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La Tunisie sacrée Capitale arabe du tourisme pour 2027

La Tunisie a obtenu le titre de Capitale arabe du tourisme 2027 à l’issue de la 28ᵉ session du Conseil ministériel arabe du tourisme réuni à Bagdad. Une distinction qui consacre la richesse culturelle du pays, la diversité de son patrimoine et son influence croissante sur la scène créative régionale.

Un couronnement pour un patrimoine pluriel

Le choix porté sur la Tunisie reflète une reconnaissance large : celle de son héritage historique, de la variété de ses paysages, de ses sites archéologiques majeurs et de ses villes au cachet unique.

Des médinas inscrites à l’Unesco aux étendues sahariennes, en passant par les cités antiques et le littoral, le pays présente une mosaïque d’attraits rarement égalée dans le monde arabe.

Cette distinction intervient alors que la Tunisie s’apprête à intégrer en 2026 le Réseau des villes créatives de l’Unesco, un pas supplémentaire dans la consolidation de son image de pôle culturel.

Le titre de Capitale arabe du tourisme vient ainsi reconnaître sa dynamique artistique, son essor architectural et la vitalité de ses industries culturelles.

Un signal fort pour le positionnement touristique du pays

L’élection de la Tunisie parmi les destinations phares de la région renforce sa visibilité internationale et confirme sa place parmi les acteurs majeurs du tourisme arabe.

Pour les institutions touristiques, cette récompense ouvre la voie à une stratégie de valorisation accrue du pays, de son offre et de son attractivité, avec l’ambition de consolider les flux et diversifier les marchés.

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Deux millions de motos hors-la-loi : L’avertissement choc du colonel Chaabani

Le colonel Hichem Chaabani tire une sonnette d’alarme : en Tunisie, sur près de deux millions de motos en circulation, à peine 20.000 figurent dans les registres officiels.

Un parc roulant largement fantôme, où la majorité des conducteurs circulent sans permis, sans casque, hors cadre légal et parfois même… sur les trottoirs. Une situation explosive, dénoncée lors des travaux du Conseil national de la sécurité routière.

Un parc motocycliste massivement non déclaré

Les chiffres avancés par Chaabani dans une déclaration sur les ondes de Diwan fm, sont saisissants : seulement 1% des deux-roues disposent d’une immatriculation en bonne et due forme. Le reste échappe à tout suivi administratif, avec des engins souvent non conformes et impossibles à tracer en cas d’accident.

Cette invisibilité juridique empêche tout contrôle réel et fait exploser les risques sur la voie publique.

Une conduite anarchique devenue la norme

Le colonel ne mâche pas ses mots :

« Les motocyclistes tunisiens se prennent pour des piétons ».

Il décrit des comportements généralisés – circulation sur les trottoirs, mépris de la signalisation, contresens, dépassements interdits – qui transforment les routes en zones grises où la loi ne semble plus exister.

Pourtant, rappelle-t-il, les motos sont soumis au Code de la Route comme tout véhicule motorisé.

Permis AA obligatoire, casque obligatoire… mais rarement respectés

Chaabani insiste : conduire un deux-roues impose un permis de catégorie AA et le port du casque.Or la plupart des conducteurs n’en disposent pas, s’exposant à des sanctions sévères.

L’usage des motos pour transporter des passagers — parfois à plusieurs — demeure également illégal, mais omniprésent dans les grandes villes comme dans les régions.

Le responsable régional alerte sur un fléau désormais systémique : la culture du « tout est permis ».

L’absence d’immatriculation, l’infraction permanente et la quasi-absence de contrôle créent un environnement où les accidents prolifèrent, sans garantie d’indemnisation, de responsabilité, ni même d’identification.

Face à cette dérive massive, Chaabani plaide pour une immatriculation obligatoire réellement appliquée, des opérations de contrôle renforcées, des sanctions systématiques contre la conduite sans permis, et une mise en conformité des deux-roues pour réduire un risque devenu critique.

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Pèlerinage 2026 : Le ministère des Affaires religieuses fixe le coût officiel à 20.930 dinars

Le ministère des Affaires religieuses a annoncé, ce mardi, le tarif définitif du pèlerinage pour la saison 1447 H/2026, fixé à 20.930 dinars. Cette décision s’accompagne d’instructions administratives destinées aux pèlerins inscrits définitivement, invités à entamer les procédures de paiement et de voyage dès le 10 décembre.

Un coût réparti entre hébergement et transport

La tarification adoptée se divise en deux volets :

  • 17.000 D pour l’hébergement et les services fournis par la Société nationale des services et résidences.
  • 3930 D pour le billet d’avion, montant arrêté par Tunisair.

Le ministère précise que ces montants couvrent l’ensemble des prestations liées au séjour et aux déplacements des pèlerins.

Démarrage des paiements dans les bureaux de poste

Les futurs pèlerins sont appelés à se rendre, à partir du mercredi 10 décembre, dans le bureau de poste le plus proche afin de régler le montant total et obtenir un reçu de paiement et une carte prépayée e-dinar smart, indispensable pour les démarches aux guichets uniques.

Une fois le paiement effectué, les pèlerins doivent se présenter au guichet unique de leur gouvernorat pour finaliser les formalités de voyage, conformément au calendrier joint au communiqué ministériel.

