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Gestern — 30. März 2025Haupt-Feeds

Les Bardolais entre espoirs et regrets : Le Stade en mode escalade

30. März 2025 um 21:10

Rattraper le temps perdu et espérer une bonne fin de saison, c’est ce qui intéresse Khatoui et ses équipiers. Le coup est jouable si l’ensemble du groupe se met corps et âme avec un mental de gagneur. 

Après avoir pris du galon la saison passée, le Stade n’a pas franchi un nouveau palier cette saison avec un début de parcours fulgurant, puis des résultats inconstants et enfin un cycle démotivant, surtout pour ses fans. Qu’à cela ne tienne, la saison est loin d’avoir livré tous ses secrets et les Bardolais peuvent encore sauver la face cette saison, s’ils valident jusqu’au bout, tout en espérant un essoufflement de leurs devanciers.

Aujourd’hui, l’objectif pour Chokri Khatoui et son groupe sera de tout faire pour accrocher une place d’accessit, que ce soit par le biais du gain de la Coupe de Tunisie, là où le Stade pourrait ainsi se succéder à lui-même, ou en atteignant le podium au prix d’un sacré concours de circonstances. Voici venu le temps pour le Stade d’être confronté à la réalité, l’évidence, la vérité crue avec son lot d’incertitudes. En clair, le Stade est à une période charnière de sa saison et il devra cravacher dur, se donner du mal et mettre les bouchées doubles s’il veut tordre le cou à la réalité.

Tenter de goûter encore une fois à une compétition continentale l’an prochain, Chokri Khatoui y pense forcément puisque c’est l’objectif assigné par ses employeurs. Et pour ce faire, il devra tout d’abord battre l’OSB en 1/16es de Coupe, histoire de propulser son ambition dans cette compétition, puis valider à la réception du CSS le samedi 12 du même mois, tout en espérant que le duel à distance avec ses concurrents le servira plus tard.

Pas de références, mais des valeurs sûres

A ce stade de la compétition, le ST s’attendait à faire partie du quartette de tête vu ce qu’il a proposé en termes de production d’ensemble en amont. Sauf que le championnat est une compétition sportive de longue durée, qui s’étale sur toute la longueur d’une saison, qui pénalise les clubs à bout de souffle et qui rend justice aux marathoniens.

Sincèrement, d’aucuns ne s’attendaient à une chute d’ambition stadiste, car en dépit des départs du gratin de l’équipe, Maher Kanzari a globalement su tirer la quintessence de ses jeunes joueurs, des talents en herbe, tels que Smaali, Khalil Ayari, Sajed Ferchichi, Adem Arous, Ouerghemi et Sadok Kadida. Et puis, sans vraiment disposer de références, le Stade garde des valeurs sûres avec parfois des constantes au niveau des trois lignes de jeu avec les arrières que sont Sahraoui, Laifi et Hedi Khalfa. Les pivots étrangers, en l’occurrence, Mugisha Bonheur et Yussuf Touré. 

Le polyvalent Ousmane Ouattara, les milieux offensifs Amath Ndao et Ghazi Ayadi, ainsi que les attaquants Youssef Saafi et Nacef Atoui. Enfin, pour clore ce passage en revue de l’effectif à disposition de Chokri Khatoui, pour mener sa barque à bon port, il faut bien entendu ménager ses ressources, ses forces. Et c’est là que les alternatives peuvent apporter ce second souffle qui peut radicalement changer la tournure d’un match.

L’on pense à l’axial Agbozo, au jeune latéral gauche Brahima Djité, au tout jeune ailier gauche de 18 ans, Moncef Gharbi, et à l’attaquant Najd Dabbebi. Au Stade, l’ambiance n’est ni rose  ni morose, mais le bilan comptable n’est clairement pas satisfaisant. Et maintenant, quand le « refrain continental » n’est pas près d’être entonné, ni de s’inviter dans l’environnement immédiat du club, ça fait forcément jaser. Aux joueurs à présent de se mobiliser et de lancer en fin de semaine prochaine l’opération séduction.

