Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Hajj 2026: voici les nouvelles règles concernant l’allocation touristique

La Banque centrale de Tunisie a publié une nouvelle circulaire encadrant l’allocation touristique destinée aux pèlerins tunisiens inscrits pour la campagne de pèlerinage 1447 Hijri correspondant à l’année 2026. Cette circulaire, adressée aux intermédiaires agréés, entre en vigueur dès sa publication.

À partir du 10 décembre 2025, les banques et établissements agréés sont autorisés à délivrer l’allocation touristique à travers les guichets uniques dédiés à l’organisation des voyages. Pour ce faire, ils utiliseront leurs soldes disponibles et pourront s’approvisionner en billets de riyals saoudiens auprès des succursales de la Banque centrale. Chaque intermédiaire devra fixer son cours de vente des devises et l’afficher clairement au public.

La circulaire précise que les allocations touristiques octroyées aux pèlerins lors du dépôt de leurs dossiers seront imputées sur les droits à transfert de l’année 2026. Lors de l’émargement des passeports, les banques devront obligatoirement inscrire l’année 2026 dans la zone réservée à l’allocation. Ces montants ne pourront en aucun cas être utilisés au cours de l’année en cours.

La Banque centrale introduit également une dérogation concernant l’autorisation d’exportation de devises en billets: pour cette campagne de pèlerinage, elle restera valable six mois à partir de sa date de délivrance. Cette mesure s’applique uniquement aux pèlerins figurant sur les listes officielles ainsi qu’aux membres de la délégation tunisienne désignée.

Enfin, les intermédiaires agréés devront transmettre quotidiennement, en double exemplaire, un rapport sur les allocations touristiques délivrées. Ce rapport devra suivre le modèle annexé à la circulaire.

La circulaire n°2025-16 confirme ainsi le cadre opérationnel de l’allocation touristique dédiée aux pèlerins, en rappelant les obligations des intermédiaires agréés et les règles applicables pour l’année 2026.

L’article Hajj 2026: voici les nouvelles règles concernant l’allocation touristique est apparu en premier sur Managers.

L’énergie capte la moitié des financements extérieurs en 2024 (BCT)

Près de 50 % des mobilisations extérieures réalisées par la Tunisie en 2024 ont été consacrées au financement du secteur énergétique. Soit une enveloppe de 661 millions de dinars. C’est ce qu’il ressort du dernier rapport statistique de la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Le secteur financier arrive très loin derrière avec seulement 175 millions de dinars mobilisés. La BCT indique que les tirages sur les emprunts extérieurs à long terme ont atteint 6 517 MDT en 2024. Ce qui constitue une diminution de 9,4 % par rapport à 2023. L’Administration publique reste de loin le principal bénéficiaire de ces ressources, captant près de 80 % du total. Une proportion identique à celle de l’année précédente. Le reste des financements a été dirigé vers les autres agents économiques.

Publié récemment, le rapport dresse un état détaillé de la dette extérieure à long terme de la Tunisie. Il analyse les mobilisations, les remboursements et l’encours de la dette pour l’ensemble des secteurs institutionnels. Tout en mettant en lumière la structure de cette dette : catégories de créanciers et d’emprunteurs, devises mobilisées, maturités et secteurs concernés.

La BCT propose également un examen approfondi des principaux indicateurs de la dette extérieure et de leur interaction avec les autres agrégats macroéconomiques. Avec l’objectif de mieux comprendre la dynamique globale de l’endettement extérieur et les évolutions qui ont marqué l’année sous revue.

On y reviendra.

L’article L’énergie capte la moitié des financements extérieurs en 2024 (BCT) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Coopération financière : Tunis et Mascate scellent un accord stratégique entre leurs banques centrales

Dans le cadre du renforcement continu des relations bilatérales distinguées entre la République tunisienne et le Sultanat d’Oman, et dans un contexte marqué par une dynamique positive de coopération entre les deux pays, le siège de la Banque centrale d’Oman a abrité, le lundi 8 décembre 2025, la cérémonie de signature d’un mémorandum d’entente entre la Banque Centrale de Tunisie et son homologue omanaise.

