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Gestern — 21. April 2025Haupt-Feeds

Ligue 1 – 27e journée – CA-EST (1-3) : La supériorité espérantiste…

21. April 2025 um 14:44

L’EST a dominé les trois quarts du match face à un CA effacé et absent. Avec un joueur en plus, l’EST n’avait aucune peine à triompher.

Sans Blaili, l’EST a paru plus collective. L’absence de l’Algérien était un mal pour un bien. Chiheb Jebali a été l’homme qui a fait oublier l’Algérien tellement il a pesé sur ce derby avec bien sûr Sasse, Jabri (de plus en plus en confiance), Jlassi et tous les joueurs «sang et or». L’EST a remporté un derby pauvre techniquement et elle a mérité cette belle victoire.

Meilleure physiquement et tactiquement avec une supériorité écrasante dans les duels et dans l’attitude, l’EST n’imaginait pas un seul instant que le CA allait jouer aussi mal pendant au moins une heure. Le public clubiste, frustré depuis des années, ne pensait pas que Bettoni et ses joueurs allaient être aussi fragiles et méconnaissables dès les premières balles. Ce n’est pas le fait de jouer 11 contre 10 qui a aidé l’EST à gagner aussi facilement en deuxième mi-temps, c’est l’ascendant qu’a pris l’équipe de Kanzari avec un 4-3-3 équilibré. Ogbelu et ses équipiers ont maîtrisé l’entrejeu dès les premières balles.

Un but de Jlassi à la 11’ sur balle arrêtée et une défense clubiste en sommeil avec un Yefreni maladroit. Et puis cette facilité à transpercer les lignes et à menacer la défense clubiste pendant 30’. Le CA dans tout cela ? Seulement ce quart d’heure de la première mi-temps où Aït Malek a accéléré et trouvé Khadhraoui et Sghaier pour servir les appels de Laabidi. Un but régulier de Aït Malek refusé par l’arbitre portugais ( la balle a été contrôlée par l’épaule) et puis un penalty juste (poussette de Tougai sur Khadhraoui). Laabidi égalise à la 45’. C’est le scénario idéal pour revenir devant son public. 

Une défense clubiste effacée

Le plus optimiste des Espérantistes ne rêvait pas du scénario de la reprise. Le CA qui met le pied sur la balle, qui prend le contrôle du milieu pendant 5’ et puis un effondrement total. Le CA a chuté, son entrejeu et ses attaquants se sont jetés bêtement en laissant des espaces. Jebali et ses équipiers pouvaient verticaliser et trouver des «autoroutes» en défense adverse. Après un raté de Sasse devant Yefreni (52’), le même Sasse pour la deuxième fois servi au cœur d’une défense effacée (énième bévue de Tené Wills) se présente face à Yefreni qui touche la balle de la main. Expulsion et un coup franc sauvé par Maghzaoui.

A partir de là, Bettoni confirme ses limites d’entraîneur gestionnaire et sacrifie Laabidi pour sauver le nul. Mais durant tout ce match, l’EST avait toujours plus de facilité à percer. Attaque contre défense, et surtout un décalage athlétique et mental bizarre pour un match entre deux préendants : on sentait le but de l’EST venir. Sur un mauvais renvoi, Téné Wills commet une erreur de débutant face à un malicieux Rodrigues ( il a anticipé le geste du Camerounais pour mettre le pied et provoquer un penalty juste). Lui-même transforme le penalty (84’) et Jabri assomme le CA par un but sur un contre et encore une fois Téné Wills, après la passivité de Youssef et Ben Abda, casse le hors-jeu (90’). C’est un derby déséquilibré qui confirme la règle historique : chaque fois que l’EST est éliminée en Ligue des champions, elle ressurgit au derby, profitant de la fragilité historique du CA. Cette année encore, ça s’est confirmé.

Kanzari a mieux géré son match. Bettoni n’a rien réussi, la copie était si nulle que l’on peut poser cette question : l’ex-adjoint de Zidane est-il fait pour être premier entraîneur ?  On ne le pense pas. L’EST élimine un concurrent direct et prouve qu’elle est à des années lumière de ses concurrents en championnat. 

CA : Yefreni, Zaalouni, Tene, Youssef, Ben Abda, Khelil (Simakula), Sghaier (Ajmi), Ait Malek, Khadhraoui (Srarfi), Kizumbi (Maghzaoui), Laabidi (Bouabid)

EST : Ben Said, Ben Ali (Bouchniba), Ben Hmida, Tougai, Jlassi, Ogbelu (Derbali), Guenichi, Konaté (Mokwana), Sasse (Rodrigues), Jebali, Jabri. 