Le CA répète ses gammes à huis clos : Bien décidés !

29. März 2025 um 20:50

Les Clubistes sont désormais au complet pour préparer le marathon des matches décisifs à venir.

Le Club Africain sera confronté à deux échéances cruciales au mois d’avril avec deux périples, l’un en seizièmes de Coupe face à l’USTataouine et l’autre contre l’ESMétlaoui en championnat. La reprise approche à grands pas et le groupe de David Bettoni répète ses gammes dans la quiétude du Parc A, en nocturne et à huis clos aussi. Toutefois, les fans espèrent que la coupure ne brisera pas  le rythme de l’équipe et que, bien au contraire, Bettoni saura mettre à profit  la fenêtre internationale pour parfaire ce qui doit l’être et aussi permettre aux organismes de souffler quelque peu. 

Ce faisant, le Club Africain d’avant la trêve  diffère, semble-t-il, de celui du début d’année. Face aux Bardolais par exemple, on a noté davantage d’implication d’ensemble et un mental à toute épreuve, jusqu’au bout. Par contre, vers la fin de la rencontre, le ST semblait davantage endurant que le CA. En clair, sans tirer la langue, la fraîcheur a fait défaut même s’il fallait forcément se montrer énergique pour plier le match  lors du money-time. 

Maintenant, le staff a orienté son attention sur la fraîcheur, la tenue physique de l’équipe, les performances athlétiques et l’endurance globale des joueurs. 

A ce sujet d’ailleurs, les plus convaincants aux tests physiques effectués (aérobie, puissance et vitesse) furent Abdelmalek Kelaleche, Hamdi Laâbidi et Ghaith Zaâlouni. 

Garreb touché à la cuisse

Quid des internationaux clubistes à présent ? Tout d’abord, seul Fahd Messmari, ailier gauche des Chevaliers de la Méditerranée, a participé en tant que titulaire à la rencontre entre la Libye et le Cameroun. L’axial Ali Youssef était, quant à lui, absent pour cause de sanction de trois matchs qu’il vient d’ailleurs de purger (Cap Vert, Angola et Cameroun).  Ce tandem est à la disposition du staff, tout comme le milieu international ougandais Kenneth Semakula, qui a participé au match de sa sélection contre la Guinée. Enfin, Khadhraoui et Ben Abda ont réintégré le groupe juste après le match face au Malawi. David Bettoni peut à présent compter sur la totalité de ses joueurs, à l’exception du jeune attaquant Adem Garreb, touché à la cuisse et forcé à six semaines d’arrêt (énième blessure musculaire pour ce joueur !). 

Le marathon à venir, jusqu’à la mi-mai, va inévitablement nous donner des indications claires sur la rigueur, la constance et la résilience des concurrents au titre. Et si le CA veut faire partie du lot jusqu’au bout, il va falloir tout d’abord valider à Metlaoui pour se présenter ensuite face au tenant « Sang et Or » avec un bon coup à jouer, sans accuser plus de handicaps au classement. Cette saison, nous avons droit à un championnat atypique, où, par exemple le CA, malgré son inconstance, reste dauphin à une unité du tandem de tête, incarnant de fait l’immobilisme du haut du tableau où l’EST et l’USM caracolent sans pour autant épater. Et forcément, ce piétinement  permet de redistribuer les cartes en haut de l’affiche, dès la moindre petite série de bons ou mauvais résultats. 

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Le ST à l’abordage : L’heure du rebond

28. März 2025 um 20:40

Avec des rencontres maîtrisées, l’enthousiasme de la jeune garde et un brin de réussite, le Stade peut grimper au classement, et qui sait si les planètes étaient alignées…

Du côté du complexe sportif Hedi Enneifer, le groupe stadiste travaille d’arrache-pied et prépare sa reprise, prévue dimanche 6 avril face à l’Étoile Olympique de Sidi Bouzid, en seizièmes de la Coupe de Tunisie. Le septuple vainqueur de l’épreuve  et tenant en titre, mise bien entendu sur cette épreuve à élimination directe comme objectif prioritaire cette saison, avec l’autre mission primordiale qui sera de valider une place d’accessit continentale en championnat.