Cette initiative traduit l’engagement des deux institutions à approfondir leur coopération institutionnelle et à développer les cadres de coordination conjointe, en phase avec le regain d’élan que connaissent les relations économiques entre les deux pays. Le mémorandum a été signé par Son Excellence M. Ahmad bin Jaafar Al Musalmi, Gouverneur de la Banque centrale d’Oman, et M. Fethi Zouhaier Nouri, Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, en présence de hauts responsables des deux parties.

Ce mémorandum prévoit l’instauration d’une coopération stratégique dans plusieurs axes prioritaires, notamment la politique monétaire, la supervision bancaire et la gestion des risques, ainsi que le développement des infrastructures financières et des systèmes de paiement. Il porte également sur l’appui de la transition numérique, la promotion de l’innovation financière et le renforcement de l’échange d’expériences à travers des programmes de développement des compétences.

La signature de ce mémorandum constitue une nouvelle étape dans le parcours d’un partenariat fructueux entre les deux pays et reflète la volonté commune d’asseoir une coopération financière et bancaire solide, à même de soutenir la stabilité financière et de renforcer les intérêts économiques communs entre la Tunisie et le Sultanat d’Oman.

À cette occasion, le Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie a réaffirmé son engagement à assurer un suivi rapproché de la mise en œuvre des dispositions dudit mémorandum de manière à garantir la réalisation de ses objectifs en les traduisant en programmes d’action concrets, en réunions techniques régulières et en projets conjoints à forte valeur ajoutée pour les économies et les secteurs financiers des deux pays.

L’article Coopération financière : Tunis et Mascate scellent un accord stratégique entre leurs banques centrales est apparu en premier sur WMC.

L’hebdo du vendredi 7 décembre 2025 – Le dinar tunisien dans la tourmente internationale

L’économie mondiale aborde la fin de 2025 avec une tonalité incertaine. La détente récente autour du dollar, affaibli par les anticipations d’un assouplissement monétaire américain en 2026, offre un répit momentané aux devises émergentes, dont le dinar.

Parallèlement, l’euro profite d’indicateurs européens mieux orientés et d’un discours plus rassurant de la BCE, retrouvant une dynamique haussière. Cette amélioration internationale demeure pourtant fragile, prise en étau entre les tensions géopolitiques persistantes au Moyen-Orient, un ralentissement chinois qui pèse sur les matières premières et une volatilité continue sur les marchés obligataires. Dans cet environnement, les économies ouvertes et structurellement dépendantes de financements extérieurs, comme la Tunisie, restent particulièrement exposées.

Tunisie — Une liquidité sous pression : la BCT arbitre entre stabilité et vulnérabilités internes

Les indicateurs monétaires du 5 décembre 2025 confirment un contexte bancaire toujours tendu. Le solde du compte courant ordinaire des banques reste faible, bien en-deçà des niveaux de 2024. Ce qui traduit la persistance d’une liquidité structurellement déficitaire. Le volume global de refinancement, légèrement supérieur à 11 milliards de dinars, montre combien le secteur bancaire dépend encore des interventions quotidiennes de la Banque centrale.

Le taux du marché monétaire demeure solidement arrimé à 7,5 %, en ligne avec un taux directeur maintenu sans changement. Ce choix reflète l’équilibre délicat recherché par la BCT : éviter d’alimenter les tensions inflationnistes; tout en préservant la fluidité minimale du crédit. Mais les signaux envoyés par l’économie réelle invitent à la prudence. La demande de cash continue de s’amplifier et les billets en circulation dépassent désormais 26 milliards de dinars, un record. Cette explosion de la circulation fiduciaire révèle une défiance persistante vis-à-vis du système bancaire; mais aussi l’emprise croissante de l’économie parallèle, difficile à contenir sans réformes structurelles audacieuses.

