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Gestern — 09. Januar 2025Haupt-Feeds

Dridi intronisé au CSS : Le difficile pari 

09. Januar 2025 um 17:20

Lassaâd Dridi a pris les manettes d’un CSS en pleine crise : peut- il changer grand-chose ?

La Presse — C’est sûr que le nouvel entraîneur des Sfaxiens, Lassaâd Dridi, a accepté de reprendre en main le club sans se bercer de trop d’illusions sur les objectifs et les réalisations dans quelques mois. Le contrat qu’on lui a proposé stipule, en effet, qu’il aura pour tâche d’assurer au minimum en championnat une place parmi les quatre qualificatives à une compétition africaine, d’aller le plus loin possible en Coupe de Tunisie et d’essayer de remporter le trophée pour sauver une saison qui s’annonce bien terne. La barre est placée très haut vu l’état actuel des lieux et le climat pas très favorable à une sortie du bout du tunnel. La sortie prématurée de la Coupe de la CAF avec zéro point en quatre matches, a laissé plus qu’une trace, mais une plaie profonde qui mettra du temps pour se cicatriser. Le CSS accuse 13 points de retard sur les deux premiers, l’USM et le ST, 12 sur le CA, 11 sur l’ESZ, 9 sur l’EST et 5 sur l’ESS. Surmonter un tel handicap pour grimper au moins à la quatrième place  est une mission quasi impossible. Lassaâd Dridi n’a pas de baguette magique pour remonter la dure pente et son rôle sera sans doute limité à sortir les Sfaxiens de la zone de turbulences et à améliorer les résultats et les prestations de l’équipe.

Quel avenir pour le comité  directeur ?

La tâche du nouvel entraîneur des «Noir et Blanc» ne sera pas également aisée en raison du flou qui règne au niveau du bureau directeur qui n’arrive pas à combler le vide immense laissé par son président Abdelaziz Makhloufi et son premier adjoint Hassan Chaâbane. L’intérim est assuré par Mohamed Ali Toumi, mais l’homme ne peut pas supporter trop longtemps un aussi lourd fardeau, surtout que les critiques n’arrêtent pas de fuser sur la gestion administrative, sportive et financière du club. Les espoirs sont donc placés dans le Haut Comité de soutien pour prendre les choses en main, mais son président Mondher Ben Ayed, après un long mutisme, a déclaré ne pas pouvoir prendre la place d’un bureau directeur élu. Sa seule promesse a été d’accorder une aide urgente de 500.000 dinars pour lever en urgence l’interdiction de recrutement et de prévoir un autre soutien de deux millions de dinars pour les mois à venir. Pas suffisant pour honorer un tas d’engagements. Lassaâd Dridi aura deux matches sans enjeu à disputer contre le CS Constantine le 12 janvier et Bravos do Maquis le 19 avant de passer aux rendez- vous très cruciaux qui l’attendent en championnat. Ce temps sera- t-il suffisant pour lui pour commencer à redresser la barre et amorcer le grand changement? Impossible à prédire, même si la logique incite plutôt à la modération et à un optimisme très mesuré.

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Coupe de la CAF – le CSS éliminé : Par la petite porte… 

07. Januar 2025 um 17:20

Après quatre défaites successives, le CSS met tristement fin à un parcours honteux à oublier.

La Presse— C’est vrai qu’on ne se faisait pas beaucoup d’illusions avant ce match retour contre Simba SC. Ce n’était pas le plein optimisme dans le camp sfaxien pour une  victoire qui mettrait fin à une longue série noire de piètres prestations et de mauvais résultats. Mais on s’était attendu, quand même, à la moindre des choses, c’est-à-dire un petit baroud d’honneur avant de capituler, à défaut d’un sursaut d’amour-propre. Les fans des «Noir et Blanc», absents dans les gradins du Stade Hamadi Agrebi de Radès mais présents par le cœur devant les écrans télé, ont été de nouveau frustrés par un match sans couleur et sans saveur des leurs avec une quatrième défaite consécutive qui a coûté l’élimination avant deux journées de la fin des matches de groupe.

