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EST-ASG (2-1): Ce n’était pas cher payé !

10. November 2024 um 10:45

S’ils avaient voulu et poussé encore plus en deuxième mi-temps, les “Sang et Or” auraient pu réaliser un score large.

Après avoir mis fin à la période de doute grâce à la nette victoire au clasico à Sousse, on s’attendait à ce que l’Espérance confirme son élan en alignant la passe de deux face à l’ASG. Les joueurs “sang et or” étaient, d’ailleurs, particulièrement motivés puisque le match s’est déroulé sous le regard attentif du nouveau coach, Laurenius Reghecampf, présent dans les tribunes.

Ce qu’on n’attendait pas par contre, c’est que la veille du rassemblement de l’équipe nationale, Amanallah Memmiche soit l’auteur d’une erreur anodine qui a permis, d’ailleurs, à l’ASG de revenir dans le match. Une erreur sur laquelle le portier de l’EST et de l’équipe nationale doit méditer, car décidément, il est sur une courbe descendante depuis un certain temps déjà, cumulant des fautes, non pas de débutant, mais de quelqu’un qui a tout simplement l’esprit ailleurs. En témoigne l’action qui a amené le but d’égalisation de l’ASG : suite à un coup franc, Memmiche laissa la balle lui glisser entre les mains. Il n’en fallait pas plus à Mohamed Camara pour la loger directement dans des filets vides (34’).

Un but d’égalisation qui aurait pu compliquer la tâche à des “Sang et Or” qui avaient fait, pourtant, une bonne entame de match. La force tranquille, les hommes de Skander Kasri ont pris le temps de prendre leurs marques sur le terrain et imposer progressivement leur rythme.

Sans trop forcer, les Espérantistes se sont  frayé petit à petit un chemin menant à la cage d’Abdelkedar Chwaya, en variant le jeu, tantôt sur les couloirs, tantôt à partir du centre avec pour chef d’orchestre Houssem Tka.

Youssef Belaili, lui, prenait le relais pour peser lourdement sur la défense gabésienne. D’ailleurs, c’est lui qui a été à l’origine de la première grosse occasion du match quand, servi par Tka, il prit le temps de dribbler les défenseurs axiaux avant de servir d’une talonnade Ben Hmida dont le tir est dégagé par le portier gabésien (15’).

La deuxième occasion du match, créée quatre minutes après, a été la bonne : Sasse, parti sur la gauche, servit Rodrigues, à son tour de servir Tka qui rata sa position de tir avant de rattraper la balle sur la dernière ligne. Il sert alors à la droite sur un plateau Raed Bouchniba qui, d’un joli tir cadré et puissant, ouvrit la marque (19’).

Maâcha, un nom à retenir !

Et comme un quart d’heure après, Memmiche a offert l’opportunité à l’adversaire d’égaliser, le match est revenu à la case départ, mais pas pour longtemps. Car si Memmiche est en train de dérailler du bon chemin, un autre jeune “sang et or”, Koussay Maacha est conscient de l’opportunité que lui a offerte Skander Kasri en le titularisant. D’abord, en prenant l’initiative, subtilisant la balle au portier gabésien quand il voulait la dégager, mais son tir passa légèrement à côté (29’).

Maâcha est revenu à la charge au moment où l’équipe avait le plus besoin de lui. Alors que le rythme baissa d’un cran après le but d’égalisation de l’ASG et qu’il ne restait qu’une petite minute avant la fin du temps réglementaire de la période initiale, il donna de nouveau l’avantage à l’Espérance, signant par là même un joli bu: il a pris le temps de contrôler son ballon, dribbla les défenseurs adverses avant d’adresser un tir puissant et croisé, logeant la balle dans la lucarne (44’).

En deuxième mi-temps, les “Sang et Or” ont totalement dominé les débats face à un adversaire gabésien qui, à part le but de Camara, n’a pas montré grand-chose face au champion en titre.

Pour l’ASG, la note aurait pu être plus salée. Heureusement pour les Gabésiens, le gardien de but, Abdelkader Chwaya était dans un grand jour, effaçant deux buts tout faits. D’abord à la 67’ en dégageant le retourné de Belaïli, puis trois minutes plus tard quant il dévia en corner un puissant tir de Sasse au deuxième poteau (70’).