Des réserves de change sous tension : un coussin qui s’érode malgré la résilience des flux extérieurs

Les avoirs nets en devises reculent à 24,6 milliards de dinars, équivalents à 104 jours d’importation, contre 112 jours un an auparavant. L’érosion est notable et s’explique en grande partie par un service de la dette extérieure particulièrement lourd en 2025. Les paiements cumulés atteignent en effet près de 11,5 milliards de dinars à fin novembre.

Malgré cette pression, les recettes en devises montrent une résilience appréciable. Le tourisme progresse et dépasse 7,5 milliards de dinars, bénéficiant d’une fréquentation européenne soutenue. Les revenus des Tunisiens à l’étranger suivent la même trajectoire ascendante et apportent près de 8 milliards de dinars à fin novembre. Ces flux constituent aujourd’hui la première ligne de défense du dinar. Mais ils ne suffisent pas à eux seuls à compenser le poids du service de la dette et les besoins croissants en importations essentielles.

Un dinar en équilibre instable : respiration face au dollar, glissement contrôlé face à l’euro

Sur le marché des changes, le dinar évolue dans un mouvement à double vitesse. Le recul mondial du dollar permet au dinar de reprendre de la vigueur, avec un taux passant de 3,16 à 2,93. Cette amélioration allège temporairement la facture des importations libellées en dollars, notamment pour l’énergie et certaines matières premières stratégiques.

Face à l’euro, la situation est plus nuancée. Le dinar glisse légèrement, passant de 3,32 à 3,42. Cette dépréciation modérée, mais persistante, traduit une tendance structurelle liée aux déséquilibres externes, à la dépendance des entreprises tunisiennes aux intrants importés et à un différentiel d’inflation qui continue d’éroder la compétitivité interne. La Banque centrale (BCT) semble maintenir une stratégie de flottement géré, évitant tout mouvement brusque, mais acceptant une correction graduelle du taux de change.

Un horizon proche sous surveillance : une stabilisation relative mais conditionnelle

À court terme, le dinar devrait bénéficier de conditions relativement favorables. Le repli du dollar, la stabilité du taux directeur, la hausse saisonnière des transferts des résidents à l’étranger et la bonne tenue du tourisme européen devraient contribuer à contenir les pressions immédiates. Mais cette stabilisation reste précaire. Les réserves en devises demeurent sous tension et le moindre choc externe pourrait modifier le paysage en quelques jours, surtout dans un environnement global volatil.

Une équation plus complexe en 2026 : dette, croissance et inflation comme lignes de fracture

À moyen terme, la situation s’annonce plus exigeante. Les obligations extérieures de 2026 imposeront des sorties de devises importantes, au moment même où la croissance intérieure peine à générer des excédents exportables. L’inflation sous-jacente, installée à 5 % fin novembre, réduit les marges de manœuvre monétaires et renchérit les importations. La progression constante de l’économie informelle absorbe une part croissante de la liquidité bancaire, accentuant les tensions sur le marché monétaire.

La capacité du gouvernement à sécuriser de nouveaux financements extérieurs, qu’ils soient bilatéraux ou multilatéraux, jouera un rôle décisif dans la stabilité du dinar. Faute de ces apports, la dépréciation graduelle resterait le scénario le plus probable.

In fine : une stabilité apparente qui ne masque pas les vulnérabilités profondes

La Tunisie termine 2025 dans une posture délicate. Les signaux positifs existent, notamment dans les revenus extérieurs et la relative stabilité du dinar face au dollar. Mais les vulnérabilités structurelles persistent : liquidité bancaire fragile, dette extérieure lourde, érosion des réserves, montée du cash et dépendance aux chocs exogènes.

Le dinar bénéficie aujourd’hui d’une accalmie conjoncturelle. Mais cette stabilité demeure conditionnelle et pourrait être rapidement remise en question. L’année 2026 s’ouvrira sous le signe d’un équilibre fragile, où la moindre secousse internationale pourrait suffire à rebattre les cartes du marché tunisien.