Les documents exigés sont le passeport original, valable au-delà du 30 novembre 2026 et comportant au moins deux pages libres ; une photocopie du passeport ; deux photos d’identité sur fond blanc ; une preuve d’enregistrement biométrique (Visa BIO) confirmant la capture des données biométriques via l’application dédiée par les autorités saoudiennes.

Le ministère souligne que ces procédures anticipées visent à fluidifier les préparatifs, à garantir le respect des exigences saoudiennes en matière d’identité biométrique et à éviter tout retard lors de l’émission des visas.

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Démantèlement d’un réseau de trafic de drogues : 20 interpellations dont trois dealers

La police judiciaire de Menzel Temime est parvenue à démanteler un réseau de trafic de drogues dirigé par trois individus, opérant à l’échelle nationale. L’opération a eu lieu au cours du week-end et s’inscrit dans une série de raids visant à démanteler les trafics illicites dans plusieurs régions.

Une enquête ciblée sur trois jours

Selon une source sécuritaire, les enquêteurs ont travaillé pendant trois jours à partir d’informations fournies par un individu lié au trafic. Ces investigations ont permis d’identifier les suspects et d’organiser une série de perquisitions simultanées.

Les opérations ont non seulement permis de démanteler le réseau de drogue principal, mais également de mettre au jour une autre cellule impliquée dans des vols.

Bilan de l’opération

Au total, 20 personnes ont été arrêtées, dont les trois principaux promoteurs du réseau, originaires de Menzel Temime et de Kelibia, mais opérant sur l’ensemble du territoire tunisien.

Les forces de l’ordre ont saisi d’importantes quantités de cocaïne, des comprimés d’ecstasy et des plaques de cannabis, soulignant l’ampleur du trafic démantelé.

La justice a ordonné la garde à vue des suspects et l’ouverture d’une enquête pour détention et trafic de stupéfiants. Les investigations se poursuivent afin d’identifier d’éventuels complices et de reconstituer l’ensemble des activités du réseau.

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67 journalistes tués en 2025, Gaza au centre du bilan meurtrier

L’année 2025 s’achève avec un lourd tribut pour la presse mondiale : 67 journalistes ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions, dont près de la moitié dans la bande de Gaza. Le rapport publié par Reporters sans frontières souligne l’impunité et les dangers croissants auxquels font face les professionnels de l’information.

Entre le 1er décembre 2024 et le 1er décembre 2025, 67 journalistes ont été tués dans le monde, une augmentation par rapport aux 49 décès enregistrés en 2023. L’organisation RSF pointe la responsabilité des forces armées, régulières ou irrégulières, ainsi que des gangs du crime organisé. « Les journalistes ne meurent pas, ils sont tués », affirme le rapport, rappelant la dangerosité accrue de l’exercice du métier dans les zones de conflit et d’instabilité.

Gaza, zone la plus meurtrière

La guerre à Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023, continue d’alourdir le bilan. Près de la moitié des journalistes tués en 2025 ont trouvé la mort sous les tirs des forces israéliennes. Depuis octobre 2023, RSF recense au moins 220 décès de collaborateurs de médias, dont 29 survenus au cours de la dernière année dans le cadre de leur activité professionnelle. L’organisation dénonce le ciblage délibéré des journalistes pour leur rôle d’informateurs internationaux.

Le Mexique et le crime organisé

Le rapport met également en évidence d’autres zones critiques, notamment le Mexique, où neuf journalistes ont été tués en 2025 malgré les promesses de protection du gouvernement. RSF déplore que, dans plusieurs pays, les autorités échouent à protéger les journalistes et que l’impunité reste la norme.

Anne Bocandé, directrice éditoriale de RSF, insiste : « L’enjeu réel aujourd’hui est que les gouvernements remettent la protection des journalistes au centre de leurs préoccupations et n’en fassent pas, au contraire, des cibles. » L’organisation appelle à des mesures concrètes pour assurer la sécurité des professionnels des médias et lutter contre l’impunité.

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L’Ordre des médecins va attaquer en justice un programme télévisé

Le Conseil national de l’Ordre des médecins a annoncé qu’il déposera officiellement une plainte contre un programme télévisé ayant diffusé un épisode présentant le traitement du cancer par des méthodes non médicales, mettant en danger la santé des citoyens tunisiens.

Une attaque contre les pratiques non scientifiques

Le Conseil souligne que le traitement du cancer repose sur des médicaments spécifiques et des protocoles cliniques validés par des médecins spécialistes. Ces pratiques sont scientifiquement prouvées et constituent le seul recours sûr pour les patients.

Le programme en question, diffusé dimanche soir sur la chaîne Al Hiwar Ettounsi, a promu le « soin » à base de médecine traditionnelle et de plantes, présenté par un individu sans formation médicale, laissant entendre qu’il pourrait remplacer les traitements conventionnels.

Violation de l’éthique médicale

Le Conseil National de l’Ordre des Médecins de Tunisie, a publié, aujourd’hui un communiqué précisant que ces contenus, souvent présentés sans encadrement scientifique ni avertissement, désorientent le public et peuvent retarder le diagnostic ou le traitement de maladies graves.