N’empêche, les “Sang et Or” auraient pu tout de même marquer deux autres buts au moins au vu des nombreuses occasions créées, rien que par Youssef Belaili, qui était prêt à scorer plus d’une fois.  Cela dit, l’essentiel a été fait et Skander Kasri a réussi à dégripper la machine, balisant le terrain comme il faut pour Laurenius Reghecampf.

EST : Memmiche, Meriah, Jelassi, Ben Hmida, Bouchniba, Ogeblu, Tka, Sasse (El Ayeb 85’), Belaili (Mokwana 89’), Maacha (Bouguerra 63’) et Rodrigues (Kada 85’).

ASG : Chwaya, Ben Amar, El Hileli, Maatougui, Salem, Gasmi, Ben Amor (Abdelkarim 85’), Ahoudo (Selmi 73’), Boulila (Mansour 63’), Moukuba (Massassi 85’) et Camara (Naffati 85’).

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ESS: Dos au mur !

10. November 2024 um 10:40

La défaite concédée devant l’EST n’a fait qu’empirer la situation. Mohamed Mkacher et ses joueurs sont, désormais, dos au mur. Ils n’ont plus le choix que de ramener un résultat positif de Bizerte.


Il est clair que Mohamed Mkacher n’a pu, jusque-là, trouver la bonne combinaison pour aligner un onze compétitif. Il est clair aussi qu’il y a un sérieux problème de vestiaire, ce qui explique les mesures disciplinaires qu’il a prises au début de la semaine en rétrogradant Mohamed Kanté et Oussema Abid chez les élites. Ceci dit, Mohamed Mkacher et ses joueurs sont, désormais, dos au mur. Ils n’ont plus le choix que de ramener un résultat positif de Bizerte, cet après-midi, histoire d’aborder la trêve sous les meilleurs auspices et en profiter pour colmater les brèches avant qu’il ne soit trop tard.

Kanté retrouve les seniors

Sur les deux joueurs rétrogradés chez les élites, Mohamed Mkacher a décidé de reprendre Mohamed Kanté qui s’entraîne de nouveau avec l’équipe première depuis jeudi. Ceci dit, l’infirmerie ne désemplit pas, ce qui complique davantage la tâche du coach étoilé. Avec les absences pour cause de blessure de Nassim Hnid, Fedi Ben Choug, Houssem Dagdoug, Aziz Jebali, Mokhles Chouchane et Yassine Ben Abdallah, le coach étoilé voit sa marge de manœuvre rétrécir considérablement. A Slaheddine Ghedamsi et les autres joueurs disponibles de redoubler d’efforts pour pallier les absences et ramener un point de Bizerte.

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Eliminatoires CAN 2025 – Equipe de Tunisie – La liste dévoilée: Kaïs Yaâkoubi se démarque de Faouzi Benzarti

08. November 2024 um 19:20

L’entraîneur national promu n’a pas hésité à écarter Youssef Msakni et Ferjani Sassi (suspendu pour le premier match face à Madagascar) pour insuffisance de rendement. Il a eu, également, le mérite de convoquer pour la première fois Hamza Mastouri et Rabii El Homri.

C’est un Kaïs Yaâkoubi sûr de lui, mais aussi extrêmement nerveux, qui s’est présenté hier matin aux médias pour présenter sa liste des 26 joueurs convoqués pour les matchs contre Madagascar et la Gambie comptant pour les 5e et 6e journées des éliminatoires de la CAN Maroc 2025. «Quand on me traite de mauvais entraîneur, à la limite je peux l’accepter. Mais qu’on s’attaque à ma personne et à ma famille, je peux devenir extrêmement agressif. Et puis, on m’a attribué la relégation de certaines équipes, ce qui est faux», a dit Kais Yaâkoubi sur un ton amer.

Et même dans ses réponses aux plus simples des questions, le ton de Yaâkoubi frôlait par moments une agressivité qui n’avait pas sa raison d’être.

