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C3 – CSS-SIMBA SC (17h00) – PHASE DES GROUPES – 4E JOURNEE: Y aller franco !

05. Januar 2025 um 11:06

Mission séduction et état d’esprit de commando en perspective.

La Presse — Certes, avec zéro point en trois matches et une différence de buts -3 (6 buts encaissés et trois buts marqués), il ne faut pas trop se bercer d’illusions quant à un éventuel passage du CSS en quarts de finale de la Coupe de la CAF. Mais si, logiquement, les carottes semblent bel et bien cuites pour les Sfaxiens, mathématiquement, il y a un petit brin d’espoir pour que le miracle ait lieu. Il faudra un sans-faute dans les trois matches restants (deux à domicile et un à l’extérieur), trois victoires par plus d’un but d’écart pour avoir une meilleure différence de buts et un nombre de buts marqués supérieur dans les confrontations directes en cas d’égalité de points avec une ou plusieurs équipes à départager pour s’octroyer le précieux billet.  Faire le plein de succès en ces trois matches et atteindre le seuil des 9 points, c’est le dur challenge à relever pour espérer pouvoir se qualifier. Un match nul aujourd’hui mettra fin à l’aventure et au projet de faire revenir les « Noir et Blanc » en première ligne en compétition africaine à partir de cette saison.

C’est vrai que le technicien portugais Alexandre Santos, qui assume la grande responsabilité de ce déclin sfaxien, n’est plus là et que Lassâad Dridi a pris les manettes et le relais sur le banc, mais le seul apport qu’il peut donner pour cette bataille contre Simba Sports, c’est de faire parler ses qualités de fédérateur de groupe même sur un match et de motiver ses joueurs pour qu’ils aient les ressources mentales indispensables afin de puiser au plus profond d’eux-mêmes et de se surpasser. Mais ce sursaut d’amour-propre et d’orgueil dépendra aussi d’un sans- faute dans l’approche tactique d’une rencontre à remporter coûte que coûte et d’une super-prestation d’Aymen Dahmen et ses partenaires pour avoir le dessus sur leur adversaire du jour qui sera plus à l’aise dans une partie à huis clos et pas sous forte pression en l’absence du public sfaxien dans les gradins.

Cela nécessite du CSS une grande réussite dans les deux surfaces : une puissance et une sérénité défensives dans son propre périmètre de vérité pour ne pas encaisser de but et une projection intelligente et constante toujours dans la profondeur du jeu, vers la surface de l’adversaire pour se créer de très bonnes  situations de buts et savoir les concrétiser. Réussir un « clean sheet » et marquer plus d’un but, tel est le scénario idéal pour rester en course et ne pas être éliminé dès ce soir. Lassâad Dridi n’est peut-être pas un grand adepte d’une charnière centrale avec trois axiaux, mais, pour le moment et pour ce match du moins, il ne peut pas changer de formule et bouleverser une bonne assise défensive qui a donné la preuve de son efficacité face à l’Espérance. Si Koffi Constant Kouamé et Mohamed Nasraoui sont sûrs d’être alignés, Salah Harrabi et Haythem Layouni sont en ballottage pour le poste de troisième défenseur axial. Layouni, bien que meilleur dans les montées offensives sur les balles arrêtées et dans le jeu de tête, payera-t-il sa bourde de mauvaise relance sur le côté gauche de la défense qui a offert le but de la victoire aux « Sang et Or » ?

Sur le couloir droit, il faudra trouver la bonne solution de rechange à Rayan Derbali éloigné pour pas moins d’un mois en raison d’une blessure. Hichem Baccar restera à gauche, mais il a besoin d’un recadrage pour plus de vigilance, de solidité et de rigueur sur un flanc devenu le maillon faible de l’arrière-garde sfaxienne. Mohamed Absi d’entrée? Avec une défense à trois, on n’a pas besoin de recourir à deux demis sentinelles. Moussa Bella Conté peut accomplir le travail inlassable d’interception et de récupération. Pour la maîtrise du ballon au milieu de terrain, la capacité d’élever le rythme, de faire la transition rapide et de se projeter offensivement, il n’y a pas meilleur duo actuel que la paire Firas Sekkouhi-Mohamed Absi.