Le Conseil dénonce par ailleurs, la promotion de la tradithérapie dans les médias comme alternative ou substitut à la médecine fondée sur les preuves, estimant que la présentation de telles pratiques, sans encadrement scientifique rigoureux ni avertissement clair, induit le public en erreur, banalise des méthodes non validées et expose les citoyens à des retards diagnostiques ou thérapeutiques parfois graves.

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L’UE classe la Tunisie parmi les pays sûrs : Un tournant majeur pour les demandes d’asile

La Tunisie figure désormais sur la liste commune des pays d’origine jugés « sûrs » par l’Union européenne, une décision entérinée par le Conseil de l’UE. Ce nouveau classement entraîne l’accélération du traitement des demandes d’asile déposées par des Tunisiens. Il s’inscrit dans une refonte profonde de la politique migratoire européenne.

Un classement européen qui change les règles du jeu

L’Union européenne a officialisé l’inscription de la Tunisie sur sa liste actualisée des pays d’origine considérés comme « sûrs », une catégorisation qui modifie profondément la gestion des dossiers d’asile.

Les ressortissants tunisiens continueront d’avoir la possibilité de déposer une demande, mais celle-ci sera désormais examinée selon une procédure abrégée, car présumée non fondée en l’absence d’éléments personnels démontrant un risque réel de persécution.

Le concept européen de « pays sûr » repose sur une évaluation du respect global des droits fondamentaux, du fonctionnement de l’État de droit et des garanties contre les traitements inhumains.

Une harmonisation imposée aux États membres

Dans cette nouvelle classification, la Tunisie rejoint notamment l’Égypte et le Maroc, sélectionnés à l’issue d’un examen harmonisé appliqué pour la première fois à l’échelle des Vingt-Sept. Les États membres devront aligner leurs mécanismes de tri et de traitement conformément à cette liste unifiée.

Cette évolution intervient dans un contexte de réforme globale du Pacte européen sur la migration et l’asile, qui vise à réduire les divergences entre les systèmes nationaux et à accélérer les procédures de retour pour les personnes déboutées. Bruxelles présente cette harmonisation comme un moyen de fluidifier les flux administratifs et de rendre les décisions plus cohérentes.

Des réserves exprimées par les ONG

Plusieurs organisations de défense des droits humains ont toutefois mis en garde contre une vision perçue comme trop optimiste de la situation tunisienne. Elles estiment que les réalités sociopolitiques doivent être examinées avec plus de nuance, craignant que ce classement n’aboutisse à des rejets systématiques des demandes, indépendamment de situations individuelles potentiellement sensibles.

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Mondial féminin : Un parcours contrasté pour la Tunisie, entre regrets et promesses

L’équipe nationale féminine de handball a terminé son tour principal du Mondial 2025 sur une immense déception en s’inclinant d’un seul but contre l’Argentine (29-30). Menées de sept longueurs à la mi-temps, les Tunisiennes avaient pourtant réussi une remontée spectaculaire avant de céder dans les dernières secondes. Cette défaite clôt leur parcours dans le groupe C.

Un scénario cruel malgré une remontada exceptionnelle

Dominées en première période, les Tunisiennes ont accusé un retard lourd (10-17) face à une formation argentine solide et parfaitement installée dans le match. Incapables de trouver des solutions offensives durant les trente premières minutes, elles semblaient se diriger vers une défaite logique.

Le retour des vestiaires a complètement changé la dynamique : plus agressives en défense, plus créatives en attaque, les joueuses de la sélection ont grignoté l’écart minute après minute. Leur intensité et leur détermination ont fait vaciller l’équipe argentine, qui a dû puiser dans ses ressources pour préserver son avantage.

À quelques secondes du terme, la Tunisie est revenue à une longueur et a même brièvement entrevu la possibilité d’un match nul historique. Mais une ultime possession mal négociée a scellé le sort de la rencontre, laissant un goût amer tant l’effort collectif fut remarquable.

Frustration, regrets et détermination

Au sein de la sélection, la frustration est palpable. Le staff technique comme les joueuses retiennent avant tout la qualité de la réaction, mais regrettent le manque de constance entre les deux mi-temps.

L’équipe souligne toutefois la solidarité affichée en seconde période, ainsi que les signes encourageants pour l’avenir, estimant que cette rencontre pourrait servir de base pour les prochaines échéances internationales.

Dernières du groupe C, les Tunisiennes quittent le tour principal avec une seule victoire mais aussi avec des prestations parfois solides face à des adversaires mieux classés. La sélection, qui poursuit son processus de reconstruction, avait déjà souligné l’importance de ce Mondial pour renforcer l’expérience de son groupe.

Si les résultats restent décevants, la capacité à réagir et la remontée spectaculaire contre l’Argentine laissent entrevoir un potentiel à consolider en vue des compétitions continentales et des qualifications futures.

Résultats de la Tunisie au 1er tour

  • Tunisie – France 18-43
  • Tunisie – Pologne 26-29
  • Tunisie – Chine 34-28

Classement du groupe F

  1. France – 6 pts
  2. Pologne – 4 pts
  3. Tunisie – 2 pts
  4. Chine – 0 pt

Résultats de la Tunisie au Tour principal

  • Tunisie – Pays-Bas 21-39
  • Tunisie – Autriche 27-25
  • Tunisie – Argentine 29-30

Classement du Groupe 3

  1. Pays-Bas – 10 pts (qualifiés en quarts de finale)
  2. France – 8 pts (qualifiée en quarts de finale)
  3. Pologne – 6 pts
  4. Argentine – 0 pt
  5. Autriche – 2 pts
  6. Tunisie – 2 pts

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CNAM – Tiers payant suspendu : Le SPOT maintient la pression sur les autorités

Le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) a confirmé la suspension du régime du tiers payant pour les affiliés de la CNAM, une décision appliquée depuis hier à l’échelle nationale.