Vaste programme donc pour le ST qui a coché les dates du 6 avril pour le challenge de la Coupe, puis celle du 12 du même mois à la réception du CSS, un match quasi-capital pour rester sur les pas de ses devanciers au classement.

Sixième de rang au classement, le Stade bénéficie d’un calendrier quelque peu abordable sachant, qu’outre les écueils de Tataouine et de Béja, il croisera le CSS, l’ASS et l’USM dans son fief du Bardo.  Pour Chokri Khatoui, l’essentiel sera de retrouver  vite la bonne dynamique en s’offrant par exemple un match référence face à l’OSB avant d’en découdre avec le CSS à domicile.

En effet, au sein du groupe bardolais, l’important pour Chokri Khatoui sera d’assurer et même d’imposer une certaine continuité dans le jeu stadiste en espérant plus d’efficacité et d’automatismes entre les joueurs. C’est forcément ce qui a manqué au Stade lors des derniers matchs disputés, davantage de réussite et moins d’absence, surtout en défense.

Cela dit, il serait faux d’écrire que le temps s’est arrêté à la 96’ du match face au CA. Non, il s’est plutôt accéléré pour permettre aux Stadistes de se remettre en question, au nouveau coach de secouer à présent le cocotier et aux joueurs de se transcender. Puiser aussi sa force dans le passé proche, celui de l’année 2024 en ravivant les bons souvenirs du sacre en Coupe face au CAB.

Aujourd’hui, tout ce qui peut motiver l’équipe est bon à prendre car ça permettrait aux Bardolais de prendre aussi du plaisir à développer le jeu qu’on leur connaît. Un jeu avec plusieurs séquences collectives débouchant sur des situations déroutantes pour l’adversaire. Rappelez-vous cette saison lors de la phase aller du championnat, face à l’Etoile à l’Olimpico, contre le CSS au Mhiri, à l’épreuve de l’EST à Radès et en croisant le CA au Bardo. Tel un rouleau compresseur, le Stade avait pilonné ses adversaires en alliant résultats à la manière, même s’il s’en est fallu de peu face à l’Espérance.

Khatoui ne part pas d’une page blanche

Le retour au premier plan du Stade enthousiasmant et spectaculaire de la cuvée 2024, voilà ce qui polarise les souhaits des fans. Pas de copié-collé attendu  puisque les Oumarou, Berrima et Mejri sont partis. Mais une autre version, avec des joueurs tout aussi ambitieux dans le jeu, même si elle n’est pas très ressemblante à la précédente. En clair, quoi qu’il en soit, Chokri Khatoui ne part pas d’une page blanche.

Maintenant, aux côtés des piliers de l’équipe que sont les arrières Laifi, Sahraoui, Ouattara, Agbozo, Arous et Khalfa, les milieux Mugisha Bonheur, Yussuf Touré, Amath Ndao et Ghazi Ayadi et enfin les attaquants Saafi, Atoui et Kadida, les jeunes du cru, à l’instar de Smaali, Gharbi, Ayari, Djité, Ouerghemi et Sajed Ferchichi (titularisé à maintes reprises), doivent permettre au Stade Tunisien d’assouvir à terme et pleinement ses prétentions sportives.

En ce début du printemps, il est cependant essentiel de ne pas attendre du Stade le même feu d’artifice que celui de l’année dernière. Certes, il est peu probable que le Stade se prenne pleinement les pieds dans le tapis, mais même s’il est difficile de répéter certaines performances telles que celles évoquées ci-haut face aux cadors de la L1, il y aura encore de l’espoir pour terminer la saison en beauté.