Ce dernier a le don, grâce à sa technique balle au pied, d’être ce créateur d’espaces et d’homme des passes décisives pour multiplier les percées de Mohamed Dhaoui sur l’aile droite et de Baraket Lahmidi ou Achraf Habbassi, côté gauche, et pour lancer dans la profondeur de l’attaque le numéro 9 baroudeur Hazem Haj Hassen. Outre son grand apport dans l’animation offensive, cette composition de la ligne avant sfaxienne a confirmé devant la redoutable machine espérantiste qu’elle peut former un premier front et rideau défensif capable d’étouffer la relance du jeu de l’adversaire à partir de sa zone arrière. Lassâad Dridi aura donc intérêt à garder les options d’un match du directeur technique, Olivier Perrin, et à ne pas dérégler ce système de jeu très équilibré entre boulot offensif et tâche défensive pour espérer parvenir à une victoire qui fera renaître même un petit espoir.

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UST : Pas très optimistes !

04. Januar 2025 um 11:00

Tous les  indices sont loin d’être au vert pour une équipe de Tataouine en très mauvaise posture.

La Presse —Le revers cinglant de l’équipe de Tataouine devant l’AS Soliman, avec trois buts encaissés sur des erreurs impardonnables commises par le gardien Charaf Guezmir et sa défense, a fait virer le feu au rouge dans le camp de l’UST. C’est la troisième déroute après le 4-2 contre la JSO dans le même Stade Néjib Khattab le 26 octobre à Tataouine et le 4-1 devant l’USM à Monastir le 15 décembre.  Avec de tels résultats, fruits de la piètre valeur de l’effectif actuel, très pauvre autant en quantité qu’en qualité, l’UST, quinzième et avant-dernier au classement, risque de s’enliser dans cette position dangereuse de la zone rouge et de se résigner à jeter l’éponge avant l’heure. D’autres chiffres plus effarants, avant deux journées de la fin de la phase aller, confirment cette crainte. Les coéquipiers de Ziad Ounalli ont  encaissé 26 buts en 13 matches et n’en ont inscrit que 8, soit une différence de buts de-18. La plus mauvaise des 16 clubs de Ligue 1 ! Quel est le sentiment de l’entraîneur Ghazi Ghraïri devant un tableau si noir ? Sans doute des regrets pour ne pas avoir réfléchi deux fois avant d’accepter une tâche aussi compliquée et prendre le défi de relever un challenge quasi impossible. «C’est vrai qu’on a encore le temps de se rattraper, mais la vraie question qu’on doit se poser : est- ce qu’on a les moyens de le faire ?», affirme-t-il.

Le pire des scénarios 

Ghazi Ghraïri et sa bande affrontent aujourd’hui le ST avec peu de chances sur le papier de pouvoir empêcher les Bardolais de s’octroyer les trois points du rachat après leur défaite à Monastir. En cas d’un nouveau faux pas, les Tataouinois pourront être relégués à la dernière place si El Gawafel de Gafsa s’en sort avec une victoire à Gabès contre l’ASG. Ce scénario est le pire qui pourrait arriver à une équipe qui traverse une période aussi difficile. En l’absence de moyens financiers pour espérer faire un grand mercato hivernal et parvenir à redresser la barre, les fans des « Rouge et bleu » ne sont pas optimistes. Devant l’impuissance du nouveau Comité directeur élu, ce sont eux qui ont mené une campagne de soutien pour collecter les 63 mille dinars avant le 31 décembre, date butoir pour payer les dettes du club à la Fédération sous peine de tomber sous la sanction d’interdiction de recrutement.

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Le CSS a essuyé son cinquième revers d’affilée: On touche le fond !

31. Dezember 2024 um 17:01

Le déclic tant espéré n’a pas eu lieu.   