 

==============================

* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain D’Economie Financière (IAEF-ONG)

L’article L’hebdo du vendredi 7 décembre 2025 – Le dinar tunisien dans la tourmente internationale est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie : Revenus du travail et recettes touristiques en hausse

Les derniers indicateurs publiés par la Banque centrale de Tunisie confirment une dynamique positive des revenus du travail sur les onze premiers mois de 2025. Cette amélioration s’inscrit dans un paysage économique contrasté, marqué à la fois par une reprise soutenue du secteur touristique et un recul notable du service de la dette, mais aussi par une pression croissante sur la masse monétaire fiduciaire. Les chiffres actualisés offrent un aperçu précis des équilibres macroéconomiques à l’approche de la clôture de l’exercice.

La BCT révèle que les revenus du travail cumulés ont progressé de 6,5% en glissement annuel. Ils atteignent désormais près de 8 milliards de dinars, un niveau qui témoigne à la fois de la résilience du marché de l’emploi et de l’amélioration des transferts formels, notamment depuis l’étranger.

Cette évolution confirme une tendance déjà observée depuis le début de l’année, où la croissance des revenus déclarés semble dépasser celle de l’activité globale. Elle pourrait également refléter une meilleure intégration des flux de travail dans les circuits bancaires.

Tourisme : un secteur qui consolide sa reprise

Les recettes touristiques continuent d’afficher une trajectoire ascendante. À fin novembre 2025, elles atteignent 7,5 milliards de dinars, contre 7 milliards un an auparavant, soit une progression de 6,8%.

Cette hausse confirme la vigueur retrouvée de l’activité touristique, soutenue par une fréquentation plus dense sur la haute saison et par une diversification progressive des marchés émetteurs. Le secteur reste ainsi l’un des principaux contributeurs à l’amélioration des revenus extérieurs.

En parallèle, les services de la dette affichent un recul d’environ 14%, passant de 13,3 milliards à 11,5 milliards de dinars. Une telle baisse demeure inhabituelle dans un contexte où les engagements extérieurs restent importants. Cette contraction réduit mécaniquement la pression sur les réserves en devises et offre une légère marge aux finances publiques.

Avoirs extérieurs en devises à 104 jours d’importation

Les avoirs nets en devises, eux, connaissent une légère érosion. Au 5 décembre 2025, ils s’établissent à 24,6 milliards de dinars, soit un repli de 1,5% par rapport à la même période l’an dernier.

Converti en jours d’importation, ce niveau correspond à 104 jours, un seuil qui reste supérieur à la ligne de sécurité usuelle mais qui rappelle la nécessité de préserver les flux de financement extérieur et la stabilité des recettes en devises.

La monnaie fiduciaire en circulation poursuit sa hausse spectaculaire. Les billets et pièces totalisent 26,1 milliards de dinars, contre 22 milliards en décembre 2024, soit une progression de 18,2%.

Pris dans leur ensemble, les indicateurs publiés par la BCT dépeignent une économie où certaines composantes – revenus du travail, tourisme, service de la dette – évoluent favorablement, tandis que la liquidité fiduciaire et la contraction légère des réserves extérieures rappellent les fragilités structurelles.

Lire aussi

L’article Tunisie : Revenus du travail et recettes touristiques en hausse est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : la circulation fiduciaire dépasse les 26 milliards de dinars

La masse de billets et pièces qui circulent entre les mains des Tunisiens vient de franchir un nouveau seuil historique. Avec plus de 26 milliards de dinars en circulation, un niveau atteint pour la deuxième fois en 2025 d’après la Banque centrale de Tunisie, le pays confirme une dynamique qui ne se dément pas depuis plusieurs années.

Ce phénomène monétaire, loin d’être anodin, s’est particulièrement intensifié au cours des deux dernières années. L’augmentation du volume de monnaie fiduciaire détenue par les ménages et les entreprises traduit des mutations profondes dans le comportement économique des agents et dans l’environnement réglementaire du pays.