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Le CA veut lutter jusqu’au bout : Un mois et demi pour convaincre

27. März 2025 um 21:40

Les Clubistes ont forcément un bon coup à jouer.

Grâce aux deux points grappillés en marge de la victoire sur tapis vert face à l’USBG, sans vraiment grimper au classement, le CA a cependant fondu sur les deux coleaders de la compétition. Maintenant, s’il est juste et logique de se réjouir de cette imprévisibilité, côté clubiste, il va falloir surtout mettre à profit ce destin favorable pour rivaliser jusqu’au bout avec les autres concurrents, l’EST et l’ESS, que le CA recevra, alors que pour le cas de l’USM, la tendance du duel à distance dépendra du chemin emprunté par les deux équipes.

Et puis, on ne le dira jamais assez, le titre ne se joue pas seulement sur les confrontations directes, mais en grande partie en validant face aux clubs pas bien classés, tels que l’ESM, le CAB et l’ASG qui recevront tour à tour le dauphin clubiste.  Bien à sa place, toujours en espérant monter davantage en grade, le CA est forcément un prétendant plus que crédible dans la course au titre et celle menant à l’Afrique.  

Sorti quelque peu indemne d’un cycle irrégulier, le CA n’a, cependant pas énormément perdu au change puisqu’il garde ses chances intactes jusque-là. 

Et il va falloir maintenant repartir à l’abordage et tout faire pour rivaliser jusqu’au bout, jusqu’à la mi-mai, date du moment de vérité. 

Après avoir battu le Stade Tunisien à Radès et eu gain de cause concernant sa réserve contre l’USBG, le CA peut continuer de croire en une fin de saison palpitante, pour peu que les rutilants de l’équipe, Hamdi Laabidi, Khadhraoui, Kinzumbi, Srarfi et Ait Malek flambent lors des cinq dernières rondes.

Le danger vient de partout

Cette saison au CA, le danger est aussi venu des bases arrières avec un Ali Youssef, buteur inspiré, un Bouabid qui a tenté sa chance avec succès et un Ben Abda qui a libéré les siens sur le fil. On y intercale les courses effrénées de Didof et de Zaalouni, et on dispose d’une alliance capable de pimenter le jeu clubiste quand tout est en accord. Au CA, pour être un acteur majeur sur cet exercice, il ne revient pas seulement aux attaquants de relever le défi. 

Toutes les composantes de l’équipe doivent se montrer à la hauteur en restant soudées, avec de l’implication défensive, y compris des joueurs d’attaque et une poussée offensive des arrières quand la nécessité s’en fait sentir. Bref, l’équipe de Bettoni ne doit jamais desserrer l’étreinte, seule condition pour performer.

Aujourd’hui, avec Ait Malek, Srarfi, Hamdi Laâbidi et Khadhraoui en particulier, le CA dispose de  joueurs qui permutent. Et avec (comme observé) peu de plongées des milieux qui pressent certes mais ensuite écartent plutôt le jeu, les Clubistes gagneraient à  faire les efforts ensemble, que ce soit en situation de relance, de repli et de retour au charbon.  La reprise est pour bientôt et le CA s’affûte dans l’optique du déplacement à Métlaoui, et bien avant à l’épreuve de l’UST à Tataouine en seizièmes de finale de la Coupe de Tunisie. Et pour revenir à la lutte pour le titre en fin de compte, l’on peut affirmer que volet postulants, aucun prétendant n’apporte plus de garanties que les deux ou trois autres. 

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Le ST vise une participation continentale : Bousculer l’ordre établi

26. März 2025 um 21:00

Les Stadistes entendent mieux gérer cette fin de saison. Avec en point de mire un rang qui permet de jouer en Afrique.

 S’il ne présente pas la régularité nécessaire pour se frotter au gratin local, le ST peut cependant mettre en avant le niveau atteint depuis l’exercice écoulé et les quelques matchs-références disputés cette saison face aux CSS, ESS et CA pour justifier les avancées réalisées et le palier désormais atteint par le club du Bardo.

