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Gestern — 21. November 2024Haupt-Feeds

Point de vue : De la rentabilité des installations sportives…

21. November 2024 um 17:40

Nos stades, nos salles omnisports couvertes et non couvertes, nos piscines et toute cette infrastructure sportive de plus en plus usée et incapable de répondre aux attentes et à la demande des sportifs et des clubs, peuvent-ils encore tenir dans ce modèle économique où tout est à la charge de l’Etat et des collectivités locales? Non, bien sûr, et cela se confirme au fil des années. Ces stades et ces salles souffrent d’un manque terrible d’entretien, d’une direction floue et irrationnelle avec des malversations et une corruption qui les a délabrés et usés. Ce n’est pas le nombre des stades et des salles qui compte, mais plutôt leur solidité, leur entretien, leur capacité à subvenir aux besoins des sportifs amateurs et professionnels. Ce qui compte, c’est aussi leur rentabilité au sens large du terme. Ces investissements publics lourds et amortis sur de longues années sont arrivés à un seuil alarmant de «non-rentabilité». Ils coûtent cher, ils demandent un entretien et une logistique de plus en plus chère et en grande partie importée en devise et, dans la plupart des cas, ils sont délabrés et limite-pratiques. Plein de ces stades et salles ne répondent pas aux normes des instances continentales et internationales, comme l’exemple des stades de Sousse (un énorme dossier de corruption et de mauvaise gouvernance publique), Zouiten (fermé pratiquement toute l’année) et les exemples sont multiples. Les municipalités ne sont plus aptes financièrement et logistiquement à entretenir ces installations qui se dirigent vers l’arrêt. Que faire alors?

Il faut que l’on sache qu’une installation sportive qui ne fait qu’abriter des matches du week-end et qui reste fermée le matin et des jours entiers, c’est un gaspillage monstre de l’argent public. En même temps, une salle de sport pour les entraînements et à la compétition ensemble, c’est aussi une usure reportée. Il faudra étudier plus l’emplacement de ces salles implantées pour qu’elles puissent être près des clubs et du genre des sports ciblés. On doit aussi rentabiliser ces salles ou stades ou piscines en «créant» des événements et des tournois qui permettent d’améliorer le taux d’exploitation sans mettre en danger leur état. Et ceci doit se faire en pleine collaboration avec les clubs, les fédérations (pour les installations dédiées aux sélections), mais aussi avec le secteur privé et ces entrepreneurs qui connaissent le sport et peuvent générer des revenus à partir de l’exploitation intelligente. Un stade comme Radès, qui a coûté des milliards, n’a que 23 ans d’exercice et il paraît usé et manque d’entretien. Pourquoi on le matraque avec ces matches non-stop, alors qu’on n’a pas pensé un jour à l’exploiter pour des galas et des événements qui ramènent beaucoup d’argent? On voit bien que, du moment que les installations sportives arrivent à couvrir des charges d’entretien et d’exploitation, elles permettront de mieux former les sportifs et de décharger l’Etat. Ce sera mieux que de les voir vétustes, ou éparpillées ici et là sans grande utilité. Avec ce fâcheux constat de déséquilibre entre le nombre et l’emplacement de cette infrastructure sportive et la demande énorme et disproportionnée par région et par type de sport.

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L’équipe de Tunisie battue par la Gambie : Attention à la qualification au Mondial !

20. November 2024 um 17:10

La dernière impression laissée ne promet pas grand-chose. D’ici mars, il faudra sauver la sélection.

Encore une défaite à Radès, la deuxième de suite, pour une équipe de Tunisie qualifiée à la CAN, mais en laissant les Comores prendre le leadership. Toute la symbolique est là : alors que les ténors du continent ont assuré leur qualification depuis la 4e et la 3e journées même et passé à la CAN en dominant leurs adversaires, nous nous qualifions avec beaucoup de peine et deuxièmes. C’est alarmant sans aucun doute. Cette mauvaise dernière impression laissée va encore compliquer les choses, car elle enracine le doute déjà installé. Tout ne tourne pas rond dans cette équipe de Tunisie qui craque en défense (6e but encaissé) et qui ne marque pas pour le second match de suite à Radès. Au total, un seul but marqué à Radès, celui de Ferjani Sassi à la dernière seconde face à Madagascar. Les paroles de Kaïs Yaâkoubi expriment bien ce malaise de la sélection. «C’est une défaite humiliante à Radès. La sélection a perdu son prestige et sa réputation à Radès». On ne peut pas être plus expressif.

Qu’est-ce qui passe au juste? Des joueurs impayés et ça se comprend avec l’invraisemblable panne financière à la FTF et cet héritage surprenant laissé par le bureau d’El Jary.

Et pas que ça. L’ambiance n’est pas saine, les joueurs ne sont pas motivés, ne jouent pas avec une énorme envie.

Ajoutez à cela le passage raté de Faouzi Benzarti et de Kaïs Yaâkoubi qui, en quelques mois, ont fait de mauvais choix et n’ont pas réussi à stabiliser la défense et «inventé» des astuces à cette défaillance collective. Ce n’est pas un moment faste du tout : on a un mauvais cycle et une pénible  transition.

Les cadres sont en énorme baisse de régime, les nouveaux ne sont pas encore au top niveau et le reste est en pleine inconstance, avec ce va-et-vient étrange dans le groupe.

Quatre mois pour se réveiller

Kaïs Yaâkoubi a dit qu’il s’en va alors qu’on n’a aucune idée sur son contrat, lui qui a été débarqué bon gré mal gré par Benzarti. Mais il a un contrat avec la FTF ça n’expire pas aujourd’hui. Maintenant que les élections vont avoir lieu en janvier, que va faire l’équipe nationale? Le comité de normalisation ne peut pas engager un nouvel entraîneur national par respect aux nouveaux qui vont être élus, et aussi parce que les caisses sont vides. En même temps, le nouveau bureau fédéral sera intronisé en février après les recours (ceci si les élections ont lieu bien sûr) et les matches contre le Libéria et le Malawi ont lieu entre le 17 et le 25 mars. Un mois et demi, voire beaucoup moins, seraient-ils suffisants pour trouver un staff de qualité et pas très coûteux? Et vu la méforme et l’usure de maints cadres et la démotivation générale, la qualification au Mondial paraît, en ce moment, compliquée à 6 journées de la fin des éliminatoires.

On n’a que 2 points d’avance sur la Namibie, et on joue le Libéria en déplacement. Si on ne se réveille pas, si le nouveau bureau fédéral élu n’arrive pas, en un temps record, à trouver le bon sélectionneur, on risque de perdre du terrain. Et on risque de rater le Mondial 2026 avec tout ce que ça peut signifier comme manque à gagner financier terrible, estimé à plus de 40 millions de dinars. Attention, c’est sérieux. Il faut sauver cette équipe de Tunisie.

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