Lire aussi :
Réforme du chèque : retour triomphant du cash

L’article Tunisie : la circulation fiduciaire dépasse les 26 milliards de dinars est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Déficit Courant : La Tunisie à -1,6% du PIB en 2024, selon le rapport de la BCT

Le déficit courant s’est contracté, pour revenir à -1,6% du PIB, soit -2,6 milliards de dinars, en 2024, contre -2,3% du PIB en 2023 (-3,5 milliards de dinars), d’après le rapport sur la «Balance des paiements et position extérieure globale de la Tunisie (2024)», publié jeudi, par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Cette évolution trouve son origine dans la hausse de l’excédent de la balance des services (+22,7 milliards de dinars, contre +21,2 milliards de dinars en 2023), suite au raffermissement des recettes touristiques (+9,8%) et des revenus du travail (+12,7%).

Partant, le ratio de couverture du déficit commercial par les recettes touristiques et les revenus du travail, s’est légèrement amélioré pour s’établir à 57,7% en 2024, contre 56% en 2023.

En revanche, le déficit de la balance des biens s’est davantage creusé, passant de -28,1 milliards de dinars en 2023, à -30,4 milliards de dinars en 2024, sous l’effet de la hausse des importations de 3,6% et la baisse des exportations de 1%.

Les données de la BCT ont fait état, en outre, de la quasi-stabilité du taux de change moyen annuel du dinar tunisien (-0,2%), en 2024, respectivement, face à l’euro et au dollar américain, traduisant la bonne tenue des principaux indicateurs du compte courant de la balance des paiements, ce qui a permis la consolidation des réserves en devises.

S’agissant de la demande intérieure, principal moteur de la croissance économique en 2024, elle s’est améliorée de 4,3%, aux prix constants, en lien avec la vigueur de la consommation privée et la reprise de l’investissement.

En effet, la consommation nationale a progressé de 1,2% en 2024 (contre +0,7% une année auparavant), portée par la reprise de la consommation publique (+1,4% contre -0,2% en 2023) et l’amélioration de la consommation privée (+1,1% contre +0,9%), favorisée par la détente relative de l’inflation et l’augmentation salariale.

En ce qui concerne le compte financier, il a dégagé un besoin de financement de 251 millions de dinars (MD) en 2024, contre un besoin de financement de 1 296 MD une année auparavant.

« Ce résultat est attribuable au redressement de la balance “des investissements de portefeuille et des autres investissements” (+690 MD en 2024 contre -2 436 MD en 2023), suite à l’effet conjugué du repli des mobilisations des emprunts extérieurs à Long Terme (-9,4%) et de la hausse des dépenses au titre du remboursement du principal de la dette extérieure à Long Terme (+27,3%) », a expliqué la BCT dans son rapport.

L’article Déficit Courant : La Tunisie à -1,6% du PIB en 2024, selon le rapport de la BCT est apparu en premier sur WMC.

BCT-Déficit courant resserré : -1,6% du PIB, soit -2,6 milliards de dinars en 2024

Le déficit courant s’est resserré à -1,6% du PIB (-2,6 milliards de dinars) en 2024, contre -2,3% (-3,5 milliards) en 2023, selon le rapport de la Banque Centrale de Tunisie (BCT) sur la balance des paiements et la position extérieure globale.

Cette amélioration résulte principalement de l’excédent record de la balance des services (+22,7 milliards de dinars, en hausse grâce à une progression de 9,8% des recettes touristiques et de 12,7% des revenus du travail), malgré un creusement du déficit commercial à -30,4 milliards de dinars (importations +3,6%, exportations -1%). Le ratio de couverture du déficit commercial par le tourisme et les revenus du travail s’améliore légèrement à 57,7% (contre 56% en 2023), tandis que la stabilité du dinar (-0,2% face à l’euro et au dollar) soutient les réserves en devises.

