Trois frères morts dans un accident de la route
© Mosaique FM
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Les opérations de surveillance, de détection et d’intervention contre les groupes de criquets pèlerins dans le sud de la Tunisie (Tataouine, Médenine, Kebili, Tozeur et Gabès) se poursuivent avec succès. À ce jour, la superficie totale traitée atteint 930 hectares, selon un communiqué du ministère de l’Agriculture.
Les actions de lutte se sont réparties entre des traitements terrestres sur une surface de 635 hectares, dont 30 hectares traités avec un pesticide biologique dans des zones écologiquement sensibles, telles que la réserve de Sidi Toui, située dans le gouvernorat de Médenine. Par ailleurs, un traitement aérien a été effectué sur 295 hectares dans le gouvernorat de Tataouine, à l’aide d’un hélicoptère de la Société nationale de protection des végétaux.
Le communiqué souligne que les équipes de traitement sur le terrain, issues des délégations régionales du développement agricole des zones concernées, ont bénéficié du soutien de groupes multidisciplinaires, composés de diverses structures régionales et locales. Ces équipes ont mis en place une coordination efficace pour lutter contre cette menace transfrontalière.
Les équipes de surveillance et de suivi continueront leurs efforts de manière assidue, afin d’anticiper et de contenir les déplacements de cette infestation. Ces interventions régulières visent à limiter la prolifération et la propagation des criquets pèlerins, garantissant ainsi la préservation des zones agricoles vulnérables et des écosystèmes locaux.
Une réunion de travail préparatoire s’est tenue récemment au siège du gouvernorat de Tunis, sous la présidence de Imad Boukhreis, gouverneur de Tunis, en vue de la préparation de la deuxième édition de l’événement « Deux jours sans voitures ». Cet événement, destiné à promouvoir la mobilité durable et à sensibiliser la population à la pollution urbaine, se déroulera les 5 et 6 avril prochains sur l’avenue Habib Bourguiba, au cœur de la capitale.
Lors de cette rencontre, le gouverneur de Tunis a exprimé ses remerciements aux différents acteurs impliqués dans la réussite de la première édition de l’événement, qui a rencontré un franc succès. Il a également souligné l’importance de renouveler cet effort pour offrir aux citoyens un moment de répit et de découverte dans un espace public libéré du trafic automobile. À cette occasion, des certificats de remerciement et de reconnaissance ont été remis aux organisateurs pour leur contribution à la réussite de l’édition précédente.
La réunion a réuni plusieurs responsables, dont Khouloud El Hechri, première adjointe au gouverneur, le secrétaire général de la municipalité de Tunis, ainsi que les directeurs et délégués régionaux des ministères de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, du Tourisme et de l’Éducation. Les services de sécurité étaient également représentés par la Direction de la police de la circulation et la région de la sécurité nationale de Tunis, en collaboration avec le président du comité organisateur du Salon du livre de Tunis.
Cette réunion avait pour objectif de coordonner les actions logistiques, sécuritaires et de communication pour assurer le bon déroulement de l’événement, tout en garantissant la sécurité et le confort des participants. L’événement, qui a pour but de redonner l’espace public aux citoyens, s’inscrit dans une démarche de transition écologique et de réflexion sur les alternatives à la voiture en ville.
La Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) a annoncé la suspension temporaire des voyages en train sur la ligne Tunis-Algérie (Annaba) durant les vacances de l’Aïd el-Fitr. Ce service sera interrompu du lundi 31 mars au vendredi 4 avril 2025, avant de reprendre son fonctionnement habituel à partir du dimanche 6 avril 2025. […]
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Ci-après le programme détaillé des principales affiches officielles qui auront lieu sur les pelouses arabe, africaine, européenne et internationale ce lundi 31 mars (heures tunisiennes) : Afrique – CAN U17 15:00 Tanzanie U-17 – Zambie U-17 (beIN Sports HD 6) 18:00 Burkina Faso U-17 – Cameroun U-17 (beIN Sports HD 6) 21:00 Afrique du Sud […]
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Un tragique accident a coûté la vie à trois frères, ce dimanche après-midi, sur le tronçon ferroviaire reliant Monastir à Manzel Kamel El Borjine. Selon les autorités, un train a percuté une voiture particulière, entraînant la mort immédiate de deux des victimes et la blessure grave du troisième. Ce dernier a succombé à ses blessures peu après l’accident à l’hôpital régional de Msaken.