Cela dit, Kaïs Yaâkoubi s’est démarqué de Faouzi Benzarti dans ses choix en n’hésitant pas à se passer des services de Youssef Msakni et Ferjani Sassi : «Je tiens à dire les choses comme elles sont : la non-convocation de Youssef Msakni est un choix purement technique. Ce n’est nullement une mesure disciplinaire. Youssef Msakni a débarqué lors des deux premières journées des éliminatoires de la CAN blessé, ce qui l’a empêché de jouer. Il a fait le voyage avec nous au Maroc où nous avons affronté la Gambie sans jouer une seule minute. Il est bien loin de son niveau habituel et ne peut apporter le plus escompté à l’équipe nationale. C’est aussi le cas de Ferjani Sassi qui est de plus suspendu pour le match de Madagascar. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de ne pas les convoquer. J’ai pris le téléphone et j’ai expliqué à Youssef mon point de vue. C’est que j’assume pleinement mes choix et je ne me dérobe pas à mes responsabilités

Ben Chérifia : un rôle de joueur-cadre

Si Youssef Msakni a été le grand absent de la liste de Kais Yaâkoubi, Moez Ben Chérifia, lui, est l’invité de marque, et retrouve l’équipe nationale six ans après. En effet, depuis qu’il n’a été retenu pour la Coupe du monde de Russie en 2018, Ben Chérifia n’a pas remis les pieds en équipe de Tunisie. Et s’il est retenu par Yaâkoubi, c’est qu’il y a bien une raison à cela : “Moez Ben Chérifia est un joueur-cadre qui assure pleinement son rôle de capitaine. C’est l’enfant de la maison. Aussi, sa présence sera bénéfique pour Amanallah Memmiche qui essaye de se retrouver. Je sais qu’il a été disponible pour lui et qu’il l’a encadré tout au long de la saison dernière.”

Le mérite de Mastouri et El Homri

En composant sa liste, Kaïs Yaâkoubi a jeté un œil du côté du championnat et n’a pas hésité à donner leur chance à Hazem Mastouri et Rabii El Homri, convoqués pour la première fois en équipe nationale : «Hazem Mastouri est un joueur qui sait où il va. Je connais bien son parcours depuis ses débuts, ce qu’il a entrepris lors de son passage au club irakien Al-Najaf et son apport au début de cette saison sous les couleurs de l’USM. Il a marqué deux buts et a été l’auteur de deux passes décisives. Quant à Rabii El Homri, il joue avec le leader du championnat. Il a, d’ailleurs, contribué aux performances de l’OB en marquant trois buts. Ces deux joueurs peuvent nous aider à trouver des solutions en attaque».

En outre, la liste de Kaïs Yaâkoubi enregistre le retour du défenseur du Zamalek, Hamza Mathlouthi, mais aussi du milieu d’Oxford, Idris Mizouni, ainsi que Ltaief, Laayouni et Jouini.

Le stage de l’équipe nationale débutera dimanche. Une seule séance est prévue à Tunis, lundi prochain à 18h00 au Stade annexe de Radès. Par la suite, la délégation tunisienne affrétera un avion spécial pour Johannesburg qui décollera de l’aéroport Tunis- Carthage vers 22h00. La délégation ralliera par la suite Pretoria.

A noter que bon nombre de joueurs arriveront à Tunis lundi et certains d’entre eux rateront la séance d’entraînement de 18h00 et se contenteront de faire des soins ou une séance de décrassage au lieu de retraite de la sélection.

La liste

Gardiens de but : Amenallah Memmiche (Espérance de Tunis), Aymen Dahmen (CS Sfaxien), Moez Ben Chérifia (Olympique de Béja).

Défenseurs : Wajdi Kechrida (Al Gharafa), Ali Abdi (Nice), Yassine Meriah (Espérance de Tunis), Nader Ghandri (Akhmat Grozny), Alaa Ghram (Shakhtar Donetsk), Montassar Talbi (Lorient), Hamza Mathlouthi (Zamalek), Amine Cherni (Stade Lavallois).

Milieux : Elyès Skhiri (Eintracht Francfort), Mohamed Ali Ben Romdhane (Ferencvaros), Hamza Rafia (Lecce), Idris Mizouni (Oxford United), Aissa Laidouni (Al Wakrah), Mohamed Haj Mahmoud (FC Lugano), Hannibal Mejbri (Burnley FC).