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Le derby CA-EST ce dimanche à radès (16h00) – CA : L’aspect mental en premier lieu…

18. April 2025 um 19:20

Bettoni, qui aime changer de choix, travaille sur la motivation de ses joueurs appelés à rentrer fort sur ce derby sans tomber dans l’affolement et la précipitation.

Après le succès laborieux à Métlaoui, où l’équipe s’est compliqué la tâche dans la dernière demi-heure de jeu, le CA aborde le derby tunisois devant l’éternel rival, l’EST. Cette année c’est un derby qui compte pour la course au titre, chose qui alourdit l’enjeu davantage et donne plus de mordant à cette affiche populaire.

Pour le CA de Bettoni et après avoir dilapidé autant de points entre l’aller et le retour, il n’est plus question d’en perdre davantage en cette fin de saison s’il compte terminer champion. Battre l’EST permettra d’être meilleur qu’un adversaire direct sur les confrontations directes, et donnera un énorme coup de pouce pour les derniers matches du championnat. Cela dit, le derby ça reste souvent un match spécial qui n’obéit souvent à aucune logique. Ce CA, qui a progressé tant par rapport à la saison dernière mais qui reste inefficace et pas «opportuniste» quand l’occasion  se présente, a-t-il les moyens pour surclasser une EST pas aussi solide que d’habitude ? Bettoni a préféré, d’après nos sources, ménager ses joueurs de la forte pression qui pèse sur leurs épaules de la part du public.

Le message qu’il a adressé aux joueurs est simple : le derby est un match comme les autres. Ce sont trois points à prendre comme ceux à Métlaoui. Même si ce message reste difficile à admettre auprès des joueurs qui savent bien que gagner un derby, et en plus dans une course au titre, donnera plus que les 3 points. L’entraîneur français ne compte pas changer sa devise. Il y aurait un ou deux changements à faire. Tel qu’il le dit, les meilleurs aux entraînements sont ceux qui ont le plus de chances de jouer.

Il n’a pas cessé de réduire la pression sur ce match-choc. Dans ses discours aux joueurs, il a visé deux points essentiels, ne pas transformer cet enthousiasme d’avant-derby en une excitation générale, et puis trouver autant que possible la sobriété pour éviter les erreurs fatales qui peuvent sceller un derby.

Laâbidi de retour

Hamdi Laâbidi est un véritable cas au CA. Joueur qui a un bon profil d’attaquant, il stagne, voire régresse depuis la saison dernière. Mis hors liste au dernier match, l’attaquant clubiste est, cette fois, disponible.

Et toujours cette question redodante : Bettoni va-t-il l’utiliser au poste d’attaquant de pointe ou va-t-il encore opter pour un faux avant-centre changeant ?

En tout cas, qu’il commence le match ou qu’il rentre au cours du jeu, Laâbidi reste une carte valable.

Il y a également Adem Garreb qui a récupéré de sa blessure et qui devrait être opérationnel pour dimanche. Entre les débats tactiques et les questions de paradigmes de jeu, Bettoni semble emporté plus par l’aspect mental. Pour lui, c’est un match mental avant tout. Surtout qu’il se présente avec une équipe qui joue bien en défense et qui a appris, ces dernières journées, à tuer des matches où elle ne joue pas un football super alléchant.

Point de Vue : C’est juste un derby ! 

17. April 2025 um 19:50

CA-EST, une affiche inusable à travers le temps. Un classique unique, un derby tunisois vibrant et qui ne flétrit jamais malgré tout. Les époques ont changé, la société tunisienne également, mais ce derby demeure un moment spécial.

Pour certains, les milliers de conditionnels des deux camps, c’est le match de la saison. C’est même une question d’honneur, de prestige. Ça va plus que les trois points à prendre. Que dire alors quand il coïncide avec la fin de la saison et la course pour le titre ? Ça va être le cas du derby de ce dimanche. Comme à l’aller, les deux équipes sont deux prétendants au titre, et le résultat aura de grandes répercussions sur le classement et sur la vie interne des deux clubs.

On jouera gros ce dimanche, et ça, l’entourage des deux équipes et le large public le savent bien. Ce derby 2025 rappelle celui de 2015 quand les deux équipes jouaient pour le sacre. Ce qui a changé, c’est plutôt la tension excessive autour de cette affiche et cette guerre torride de coulisses entre les deux clubs qui existe et qui s’intensifie sur les médias classiques (entre les dirigeants et leurs mandataires tels que les consultants), et sur les réseaux sociaux (entre le large public des deux camps). C’est virulent, c’est fort comme tension et comme rivalité. Tout cela, c’est de «bonne guerre», et aucun derby dans le monde ne se joue sans cette tension et sans cette folie qui prend tout le monde.