Le bureau national évoque l’absence de solutions et de garanties quant aux délais de paiement de la CNAM. Le syndicat appelle l’État à agir rapidement pour éviter une crise plus profonde dans le secteur du médicament.

Suspension actée, pharmaciens à bout de souffle

Le SPOT a réaffirmé, dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de son bureau national, son attachement à la décision de suspendre le tiers payant, estimant qu’aucune avancée réelle n’a été réalisée pour résoudre les retards chroniques de paiement de la CNAM.

Selon le syndicat, cette mesure, loin de viser les citoyens, s’inscrit dans une logique de survie : assurer la pérennité financière des pharmacies privées, préserver la chaîne d’approvisionnement, et éviter une rupture dans la disponibilité des médicaments.

Les responsables syndicaux rappellent que les retards ne cessent de s’allonger : deux mois en 2015, 80 à 90 jours en 2019, 110 jours en 2023, plus de 120 jours en 2024, et désormais, dans certains cas, plus de six mois en 2025. Un glissement qualifié de « structurel » par le bureau national, soulignant l’impossibilité pour les officines de supporter davantage de pression financière.

Le SPOT assure néanmoins rester disposé à rétablir le régime du tiers payant si des garanties sérieuses et des mécanismes de financement durable et transparent sont instaurés.

Appel pressant aux autorités

Dans son communiqué, le syndicat appelle directement les autorités compétentes à « assumer pleinement leurs responsabilités » et à intervenir rapidement pour régler la question des paiements en souffrance.

Pour le SPOT, les administrations intervenantes — notamment la CNAM et les structures de tutelle — portent la responsabilité du blocage actuel, faute de réformes engagées et de financements pérennes. Les correspondances officielles adressées depuis des années seraient restées sans réponses concrètes.

Dix ans de retards qui plombent le système

Depuis 2015, les pharmacies privées alertent sur un allongement continu des délais de remboursement, devenu un facteur majeur d’instabilité économique dans le secteur. La relation entre la CNAM et les pharmaciens est régulièrement marquée par des tensions, des avertissements et des menaces de suspension du tiers payant, souvent évitées de justesse.

Cette fois, faute de solution et face à des retards jugés insoutenables, la suspension a été appliquée, ouvrant un nouvel épisode dans un dossier qui reste l’un des plus sensibles du système de santé tunisien.

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CAN 2025 : La Tunisie en stage à Tabarka avant un match amical contre le Botswana

La sélection tunisienne de football débutera le 12 décembre un stage de préparation à Tabarka, en prévision de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 qui se tiendra au Maroc du 21 décembre au 18 janvier.

Le rassemblement des Aigles de Carthage s’étendra jusqu’au 19 décembre, date à laquelle la délégation prendra un vol spécial depuis l’aéroport de Tabarka-Aïn Draham pour rejoindre Rabat.

Dans le cadre de ce stage, la Fédération tunisienne de football (FTF) a programmé un match amical contre le Botswana le 18 décembre, à huis clos, afin de garantir des conditions optimales de préparation, sans public ni couverture médiatique.

L’entraîneur national, Sami Trabelsi, dévoilera la liste finale des joueurs convoqués pour la CAN le 11 décembre lors d’une conférence de presse prévue au siège de la Fédération à 12h00.

La Tunisie évoluera dans le groupe C et ouvrira le tournoi le 23 décembre à Rabat face à l’Ouganda. Les Aigles de Carthage affronteront ensuite le Niger le 27 décembre à Fès, avant de conclure le premier tour contre la Tanzanie le 30 décembre à Rabat.

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L’étudiant en médecine Mohamed Jihad Majdoub libéré après réduction de peine

L’étudiant en médecine Mohamed Jihad Majdoub a quitté la prison ce lundi après qu’un arrêt de la chambre criminelle spécialisée en terrorisme de la Cour d’appel de Tunis a réduit sa peine à deux ans d’emprisonnement, assortis d’un an de contrôle administratif. Cette décision revient à confirmer le jugement de première instance tout en rendant sa libération immédiate.

Selon une source judiciaire contactée par l’agence TAP, la chambre criminelle a tenu sa séance du jour dans des conditions normales et a examiné l’ensemble des dossiers inscrits, dont celui de Mohamed Jihad Majdoub.

Un dossier ouvert depuis septembre 2023

Mohamed Jihad Majdoub avait été arrêté en septembre 2023 dans le gouvernorat de Kasserine, accusé de tentative de rejoindre des groupes terroristes actifs dans la zone montagneuse de Chaâmbi. La justice l’avait condamné en première instance à dix ans de prison, assortis de cinq ans de contrôle administratif.

Avec l’arrêt rendu ce 8 décembre, la peine est ramenée à deux ans d’emprisonnement, déjà purgés, ce qui a permis sa libération immédiate et la réduction du contrôle administratif à un an.