Attaquants : Amor Laayouni (BK Häcken), Anas Haj Mahmoud (Parme), Seifallah Letaief (FC Twente), Haythem Jouini (Dibba Al-Hisn), Hazem Mastouri (US Monastirienne), Rabii Homri (Olympique de Béja), Bilel Ait Malek (Club Africain), Nabil Makni (Hebar Pazardzhik).

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EST – Le choix est porté sur Laurentiu Reghecampf : Un gagneur, là où il est passé…

07. November 2024 um 10:45

 

Pour un club imprégné de la culture de la gagne, il fallait engager un gagneur. Laurentiu Reghecampf a gagné des titres à chacun de ses passages.

Laurentiu Reghecampf a le profil de l’emploi. Le technicien roumain a été retenu par Hamdi Meddeb, car c’est un gagneur. Partout où il est passé, il a remporté des titres ou atteint la finale d’une compétition internationale de grande envergure. Avec Steatua Bucarest, il a été champion de Roumanie en 2013 et 2014, vainqueur de la Supercoupe de Roumanie en 2013 et de la Coupe de la Ligue roumaine en 2016. Reghecampf a eu également des expériences fructueuses dans la région du Golfe : finaliste de la Ligue des champions d’Asie avec Al-Hilal en 2014, vainqueur de la Coupe de la Ligue des Emirats en 2018, vainqueur de la Supercoupe des Emirats en 2017 et 2018 et vice-champion des Emirats Arabes Unis en 2018. La saison dernière, Laurentiu Reghecampf a entraîné le club saoudien Al-Taï SC.

Négociations fluides

Aussi discrètes soient-elles, les négociations avec Laurentiu Reghecampf ont été fluides. Elles ont été entamées à la fin de la semaine dernière et Hamdi Meddeb et Laurentiu Reghecampf ont vite trouvé un terrain d’entente.

De plus, le technicien roumain a fait des concessions financières par rapport à ce qu’il touchait dans le Golfe.

Il débutera la semaine prochaine

Aussitôt signé son contrat, Laurentiu Reghecampf est rentré en Roumanie pour régler des affaires personnelles.

Il regagnera Tunis au début de la semaine prochaine et entamera aussitôt ses fonctions.

A noter que Skander Kasri intègre le staff technique de Laurentiu Reghecampf comme premier assistant.

Une nomination qui a pour but de faciliter la tâche à Reghecampf et lui faire gagner du temps.  Le technicien roumain a amené ses propres collaborateurs qui sont Dinu Viorel entraîneur-adjoint, Bogdan Merisanu préparateur physique et Dan Zdranca entraîneur des gardiens.

Ceci dit, Skander Kasri dirigera l’équipe pour le prochain match du championnat contre l’ASG, ce samedi à 16h30 à Radès. Les anciens membres du staff de Cardoso seront à la disposition de Laurentiu Reghecampf. Il décidera qui garder et de qui se passer.

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L’EST remporte une belle victoire à Sousse: Culture de la gagne, l’indéfectible marque de fabrique…

05. November 2024 um 11:37

Au-delà d’un état d’esprit, la culture de la gagne est la marque de fabrique de l’Espérance de Tunis. C’est pourquoi les crises de résultat ne durent pas longtemps du côté du Parc B.


Le résultat nul concédé une semaine plus tôt devant le CAB à Radès a, certes, rendu la mission des “Sang et Or” à Sousse plus difficile, mais finalement, ça leur a rendu service, étant donné que remporter la victoire à Sousse était la seule alternative qui restait aux joueurs pour dissiper le doute qui s’est installé.   

Quant à Skander Kasri, certaines voix se sont élevées pour critiquer sa déclaration faite après le match du CAB, estimant qu’elle a l’effet de surmotiver l’adversaire : “Nous avons l’habitude de savoir voyager à Sousse et faire un bon résultat”.        

Et si Skander Kasri était si sûr de lui, c’est que les dernières confrontations contre l’ESS, rien que celles de la saison dernière, lui donnaient raison. Les quatre confrontations de la saison 2023-2024, deux en championnat et deux en phase de groupes de la Ligue des champions, ont été remportées par l’EST.   