Sauf qu’on est en train de déraper et de mettre trop de pression sur ce match. Comme à l’aller, ce retour nous fait peur quand on lit et on entend ce qui s’écrit et ce qui se dit. Chacun joue la carte de l’injustice, et de la «victimisation», chacun se dit lésé par les institutions, et quand on adresse ce message et on le transmet surtout via les supports non classiques à forte audience, ça prend une énorme ampleur.

Le CA n’a pas accepté qu’on lui ôte deux points au classement (réclamation contre l’USBG) et ne lâche pas le bureau fédéral. De son côté, l’EST fustige la Lnfp au sujet de la sanction infligée à Belaïli. Au CA, on veut montrer que le club a dit adieu aux épisodes tristes des impayés et des crises, alors qu’à l’EST, on veut sauver la saison après l’échec en Ligue des champions et les critiques acerbes adressées au président du club. Toute une atmosphère surchauffée autour de ce derby. Ce n’est pas une question de terrain, c’est surtout un bras de fer indirect et un autre derby impitoyable qui se joue dans les coulisses et dans les médias.

A y voir de près, on note une chose : on est en train d’exagérer l’enjeu de ce derby. Loin de le «dépassionner», ce derby CA-EST doit être un match de football qui respecte autant que possible le fair-play. On ne va pas rêver d’un match «clean» et calme, mais on doit faire attention à cette surenchère de rivalité, voire de haine qui s’installe depuis des mois. Il ne faut pas que ce derby dérape comme c’était le cas l’année dernière au retour et à degré moindre à l’aller. Il y a des choses qui sont plus importantes que la chaleur et le prestige d’un derby. Il y a la paix sociale, il y a la sécurité, il y a les vies humaines. Si on ne prête pas attention à cet immense clivage d’avant-derby et à ces nerfs surexcités, on risque beaucoup. Il vaut mieux avertir avant trois jours du derby.

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Dissolution des bureaux fédéraux de la FTT et de la FTBB : Et maintenant ?

16. April 2025 um 19:20

Après une longue attente, ces deux fédérations changent de direction. Mais que va-t-il se passer maintenant dans les autres fédérations ?

Les bureaux fédéraux de la FTTennis et de la FTBBall ont été dissous par le ministère des Sports conformément aux règlements  en vigueur. 

Ce n’est pas le cadre pour  entrer dans les détails des raisons qui ont poussé la tutelle à agir de cette façon, mais une chose est sûre, ces dissolutions (qui n’ont pas les mêmes causes à vrai dire) ont secoué la scène sportive. Ce ne sont pas deux petits événements. Au contraire, l’enjeu et les répercussions sont assez considérables. Deux bureaux provisoires ont été désignés et ont déjà commencé à travailler. Mais on reste sur notre faim pour l’avenir immédiat avec des questions brûlantes : y a-t-il d’autres fédérations qui vont connaître le même sort? Et si oui, quand?

Il n’y a pas que cela qui mérite des réponses pour être rassuré. Il y a, au fait, la fameuse loi des structures sportives qui tarde à paraître même si on parle du mois de juin comme date officielle. Cette loi va décider de l’avenir des fédérations sportives y compris celles concernées par une probable dissolution pour dépassements et mauvaise  gestion.

Une fois promulguée, cette loi va obliger toutes les fédérations sportives à mettre à jour leurs statuts de base au niveau du fonctionnement et des modes de gouvernance et de contrôle, puis à tenir des élections sur de nouvelles règles (attributions, mode de scrutin qui reste un point non encore tranché, nombre de mandats…).

Le mois de juin devrait être la bonne date pour renouveler les bureaux fédéraux des fédérations, mais ça peut prendre un peu plus de temps, si la loi des structures sportives traîne encore. Ces bureaux fédéraux sont, rappelons-le, en situation irrégulière hormis la FTF. Ils ont dépassé le mandat légal de 4 années et ont obtenu une dérogation pour gérer les affaires de leurs sports jusqu’au  mois de juin (fin de la saison sportive). Le Cnot est aussi bloqué par ce flou général car on doit avoir un nouveau comité exécutif élu au cours de  l’année qui suit les Jeux olympiques.

On n’a pas de réponse à ce sujet, mais on sait une chose : les fédérations sportives et le Cnot vont prendre un vrai coup de neuf avec le départ (enfin!) de maintes personnes qui ont spolié la scène sportive durant des années. Quand exactement? On devra encore attendre.

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