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Tunisie : Des scénarios climatiques alarmants avant 2050, avertit le ministère de l’Agriculture

A l’occasion de la « Semaine du Plan national d’adaptation », le ministère de l’Agriculture a révélé de nouvelles données climatiques particulièrement préoccupantes pour l’avenir du pays.

Mohamed Chamseddine Harrabi, président de la commission sectorielle des changements climatiques au ministère, a livré un diagnostic sévère : sans accélération des mesures d’adaptation, la Tunisie pourrait faire face, avant 2050, à des bouleversements majeurs affectant l’agriculture, les ressources hydriques et la sécurité alimentaire, a-t-il dit dans une déclaration accordée à Mosaique fm.

Des projections thermiques et hydriques inquiétantes

Selon Harrabi, les modèles climatiques internationaux prévoient pour la Tunisie une hausse des températures d’environ 2°C à l’horizon 2050, soit plusieurs décennies avant l’augmentation globale attendue en 2100.

Cette accélération locale du réchauffement serait accompagnée d’une diminution marquée des précipitations, estimée entre -14 et -22 mm, impactant directement les zones irriguées et les principales filières stratégiques, notamment les céréales et l’oléiculture.

Le responsable alerte également sur la montée du niveau marin, qui pourrait menacer près de 50% des ressources hydriques côtières, accentuant la salinisation, la pression sur les nappes phréatiques et la vulnérabilité des terres agricoles situées près du littoral.

Cinq années d’études pour bâtir un plan national d’adaptation

Depuis 2020, le ministère travaille sur une série d’études scientifiques destinées à mesurer l’impact du changement climatique sur l’agriculture et la sécurité alimentaire. Les premiers résultats, jugés « alarmants », ont conduit à l’élaboration d’un Plan national d’adaptation financé par le Fonds vert pour le climat et mis en œuvre avec l’appui technique de la FAO.

Ce plan a déjà permis de renforcer la résilience des systèmes agricoles, de stimuler l’investissement dans les filières vulnérables, et de soutenir les agriculteurs des zones rurales les plus exposées.

Un secteur agricole à la croisée des chemins

Pour Mekki Abderrahmane, responsable des terres et de l’eau au bureau sous-régional de la FAO à Tunis, cette semaine d’événements marque la clôture du projet dédié au développement de la stratégie d’adaptation.

Financé durant trois ans par le Fonds vert pour le climat, le programme débouche aujourd’hui sur une vision nationale renouvelée, harmonisée avec les contributions déterminées au niveau national (NDC) et les objectifs du Plan de développement 2026–2030.

Selon lui, cette stratégie permettra au ministère de bâtir une agriculture plus résiliente, capable d’absorber les chocs climatiques tout en maintenant un niveau acceptable de sécurité alimentaire.

Les experts réunis lors de la « Semaine du Plan national d’adaptation » ont souligné l’urgence de renforcer les infrastructures hydrauliques, de développer des techniques agricoles adaptées à la sécheresse, d’orienter davantage de financements vers les systèmes alimentaires, et d’améliorer la gouvernance du secteur.

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Prix des voitures en Tunisie : Un mur infranchissable pour les acheteurs

Le marché automobile tunisien est à la croisée des chemins. Les tarifs des véhicules flambent, les modèles populaires sont saturés, et le parc vieillit rapidement. Selon Brahim Debbech, président de la Chambre des concessionnaires et constructeurs automobiles, le système actuel de taxes et de montage local rend l’accès à la voiture quasi impossible pour le citoyen moyen.

Les voitures neuves, même basiques, atteignent des prix prohibitif. Entre la fiscalité qui pèse sur presque la moitié du coût final, les frais d’importation, et le surcoût des technologies modernes (voitures électriques, hybrides, connectées), la voiture est devenue un luxe. Le pouvoir d’achat tunisien, fragilisé, ne peut plus suivre. Les acheteurs sont contraints de se tourner vers des solutions alternatives ou de différer leur acquisition.

La voiture populaire : un succès coincé

Les modèles dits « populaires », plafonnés à 35.000 dinars, connaissent une demande explosive. Plus de 7800 unités ont été vendues jusqu’à fin octobre, et le chiffre devrait dépasser 10.000 pour 2025. Pourtant, de nombreux Tunisiens attendent leur véhicule depuis plusieurs années, soulignant un déséquilibre profond entre capacité de production et besoins du marché.

Pour contourner les prix, près de 25.000 véhicules ont été importés via le mécanisme FCR jusqu’à fin octobre 2025. Une bouffée d’air pour les acheteurs, mais une solution provisoire. Elle ne résout ni l’inaccessibilité des véhicules neufs, ni le vieillissement du parc, dont 50% des voitures ont plus de 15 ans.

La transition électrique freinée par le coût et l’infrastructure

Le marché des véhicules électriques reste embryonnaire : à peine 400 voitures enregistrées en 2025. L’insuffisance des bornes de recharge (moins de 160 dans tout le pays) et le coût élevé empêchent tout essor. Même les modèles hybrides et rechargeables, malgré les mesures fiscales prévues en 2026, ne verront leurs prix baisser que marginalement.