De plus, l’Espérance a l’habitude de gagner à Sousse, malgré toute la pression qui règne au stade. Aussi, le club “sang et or” n’a pas l’habitude de sombrer dans le doute et pour cause : la culture de la gagne, c’est la marque de fabrique de l’Espérance de Tunis.

Belaïli : l’art de se faire pardonner… 

La victoire ramenée de Sousse a mis en évidence une donne qui s’est dissipée ces derniers temps à cause de la crise de résultats qui a plané : l’effectif “sang et or” n’a pas livré tous ses secrets. Un joueur, en particulier, s’est fait pardonner en débloquant la situation: Youssef Belaïli. Un joueur talentueux et, surtout, au caractère bien trempé, qui a tout de même besoin d’un entraîneur qui sait canaliser son énergie au profit du jeu collectif. C’est aussi un talent individuel dont il faut savoir profiter. Une équation que Skander Kasri a essayé de trouver face au CAB où il a contraint son joueur fétiche à jouer collectif avec Yan Sasse, entre autres, et l’a obligé également à s’appliquer tactiquement en concentrant sa marge de manœuvre sur son couloir gauche. En forçant son joueur à se montrer discipliné tactiquement, Skander Kasri a cueilli dimanche les fruits de son travail : au moment où la situation bloquait, un exploit individuel de Belaïli a sauvé l’EST quand il s’est faufilé sur la gauche (son couloir d’action), dribblé Ghedamsi et Aouani avant d’adresser un tir puissant dévié malencontreusement par Zied Boughattas qui trompa son propre gardien, Ali Jemal. Un joli but qui dénote de l’expérience, mais surtout du talent fou de l’ailier gauche algérien.    

Mokwana, la nouvelle force de frappe !

Un autre joueur constitue désormais avec Youssef Belaïli la nouvelle force de frappe de l’Espérance. C’est d’Elias Mokwana dont il s’agit. L’ailier droit sud-africain a signé dimanche, de la plus belle des manières, son premier but sous les couleurs “sang et or”: récupérant la balle du milieu de terrain, il accéléra, dribbla les deux défenseurs axiaux adverses : Zied Boughattas (encore lui) et Chérif Camara, avant de tenter un premier tir dégagé par Ali Jemal, pour reprendre après dans les filets. Pour une première réalisation, Mokwana a signé un joli but qui dénote d’un talent jusque-là caché (en tout cas en club, mais pas en sélection sud-africaine). Il a également tué le match en doublant la mise.        

Mokwana, qui n’a pas encore un match entier dans les jambes, sait se montrer utile le temps qu’il joue, chose encore que Kasri a saisie et le Sud-Africain lui a renvoyé l’ascenseur.

Cela dit, Skander Kasri a réussi la mission qui lui a été confiée en phase de transition, celle de faire retrouver aux joueurs la confiance en eux-mêmes. Le coach “sang et or” intérimaire savait que seule la victoire débloquerait le mental affecté par les derniers mauvais résultats.        

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ESS-EST (0-2) : Comme d’habitude…

04. November 2024 um 10:07

 

Alors que l’Etoile menait la danse tout au long de la période initiale, il a suffi d’un exploit individuel de Youssef Belaïli pour pousser Zied Boughattas à tromper son propre gardien. Quant à Elias Mokwana, il a tout fait jusqu’à loger la balle dans les filets d’Ali Jemal. Énième succès de l’EST à Sousse.

Comme attendu et au vu de la pression du résultat qui pesait sur les épaules des joueurs, étoilés comme espérantistes, le clasico ESS-EST a été, dans l’ensemble, très tactique, particulièrement durant sa période initiale où le jeu s’est concentré dans l’entrejeu. En ce sens, il y avait constamment des actions offensives menées de part et d’autre, mais elles sont rares celles qui sont allées jusqu’au bout et ce, pour deux raisons essentielles. Il y a d’abord des défenseurs aux aguets. Puis, la pression était telle que les jambes étaient accablées la plupart du temps.

