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Au fait du jour : Remettons de l’ordre !

29. März 2025 um 20:30

Deux informations qui se sont succédé ont marqué le début  de la semaine. La première concerne un club qui s’adresse au gouverneur pour demander une subvention de fonctionnement. La seconde concerne le CS Sfaxien qui, comme tous les clubs pionniers du pays, est dans le cœur de tous les Tunisiens indépendamment de leur penchant reconnu.

Ses joueurs étaient en grève parce qu’ils n’ont pas reçu leurs salaires depuis (a-t-on dit) quatre mois. Le comité de direction intérimaire a, finalement, trouvé un accord pour verser une partie des émoluments pour que les joueurs lèvent leur grève. Les deux cas, bien entendu, différent au niveau des raisons, mais se rejoignent si l’on prend en compte que le fonctionnement d’un club répond à des critères bien définis. Le CSS a trouvé un début de solution. Mais un club, encore amateur et rêve sans doute d’accéder au niveau supérieur, comment pourra-t-il s’en tirer si, aujourd’hui il est incapable de gérer une centaine de jeunes, ne possède pas son terrain, n’a pas de ressources fixes, ne peut pas compter sur un public capable de le renflouer, etc.?

C’est donc, encore une fois, une question de viabilité, critère qui n’a pas été respecté. Si les responsables du secteur cherchaient dans les archives du sport national, ils trouveraient une décision relative à  la «viabilité des clubs». Pour éviter de créer des associations qui ne peuvent pas tenir la route, qui seraient dans l’obligation d’abandonner des jeunes recrutés, mal encadrés, et, en fin de compte, incapables de gérer le présent et le futur, on avait pensé à  délimiter les conditions régissant la création de clubs. Preuve de ce «forfait» déclaré dans la gestion, nous avons bien vu des pseudos-dirigeants décider de remettre les clés aux autorités. Ces autorités de la ville, ou de la région, ont-elles donné leur aval pour le lancement  d’une association?

Une subvention est accordée non pas pour faire fonctionner un club, mais pour améliorer l’infrastructure par exemple. Organiser des manifestations pour imposer une prise de position ne répondant pas à la vocation de ceux qu’on sollicite est une erreur.

En tout état de cause, ce genre de réaction n’est pas surprenant. Il confirme l’état de délabrement dans lequel se trouvent nombre de nos clubs.

Tant que ce professionnalisme n’est pas légalement institué avec des clubs fonctionnant en véritables institutions (des sociétés à objet sportif) auxquels on peut demander des comptes, tant que dans une seule ville ou région aux moyens limités, on se retrouve avec des clubs dont la viabilité n’est pas prouvée, tant que la création d’un club est du ressort de quelques copains enthousiastes mais désargentés, sans ressources, sans prévision ni plan d’action, nous risquons d’enregistrer de nouvelles déceptions. Notre sport, avec les qualités intrinsèques de nos jeunes filles et garçons, mérite nettement mieux.

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Basket – Incidents de violence à la salle de Monastir : Sanctionner, mais aussi remonter à la source

27. März 2025 um 21:20

Au-delà des incidents et des sanctions de la Ftbb, le problème est si profond. Ça va vers la manière dont les affaires du basket sont gérées par ce bureau fédéral.

Le ministère de la Jeunesse et des Sports a réuni les représentants de la Ftbb à la suite des incidents qui ont émaillé la rencontre qui a opposé l’USM à la JSK.

Le ministre a appelé les organes de presse à favoriser une meilleure communication pour instaurer le respect de l’adversaire, l’éthique et le comportement de toutes les parties prenantes du sport.

Il a également recommandé de revoir l’échelle des sanctions pour qu’elle devienne assez dissuasive pour faire réfléchir dirigeants, joueurs et équipes en présence.

Tout cela est parfait, mais nous pensons que dans cette affaire de violence, (qui jaillit au moment où on s’y attend le moins surtout lorsqu’on se sent protégé par une impunité latente),  il est toujours difficile de reprendre la situation en main, sans remonter aux sources. La question qui se pose est bien celle relative aux raisons profondes qui ont facilité le déclenchement de ces   violences.

Perte de confiance

Cela pourrait s’agir de problèmes d’arbitrage, de parti pris, de réactions du public lorsqu’il est livré à lui-même. Mais aussi et surtout en cas de perte de confiance dans l’organe qui gère les affaires de la discipline elle-même.

Et c’est le plus grave, car nous risquons de voir ce genre de comportement dangereux se reproduire avec toutes les conséquences qui s’ensuivront, avec résurgence  d’un régionalisme qui a déjà fait tant de mal. Dans ce cas, que ce soit en basket-ball ou dans une autre discipline d’ailleurs, cette confiance dans la gestion, surtout lorsque la compétition est serrée et que les prétendants sont de niveau très proche, diminue tant. C’est le cas cette saison avec le retour en force de la JSK et le regain  de moyens de l’ESS et du CA, l’USM a des raisons d’observer quelques craintes pour  son leadership.