Les corps des victimes ont été transférés à la morgue pour les besoins de l’autopsie. Une enquête judiciaire a été ouverte par les autorités compétentes pour déterminer les circonstances exactes de cet accident. Les services de secours et la police sont intervenus rapidement sur place.
Cet accident tragique a profondément choqué la communauté locale. Les autorités appellent à la prudence et à la vigilance sur les passages à niveau, notamment dans cette zone souvent fréquentée par des véhicules.
Rattraper le temps perdu et espérer une bonne fin de saison, c’est ce qui intéresse Khatoui et ses équipiers. Le coup est jouable si l’ensemble du groupe se met corps et âme avec un mental de gagneur.
Après avoir pris du galon la saison passée, le Stade n’a pas franchi un nouveau palier cette saison avec un début de parcours fulgurant, puis des résultats inconstants et enfin un cycle démotivant, surtout pour ses fans. Qu’à cela ne tienne, la saison est loin d’avoir livré tous ses secrets et les Bardolais peuvent encore sauver la face cette saison, s’ils valident jusqu’au bout, tout en espérant un essoufflement de leurs devanciers.
Aujourd’hui, l’objectif pour Chokri Khatoui et son groupe sera de tout faire pour accrocher une place d’accessit, que ce soit par le biais du gain de la Coupe de Tunisie, là où le Stade pourrait ainsi se succéder à lui-même, ou en atteignant le podium au prix d’un sacré concours de circonstances. Voici venu le temps pour le Stade d’être confronté à la réalité, l’évidence, la vérité crue avec son lot d’incertitudes. En clair, le Stade est à une période charnière de sa saison et il devra cravacher dur, se donner du mal et mettre les bouchées doubles s’il veut tordre le cou à la réalité.
Tenter de goûter encore une fois à une compétition continentale l’an prochain, Chokri Khatoui y pense forcément puisque c’est l’objectif assigné par ses employeurs. Et pour ce faire, il devra tout d’abord battre l’OSB en 1/16es de Coupe, histoire de propulser son ambition dans cette compétition, puis valider à la réception du CSS le samedi 12 du même mois, tout en espérant que le duel à distance avec ses concurrents le servira plus tard.
Pas de références, mais des valeurs sûres
A ce stade de la compétition, le ST s’attendait à faire partie du quartette de tête vu ce qu’il a proposé en termes de production d’ensemble en amont. Sauf que le championnat est une compétition sportive de longue durée, qui s’étale sur toute la longueur d’une saison, qui pénalise les clubs à bout de souffle et qui rend justice aux marathoniens.
Sincèrement, d’aucuns ne s’attendaient à une chute d’ambition stadiste, car en dépit des départs du gratin de l’équipe, Maher Kanzari a globalement su tirer la quintessence de ses jeunes joueurs, des talents en herbe, tels que Smaali, Khalil Ayari, Sajed Ferchichi, Adem Arous, Ouerghemi et Sadok Kadida. Et puis, sans vraiment disposer de références, le Stade garde des valeurs sûres avec parfois des constantes au niveau des trois lignes de jeu avec les arrières que sont Sahraoui, Laifi et Hedi Khalfa. Les pivots étrangers, en l’occurrence, Mugisha Bonheur et Yussuf Touré.
Le polyvalent Ousmane Ouattara, les milieux offensifs Amath Ndao et Ghazi Ayadi, ainsi que les attaquants Youssef Saafi et Nacef Atoui. Enfin, pour clore ce passage en revue de l’effectif à disposition de Chokri Khatoui, pour mener sa barque à bon port, il faut bien entendu ménager ses ressources, ses forces. Et c’est là que les alternatives peuvent apporter ce second souffle qui peut radicalement changer la tournure d’un match.
L’on pense à l’axial Agbozo, au jeune latéral gauche Brahima Djité, au tout jeune ailier gauche de 18 ans, Moncef Gharbi, et à l’attaquant Najd Dabbebi. Au Stade, l’ambiance n’est ni rose ni morose, mais le bilan comptable n’est clairement pas satisfaisant. Et maintenant, quand le « refrain continental » n’est pas près d’être entonné, ni de s’inviter dans l’environnement immédiat du club, ça fait forcément jaser. Aux joueurs à présent de se mobiliser et de lancer en fin de semaine prochaine l’opération séduction.
