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Gestern — 29. Mai 2025Haupt-Feeds

Le CSS s’enlise : Le flou persiste

29. Mai 2025 um 19:10

Peu d’espoir de changements et de relance au CSS qui n’a pas trouvé preneur et devra encore composer avec le provisoire. 

La Presse —La page de la piètre saison 2024-2025 des Sfaxiens a été tournée dès la dernière journée. Non pas avec la joie d’avoir remporté un trophée, mais avec le soulagement de s’être débarrassé d’un fardeau lourd à porter. Mais rien n’augure jusqu’à ce jour que les principaux enseignements ont été tirés et qu’il y a des solutions tangibles.

Le CSS n’est pas encore guéri de ses maux. Ce qui fait peur, c’est que les mêmes causes vont entraîner les mêmes effets. Premier indice de cette inquiétude fondée : pas d’assemblée générale extraordinaire élective le 31 mai et c’est le provisoire qui va encore durer avec la prolongation  de trois mois du mandat du comité de Mahdi Frikha, décidée par le haut Comité du soutien. On va donc reprendre les mêmes et recommencer. Que va faire Mahdi Frikha avec ce déficit effarant de 14 millions de dinars qu’il a lui-même reconnu? Comment va- t- il opérer pour lever l’interdiction de recrutement ?

Possède-t-il les moyens de régler tous les litiges locaux avant la date butoir d’un mois pour pouvoir obtenir la licence  de participer au championnat local ? Pour l’instant, on n’en est qu’au stade des promesses que tout sera résolu avant le jour J. Et il faut avouer que devant tout ce paysage flou et obscurci, l’intersaison semble plus que pénible.

Lassâad Dridi sur le départ  

Comme première preuve de cet avenir toujours sombre, les avis divergent sur l’identité du futur entraîneur.  Il y a ceux qui sont pour la prolongation du contrat de Lassâad Dridi afin qu’il puisse continuer sa mission. Mais il y a aussi ceux qui prônent le choix d’un staff à la hauteur qui sera recruté pour bâtir une grande équipe de podium.  Les dernières informations font état que le débat sur ce sujet a été presque clos et que l’entraîneur Lassâad Dridi est une page tournée.  

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L’USBG termine sa saison en coupe : Amère déception !

28. Mai 2025 um 18:50

Battus par une Espérance qui les a dominés de bout en bout et surclassés à tous les niveaux, les « Jaune et Noir » de Ben Guerdane concluent une saison mitigée.

La Presse — Pour Noureddine Farhati et ses partenaires, le rêve de se qualifier pour la deuxième fois dans l’histoire de l’USBG, pour la finale de la Coupe de Tunisie, était beau. Mais la large défaite contre l’ogre « sang et or » par 3 buts à 0, un score qui aurait pu être encore plus lourd sans le grand ratage des attaquants espérantistes, a montré que cette ambition n’était pas réaliste.

Les hommes de Afouène Gharbi, qui sortaient d’un marathon de rencontres à forte pression pour assurer leur maintien en Ligue 1, étaient au bout du rouleau physiquement et mentalement. Au vu du match de dimanche, où ils ont été assez méconnaissables, on peut même dire qu’ils étaient à plat. Le premier surpris par la prestation médiocre de ses protégés est l’entraîneur Afouène Gharbi. « Un jour sans à tous les niveaux », a-il affirmé. « Nous aurions aimé terminer en beauté une fin de saison remarquable, mais nous avons buté sur un adversaire plus fort, plus motivé, plus frais, avec beaucoup d’énergie et d’envie de se surpasser pour briguer le billet pour la finale.

Face à son effectif très riche et la possibilité de faire un tournover dans le match sans toucher à l’équilibre de son dispositif, un véritable rouleau compresseur, nous avons abdiqué et sommes revenus sur terre. Il n’y avait pas photo, en effet, avec notre équipe où il n’ y avait pas une multitude de solutions de rechange pour donner un peu de fraîcheur physique à un ensemble usé et saturé par la grande débauche d’énergie de l’opération maintien. Je regrette, bien sûr, cette piètre sortie de mon équipe de l’épreuve de Coupe mais je n’ai pas à en rougir », a-t-il martelé au peu du monde qui voulait l’entendre après le match.

Une mauvaise approche tactique           

Mais la lassitude physique et morale des joueurs n’explique pas à elle seule la déroute des « Jaune et Noir » de Ben Guerdane. Il y avait eu un très mauvais casting dans le onze de départ avec le choix de Mohamed  Nasr Hamed sur le côté droit de la défense. Face à un Youssef Blaili, qui peut déjouer les meilleurs défenseurs sur ce couloir, il fallait un joueur de métier, bien rompu à ce dur combat dans le un contre un avec un redoutable technicien et pas un jeune joueur sans expérience qui fait encore son chemin.