Par ailleurs, on a dû attendre la 39’ pour assister, enfin, à la première véritable occasion dangereuse du match. Une action qui fut l’œuvre de Firas Chawat qui s’est faufilé sur la gauche avant que Amanallah Memmiche ne dégage la balle sur la dernière ligne pour être récupérée par Mohamed Amine Bouchniba.

Avant cette première véritable occasion du match, il y avait des tentatives de part et d’autre, mais qui n’ont pas inquiété les défenses, à l’instar du tir de Chamakhi bien au-dessus de la transversale (16’) ou encore le corner tiré par Bouchniba intercepté sans difficultés par Jemal qui coupa aisément la trajectoire de la balle (21’).

Un aspect à signaler et qui a caractérisé la première demi-heure du match : le jeu un peu trop agressif des Etoilés, Raki Aouani et Cedric Gbo en particulier, avertis pour faute grave, levant le pied respectivement sur Sasse et El Ayeb. Deux cartons jaunes distribués à la 14’ et la 33’ qui ont eu pour effet de calmer, un tant soit peu, les ardeurs des camarades d’Ali Jemal.

Côté espérantiste, on a enregistré quelques essais de Rodrigues, mais sans véritable danger pour la défense étoilée. Quant à son compatriote Yan Sasse, il a fait l’objet d’un pressing individuel. A chaque fois qu’il touchait la balle, il y avait toujours un joueur étoilé qui lui collait à la peau. Du coup, Sasse n’a pas eu trop de marge de manœuvre en première mi-temps, ce qui a influé sur le rendement de Rodrigues.

Belaïli, l’homme providentiel !

Au vu du déroulement de la deuxième mi-temps, les Etoilés ont regretté au coup de sifflet final de ne pas avoir profité de leurs moments forts en première mi-temps. Et alors que l’Etoile continuait à mener la danse en deuxième mi-temps, il a suffi d’un exploit individuel pour que toute la physionomie du match change. L’auteur de cet exploit est le joueur “sang et or” le plus critiqué du moment, Youssef Belaïli, qui, après s’être faufilé sur la gauche, dribbla Ghedamsi et Aouani avant d’adresser un tir puissant dévié malencontreusement par Zied Boughattas qui trompa son propre gardien (63’).

A partir de ce instant, le match a pris une autre tournure et malgré les changements offensifs opérés par Mohamed Mkacher ( l’incorporation notamment de l’avant-centre Mohamed Kanté qui n’a été dangereux qu’une seule fois), les “Sang et Or” allaient prendre les choses en main, d’abord en jouant le bloc bas, cassant ainsi le rythme des Etoilés, avant qu’une autre individualité ne fasse la différence encore une fois. Cette individualité en question est l’ailier droit sud-africain Elias Mokwana qui, après avoir récupéré la balle du milieu de terrain, accéléra, dribbla les deux défenseurs axiaux adverses, tenta un premier tir dégagé par Jemal avant de reprendre directement dans la cage (88’). C’est ce qu’on appelle aussi dans le jargon footballistique un but assassin.

Il n’en fallait pas plus pour que l’Espérance de Tunis remporte, encore une fois, une victoire à l’Olympique de Sousse. C’est que dans ce genre de match choc où la pression pèse lourdement sur les jambes, rien ne vaut l’exploit individuel pour la vaincre.

ESS : Jemal, Hnid (Boughattas 26’), Camara, Ghedamsi, Naouali, Gbo, Ouarteni (Smichi 73’), Karoui (Abid 64’), Chamakhi, Aouani (Kanté 73’) et Chawat (Chihi 73’).
EST : Memmiche, Meriah, Jlassi, Ben Hmida, Bouchniba, Aholou (Ogbelu 74’), El Ayeb (Derbali 82’), Tka, Belaili (Bouguerra 74’), Sasse (Mokwana 82’) et Rodrigues (Abdelli 90’+4).

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Tennis de table – 2025 pointe à l’horizon : Une année riche en défis!

04. November 2024 um 10:01

 

Aussi bien pour les seniors que pour les jeunes, l’année 2025 s’annonce chargée en échéances de grande envergure, aussi bien à l’échelle africaine que mondiale.