La demande intérieure, moteur clé de la croissance 2024, a crû de 4,3% (prix constants), tirée par une consommation nationale en hausse de 1,2% : consommation publique +1,4% (contre -0,2%) et privée +1,1% (contre +0,9%), soutenues par une inflation contenue et des hausses salariales. Sur le plan financier, le compte affiche un besoin de financement réduit à 251 millions de dinars (contre 1 296 millions en 2023), grâce au rebond des investissements de portefeuille et autres (+690 millions), malgré une baisse des emprunts extérieurs à long terme (-9,4%) et une hausse des remboursements (+27,3%).

Avec TAP

L’article BCT-Déficit courant resserré : -1,6% du PIB, soit -2,6 milliards de dinars en 2024 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie : Le déficit courant recule à 1,6% du PIB en 2024, grâce au rebond des services

Un déficit extérieur en nette amélioration

Selon le rapport annuel de la Banque Centrale de Tunisie sur la balance des paiements 2024, le déficit courant s’est nettement allégé pour atteindre -1,6% du PIB, soit -2,6 milliards de dinars, contre -2,3% du PIB en 2023 (-3,5 milliards). Cette contraction marque une amélioration notable de la position extérieure du pays.

Les services dopent les recettes

La performance du secteur des services constitue le principal levier de cette embellie. L’excédent a progressé pour s’établir à +22,7 milliards de dinars, soutenu par une hausse de 9,8% des recettes touristiques et une augmentation de 12,7% des revenus du travail.

Ce dynamisme a permis d’améliorer le taux de couverture du déficit commercial par ces recettes, passé à 57,7% en 2024 contre 56% l’année précédente.

Un commerce extérieur toujours sous pression

En parallèle, le déficit de la balance des biens continue de peser lourdement. Il s’est aggravé pour atteindre -30,4 milliards de dinars, contre -28,1 milliards en 2023. Cette dégradation résulte d’une hausse de 3,6% des importations conjuguée à une baisse de 1% des exportations, confirmant la fragilité structurelle du commerce extérieur tunisien.

Un dinar stable et des réserves protégées

La BCT fait également état d’une quasi-stabilité du taux de change moyen annuel du dinar (-0,2%) face à l’euro et au dollar. Cette évolution reflète, selon elle, la solidité des indicateurs du compte courant et a contribué à maintenir les réserves en devises à un niveau confortable.

La demande intérieure stimule la croissance

Côté économie réelle, la demande intérieure – moteur principal de la croissance en 2024 – s’est renforcée de 4,3% aux prix constants. La consommation nationale progresse de 1,2 %, portée par :

  • la reprise de la consommation publique (+1,4%),
  • l’amélioration de la consommation privée (+1,1%), favorisées par la détente de l’inflation et la hausse des salaires,
  • l’investissement, en remontée, contribue également à cette dynamique.

Un besoin de financement extérieur quasi résorbé

La BCT note par ailleurs une amélioration marquée du compte financier, dont le besoin de financement est passé de 1296 MD en 2023 à seulement 251 MD en 2024.

Cette évolution s’explique par le redressement de la balance des investissements de portefeuille et des autres investissements (+690 MD), malgré :

  • un recul des emprunts extérieurs à long terme (-9,4%),
  • une hausse du remboursement du principal de la dette extérieure (+27,3%).

Lire aussi

L’article Tunisie : Le déficit courant recule à 1,6% du PIB en 2024, grâce au rebond des services est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : le déficit courant contenu à 1,6 % du PIB

La situation des paiements extérieurs de la Tunisie pour l’année 2024 s’est retrouvée dans un environnement international complexe, marqué par des tensions géopolitiques et une volatilité des flux commerciaux. Malgré ces défis, l’économie nationale a enregistré une reprise modérée de la croissance, se situant à +1,5 % contre +0,4 % en 2023.

