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Corée du Sud : le Parti démocrate accuse le président Yoon Suk Yeol de haute trahison

Von: hechmi
05. Dezember 2024 um 15:19

Le Parti démocrate (PD), principale formation de l’opposition, a annoncé ce mercredi sa décision de poursuivre en justice le président Yoon Suk Yeol ainsi que ses ministres de la Défense et de l’Intérieur pour haute trahison et de tenter d’obtenir leurs destitutions afin de les tenir responsables de la proclamation la nuit passée de la loi martiale, finalement levée à la demande de l’Assemblée nationale.

«Nous poursuivrons en justice le président Yoon, le ministre de la Défense Kim Yong-hyun et le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Lee Sang-min pour haute trahison et chercherons à les destituer» pour avoir décrété la loi martiale d’urgence «de manières inconstitutionnelle et illégale», a déclaré le porte-parole du parti, Jo Seoung-lae, lors d’un point de presse.

Il a également appelé les autorités judiciaires à ouvrir immédiatement une enquête sur cette affaire de trahison et à traduire devant la justice les responsables, y compris le commandant de la loi martiale et le préfet de police.

Dans une résolution publiée plus tôt dans la journée, le principal parti de l’opposition a exigé la démission immédiate du président Yoon Suk Yeol, promettant de chercher à le destituer s’il ne renonçait pas de lui-même à ses fonctions.

 

Corée du Sud : la levée de la loi martiale n’arrange pas la situation politique

05. Dezember 2024 um 10:40

Le gouvernement de la Corée du Sud a approuvé, mercredi 4 décembre 2024, la levée de la loi martiale lors d’une réunion du cabinet convoquée par le président Yun, peu après avoir annoncé un retour à la normale.

M.Yun a déclaré mercredi matin la loi martiale – la première depuis 1980 en Corée du Sud – affirmant vouloir éliminer « les forces éhontées, anti-étatiques et amies de la Corée du Nord » dans son pays. Le président n’a cité aucune menace spécifique de la part de la Corée du Nord, qui est une puissance nucléaire, mais s’est plutôt concentré sur ses rivaux politiques nationaux.

Cependant, une majorité du parlement sud-coréen a rejeté le décret, obligeant le président à faire marche arrière. La déclaration surprise de la loi martiale a été rejetée par 190 députés. Et même le parti au pouvoir a appelé le président Yun à lever le décret.

Les manifestants rassemblés devant le Parlement à Séoul ont éclaté sous des applaudissements et des battements de tambours, scandant « nous avons gagné ».

La crise soudaine dans l’une des plus grandes économies d’Asie a suscité une vive inquiétude au sein de la communauté internationale.

Le président Yun « est voué à faire face à des poursuites », note Rory Green, économiste au cabinet de recherche TS Lombard qui a travaillé pendant près d’une décennie en Asie, comme le rapporte Bloomberg. Une élection présidentielle aura ensuite lieu, probablement au début du deuxième trimestre 2025, ajoute-t-il, le Parti démocrate actuellement dans l’opposition étant le favori pour l’emporter.

M. Yun doit également faire face à des voix au sein du parti au pouvoir, qui se sont opposées à sa décision, exigeant des explications, ainsi qu’à la colère de l’opposition, qui exige sa démission.

Il reste à voir l’impact structurel de cette déclaration à court terme de la loi martiale sur les marchés, l’économie, le système politique et la société sud-coréens, ainsi que ses implications régionales et mondiales plus larges.

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Yoon Suk-yeol déclare la loi martiale en Corée du Sud

03. Dezember 2024 um 20:09

La Corée du sud instaure la loi martiale et l’état d’urgence militaire : Yoon Suk-yeol accuse l’opposition de soutenir la Corée du nord

Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, a annoncé ce mardi 3 décembre 2024 l’instauration de la loi martiale et de l’état d’urgence militaire en Corée du Sud. Il a accusé l’opposition de « contrôler le parlement », « de sympathiser avec la Corée du Nord » et de « paralyser le gouvernement » par des actions anti-étatiques.

Dans une déclaration télévisée, Yoon Suk-yeol a précisé qu’il « éradiquerait les forces pro-Corée du Nord » et qu’il protégerait le système démocratique constitutionnel en Corée du Sud. Il a expliqué que la loi martiale était nécessaire pour défendre le système constitutionnel et éliminer les « forces pro-Corée du Nord » dans le pays. Cependant, il n’a pas donné plus de détails sur les mesures précises.

Le président a également mentionné les actions de l’opposition démocratique, qui contrôle actuellement le parlement. Il a fait état de leurs tentatives pour destituer des procureurs généraux et rejeter le budget gouvernemental. Pour lui, ces actes représentent une menace directe pour la stabilité de la Corée du Sud.

Un discours sur la sécurité nationale

Dans son discours, Yoon a déclaré : « Pour protéger la Corée du Sud libérale des menaces des forces communistes de la Corée du Nord, et éliminer les éléments anti-étatiques… je déclare l’état d’urgence et la loi martiale ». Ces paroles illustrent ses inquiétudes concernant les menaces à la sécurité nationale, qu’elles soient internes ou externes.

Les réactions politiques face à la loi martiale

Le président du Parti au pouvoir, Han Dong-hoon, a vivement critiqué la décision de Yoon. Il l’a qualifiée de « faute » et a annoncé qu’il œuvrerait avec le peuple pour empêcher cette mesure. Plusieurs autres partis politiques ont également dénoncé cette annonce, la qualifiant d’anticonstitutionnelle et anti-populaire.

Renforcement de la sécurité et tensions avec la Corée du Nord

Après cette déclaration, le ministre de la Défense sud-coréen, Kim Yong-hyun, a ordonné une réunion d’urgence avec les responsables militaires. Il a appelé à un renforcement de la vigilance et à maintenir un état d’alerte maximale.

D’après l’agence de presse Yonhap, des mesures de sécurité ont été renforcées autour du parlement, ce qui a entravé l’accès des législateurs au bâtiment.

La Corée du Sud face aux provocations de la Corée du Nord

En parallèle, l’armée sud-coréenne a signalé des tentatives de la Corée du Nord pour détruire des pylônes électriques installés par la Corée du Sud. Ces pylônes fournissent de l’électricité au complexe industriel de Kaesong, en Corée du Nord. Selon l’armée, des soldats nord-coréens ont été aperçus en train de couper des lignes électriques à haute tension depuis avant-hier.

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