chacun des projets promus vise, en effet, la concrétisation des ambitions du pays que ce soit dans les domaines touristique, des finances, d’affaires ou encore dans le domaine sanitaire, de l’éducation et de l’enseignement supérieur… 

Autre projet non moins important, celui de la Cité médicale à Kairouan : un projet annoncé depuis 2015, suscitant plusieurs polémiques liées principalement à la lenteur ou encore à une immobilité d’exécution. Financé par l’Arabie saoudite à raison de 85 millions de dollars (près de 270 millions de dinars), ce projet n’a pas vu le jour depuis 2015.

Un projet d’envergure qui bénéficiera à environ 600.000 habitants de la région et plus de 3 millions de citoyens vivant dans les gouvernorats limitrophes de la capitale des Aghlabides, restés dans l’expectative depuis cette date et dans l’espoir de bénéficier d’une structure hospitalière digne de ce nom. 

Le projet qui générera 50.000 emplois directs et indirects comprendra un pôle hospitalier regroupant 13 spécialités médicales et plusieurs unités de formation et d’enseignement, en plus d’une unité industrielle liée aux activités médicales et pharmaceutiques.

Les grands groupes d’investisseurs dans le domaine de l’infrastructure, de l’immobilier et de la finance, ainsi que les opérateurs économiques, convoitent la Tunisie dans une tentative de se remettre en selle après de nombreuses déconvenues, pourtant d’énormes fonds ont été alloués, et pour certains projets les études ont été finalisées.

Maladies estivales : Mieux vaut les prévenir…

Chaque saison est propice à plusieurs maladies et malaises, lesquels s’accompagnent de symptômes communs et autres spécifiques. En été, moult maladies se manifestent. La plupart d’entre elles sont imputées à la hausse des températures. Pourtant, la majorité de ces maladies peuvent être évitées par des gestes préventifs ô combien simples.

La Presse — Pour faire le point sur ces maladies et prendre connaissance de la prévention qu’il convient de garantir, le Dr Adel Bouzid, généraliste-urgentiste, nous éclaire sur ce point en prenant soin d’émousser certaines confusions et d’avancer des recommandations salutaires.

Le coup de chaleur dérègle le centre régulateur thermique

Il faut dire que la chaleur, de par l’humidité qu’elle génère mais aussi des activités humaines qui deviennent plus rudes durant la canicule, est à l’origine de plusieurs maladies et malaises dont certains peuvent s’avérer graves. Les coups de chaleur et l’insolation s’affichent sur le haut du podium. «Il faut faire la distinction entre le coup de chaleur et l’insolation.

Si tous les deux sont trahis par l’hyperthermie, leurs caractéristiques ne sont pas les mêmes. L’insolation est due à l’exposition de la tête et du cou au soleil. Elle se manifeste par des céphalées, des nausées, des vomissements ainsi qu’une hyperthermie de 39°C. Cela dit, poursuit le médecin, elle n’affecte pas le centre régulateur thermique.

En revanche, le coup de chaleur, lui, engendre le dérèglement dudit centre. Il est dû à l’augmentation de la température de l’organisme suite à l’augmentation excessive de la chaleur ambiante. L’hyperthermie excède souvent les 40°C. Il s’agit d’un cas d’urgence qui provoque des troubles neurologiques graves notamment des troubles de la conscience, le délire, la confusion, les convulsions et même les comas».  Pourtant, la prévention est possible en veillant à une bonne hydratation de l’organisme et en évitant l’exposition au soleil.

La bactérie des climatiseurs !

Le deuxième volet relatif aux maladies estivales les plus répandues touche l’appareil respiratoire. Des infections respiratoires surviennent, souvent, accompagnées de toux productive et de fièvre. Elles sont imputées, dans la majorité des cas, à la climatisation, ou plus exactement aux climatiseurs en mal d’entretien.