Le déficit courant a continué de se contracter, s’établissant à -2,6 milliards de dinars (MDT). Soit -1,6 % du PIB et en amélioration par rapport aux -3,5 milliards de dinars et -2,3 % enregistrés une année auparavant. Cette évolution a permis la consolidation des avoirs nets en devises. Lesquels se sont maintenus à 27 332 MDT à la fin de 2024, représentant l’équivalent de 121 jours d’importation. Ce sont les chiffres révélés par le rapport de la Banque centrale de Tunisie (BCT), intitulé « Balance des paiements et position extérieure globale de la Tunisie 2024 ».

La reprise de la croissance est largement attribuable au redressement du secteur agricole, qui a affiché une croissance notable de +8,8 % en 2024, en contraste avec le recul de -16,1 % en 2023. Cette performance a notamment été soutenue par une campagne favorable pour les céréales et l’huile d’olive. Parallèlement, le taux d’inflation en glissement annuel a poursuivi son repli, revenant à 6,2 % à la fin de 2024, contre 8,1 % l’année précédente. Ce processus désinflationniste est lié à la baisse des prix des produits de base sur les marchés mondiaux, combinée à la stabilité du taux de change du dinar tunisien par rapport aux principales devises.

Dynamiques commerciales et alimentaires en Tunisie

Bien que le déficit courant ait diminué, le déficit commercial s’est élargi de 10,9 % par rapport à 2023, atteignant 18,9 milliards de dinars. Ce résultat s’explique par la stagnation des exportations (+0,0 %) et par une progression des importations de +2,3 %. L’un des faits marquants des échanges de biens concerne la balance alimentaire, qui a dégagé un excédent de 1 404 MDT en 2024; alors qu’elle était déficitaire de 211 MDT l’année précédente. Cette amélioration est due à la hausse soutenue de 27,4 % de la valeur des exportations d’huile d’olive. En revanche, le déficit énergétique s’est creusé de 1 204 MDT pour atteindre 10 870 MDT.

Performance exceptionnelle des services et des transferts

L’amélioration du déficit courant a été fortement alimentée par la bonne tenue des recettes en devises issues du tourisme et des transferts de la diaspora. L’excédent de la balance des services s’est renforcé de 1 500 MDT pour s’établir à 22 720 MDT en 2024. Les recettes touristiques ont augmenté de 9,8 %, atteignant 7,6 milliards de dinars. Le pays a franchi, pour la première fois, le cap des 10 millions d’entrées de non-résidents au terme de 2024. Parallèlement, les revenus du travail  ont poursuivi leur progression à un rythme soutenu de +12,7 %, pour atteindre 9,9 milliards de dinars. L’excédent de la balance des revenus primaire et secondaire s’est ainsi renforcé, s’élevant à 5 125 MDT.

Investissements et endettement extérieur

Le compte financier a affiché un besoin de financement de seulement 251 MDT en 2024. Ce qui représente une nette réduction par rapport au besoin de 1 296 MDT enregistré l’année précédente. Les flux entrants d’Investissements Directs Étrangers (IDE) ont progressé de 12,9 % pour atteindre 2,7 milliards de dinars.

Les IDE ont principalement bénéficié aux industries manufacturières, avec une hausse de 20,1 %, atteignant 1 779 MDT. Néanmoins, l’État a fait face à une charge de service de la dette extérieure à long terme en nette progression de 22,2 %, soit 14,4 milliards de dinars en 2024. Malgré l’accroissement des remboursements du principal, le taux d’endettement extérieur à long terme par rapport au PIB a poursuivi sa tendance baissière, revenant à 47,5 % en 2024.

L’article Tunisie : le déficit courant contenu à 1,6 % du PIB est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Compte en devises: ce qui change vraiment pour les Tunisiens

Le Parlement tunisien a adopté hier un nouvel article de loi qui rebat les cartes pour les Tunisiens résidents souhaitant ouvrir un compte en devises.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la mise en application de l’article 18 de la loi n°76 de 1976, portant refonte et codification de la législation des changes et du commerce extérieur. Avec un objectif clair: assouplir les démarches et moderniser le cadre légal.