Le calendrier du tennis de table tunisien de l’année 2025 s’annonce corsé en termes de grands événements sportifs que nos pongistes auront à disputer. Nos sportifs débuteront l’année par deux tournois pour jeunes qui se dérouleront à Tunis au mois de janvier. Il y aura d’abord le tournoi “ WTT Youth Contender” pour les catégories d’âge des moins de 11, 13, 15, 17 et 19 ans, garçons et filles. Suivra le tournoi “WTT Youth Star  Contender” pour les catégories d’âge des moins de 15 et 19 ans, garçons et filles.

Au mois de février, Tunis sera la capitale africaine du tennis de table en abritant la Coupe d’Afrique en individuel et le championnat d’Afrique des clubs. Deux mois après, en avril, les regards des pongistes du nord du continent se tourneront de nouveau vers Tunis qui abritera le championnat d’Afrique du Nord “WTT Contender”.

De son côté, Kigali, la capitale du Rwanda, abritera au mois d’octobre le championnat d’Afrique Hommes et Dames.

Wassim Essid, porte- drapeau 

L’équipe de Tunisie de tennis de table est composée d’un noyau dur de trois jeunes pongistes prometteurs : Wassim Essid, Youssef Abdelli et Mohamed Amine Makhloufi.

A seulement 16 ans, Wassim Essid est le porte-drapeau du tennis de table tunisien. En 2025, il aura l’occasion de s’aguerrir et gagner en expérience en participant à des échéances internationales de sa catégorie d’âge, à savoir le championnat d’Afrique des jeunes à Lagos au Nigeria et le championnat du monde des jeunes en Roumanie au mois de novembre.

Au programme de la sélection tunisienne de tennis de table de l’année 2025 figure aussi le championnat du monde par équipe, Hommes et Dames au Qatar en mai.

Bref, l’année 2025 s’annonce chargée en échéances de grande envergure, aussi bien à l’échelle africaine que mondiale, aussi bien pour les seniors que pour les jeunes pongistes. A Wassim Essid et ses jeunes camarades, qui ont remporté le championnat junior, de rester sur leur lancée dans la perspective de poursuivre sur la voie de l’excellence en 2025.

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Ligue 1 — Championnat national — 7e Journée: La bonne affaire de l’ASS et l’ASG !

03. November 2024 um 11:37

En tenant en échec les Omranais, les Capbonais de Soliman ont ramené un point précieux du Bardo. L’Avenir de Gabès a fait aussi une bonne affaire en s’imposant à domicile devant l’Etoile de Métlaoui.

En football, il y a des matches où le résultat prime tout le reste. Des matches qu’il ne faut pas perdre au risque de gaspiller des points au passage. Des points qu’on regrette à coup sûr en fin de saison. Les Capbonais de Soliman et les Gabésiens l’ont entendu de cette oreille. Ils ont, de surcroît, privilégié le résultat à la manière.

Au Bardo, la formation de Soliman a réussi à tenir en échec la JSO. Les deux formations se sont quittées sur un résultat nul et vierge. Pour l’équipe de Soliman, c’est un bon point ramené de l’extérieur. Pour les Capbonais de Soliman, le résultat a primé, eux qui n’ont pas perdu de match depuis la défaite concédée lors de la 2e journée devant l’EST. Depuis, la bande à Souheib Zarrouk a fait quatre matches nuls et engrangé une victoire.

Pour rappel, l’ASS a fait une mauvaise entame de saison en concédant deux défaites successives devant l’ESM et l’EST. Ils ont donc rectifié le tir depuis.

Le fameux choc psychologique…

A Gabès, le fameux choc psychologique a opéré avec Chiheb Ellili qui a réussi sa première sortie officielle en s’imposant par le plus petit des scores devant son hôte, l’ESM. Il a fallu attendre la 66’ pour voir Hussein Mansour signer le but de la victoire. Les Gabésiens ont géré la suite des débats dans la perspective de préserver leur ascendant, chose qu’ils ont réussi à faire en sachant calmer les ardeurs des attaquants adverses, leur fermanrt par la même tous les chemins menant à la cage d’Abdelkader Chwaya.