Ces prétendants sont en droit d’exiger un neutralisme sans faille de la part de ceux qui veillent sur l’organisation de la compétition. Cela n’est pas toujours facile et c’est à partir de là  qu’il faudrait commencer à chercher les raisons qui empoisonnent cette ambiance. Forcément qu’il y a des antécédents. Mais, encore une fois et tel que l’a fait remarquer dernièrement le Chef de l’Etat, il est temps d’ouvrir la voie à ceux qui sont en mesure de contribuer à l’enrichissement du personnel d’encadrement technique et administratif de notre sport et favoriser l’éclosion de nouvelles valeurs. Les faits donnent raison à ceux qui sont convaincus que la fin d’un cycle (un très long cycle) dessert l’intérêt d’un sport que l’on a mis sous l’éteignoir depuis des années.

Par ceux qui se croient indispensables, incontournables, immuables, éternels. Quand pourra-t-on reparler de la nouvelle loi régissant les structures sportives, pour que l’on puisse assurer un redémarrage qui se fait attendre et assainir une atmosphère qui dessert le sport ? La Ftbb n’est pas la seule à prétendre à mieux.

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A propos de la Trêve du championnat : Méfaits et bienfaits

24. März 2025 um 21:20

Une trêve qui fait du bien en général, mais qui demande une attention pour ne pas perdre du rythme.

Nos équipes observent une trêve. Elle leur a été imposée à cause du programme de l’équipe nationale et ses rencontres entrant dans le cadre de la qualification à la Coupe du monde.

Une trêve sportive, c’est  un retour à un rythme de vie “normal” qui va apaiser le  corps. On se repose certes, mais le repos n’est jamais total. Le cœur et les muscles, les articulations mises à rudes épreuves ont besoin de cette relâche.

Elle est psychologiquement bénéfique en raison de la baisse de tension imposée à l’entraîneur, aux supporters, à la famille, etc.

Une trêve il faut savoir la gérer. Trop courte, elle dérange. Trop longue, elle peut fausser tous les calculs du personnel d’encadrement et même être la cause d’accidents musculaires.

Au bon moment

Cette trêve, il faudrait l’avouer, arrive au bon moment. Pour une fois en effet, les clubs, qu’ils soient du haut ou du bas du tableau, en avaient besoin. Bien entendu, ceux qui étaient sur une bonne pente regretteront cet arrêt, car il risque de freiner leur élan, tels que l’USM par exemple, mais ils finiront par s’adapter. Il  y a toujours une crainte du redémarrage, toujours difficile, mais l’expérience doit bien servir à quelque chose.

En  haut du tableau, l’Espérance a changé d’entraîneur. Quoi de mieux que se donner du temps pour prendre soigneusement le groupe en main, soigner les blessures physiques et morales pour repartir du bon pied ?

Mieux que cela, si certains, pour des considérations d’appartenance, ont reproché au sélectionneur le fait de ne  pas avoir appelé des joueurs de l’Espérance, nous trouvons pour notre part que cela permettra à cette équipe engagée sur le plan continental de profiter pleinement de ce changement de main, en présence de son  effectif.

Au Club Africain, un bon nombre de ses joueurs avaient besoin d’une prise de conscience. Maintenant qu’ils se trouvent beaucoup plus impliqués dans le sprint final, les Clubistes pourront reconsidérer bien des préjugés à partir desquels ils mettront en place leur stratégie. Leur entraîneur a toujours rappelé que c’est au bout de la deuxième année qu’il y aura des résultats. Et voilà qu’il se retrouve dans le peloton engagé dans le sprint final. Il aura assez de temps pour réaménager son programme et travailler pour mettre en confiance ses joueurs.

L’Etoile, elle,  est passée par une belle période de forme. Nous savons pertinemment que cette période est limitée et qu’il faudrait la maintenir le plus longtemps possible avant de reprendre le collier et s’appliquer à l’atteindre de nouveau. Cette pause est donc positive, à la condition que ce soit un repos actif. Ce qui est d’ailleurs valable pour toutes les équipes.

N’oublions pas l’ES Métlaoui  qui se pose en arbitre grâce à un bel esprit de corps et une volonté sans faille.

Pour le bas du tableau, on pourrait raisonner de la même manière. Les soucis pour les cinq-six dernières équipes se précisent.

Pour conclure, ce sont les techniciens responsables de la mise en condition physique qui auront le plus de travail durant cette trêve. En effet, le travail est spécifique pour les uns, collectif pour les autres. Ils auront à déterminer la charge de travail qui sied à chaque joueur, tout en programmant la durée de la période de récupération et celle de l’arrivée de la  forme. Au bon moment.

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