La Tunisie possède un secteur des composants robustes, mais la production locale de voitures s’effondre. Les taxes cumulées sur les composants et le véhicule assemblé rendent le montage local non compétitif, favorisant l’importation et maintenant des prix élevés pour les consommateurs. Une occasion manquée de produire à moindre coût et d’ouvrir des perspectives d’exportation.

Solutions pour rendre la voiture accessible

Brahim Debbech préconise trois leviers pour rendre la voiture accessible :

  • Réviser la fiscalité sur les véhicules de petite taille pour réduire l’écart entre modèles populaires et non-populaires ;
  • Relancer la production locale avec des mesures fiscales et industrielles attractives ;
  • Développer les infrastructures électriques pour soutenir la transition vers les véhicules modernes et réduire le coût global pour l’utilisateur.

Certaines catégories, notamment les hybrides rechargeables, pourraient bénéficier d’allègements fiscaux et voir leurs prix légèrement diminuer. Mais pour que le marché retrouve un équilibre, une réforme structurelle est nécessaire, impliquant fiscalité, production et politique d’importation.

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Suspension du tiers-payant : Les pharmaciens stoppent la prise en charge CNAM dès aujourd’hui

Aujourd’hui, le SPOT met en œuvre sa décision de suspendre le système de tiers-payant pour les assurés de la CNAM. À partir de ce 8 décembre, les pharmacies ne délivreront plus les médicaments pris en charge dans le cadre du tiers-payant, jusqu’à nouvel ordre.

Cette mesure radicale intervient après l’accumulation des dettes de la CNAM envers les officines, l’absence de garanties contractuelles claires après les négociations, ainsi qu’une crise financière profonde dans l’ensemble de la chaîne pharmaceutique – des grossistes aux officines.

Motifs invoqués par les pharmaciens

Le SPOT explique sa décision par plusieurs raisons :

  • Le non-règlement des créances dues par la CNAM aux pharmaciens, ce qui met en danger la viabilité financière des officines.
  • L’absence de « vision claire » ou d’« engagement officiel » résultant des négociations, rendant incertaine la poursuite de la convention entre pharmaciens et CNAM.
  • Une détérioration générale de la chaîne de distribution du médicament, avec des grossistes et fournisseurs eux-mêmes en difficulté, menaçant l’ensemble de l’approvisionnement en médicaments.

Le syndicat réclame notamment la clarification du cadre juridique régissant les pharmacies, des mesures urgentes pour stabiliser la distribution, et un financement exceptionnel de la CNAM via la future loi de finances 2026.

Ce que cela change pour les assurés dès aujourd’hui

  • Les assurés de la CNAM devront désormais payer la totalité du coût des médicaments à la pharmacie — la prise en charge via tiers payant est suspendue jusqu’à nouvel accord.
  • Les remboursements, s’ils sont maintenus, seront différés ou feront l’objet d’un autre mécanisme, tant que les dettes de la CNAM n’auront pas été réglées.
  • Cette situation pourrait compliquer l’accès aux soins pour de nombreux citoyens, notamment les plus vulnérables, les malades chroniques ou les personnes vivant dans des zones rurales ou défavorisées.

Conséquences pour le système pharmaceutique

Le SPOT avertit que si la situation persiste, plusieurs officines – en particulier dans les zones intérieures – risquent de cesser l’activité, ce qui menacerait l’accès aux médicaments.

La rupture du tiers-payant pourrait engendrer une crise majeure de l’accès aux soins de base, aggravant les inégalités sociales et fragilisant davantage le système de santé public.

Le SPOT demande une intervention urgente des pouvoirs publics à savoir régler rapidement les dettes de la CNAM envers les pharmacies ; clarifier le cadre juridique des officines privées ; mettre en place un soutien financier exceptionnel pour garantir la continuité de la chaîne du médicament ; et garantir le droit des citoyens à l’accès aux traitements essentiels.

Les pharmaciens se disent prêts à reprendre le service de tiers-payant dès que des garanties financières et juridiques seront fournies. Mais sans solution rapide, le pays s’expose à une crise d’ampleur.

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Mondial féminin : La Tunisie joue l’Argentine pour un deuxième succès inédit au tour principal

L’équipe nationale féminine de handball se prépare à un rendez-vous décisif dans le cadre du tour principal du Mondial 2025. Opposées à l’Argentine pour leur troisième sortie dans le Groupe 3, les Tunisiennes ont l’occasion de signer une victoire historique et de consolider les progrès entrevus lors de leur précédent succès contre l’Autriche. Un match à enjeu, programmé à 15h30 et diffusé sur beIN Sports Fr 4.

La Tunisie aborde cette rencontre avec un objectif clair : décrocher un deuxième succès au tour principal, une performance encore jamais atteinte dans l’histoire du handball féminin national en championnat du monde.

L’élan né de la victoire face à l’Autriche a renforcé la confiance du groupe, qui sait toutefois que la marge d’erreur reste étroite dans un groupe dominé par deux cadors européens, la France et les Pays-Bas.

L’Argentine, adversaire mal classé mais dangereux

Dernière du Groupe 3 et toujours à la recherche de ses premiers points, l’Argentine demeure un adversaire à aborder avec prudence. Malgré son statut de lanterne rouge, la sélection sud-américaine reste capable de déstabiliser les formations qui lui concèdent trop d’espace ou baissent en intensité. Les Tunisiennes devront donc maintenir la rigueur défensive affichée face à l’Autriche pour éviter toute mauvaise surprise.

