Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 26. Juni 2025Haupt-Feeds

POINT DE VUE: La culture socios…

26. Juni 2025 um 17:42

Les socios ont envahi le paysage sportif dans le monde et les clubs latins en premier lieu. On peut avoir un club détenu par une famille, une personne, un fonds d’investissement qui en tire des bénéfices (le club est finalement une société), mais, en même temps, il y a les socios qui sont des membres qui payent une cotisation et, à travers ce statut, ils ont le droit de voter aux élections du club et dans les assemblées.

C’est un modèle qui va plus avec le football hispanique et latin, essentiellement en Espagne où les socios du Barça et du Real sont une référence dans ce domaine. Les socios influencent beaucoup  la gouvernance et les décisions du club à tel point que c’est un modèle qui commence à inquiéter les propriétaires.

Quand on est socio, on dépasse le statut classique de simple supporteur qui suit son club, qui assiste dans le stade ou qui achète les produits dérivés du club. C’est un supporteur VIP qui a son mot dans la vie du club, en premier lieu dans les élections. De plus, c’est quelqu’un qui finance le budget avec des dizaines de milliers de personnes qui injectent de grandes liquidités chaque année. Si on fait une comparaison avec l’expérience tunisienne, on trouve un décalage.

Cette expérience n’est pas nouvelle, on la trouve depuis des années, mais le champ d’intervention et le poids restent limités. Au CA, au CSS notamment, les socios sont une composante assez active, mais pas comme c’est le cas ailleurs. On est encore au stade des clubs-associations avec un statut indéfini et des difficultés juridiques à mobiliser des fonds. Ces socios ne sont pas aujourd’hui bien ancrés dans tous les clubs.

L’expérience du CSS et du CA  est enrichissante, en tout cas, avec des fonds collectés, des projets d’infrastructure et une expertise offerte dans tous les domaines qui peuvent intéresser un club. Sauf que, dans le cas tunisien, les dirigeants se méfient de ces socios qui sont en général des cadres instruits et des gens passionnés. Ces dirigeants essayent de les éloigner parce qu’ils voient en eux des concurrents et des gens qui peuvent perturber le fonctionnement du club.

Ce qui est faux, bien sûr, mais traduit une obsession de posséder le club. L’idée récente  des socios du CA de permettre aux membres de cette structure de voter aux élections au lieu des quelques centaines d’adhérents qu’on choisit souvent selon leur loyauté aux personnes, est intéressante.

Pour des clubs qui ont des centaines de milliers de supporteurs, devenir membre ou socio pour pouvoir voter donnera plus de crédibilité aux élections et permettra de garantir des revenus stables. Les socios, avec leurs compétences et loyauté envers les clubs, peuvent faire le contrepoids à un président de club ou tout simplement à ce fameux et inutile comité de sages qui incarne l’immobilisme de tous nos clubs. 

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

CA – Un nouveau comité élu intronisé : Un tas de défis en face !

23. Juni 2025 um 19:40

Avec le lourd héritage d’échecs sportifs et de tensions internes, Mohsen Trabelsi et son équipe ne sont pas sur du velours. Loin de là.

La Presse — Les adhérents ont choisi de donner leur confiance à Mohsen Trabelsi et sa liste pour trois ans. En fait, ils n’avaient pas d’autres choix, c’était la seule liste en course et après une longue attente. C’était une assemblée élective et seulement élective. Heykel Dkhil et le comité provisoire déchu et démissionnaire n’ont  pas défendu leur bilan.

Ce qui est aussi bizarre : comment passer aux élections et prendre en charge le club, alors qu’on n’a pas évalué la dernière saison et validé les comptes et le budget ? Toute cette guerre fratricide qui a éclaté en fin de saison est due, entre autres, aux accusations dangereuses sur la gestion des fonds injectés par le mécène américain.

Des audits sont en cours, mais comment faire maintenant ? Après que l’équipe de Mohsen Trabelsi a commencé son mandat et qu’elle va assumer ses responsabilités, va-t-on tenir une assemblée ordinaire pour approuver ou non les rapports du comité provisoire sortant ? C’est insensé et même ridicule.

Certains adhérents, qui n’ont pas voulu enflammer l’ambiance, appellent à tenir une assemblée extraordinaire pour changer les statuts, mais, pour le moment, ce n’est pas l’urgence. Tout ce qu’on a fait, c’est d’introniser un nouveau comité directeur en toute vitesse et après de gros rebondissements, sans que l’on évalue cette saison 24-25 de Heykel Dkhil et son équipe. Ceci parce que le mécène américain le veut. C’est lui qui a exigé des élections, et on lui a obéi. C’est la réalité. 

Un comité sous tutelle

Le CA n’a qu’un large public et une forte popularité. Sinon, il n’a plus de grands joueurs, il ne gagne plus les titres, il n’a plus de bailleurs de fonds, ni un public généreux en termes de billetterie, il n’a plus ce poids sociétal et surtout de structures saines et stables. L’élection d’un nouveau comité directeur en soi n’est pas la solution de fond.

Il reste beaucoup à faire, d’autant que ceux qui ont été élus ont tous appartenu à des comités qui n’ont pas réussi par le passé. Mais, c’est ce qui existe et c’est le seul choix possible. La donne qui va changer est sans doute cette mainmise de Fergie Chambers, le mécène américain, l’homme qui a le dernier mot en ce moment.

C’est lui qui tire les ficelles et qui impose tout aux structures du club grâce à sa puissance financière. Ce comité élu n’aura aucun pouvoir décisionnel important, tout passera par l’équipe des experts et des techniciens que Chambers a montée et qui a déjà commencé le travail. L’une des promesses de l’américain est de constituer un comité de pilotage qui aura même un droit de veto sur les décisions du comité élu. Cela veut dire tout simplement que ça va être le vrai comité qui va diriger et contrôler en premier lieu les comptes du club.  

Un mercato de qualité promis

La première transaction parrainée est celle de Senana cédé au championnat qatari pour 400.000 dollars. Le mercato de sortie est l’urgence pour les jours à venir au CA en vue de renflouer les caisses. D’autres sont sur le point de quitter contre des montants intéressants tels que Simakula, Kinzumbi ou Aït Malek qui ont tous des offres.

Mais, en même temps, il n’ y a que 10 opérations de recrutements possibles à faire pour les joueurs des plus de 21 ans. Le dégraissage massif de l’effectif n’est pas une option intelligente. Des éléments comme Khelil, Srarfi, Kooh, Sghaier ou Garreb ne devront pas porter le maillot clubiste la prochaine saison.

D’autres peuvent les rejoindre selon les vœux de l’entraineur Sahli et des conseillers techniques étrangers qui évaluent l’effectif en ce moment. Côté renforts, certaines pistes ont été ratées tels Bouassida ou Soltani (retard et vide administratif), mais d’autres sont en négociations. D’après nos sources, il y aura 5 à 7 joueurs de grande qualité entre étrangers et Tunisiens pour élever la qualité de l’effectif surtout en milieu. D’autres renforts importants pour les moins de 21 ans sont en cours de finalisation. L’effectif sera différent de la saison dernière, du moins au niveau vécu et qualité. 

❌
❌