Les Gabésiens ont mis les bouchées doubles durant la trêve pour bien négocier et réussir leur fin de parcours.
La Zliza de Gabès vient d’engager l’entraîneur Tarek Jarraya pour les cinq derniers matches et le dernier virage décisif du championnat. Sa venue a coïncidé avec une remontée du Carrelage à la 13e place avec 20 points après la réclamation contre l’AS Soliman qui lui a permis de gagner deux précieux points sur le tapis.
« Certes, cet acquis inespéré n’est pas encore définitif pour crier victoire avant le verdict en appel, affirme le nouveau coach des Gabésiens. C’est pourquoi nous devons attendre d’en avoir le cœur net le 8 avril pour savoir ce qui nous attend et bien calculer nos chances de maintien. Mais même avec l’hypothèse que ces deux points seront confirmés, on est loin d’être à l’abri avec les 20 points actuels. Nous avons donc beaucoup à bosser pour réaliser l’objectif maintien ».
Des matches couperets
la Zliza a disputé deux matches amicaux durant la trêve qui se sont soldés par deux nuls (1 à 1 contre l’équipe voisine de Téboulbou de Gabès et 0-0 contre le SRS ) . « Nous avons choisi deux équipes de division inférieure pour travailler plus les automatismes et éviter les blessures, poursuit le nouveau coach des Rouge et Noir de Gabès.
Le match des seizièmes de finale contre Jendouba sera une répétition avant les trois matches à domicile face à l’ESZ, la JSO et le CA, coupés par deux déplacements à haut risque chez les deux concurrents directs pour le maintien, l’USBG et EGSG. Ce sont ces cinq matches de vérité qui sont pour nous plus importants, car ils décideront de notre sort en Ligue 1»
Dès l’entame, la ferveur s’installe. Les « Mounchidin », dos tournés au public, commencent par l’intonation de la « Fatiha », suivie des invocations portées par la voix haute de Samir Ressaissi. Le rythme évolue crescendo et la « Hadhra » prend des allures d’une assemblée où se jouent toutes formes de joie et de tristesse, de bonheur et de mélancolie.
Quoiqu’on dise, la « Hadhra », méga-spectacle musical conçu et mis en scène par Fadhel Jaziri, est un monument intemporel, qui, depuis sa création en 1991, a traversé les générations et est resté intact. Avec toujours le même enthousiasme et la même fougue, le public continue à suivre et à apprécier avec entrain ce « Chghol » (travail) comme aime à le nommer son auteur.
Une représentation a été donnée lors de la nuit du Destin, le 26 mars 2025, au théâtre de l’Opéra à la Cité de la culture. 24 ans sont passés depuis la première représentation de « Hadhra », qui a réuni les cheikhs les plus réputés de l’époque, dont plusieurs ont disparu. Véritable institution, cette manifestation de chants sacrés a fait d’innombrables émules, dont le plus célèbre « Ziara » de Sami Lajmi, copie spectaculaire de son aîné « Hadhra » qui draine aussi les foules par centaines. Mais « Hadhra » mère demeure une authentique création visant à restituer et à restaurer une mémoire musicale qui s’est effilochée avec le temps.
Recueillir les paroles anciennes, œuvrer à les reconstituer et les habiller d’une musique évolutive et moderne en fusionnant les instruments orientaux, tels que « Bendir », « Tabla » et « Darbouka » avec des instruments occidentaux, à l’instar du saxophone, guitare électrique, piano et batterie, telle a été la tâche de Jaziri qui s’est attelé à faire de son projet une version indémodable.
La version de « Hadhra » proposée à la nuit du Destin est fulgurante de beauté. Une magnifique fiesta de couleurs, de lumière, de chants et de danses mystiques, résultat d’une longue fouille dans les entrailles des confréries de toutes les régions de la Tunisie. Moments impressionnants qui nous font oublier le quotidien harassant et stressant et nous transportent dans un univers de rêve et de quiétude bien que les rythmes soient soutenus.
Dès l’entame, la ferveur s’installe. Les « Mounchidin », dos tournés au public, commencent par l’intonation de la « Fatiha », suivie des invocations portées par la voix haute de Samir Ressaissi. Passé cet instant de recueillement, le rythme évolue crescendo et la « Hadhra » prend des allures d’une assemblée où se jouent toutes formes de joie et de tristesse, de bonheur et de mélancolie soutenues par les voix puissantes représentant différentes tonalités de chants réinventés.