On parle alors de légionellose, qui est une infection pulmonaire potentiellement grave, résultant de la diffusion des bactéries dites Legionella, lesquelles se développent dans l’eau stagnante des climatiseurs. «La légionellose peut donner lieu à une pneumonie. Sa gravité diffère d’une personne à une autre. Elle risque d’être fatale pour une personne âgée», souligne le médecin en recommandant, vivement, la maintenance infaillible des climatiseurs.

Infections gastro-intestinales : quand l’hygiène défaille !

L’appareil digestif se trouve, lui aussi, en proie aux diverses infections gastro-intestinales et aux toxi-infections alimentaires durant l’été ; des infections qui résultent, le plus souvent, d’une hygiène alimentaire déficitaire et d’aliments mal conservés. «Les trois principales bactéries responsables des toxi-infections alimentaires sont la campylobacter jejuni, la salmonelle et la schigelle.

Elles donnent lieu à la diarrhée, aux vomissements, aux spasmes, etc. Quant à la gastro-entérite, elle revient à un virus», indique Dr Bouzid. Il appelle les consommateurs à faire preuve de vigilance du moment qu’ils choisissent de manger dans les restaurants. «Il faut se fier uniquement aux enseignes dignes de confiance, celles qui respectent les normes de l’hygiène.

D’un autre côté, poursuit-il, les services du contrôle sanitaire sont appelés à imposer les règles d’hygiène et à multiplier les actions de supervision pour faire face aux infractions et préserver la santé du consommateur». Et pour prévenir la gastro-entérite, le médecin rappelle les principaux gestes préventifs antiviraux, notamment la distanciation sociale, l’évitement des embrassades ainsi que le lavage fréquent des mains. «On ne le répètera jamais assez: les mains constituent le principal vecteur de transmission des virus. Se laver fréquemment les mains réduit sensiblement le taux de contamination virale», souligne-t-il.

Bien se hydrater et protéger l’immunité contre le froid

Autres maladies estivales tout aussi fréquentes et contraignantes qui exigent d’être mentionnées : les infections urinaires, dues notamment au manque de consommation d’eau, les otites dues à l’infiltration de l’eau dans les oreilles durant les baignades, les angines, les mycoses dont le pityriasis versicolor et ses taches hyper-pigmentées sur le dos, le thorax, les épaules et le cou ainsi que les surinfections des piqûres de moustiques suite à leur grattage ; autant de problèmes de santé à prévenir.

«Pour éviter les infections urinaires, il convient de boire beaucoup d’eau. Il faut également se protéger les oreilles durant les baignades afin de prévenir les otites. Se prémunir des crèmes anti-moustiques s’impose durant cette saison. Les autorités locales doivent, elles aussi, assumer leur responsabilité de lutter contre les moustiques et les insectes.

Il est judicieux aussi, poursuit-il, d’éviter le choc thermique et le froid afin de préserver les défenses immunitaires ; le froid, rappelons-le, affaiblit l’immunité. Les estivants doivent, par ailleurs, éviter les plages polluées et opter pour les plages autorisées afin d’éviter moult maladies dont celles dermatologiques».

Attention particulière aux séniors

Le médecin met l’accent sur l’impératif de protéger les séniors durant la saison caniculaire; une protection qui doit être renforcée en raison de leur fragilité et de leur vulnérabilité. Les personnes âgées sont nettement plus sensibles aux maladies  estivales que les adultes, et ce, pour bien des raisons.

«La perception de la soif chez les séniors est réduite, ce qui augmente le risque de la déshydratation chez cette tranche d’âge. La déshydratation risque d’aggraver les maladies chroniques dont les maladies rénales, respiratoires, cardiovasculaires et le diabète. Elle peut aussi affecter la peau, laquelle s’avère être fine et sèche en raison de son vieillissement.

Donner fréquemment de l’eau aux personnes âgées, sans même qu’elles ne le réclament s’impose», insiste le médecin. Et d’ajouter que maintenir les liens sociaux durant les vacances, ne pas vouer les séniors à l’isolement et aménager le logement afin qu’il s’adapte à leurs exigences et assure leur mobilité et leur autonomie en toute sécurité éviterait bien des problèmes de santé. 

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