Cette saison, l’on a cru en marge de la phase-aller que le retour au premier plan du Stade Tunisien serait suivi d’effets d’entraînement. Bref, briser le plafond de verre et forcer ces barrières qui empêchent le Stade de passer d’outsider ambitieux à prétendant incontournable, un peu comme s’y est employée avec succès l’US Monastirienne.

Ce faisant, tous les ingrédients étaient pourtant réunis pour y parvenir avec de l’enthousiasme à revendre, un groupe de joueurs, constellé de pépites issues du cru (les Rayan Smali, Moncef Gharbi, Khalil Ayari, Sajed Ferchichi, Adem Arous, Sadok Kadida), de cadres valeureux (Sahraoui, Laifi, Hedi Khalfa, Nacef Atoui et Ghazi Ayadi aux côtés des partants que sont Mejri et Zied Berrima) et de continentaux performants (Ousmane Ouattara, Yussuf Touré, Mugisha Bonheur, Agbozo, Brahima Djité, Amath Ndao et Oumarou avant son départ). Le Stade avait donc de quoi nourrir des ambitions légitimes, et en préambule de la saison, nous en avons d’ailleurs eu un aperçu avec une double confrontation face à l’USMA de Nabil Maâloul en C3 qui a laissé un goût d’inachevé, tellement le ST a été lésé par l’arbitrage et méritait de passer. 

Valider et attendre

Aujourd’hui, malgré un recul au classement de la Ligue 1, le Stade incarne toujours cette résistance à l’inertie. Qu’à cela ne tienne, le ST peut encore faire basculer la saison du bon côté et prendre le bon wagon s’il valide jusqu’au bout tout en bénéficiant du coup de pouce providentiel.

Et il va falloir s’y atteler dès la reprise du championnat, au révélateur du CSS et, par la suite, à la réception de Étoile Olympique de Sidi Bouzid, en seizièmes de Coupe de Tunisie, une épreuve qui a souri au tenant stadiste à sept reprises. Pour terminer la saison de la meilleure des manières, Chokri Khatoui et son groupe savent ce qu’il reste à faire. Intronisé entraîneur après le départ de Maher Kanzari à l’Espérance, Khatoui sait évidemment qu’il hérite d’une équipe mal embarquée, du moins jusqu’à la trêve qui touche à sa fin.

Et en connaissance de cause, il n’a pas manqué ces derniers jours de faire plancher les siens sur ce qu’ils doivent mettre au point, autant que ce qu’ils doivent mettre en valeur. Ceci en espérant que ses joueurs retrouvent de leur superbe et coiffent leurs concurrents pour décrocher une place en Coupe de la Confédération.

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le CA dans la dernière ligne droite : La tête sur les épaules

25. März 2025 um 21:10

Dauphin au caractère affirmé, malgré une saison loin d’être régulière, le CA doit forcément saisir l’opportunité qui se présente s’il veut jouer un rôle de premier plan en cette fin de saison.

Entre impératif de résultat et volonté de convaincre sur le terrain, le Club Africain entend bien garder les valeurs qui l’ont porté sur le podium ces derniers temps, dans le sillage des deux leaders de la Ligue 1. Et avant le périlleux déplacement de samedi 12 avril à Métlaoui pour en découdre avec les Miniers, c’est un CA confiant qui prépare actuellement la reprise de la compétition en espérant, une fois pour toutes, convaincre les sceptiques et surtout combler d’enthousiasme ses fervents supporters.

La tête sur les épaules, à l’heure des rencontres décisives, le CA peut avoir des motifs d’espoir, l’espoir de se poser en sérieux prétendant à ce stade de la compétition.