Il s’agit là d’une démonstration sans faille d’un patrimoine séculaire titillé par des touches de modernité tant sur le plan instrumental que des costumes et des transes en vue d’orchestrer une symphonie nouvelle créant une parfaite alchimie entre le passé et le présent. Deux heures de chants, de musique et de tableaux chorégraphiques sur les différents paliers de la scène du théâtre de l’Opéra jamais autant exploitée auparavant.
Les youyous, les ovations et les cris de joie fusaient de partout dans la salle à chaque passage de chaque chant appris par cœur au fil des générations : « Fogra », « Rais Labhar », « Béni Meriem », « Fares Baghdad » ou encore « Ellil Zahi », ce dernier est le seul chant interprété par un ensemble de voix féminines, ont été ravivés par les voix de Haythem Lahdhiri, Yahia Jaziri, Mondher Ahouri, Houssem Ben Moussa, Oussema Nabli et d’autres qui ont réussi à insuffler une nouvelle vie à ces invocations mystiques auxquelles participent les effluves d’encens et les étendards déployés au cours du spectacle. Toujours aussi belle et surprenante, la « Hadhra » de Fadhel Jaziri demeurera comme une création originelle qui ne s’épuise jamais.
A la manière de Queneau, l’auteur s’amuse dans « En-veux tu? En voilà » à la pratiquer d’une manière insolite en faisant, entre autres, appel aux paréchèmes où l’on se joue à rapprocher excessivement de syllabes identiques dans des mots successifs (allitérations et assonances).
Deux nouveaux ouvrages signés par le poète et cinéaste tunisien Hichem Ben Ammar viennent de paraître et sont actuellement disponibles dans les librairies. Il s’agit d’un recueil de poèmes intitulé «En veux-tu ? En voilà!» (Contraste Éditions) et «Entretien avec l’intelligence artificielle» (Sud Éditions), une réflexion insolite sur l’acte d’écrire et ses défis actuels.
Les deux opus ont été présentés par leur auteur, le 21 mars dernier, à l’occasion de la Journée mondiale de la poésie, lors d’une rencontre au palais de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts «Beït el-Hikma». L’événement a réuni des scientifiques, des artistes et des universitaires qui ont débattu de l’avenir de la poésie et de la créativité artistique, à l’ère de l’Intelligence artificielle.
Le titre du premier livre «En veux-tu? En voilà! Paréchèmes par Hichem», Hichem Ben Ammar le puise dans la pensée de Raymond Queneau (1903-1976), un romancier, poète, dramaturge français, cofondateur avec le mathématicien François Le Lionnais du groupe littéraire Oulipo (L’Ouvroir de littérature potentielle), où l’on œuvrait à dénicher de nouvelles potentialités du langage et de l’expression à travers des jeux d’écriture.
Le groupe s’est fait connaître par ses défis mathématiques imposés à la langue, obligeant à des astuces créatives. Sa manière d’aborder la langue était fondée sur le principe que «la contrainte provoque et incite à la recherche de solutions originales et où il fallait déjouer les habitudes pour atteindre la nouveauté». Les membres de l’Oulipo se réunissaient une fois par mois pour réfléchir autour des notions de «contrainte» de «littérature potentielle», et tenter ainsi de produire de nouvelles structures destinées à encourager la création. Entre autres œuvres connues et publiées par des oulipiens figurent «Cent mille milliards de poèmes» de Raymond Queneau, «La Vie mode d’emploi» de Georges Perec et «Si par une nuit d’hiver un voyageur» d’Italo Calvino.
Parmi ces restrictions langagière et formelle utilisées, Hichem Ben Ammar cite comme exemples le lipogramme (où l’auteur s’interdit d’utiliser une lettre de l’alphabet…) ou encore le palindrome. Il s’agit comme il l’explique de fabriquer son propre labyrinthe et tenter d’en sortir. Et c’est ce à quoi il s’est adonné dans son ouvrage où il expérimente ces jeux et cette manière particulière d’aborder la langue française.
A la manière de Queneau, l’auteur s’amuse dans «En-veux tu? En voilà» à la pratiquer d’une manière insolite en faisant, entre autres, appel aux paréchèmes où l’on se joue à rapprocher excessivement de syllabes identiques dans des mots successifs (allitérations et assonances).