Le flanc droit de la défense a été,  de ce fait, un grand boulevard d’où sont parties pratiquement toutes les attaques décisives des «Sang et Or». Pour de nombreux fans locaux, même si ça n’a été qu’un détail dans le match, cette mauvaise approche de la rencontre a été une perche inespérée pour l’adversaire. « C’est vrai que l’option Mohamed Nasr Hamed comme arrière droit a été un échec cuisant », reconnaît Afouène Gharbi. Et d’ajouter : « Je suis pour le fait de donner une chance en fin de saison pour un jeune qui promet, mais j’avoue que je n’aurais pas dû céder à cette tentation pour ce match. Contre un autre  adversaire peut-être mais pas contre L’Espérance ».  Une erreur de casting dans un poste-clé qui a coûté très cher et qui a été payée cash. 

Amendes à la pelle sans l’effet dissuasif recherché : Inventer autre chose…

26. Mai 2025 um 19:20

Ce n’est pas le meilleur moyen de résoudre le problème de la violence. Au contraire, les clubs en souffrent davantage.

La Presse — La meilleure façon de lutter contre la violence sous toutes ses formes dans nos stades, c’est d’imposer de grosses amendes aux fautifs, qu’ils soient joueurs, staffs techniques ou médicaux, dirigeants, public. C’était rusé, il y a quelques années, comme prétexte et à première vue bien convaincant, à tel point que les clubs n’ont pas fait objection à l’époque et ont signé les yeux fermés.

Ce n’était, au fait, qu’un moyen pour s’assurer chaque semaine une belle cagnotte de dizaines de milliers de dinars, versés à la Ligue nationale de football professionnel. Cette dernière n’est qu’une vitrine derrière laquelle se cache le Bureau fédéral, car tout le butin gagné est transféré par la suite, illico-presto, au compte de la Fédération.

Il faut avouer que la Ligue se plaît de se voir attribuer cette prérogative. La réunion de son bureau en début de chaque semaine n’est intéressante que par ses décisions juridiques ( en cas de réclamations) et sa série de sanctions financières qui sont, elles, hebdomadaires et régulières. Chaque journée de championnat de Ligues 1 et 2 apporte son lot d’incidents passibles de sanctions. Alors que les scènes de violences font leurs ravages et leurs victimes dans les stades, la Ligue se réjouit, elle, des sommes qui vont renflouer sa caisse, plus exactement celle de la Fédération, suite à ces événements regrettables sanctionnés selon des tableaux disciplinaires et des barèmes assez sévères qui n’ont jamais été dissuasifs pour empêcher la récidive.

Cet argent facile qui fait tant couler la salive, on ne sait au juste quel chemin il emprunte et si les clubs en bénéficient comme «retour d’investissement».

On se demande s’il n’est pas utilisé simplement comme fonds de sauvetage dans la gestion financière courante de la Fédération pour l’aider à «arrondir ses fins de mois» et à honorer une partie de ses engagements. 

Les clubs les plus nantis bons payeurs   

Durant le championnat des Ligues 1 et 2 qui vient de prendre fin, le montant total des amendes infligées durant toute la saison n’est pas loin de 800.000 dinars. Le CSS,  qui traverse pourtant une grave crise financière, arrive en tête avec 73 mille dinars. Pas très loin du CA (72.000), du CAB (70.000), de l’ESS (60.000) et de l’EST (50.000). Ces cinq clubs ont payé à eux seuls 40 % de ces amendes. Ce ne sont que des « miettes » par rapport à des budgets annuels de plusieurs millions de dinars. Et c’est très normal que leur effet sur la trésorerie des clubs est très minime et ne peut pas constituer  un moyen suffisant de dissuasion contre les fauteurs coupables.

Il faudra repenser toute cette politique des sanctions pour une meilleure efficacité dans la lutte contre cette violence de plus en plus exacerbée. Il faut penser à retourner à un plus grand nombre de matches de suspension pour les joueurs et d’interdiction de banc pour les entraîneurs et accompagnateurs fautifs. Un joueur condamné à une longue période de suspension et privé longtemps de compétition réfléchira à deux fois avant de récidiver. Une grosse amende n’est pas pour trop l’effrayer, car c’est toujours son club qui paie, sans la plupart du temps prélever la somme, comme l’autorisent les règlements, de ses rémunérations.

Idem pour les entraîneurs pour qui la sanction d’interdiction de banc doit être également augmentée de façon à les obliger à plus de « sagesse » et à moins de sortie de leurs gongs quand le vent des résultats ne tourne pas en leur faveur. Pour le public, la seule arme dissuasive, c’est le huis clos immédiat dès le premier dérapage. Assez de ces sursis camouflés avec la condition de la troisième récidive pour l’appliquer ! La pire des sanctions qu’on puisse attribuer à un club, c’est le priver de son public dès le premier débordement.

Et la pire des sanctions qui puisse frapper un public, c’est de le priver de voir le match et du soutien financier et moral de son équipe à chaque faute commise. Les sanctions, pour être efficaces et dissuasives, doivent être «payées cash» et applicables sur-le-champ. Les amendes, elles seules, ne sont pas la solution pour éradiquer ces scènes de violences verbales et physiques qui ternissent l’image de notre football. Cet argent facile ne fait que le bonheur de la trésorerie de la FTF.  

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