Lucide toutefois, le CA sait pertinemment qu’il n’est qu’à mi chemin de son projet en termes de performance, d’efficacité et de plein potentiel. Il faut ainsi rappeler que le processus n’en est qu’à ses premiers balbutiements et que le groupe de joueurs a été renouvelé à 80% avec juste des «rescapés» de la saison dernière tels qu’Ahmed Khélil, Zaâlouni, Hamdi Lâabidi, Garreb et autre Moez Hassen. Et pour que la mayonnaise prenne, que les automatismes se créent et qu’une ossature émerge, il faut du temps et une sélection cohérente en termes de choix des joueurs qui seront primés (les Khadhraoui, Aït Malek, Ben Abda, Zaâlouni, Ali Youssef, Didof et Hamdi Laâbidi), de ceux susceptibles de relancer l’équipe en cours de jeu (les Kinzumbi, Sghaier, Shili, Bouabid, Kelaleche, Mesmari, Sadok Mahmoud et autre Jules Armand Kooh), abstraction faite du «principe» de rotation cher à David Bettoni.

En finir avec les tâtonnements

Après avoir traversé les trois quarts d’une saison jusque là haletante, le CA se rend compte qu’il a à présent l’ambition d’être acteur de la course au titre et que l’écart qui le sépare du duo de tête est minime et se résume à une seule unité au classement, et ce, à cinq rondes du terme.

Forcément, le coup est jouable, faute de quoi il n’y aurait plus qu’à laisser le tandem de tête confisquer la lutte pour le titre et juste tenter de décrocher une place en C3, ce qui équivaudrait à surtout battre le concurrent étoilé le 10 mai prochain.

Et pour toucher au but, il doit en partie en finir avec le tournover et les tâtonnements d’ordre tactique imposés par Bettoni. Après avoir ouvert le champ des possibles, le CA doit maintenant repousser ses limites s’il veut jouer un rôle de premier plan en cette fin de saison.

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Ligue 1 – Un championnat plus équilibré ! : Les vertus de la concurrence

24. März 2025 um 21:30

Un championnat plus disputé, ça fait l’affaire de tous y compris de l’Espérance, habituée à dominer et qui a besoin de se présenter avec plus de compétitivité en Ligue des champions.

Cette saison, notre championnat offre un spectacle rare: une lutte pour le titre très serrée entre trois équipes qui se tiennent en un point à cinq journées de la fin, à savoir l’USM, l’EST et le CA, alors que, dans le même temps, deux autres formations, l’ESS et l’ESZ, en embuscade, sont encore mathématiquement concernées par la course au titre. Cette saison, l’Espérance ne fait plus cavalier seul via cette hyper-domination «sang et or» dont la mécanique sportive semblait devenir irrésistible. Maintenant, c’est tout le contraire avec un scénario idéal pour ce qu’il recèle de suspense, mais aussi d’enjeu. En clair, dans la configuration actuelle d’un tenant qui n’est plus ultra hégémonique, la lutte ne concerne plus seulement les accessits, mais porte également sur le titre. 

A présent donc, rapportée aux concurrents du tenant, la question est de savoir si cette situation est susceptible de se répéter au fil des journées, jusqu’à la fin, ou si elle est juste exceptionnelle, avant le coup de reins final du champion en titre tunisien. A dire vrai, l’on préfère la première éventualité, non par penchant envers tel ou tel club, mais dans la mesure où contester la suprématie de l’EST est d’intérêt général, celui de l’Espérance compris, même si l’on peut penser aussi qu’une domination sans partage assoit davantage son prestige. L’EST ne doit pas cependant oublier «qu’à vaincre sans concurrence, on triomphe sans gloire». 

Prémices d’un changement d’ordre ?

D’autre part, toujours en situation de lutte acharnée pour le Graal, d’autres facteurs moins symboliques plaident également en faveur de cette concurrence. Là, tout d’abord, on doit basculer vers l’échiquier africain, un terrain où se projette constamment et sans interruption le club de Bab Souika et qui nécessite une forme rassurante pour tenir son rang.