Dans son deuxième opus «Entretien avec l’intelligence artificielle», il questionne d’une manière ludique le rôle de l’auteur à l’ère de l’intelligence artificielle. Il s’y interroge en tant que simple usager sur le code éthique qu’on propose et sur le mode d’emploi que l’on devrait mettre en place pour bien employer cet instrument et ne pas en être dépendant, voire happé.
Hichem Ben Ammar établit dans ce livre un parallèle avec la figure du Jin, car, comme il le note, avec l’IA, on pose des questions en donnant des consignes et «elle» nous renvoie des réponses à une vitesse fulgurante. Dans son entretien avec la machine, il part du principe qu’elle aspire à devenir humaine et lui attribue ce désir, une idée à laquelle il s’est dit s’être obstiné pour pousser son «interlocutrice» dans ses retranchements en stipulant qu’elle est en concurrence avec nous, et d’avoir en retour des réactions troublantes.
Un rapport qui peut vite devenir addictif, souligne l’auteur qui dit s’être retrouvé à passer une dizaine d’heures devant son ordinateur. Ces échanges, il les a peaufinés en maîtrisant avec le temps un peu plus l’instrument pour les structurer en chapitres avec l’idée de les présenter au public «comme une sorte d’appel citoyen à l’utilisation de la machine», comme il le note.
Chaque chapitre aborde une thématique avec un fil d’Ariane reliant le tout. «J’ai opéré comme pour mes autres interviews, en essayant de problématiser et en poussant mon interlocuteur à se révéler et à s’expliquer parce que j’estime qu’à ce rythme, l’on va au-devant d’une forme de servitude», souligne Hichem Ben Ammar.
Au lendemain du congé de l’aïd, jeudi 3 avril prochain, un collectif d’avocats (bénévoles), conduit par Me Imed Ben Halima, introduira auprès du procureur de la République du tribunal de Première Instance de Tunis au nom de l’association « les Amis de Carthage » une plainte pour non-exécution d’un ordre d’évacuation et occupation illégale d’un terrain archéologique situé sur la commune de Carthage.
Cette plainte vise, bien entendu, l’occupant d’un terrain classé archéologique attesté après enquête bien domanial par la direction régionale des Biens de l’Etat. Cet occupant a non seulement refusé de se conformer à l’ordre d’évacuation émis par le gouverneur de Tunis mais s’est même empressé de rétablir la clôture qu’il avait érigée après sa destruction par l’autorité publique.
La plainte vise également les secrétaires généraux qui se sont succédé à la mairie de Carthage depuis le 14 janvier 2011 ainsi que les deux « délégations spéciales » qui y ont remplacé les conseils municipaux, la maire de la localité à partir de 2018,les délégués et les cinq gouverneurs qui ont présidé l’administration locale et régionale depuis la Révolution.
Cette action s’explique par les différentes démarches entreprises en vain par l’association depuis une dizaine d’années auprès de ces diverses instances pour attirer leur attention sur la gravité de cette transgression de la loi sur la protection des biens domaniaux et du patrimoine archéologique.
Le terrain d’environ un hectare et demi a été aménagé en parc de loisirs par son occupant, désigné par ses adversaires, par « le nouvel empereur de Carthage ». Toutefois il ne semble pas avoir été mis en service, son accès ayant été jusqu’ici interdit par une forte clôture d’épineux et défendu d’accès par des chiens malinois. C’est cet « obstacle » qui est évoqué pour expliquer le non-aboutissement des démarches de l’association auprès des différentes instances, en particulier la mairie et l’Institut national du Patrimoine (INP).
Quoi qu’il en soit, la Justice dira son mot suite à la plainte qui sera déposée jeudi prochain. Après, chacun saura à quoi s’en tenir. En attendant, il est sain que l’association des Amis de Carthage ait entrepris une telle démarche. Ceux qui seront à l’avenir tentés de faire fi de la loi réglementant le foncier et l’aménagement urbain dans le périmètre carthaginois auront été prévenus que, même par temps de permissivité, il est des vigiles qui veillent et qui défendront bec et ongles l’intégrité de l’héritage sacré légué par les ancêtres et que, tôt ou tard, ils seront rattrapés par leurs méfaits.
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