Physiquement et mentalement à plat 

Ce match contre Simba SC a mis davantage à nu les limites du onze «noir et blanc» sur tous les plans. Les coéquipiers de Hazem Haj Hassen n’ont pas montré une grosse envie de gagner et n’ont pas mis le cœur pour se surpasser. Ils ont été trop à plat physiquement et mentalement pour pouvoir réaliser l’exploit. Tactiquement aussi, ça n’a pas été la grande réussite. Ça a été même un fiasco. Au niveau défensif où la formule de rechange Harrabi-Layouni, pour pallier le forfait de dernière minute pour blessure du tandem Koffi Constant Kouamé-Mohamed Nasraoui, a été un échec total. Comme en témoigne le but de la victoire des Tanzaniens inscrit à la 34e minute de jeu. Une jolie combinaison de jeu entre Ateba et Ahoua a permis à ce dernier de trouver la faille dans la défense sfaxienne et de crucifier le portier Aymen Dahmen avec une reprise à bout portant. En encaissant ce but, les Sfaxiens ont plus que baissé les bras. Ils ont carrément capitulé tellement ils n’avaient pas assez de ressources physiques et mentales pour réagir et renverser la situation. La composition du milieu de terrain avec le duo Moussa Bella Conté-Gaoussou Traoré plus balayeurs que constructeurs, la mise sur le banc du seul vrai créateur dans l’équipe Mohamed Absi, la petite forme de Youssef Becha ont condamné ce secteur clé à un jeu sans fil conducteur où chacun tentait de se débrouiller à sa façon sans trouver des appels intelligents sur les ailes ou dans la profondeur. On se demande pourquoi la carte Waddhah Zaidi a été jouée dans ce match de la dernière chance, alors qu’il était absent du onze de départ depuis quelque temps et qu’il n’était pas assez compétitif pour une rencontre où il devait y avoir beaucoup d’engagement et une grande débauche d’énergie !

Jamais dans son histoire, le CSS n’a été aussi médiocre et n’a autant fait pitié. Olivier Perrin, sur le banc de touche, ne pouvait que constater, impuissant, l’énorme gâchis. Lassaâd Dridi,  le nouvel entraîneur qui prendra ses fonctions demain ( malgré quelques voix influentes pas prêtes à accepter sa venue), se pose sans doute la question suivante : comment va-t-il gérer ce lourd fardeau après la sortie de la Coupe de la CAF ?

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Gâchis énormes en temps et en argent dans les deux mercatos : Un marché de transferts à réguler

06. Januar 2025 um 17:25

La surcharge de joueurs dès le démarrage de la saison fait que lors du mercato de l’hiver, les clubs se trouvent devant l’impossibilité de faire d’autres recrutements s’ils ont atteint la limite en été et ne peuvent y procéder qu’au prix de sacrifices financiers parfois exorbitants.

La Presse — Les deux périodes de transfert et de prêt de joueurs tunisiens et étrangers ont été fixées cette saison par la Fédération tunisienne de football avec accord de la Fifa. La première période, c’est le mercato estival ouvert le 1er juillet et clôturé le 20 septembre. La deuxième, c’est le mercato hivernal qui a débuté le 2 janvier et qui prendra fin le 31 janvier. Durant le mercato d’été, pour les clubs de Ligue 1 et Ligue 2, c’est la ruée vers les joueurs d’âge seniors. Les clubs ont le droit de recruter sous forme de transfert définitif ou de prêt dix (10) joueurs âgés de plus de 21 ans par saison sportive. Le problème,  c’est que cette première opération de renforcement de l’effectif n’est pas bridée et généralement les clubs font le plein et épuisent le quota des 10 joueurs seniors autorisés dès cette première période de l’été. Une surcharge de joueurs dès le démarrage de la saison qui fait que lors du mercato de l’hiver, ces clubs se trouvent devant l’impossibilité de faire d’autres recrutements s’ils ont atteint la limite en été et ne peuvent y procéder qu’au prix de sacrifices financiers parfois exorbitants. Si l’article 91 du Cahier des charges du football professionnel leur donne la possibilité de transférer, de prêter ou de résilier en hiver le contrat d’un nombre indéterminé parmi les dix recrutés en été,  il ne leur accorde qu’un quota maximum de cinq ( 05 ) joueurs à remplacer et les met sous la contrainte et l’obligation de présenter un quitus justifiant la régularisation de la situation financière des joueurs ayant fait l’objet de résiliation de contrat avant qu’il n’arrive à terme. L’épée de Damoclès pour des clubs obligés de libérer quelques places pour pouvoir se débarrasser de ceux qui n’ont pas confirmé leur statut ou ne se sont pas bien intégrés dans le groupe et faire venir d’autres de calibre supérieur dans les compartiments de jeu qui on besoin de renfort. Les joueurs seront alors poussés vers la sortie et leurs agents ou intermédiaires en profitent pour tirer le maximum en indemnités de «licenciement» et exigent des montants colossaux pour accepter de se résigner au départ. Un énorme gâchis financier dont on ne mesurera les retombées et répercussions qu’en fin de saison lorsqu’on fait le bilan et qu’on regrettera énormément quand l’objectif sportif n’est pas atteint.