Or, l’on peut sans conteste avancer que, faute d’opposition solide, l’Espérance Sportive de Tunis en subit forcément le contre-coup au moment de participer à des joutes beaucoup plus relevées telles que la Ligue des champions. Plus largement, du moins depuis quelques années, l’EST pâtit d’un manque de prestige de la Ligue 1, même si elle a toujours, et sans relâche, contribué à stimuler l’attention continentale sur elle. Bref, l’Espérance a beau faire partie de l’élite africaine, son statut dépend encore en partie de celui du championnat tunisien où elle évolue.

Dans le microcosme footballistique tunisien, il est de notoriété que si le titre local est une nécessité pour l’EST, l’intérêt à être champion est secondaire, tant domine la priorité absolue de faire partie du gotha africain et donc de remporter la Ligue des champions ou du moins atteindre la finale voire le dernier carré. Or, présentement, à l’échelle locale, quand un ou deux outsiders se mêlent à la course au titre, le bénéfice est double avec l’avantage de relever le niveau de la compétition et, par ricochet, celui de voir l’Espérance mieux armée pour en découdre avec les Sud-Africains de Sundowns par exemple.

Une question d’équilibre compétitif 

Aujourd’hui, en Ligue 1, la configuration idéale d’un quartette de clubs meneurs, entraînant dans leur sillage une meute de challengers, serait parfaitement conforme à cette volonté de rompre avec l’élitisation du football tunisien dans lequel une minorité de clubs se partagent la suprématie nationale.

En effet, qui se rappelle des sacres du Club Athletique Bizertin en 1984, de la JS Kairouanaise en 1977, du Sfax Railway Sport en 1968, du Stade Tunisien en 1965 ou encore du Club Sportif d’Hammam-lif en 1956, date d’indépendance de la Tunisie? Dans la galaxie du football tunisien, ces outsiders ambitieux ont sporadiquement  donné l’illusion que tout est possible avant de rentrer dans les rangs. Et à l’inverse, à l’exception de l’EST, insolente de régularité, les autres grands clubs que sont le CA, l’ESS et le CSS peuvent traverser une ou plusieurs saisons blanches sans perdre leur statut, car à intervalles réguliers, tous les cinq ans par exemple, ils gratteront un titre qui effacera des mémoires le long cycle de jachère qui a précédé la consécration. En clair, pas de challenger autre que celui rattaché à l’incontournable «big four» désigné à qui l’on peut joindre maintenant l’Union Sportive Monastirienne, solide co-leader de la Ligue 1.

A quand le fossé cessera donc de se creuser entre «grands» et «petits» de la L1 ? Allez savoir, mais en tout cas, si l’on compare avec nos voisins cette année, voir la RS Berkane, le CR Belouizdad et Pyramids, pour ne citer que ceux-là, bouleverser la hiérarchie de leurs championnats respectifs et surtout s’inscrire dans la durée en haut du pavé, pousse à reconnaître que les «puissants» peuvent à leur tour succomber à l’alternance, et ne pas toujours poursuivre leur domination sans partage, comme c’est le cas en Tunisie où le sprint final de la L1 est rarement haletant, et la ligne d’arrivée toujours franchie par les mêmes, l’EST en premier. Or, sans une concurrence intense et passionnante, le concept d’équilibre compétitif ne sera pas conforté dans notre championnat, déjà classé 5e à l’échelle continentale derrière l’Égypte, le Maroc, l’Algérie et l’Afrique du Sud. 

Ce championnat sera graduellement banalisé, son attractivité écornée, ce qui impactera davantage la visibilité à l’international de nos clubs, déjà nettement entamée cette saison avec l’absence de l’USM, de l’ESS et du CSS des phases avancées de la C1 et de la C3. Bienvenue donc à la concurrence en Ligue 1, ce stimulant qui incite les prétendants à se dépasser, et exit au monopole insidieux de certains cadors qui a aggravé non seulement les inégalités, mais a freiné également l’éclosion et l’épanouissement des prodiges en herbe qui naissent généralement chez les clubs moins exposés…

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