Sous la conduite de leur nouvel entraîneur, les Gabésiens retrouvent donc le chemin de la victoire après avoir concédé deux défaites consécutives devant l’ASG et le ST.

Le semi-échec des Stadistes

A Ben Guerdane, la rencontre qui a opposé l’USBG au ST s’est soldée aussi par un résultat nul et vierge. Les Benguerdanais n’ont pas, certes, gagné, ils ont tout de même réussi à freiner la série rose des Stadistes qui restaient sur trois victoires avant de se déplacer, hier, à Ben Guerdane.

Pour le Stade Tunisien, faire match nul à Ben Guerdane s’apparente à un semi-échec. Un résultat nul que Maher Kanzari risque de bien regretter si l’ESZ, son poursuivant direct qui n’accuse qu’un petit point de retard, remporte la victoire cet après-midi devant le CAB. Les Zarzissiens auront l’avantage d’évoluer tout à l’heure à domicile et ce n’est pas rien.

Résultats

ASG-ESM : 1-0

JS0-ASS : 0-0

USBG-ST : 0-0

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EST: Vaincre et convaincre !

03. November 2024 um 11:35

C’est ce qu’attendent les supporters “sang et or” de leur équipe fanion lors du classico de cet après-midi à Sousse, histoire de mettre fin au doute qui s’est déjà installé.


Tenus en échec la semaine dernière par les Cabistes, ce qui n’a pas arrangé les affaires déjà difficiles, les “Sang et Or” enchaînent cet après-midi par un périlleux déplacement à Sousse. D’ores et déjà, le classico ESS-EST a la particularité d’être très chaud et très disputé. Que dire alors quand il intervient à un moment où les deux protagonistes connaissent pratiquement des situations similaires? Pour l’ESS qui a changé d’entraîneur, le fameux choc psychologique n’a pas eu lieu et Mohamed Mkacher s’est contenté de tenir en échec l’ESM pour sa première sortie officielle à la tête de l’équipe. Pour l’EST, ce fameux choc n’a pas opéré non plus avec le nul vierge face au CAB à Radès. Skander Kasri a parlé, après le match, de joueurs affectés moralement et mentalement. Cela dit, il n’y aura pas de place aux sentiments tout à l’heure. Vaincre et convaincre : c’est ce qu’attendent les supporters “sang et or” de leur équipe fanion lors du classico de cet après-midi à Sousse, histoire de mettre fin au doute qui s’est déjà installé. Par ailleurs, les intentions de Skander Kasri sont des plus claires : “Nous avons l’habitude de bien négocier nos déplacements à Sousse et réussir un bon résultat.”, a-t-il déclaré il y a une semaine déjà. Et, à vrai dire, les “Sang et Or” se déplacent à Sousse alors qu’ils restent sur un ascendant favorable, puisqu’ils se sont imposés lors de leur dernier match à l’Olympique de Sousse sur le score de 1-0 avant d’arracher la victoire à Radès (3-2).

Bref, un ascendant psychologique favorable quand on sait que les deux dernières confrontations entre les deux équipes se sont soldées par autant de victoires en faveur de l’EST.

Tougai sacrifié à la place d’Aholou

Quota de joueurs étrangers oblige et si on se réfère aux dernières nouvelles en provenance du Parc B, hier matin, Skander Kasri avait fait le choix de ne pas convoquer Mohamed Amine Tougai pour laisser la place à Roger Aholou qui n’a pas été retenu pour le dernier match face au CAB. Cela dit, l’équipe s’est déplacée hier après-midi à Sousse où elle a passé la nuit. Il n’est pas exclu que la donne ait changé entre-temps ou même qu’elle change aujourd’hui à la dernière minute et qu’on trouve Tougai sur le banc des remplaçants ou même titulaire. Qui sait? On s’attend donc à voir Sasse revenir titulaire pour constituer avec Blaili le duo de création.

Zaddem resté à Tunis

Au vu de ce qui s’est passé la saison dernière à Radès entre Moataz Zaddem et le banc de l’Etoile, responsables et staff technique “sang et or” ont décidé de le laisser à Tunis. Une sage décision qui permet d’atténuer une tension déjà palpable à cause de la particularité du classico ESS-EST.

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