Une absence de visibilité 

Si les clubs perdent autant d’argent dans des recrutements à l’aveuglette, c’est par leur faute en premier lieu. Pas de commission technique à qui on confie le dossier recrutement.  Dans nos clubs,  tout le monde ou presque peut proposer le recrutement d’un joueur. C’est la bonne fenêtre pour les agents des joueurs et les intermédiaires pour se faire de l’argent facile sans favoriser l’intérêt du club ou du joueur lui-même. Nos clubs sont encore en retard sur ce qui se fait dans les championnats européens. Avec l’absence d’une plateforme qui leur fera gagner du temps et de l’argent et en visibilité, une sorte de base de données où on trouve toutes les informations nécessaires sur les joueurs, leur valeur marchande, leur passeport, leur parcours sportif, leurs statistiques et leurs salaires dans leurs anciens contrats. Ça leur éviterait de s’aventurer dans des opérations de recrutement pas très juteuses et pas très fructueuses et ça leur permettrait d’avoir de meilleurs liens avec les agents des joueurs dans les contacts, les négociations et les accords définitifs qui aboutissent à la signature des contrats. Il est grand temps d’y penser et de travailler pour une meilleure régulation du marché des transferts pour éviter tout ce gâchis en temps et en argent qu’on voit actuellement dans les deux mercatos de la saison. 

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Coupe de la CAF – 4e journée-CSS-Simba (0-1) Le CSS capitule

06. Januar 2025 um 12:15

En essuyant son quatrième revers d’affilée face à Simba Sports, le club sfaxien sort par la petite porte de la Coupe de la CAF.

La Presse — Face aux Tanzaniens de Simba Sports, on s’attendait de la part des Sfaxiens à un sursaut d’amour-propre et d’orgueil avec une victoire qui les maintient dans la course pour la qualification pour les quarts de finale. Mais même pas un baroud d’honneur pour atténuer l’ampleur de la déception dans cette phase de groupes ! Une quatrième défaite consécutive qui met davantage à nu les limites des «Noir et Blanc» sur tous les plans. Dominés territorialement en première mi-temps avec un taux de possession du ballon en faveur de leur adversaire, absents dans les duels, sans fil conducteur dans leur jeu, les partenaires de Firas Sakkouhi ont craqué à la 34e minute de jeu en encaissant un but de Jean Charles Ahoua qui a crucifié le portier Aymen Dahmen d’un tir imparable. Le forfait de dernière minute pour blessure de Koffi Constant Kouamé et de Mohamed Nasraoui a déréglé le compartiment défensif de l’équipe et la formule de rechange pour pallier ces absences (Harrabi- Lâayouni), a été un fiasco. Avec deux demis sentinelles au milieu de terrain ( Moussa Bella Conté et Gaoussou Traoré) dans un même registre de balayeurs et le maintien de Mohamed Absi comme joker pas utilisé, avec le recours à Waddhah Zaidi longtemps absent et le choix de Youssef Becha en petite forme à la place de Baraket Lahmidi, le travail de projection vers l’avant a été relégué au second plan. Résultat : aucune réaction après le but encaissé, zéro occasion pour revenir dans le match. Jamais dans son histoire, le CSS n’a été aussi médiocre et n’a autant fait pitié. Le nouvel entraîneur Lassâad Dridi était présent dans les gradins, se demandant sans doute comment il va gérer un héritage aussi lourd. Aura – t- il toujours l’envie de relever ce difficile challenge après cette piètre prestation ?

CSS : Dahmen, Baccar, Harrabi, Lâayouni, Zaidi (Habbessi),  Conté, Traoré (Winley)  Sekkouhi, Becha (Habboubi), Dhaoui (Lahmidi), Haj Hassen (Ben Ali).

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