La Presse — Le CSS a été, dimanche, à deux doigts de mettre fin à sa série noire de 4 défaites successives ( 2 en Coupe de la CAF et deux en championnat). Ça aurait pu être une très bonne affaire dans cette période de crise de résultats et ça aurait pu augurer de lendemains meilleurs. Car un match nul contre l’Espérance aurait eu un bon impact sur la suite du parcours en championnat et rehaussé le moral de la bande des Noir et Blanc avant le match contre Simba Sports Club le 5 janvier. Les Sfaxiens étaient à 4 minutes, sans compter le temps additionnel, pour avoir cette petite bouffée d’oxygène et pousser un petit soupir de délivrance. Mais contre des « Sang et Or » dans l’obligation de gagner pour rester dans le quatuor de tête et aux trousses de l’USM, du CA et du ST, on ne peut être soulagé qu’après le dernier coup de sifflet de l’arbitre. Car, comme nous l’avons bien souligné avant cette rencontre, «l’un des grands points forts des «Sang et Or» est leur habileté à profiter pleinement des erreurs de leurs adversaires». Une action, qui partait d’une bourde de Laâyouni qui a mal passé le ballon, a été ponctuée par un but qui vaut son pesant d’or. Un mauvais contrôle du ballon, qui aurait pu être facilement dégagé loin, donne une occasion inespérée, un «cadeau» à Koussay Mâacha qui prolonge instantanément sur Youssef Belaïli bien démarqué sur la droite. Le prodige «sang et or» efface de façon magistrale son vis-à-vis à l’entrée de la surface et sert Abdramane Konaté qui n’a qu’à reprendre d’une jolie frappe croisée dans les buts d’Aymen Dahmen. Une erreur monumentale de Laâyouni payée cash et la fin d’une illusion de pouvoir s’en sortir avec un nul qui aurait été synonyme de victoire morale.

Plan de jeu défaillant en fin de rencontre 

Olivier Perrin, entraîneur intérimaire jusqu’au choix du successeur d’Alexandre Santos (selon le porte-parole du club Jawhar Laâdhar, le choix se fera dans les prochains jours), a réussi à faire le plus difficile: remédier aux lacunes du bloc défensif en retournant à une défense à trois (Laâyouni, Kouamé, Nasraoui) avec deux latéraux bien étirés sur les deux couloirs pour bloquer les issues et avec des consignes de se consacrer plus au boulot défensif. Avec le blocage de la relance du jeu aussi à partir du milieu de terrain en neutralisant par un marquage individuel les trois rampes de lancement Roger Aholou, Zakaria El Ayeb et Houssem Tka. Un plan de jeu qui a réussi à gripper la machine des «Sang et Or» durant toute la première mi-temps et une bonne partie de la seconde  avant les changements opérés dans le système de jeu et au niveau des joueurs par Laurentiu Reghecampf. Le CSS a eu même l’avantage au niveau de la possession du ballon et du nombre d’opportunités de marquer comme les deux tirs pas bien cadrés de Mohamed Dhaoui, l’occasion en or gâchée par une frappe très molle de Baraket Lahmidi bien stoppée par Memmich et ce ballon de la tête de Laâyouni sur corner qui a manqué de très peu de faire mouche. Si contre le ST, le CSS a pris deux buts coup sûr coup dans la demi-heure de jeu, il a pu tenir pendant plus de 85 minutes devant l’EST. Mais si les changements et le pressing des «Sang et Or» ont fini par porter leurs fruits en fin de match, c’est aussi parce que le duo Olivier Perrin et Chadi Hammami a commis l’énorme gaffe de desserrer l’étau sur leur adversaire en faisant sortir Koffi Constant Kouamé de la charnière centrale de la défense et le trio Mohamed Dhaoui, Baraket Lahmidi et Hazem Haj Hassen qui avait constitué un premier rideau défensif avancé très efficace. Le coup de pouce que l’entraîneur Laurentiu Reghecampf a bien saisi pour jouer le tout pour le tout dans le dernier quart d’heure et finir par obtenir gain de cause.

C’est cette différence dans l’approche tactique des dernières minutes de ce classico entre le CSS et l’Espérance qui a scellé le sort de la rencontre en faveur de l’équipe la plus intelligente. Le CSS s’enlise et rien ne rassure vraiment sur une reprise d’un club fragilisé et qui s’effondre de plus en plus.

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