Si les deux premières positions du groupe – synonymes de qualification pour les quarts – semblent promises à la France et aux Pays-Bas, la Tunisie conserve l’espoir de décrocher une place honorable dans un tableau particulièrement dense. Une victoire aujourd’hui permettrait de s’installer durablement dans cette bataille du milieu de tableau, où la Pologne et l’Autriche restent également en lice.

La dynamique tunisienne à confirmer

Au-delà de l’enjeu comptable, les joueuses de la sélection nationale visent surtout la continuité dans le jeu. Leur montée en puissance s’est matérialisée par une meilleure efficacité offensive, une discipline plus nette en défense et une cohésion croissante dans les phases de transition.

En maintenant ce niveau, la Tunisie peut espérer capitaliser sur la confiance accumulée pour franchir une nouvelle étape symbolique sur la scène mondiale.

Résultats de la Tunisie au 1er tour

  • Tunisie – France 18-43
  • Tunisie – Pologne 26-29
  • Tunisie – Chine 34-28

Classement du groupe F

  1. France – 6 pts
  2. Pologne – 4 pts
  3. Tunisie – 2 pts
  4. Chine – 0 pt

Résultats de la Tunisie au 2ème tour

  • Tunisie – Pays-Bas 21-39
  • Tunisie – Autriche 27-25
  • Tunisie – Argentine

Classement du Groupe 3

  1. France – 8 pts
  2. Pays-Bas – 8 pts
  3. Pologne – 4 pts
  4. Autriche – 2 pts
  5. Tunisie – 2 pts
  6. Argentine – 0 pt

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Tunisie : Revenus du travail et recettes touristiques en hausse

Les derniers indicateurs publiés par la Banque centrale de Tunisie confirment une dynamique positive des revenus du travail sur les onze premiers mois de 2025. Cette amélioration s’inscrit dans un paysage économique contrasté, marqué à la fois par une reprise soutenue du secteur touristique et un recul notable du service de la dette, mais aussi par une pression croissante sur la masse monétaire fiduciaire. Les chiffres actualisés offrent un aperçu précis des équilibres macroéconomiques à l’approche de la clôture de l’exercice.

La BCT révèle que les revenus du travail cumulés ont progressé de 6,5% en glissement annuel. Ils atteignent désormais près de 8 milliards de dinars, un niveau qui témoigne à la fois de la résilience du marché de l’emploi et de l’amélioration des transferts formels, notamment depuis l’étranger.

Cette évolution confirme une tendance déjà observée depuis le début de l’année, où la croissance des revenus déclarés semble dépasser celle de l’activité globale. Elle pourrait également refléter une meilleure intégration des flux de travail dans les circuits bancaires.

Tourisme : un secteur qui consolide sa reprise

Les recettes touristiques continuent d’afficher une trajectoire ascendante. À fin novembre 2025, elles atteignent 7,5 milliards de dinars, contre 7 milliards un an auparavant, soit une progression de 6,8%.

Cette hausse confirme la vigueur retrouvée de l’activité touristique, soutenue par une fréquentation plus dense sur la haute saison et par une diversification progressive des marchés émetteurs. Le secteur reste ainsi l’un des principaux contributeurs à l’amélioration des revenus extérieurs.

En parallèle, les services de la dette affichent un recul d’environ 14%, passant de 13,3 milliards à 11,5 milliards de dinars. Une telle baisse demeure inhabituelle dans un contexte où les engagements extérieurs restent importants. Cette contraction réduit mécaniquement la pression sur les réserves en devises et offre une légère marge aux finances publiques.

Avoirs extérieurs en devises à 104 jours d’importation

Les avoirs nets en devises, eux, connaissent une légère érosion. Au 5 décembre 2025, ils s’établissent à 24,6 milliards de dinars, soit un repli de 1,5% par rapport à la même période l’an dernier.

Converti en jours d’importation, ce niveau correspond à 104 jours, un seuil qui reste supérieur à la ligne de sécurité usuelle mais qui rappelle la nécessité de préserver les flux de financement extérieur et la stabilité des recettes en devises.

La monnaie fiduciaire en circulation poursuit sa hausse spectaculaire. Les billets et pièces totalisent 26,1 milliards de dinars, contre 22 milliards en décembre 2024, soit une progression de 18,2%.

Pris dans leur ensemble, les indicateurs publiés par la BCT dépeignent une économie où certaines composantes – revenus du travail, tourisme, service de la dette – évoluent favorablement, tandis que la liquidité fiduciaire et la contraction légère des réserves extérieures rappellent les fragilités structurelles.

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Devant le Parlement, des citoyens dénoncent la poursuite de l’abattage des chiens errants

Un rassemblement spontané a eu lieu devant l’Assemblée des représentants du peuple. Des bénévoles engagés dans la défense des animaux ont protesté contre les opérations d’abattage, appelant à des solutions alternatives fondées sur la stérilisation et la vaccination.

Une mobilisation citoyenne contre les tirs

Un groupe de citoyens actifs dans le sauvetage et la protection des animaux errants s’est réuni ce samedi aux abords du Parlement pour dénoncer la poursuite des opérations d’abattage.