Elle vise essentiellement à clarifier les conditions d’ouverture de ces comptes et à assouplir leur régime de fonctionnement.

Ouvrir un compte en devises est désormais plus simple

Les personnes physiques de nationalité tunisienne, résidant en Tunisie, peuvent ouvrir auprès des intermédiaires agréés des comptes en devises.

Cette ouverture n’est plus soumise aux conditions prévues aux articles 16 et 18 du Code des changes et du commerce extérieur, ni aux dispositions de l’article 16 de la loi n°83 de 1986 (loi de finances rectificative).

Le texte précise également que l’ouverture de ces comptes n’est pas soumise à l’accord préalable de la Banque centrale de Tunisie. Les comptes en devises peuvent être alimentés sans autorisation préalable, notamment par:

  • les montants transférés depuis un autre compte en devises ou en dinars convertibles, 

  • les intérêts générés par les fonds déposés ou placés par l’intermédiaire agréé, conformément au taux avantageux fixé par la Banque centrale,

  • les montants provenant de la dotation touristique annuelle.

De plus, il est généralement possible que le compte en dinars convertibles soit débité automatiquement pour tout paiement à l’étranger, sans qu’une autorisation préalable soit nécessaire. Cela concerne notamment la remise de devises étrangères au titulaire du compte en vue d’un voyage à l’étranger, ainsi que l’octroi d’une provision à un autre compte en devises.

Les bénéfices générés par ces comptes restent soumis à une taxe de 0,01%.

 

L’article Compte en devises: ce qui change vraiment pour les Tunisiens est apparu en premier sur Managers.

BCT : Le TMM reste inchangé pour le troisième mois consécutif, au plus bas depuis janvier 2023

Le Taux moyen du Marché Monétaire (TMM) s’est stabilisé, en novembre 2025, au niveau de 7,49%, pour le troisième mois consécutif, selon des données publiées, récemment, par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

En fait, le TMM a enregistré une tendance baissière, depuis le début de l’année, passant de 7,99%, au cours des deux mois de janvier et février 2025, à 7,91% en mars 2025, régressant à 7,50%, durant la période avril- août, pour se stabiliser à 7,49% en septembre, octobre et novembre 2025.

Il convient de noter que le TMM est à son plus bas niveau depuis le mois de janvier 2023.

Pour rappel, le TMM est fortement tributaire de l’évolution du taux directeur de la BCT, lequel a été révisé à la baisse de 50 points de base, durant le mois de mars 2025, passant de 8% à 7,5.

L’article BCT : Le TMM reste inchangé pour le troisième mois consécutif, au plus bas depuis janvier 2023 est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : Les avoirs en devises atteignent 24,6 milliards de dinars, soit 105 jours d’importation

Les avoirs nets en devises ont atteint 24,6 milliards de dinars, à la date du 28 novembre courant, ce qui représente 105 jours d’importation. En comparaison avec la même période de l’année dernière, les réserves en devises ont légèrement régressé de 1,3%, d’après les indicateurs monétaires et financiers, publiés par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Pour ce qui est des recettes touristiques et des revenus du travail cumulés, elles ont progressé respectivement de 6,96%, à 7,3 milliards de dinars, et de 6,94% à 7,7 milliards de dinars, à la date du 20 novembre 2025.

En revanche, les services de la dette extérieure ont diminué de 13,9%, pour s’établir au niveau de 11,3 milliards de dinars, contre 13,1 milliards de dinars, une année auparavant.

S’agissant des billets et monnaies en circulation, ils poursuivent leur tendance haussière, passant de 22 milliards de dinars, le 27 novembre 2024, à 25,8 milliards de dinars, actuellement.

De même, le total des transactions interbancaires ont évolué de 66%, à 3,7 milliards de dinars, contrairement au volume global du refinancement qui a régressé de 4,7%, à 11,1 milliards de dinars.

L’article Tunisie : Les avoirs en devises atteignent 24,6 milliards de dinars, soit 105 jours d’importation est apparu en premier sur WMC.

❌