Les manifestants ont brandi des pancartes et scandé plusieurs slogans, dont « Non au tir, assez des cartouches », « Ils ont le droit de vivre », ou encore « Pour la stérilisation et la vaccination… Stop au massacre des chiens en Tunisie ».

Dans une déclaration à Mosaïque, la bénévole Fatma Jendoubi a appelé à mettre fin immédiatement à ces interventions, décrites comme quotidiennes et particulièrement violentes. Elle affirme que nombre d’animaux sont mortellement touchés, tandis que d’autres, grièvement blessés, sont enlevés « de manière brutale » par les services municipaux.

Les pistes prônées par les protestataires

Les participants au rassemblement ont insisté sur le fait que les tirs ne constituent pas une solution durable. Ils plaident pour une stratégie globale comprenant la vaccination, la stérilisation et la création d’abris pour chiens errants, en coordination avec plusieurs municipalités.

Selon Fatma Jendoubi, la stérilisation permettrait à la fois de maîtriser la reproduction anarchique et de limiter la propagation de la rage, une menace persistante pour la santé publique.

Les autorités défendent une approche mixte face à la prolifération

Le gouvernorat de Tunis a récemment annoncé un programme ciblé de capture et d’abattage des chiens errants, notamment aux entrées des villes, dans les zones touristiques, les parcs et les jardins.

Lors d’une réunion consacrée au suivi du plan régional contre la rage et les nuisances, les autorités ont également retenu la stérilisation comme mécanisme complémentaire. Elles indiquent que le taux de vaccination des chiens et chats domestiques a atteint 80 % selon la direction régionale de l’Agriculture.

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Port en eaux profondes d’Enfidha : Financement, calendrier et ambitions stratégiques dévoilés

Le ministère du Transport a présenté les mécanismes de financement et la feuille de route du futur port en eaux profondes d’Enfidha. Projet stratégique pour la Tunisie, il doit accompagner la montée en puissance du trafic maritime mondial et renforcer la position logistique du pays en Méditerranée.

Le ministre du Transport, Rached Amri, a présidé une séance consacrée au suivi du port en eaux profondes d’Enfidha et de sa vaste zone de services logistiques. Autour de la table figuraient des responsables du ministère, la PDG de la Société du Port d’Enfidha, la PDG de l’OMMP, ainsi que des représentants des ministères de l’Économie, de l’Agriculture, de l’Équipement et de l’Environnement.

La réunion a porté principalement sur les modalités de financement du projet et sur la consolidation de sa feuille de route opérationnelle.

Un projet national qualifié de stratégique

Rached Amri a réaffirmé le caractère stratégique du port, justifié par la position géographique de la Tunisie au cœur d’une Méditerranée où transite 30% du trafic maritime mondial.

Il a insisté sur la volonté de l’État de poursuivre la réalisation du projet dans le respect strict de la souveraineté nationale, en suivant une approche progressive articulée autour d’un calendrier d’échéances et en cohérence avec les politiques environnementales du pays.

Face à l’intensification de la concurrence portuaire dans la région et aux avancées technologiques rapides du secteur maritime, le ministre a souligné la nécessité d’investir dans des ports de nouvelle génération.

Un levier de transformation pour la région centrale

Le futur port d’Enfidha permettra, selon lui, d’accueillir des navires de très grande capacité, de réduire les coûts logistiques, de renforcer l’attractivité des investissements et de soutenir la compétitivité des exportations tunisiennes.

Au-delà de ses dimensions maritimes, le projet s’inscrit dans une vision d’aménagement du territoire. Le ministre a rappelé que la troisième région du pays – reliant la frontière algérienne aux côtes orientales – pourra se transformer en pôle logistique régional grâce au port, avec des retombées économiques pour l’ensemble du centre tunisien.

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Mondial féminin de handball : La Tunisie joue sa survie face à l’Autriche

La sélection tunisienne aborde ce samedi un match crucial du tour principal du Mondial face à l’Autriche. Battues lourdement lors de leur entrée en lice, les Tunisiennes doivent impérativement réagir pour rester en course dans le groupe 3.

Un deuxième match décisif pour se relancer

Engagée dans le tour principal du Championnat du monde, l’équipe féminine de Tunisie dispute cet après-midi un rendez-vous déterminant contre l’Autriche. Après leur large défaite face aux Pays-Bas lors de la première journée, les joueuses de la sélection n’ont toujours aucun point au classement du groupe 3.

En face, l’Autriche arrive avec deux points et l’avantage psychologique d’un premier succès. La Tunisie devra donc afficher une réaction forte pour espérer rester dans la course.

Un groupe dominé par les puissances européennes

Le match se tiendra à la salle Ahoy Rotterdam, l’une des enceintes majeures du tournoi. Le coup d’envoi est programmé à 15h30.

Pour les Tunisiennes, l’objectif est clair : corriger les erreurs du premier match, resserrer la défense et retrouver de l’efficacité offensive pour éviter de s’enliser au bas du classement.

Dans ce groupe 3, la hiérarchie s’est rapidement dessinée après la première journée, avec les équipes européennes prenant l’ascendant. La Tunisie, qui était déjà outsider, doit désormais réaliser un exploit pour garder un espoir mathématique.

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