Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Journée Mondiale du Climat : Le WWF Afrique du Nord alerte sur l’urgence d’agir face au changement climatique

Le bureau du Fonds mondial pour la nature (WWF) en Afrique du Nord a lancé, lundi, à l’occasion de la Journée mondiale du climat (le 8 décembre de chaque année), un appel à tous les intervenants pour participer à la protection du climat.

Le WWF a rappelé que la lutte contre le changement climatique est une responsabilité partagée, soulignant que la protection du climat n’est pas une option, mais une nécessité permettant de garantir un avenir meilleur aux générations futures.

Le Fonds a rappelé, dans ce cadre, les défis croissants auxquels l’Afrique du Nord est confrontée en raison du changement climatique.

Face à l’intensification des vagues de chaleur, à la raréfaction des précipitations et à la multiplication des sécheresses et des inondations, les écosystèmes et les ressources naturelles sont mis à rude épreuve, affectant ainsi la sécurité alimentaire et hydrique et le bien-être des populations, a-t-on ajouté.

Le climat ne se résume pas à des variations météorologiques, c’est un équilibre fragile indispensable à la vie, qui nécessite une action lorsqu’il est perturbé, a expliqué le WWF.

De la réduction des émissions à la promotion des énergies propres, en passant par la protection des écosystèmes et l’encouragement des pratiques durables, chaque geste compte, estime  la même source.

Célébrée le 8 décembre chaque année, la Journée mondiale du climat a été créée à l’initiative de plusieurs organisations non gouvernementales (ONG).

Instaurée en 2009, elle vise à mettre en lumière les effets dévastateurs du changement climatique et l’urgence d’agir.

L’article Journée Mondiale du Climat : Le WWF Afrique du Nord alerte sur l’urgence d’agir face au changement climatique est apparu en premier sur WMC.

Climat : 2024, année la plus chaude jamais enregistrée dans la région arabe selon l’OMM

L’Afrique du Nord et le Proche-Orient se réchauffent à un rythme nettement supérieur à la moyenne mondiale, révèle un nouveau rapport publié le 4 décembre courant, par l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

Selon ce rapport sur l’état du climat dans la région arabe, l’année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée, confirmant une accélération du réchauffement au cours des dernières décennies.

Élaboré en partenariat avec la Commission économique et sociale pour l’Asie occidentale et la Ligue des États arabes, le rapport indique que la température moyenne dans la région a dépassé en 2024 d’environ 1,08 °C la normale de la période 1991-2020.

Cette hausse s’est accompagnée d’une intensification marquée des vagues de chaleur, des sécheresses et des phénomènes extrêmes.

Les épisodes de chaleur prolongée se sont multipliés, notamment en Afrique du Nord et au Proche-Orient, tendance observée depuis 1981.

Plusieurs pays ont d’ailleurs enregistré des températures supérieures à 50 °C en 2024. Parallèlement, la sécheresse s’est aggravée dans l’ouest de l’Afrique du Nord après six saisons consécutives de faibles pluies, touchant particulièrement le Maroc, l’Algérie et la Tunisie.

À l’opposé, des précipitations extrêmes ont frappé des pays habituellement arides comme l’Arabie saoudite, Bahreïn et les Émirats arabes unis, provoquant des crues éclair meurtrières. Selon l’OMM, les catastrophes climatiques ont affecté près de 3,8 millions de personnes en 2024 et causé plus de 300 décès, principalement dus aux vagues de chaleur et aux inondations.

D’après les auteurs du rapport, le coût humain et économique réel demeure largement sous-estimé, estimant que la fréquence et la gravité des phénomènes extrêmes ont augmenté de manière spectaculaire, avec une hausse de 83 % du nombre de catastrophes enregistrées entre 2000 et 2019, comparativement à la période 1980-1999.

Face à cette escalade, l’OMM souligne l’importance cruciale des systèmes d’alertes précoces multidangers. Près de 60 % des pays arabes en sont désormais dotés, un taux supérieur à la moyenne mondiale, mais jugé encore insuffisant au regard des risques croissants.

Dans un contexte de stress hydrique aigu, de nombreux pays renforcent en parallèle leurs stratégies de sécurité hydrique, notamment via le dessalement de l’eau de mer, la réutilisation des eaux usées, la construction de barrages et l’amélioration des réseaux d’irrigation.

L’article Climat : 2024, année la plus chaude jamais enregistrée dans la région arabe selon l’OMM est apparu en premier sur WMC.

La région arabe à genoux face à la sécheresse et aux inondations

La région du Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (Mena) a connu son année la plus chaude jamais enregistrée en 2024. «Les températures augmentent deux fois plus vite que la moyenne mondiale», a déclaré Céleste Saulo, directrice générale de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), soulignant les effets dévastateurs de ce phénomène sur ces populations, qui sont «à genoux».

Un nouveau rapport de l’OMM intitulé «State of the Climate in the Arab Region 2024», publié le 4 décembre 2025, met en lumière une accélération du changement climatique et de ses impacts, en particulier dans ces régions, déjà parmi les plus exposées au monde.

Selon l’agence onusienne, la température moyenne dans cette partie du monde l’an dernier était supérieure d’environ 1,08 degré Celsius à la moyenne de la période 1991-2020. Depuis 1981, les vagues de chaleur n’ont cessé de s’allonger et de s’intensifier, au point que plusieurs pays dépasseront le seuil des 50°C en 2024.

«La santé humaine, les écosystèmes et les économies ne peuvent supporter de longues périodes de chaleur au-dessus de 50 °C», a déclaré Saulo, car non seulement la chaleur est insupportable, mais la hausse des températures s’accompagne d’une sécheresse croissante dans une région déjà parmi les plus touchées par le stress hydrique.

Le rapport indique qu’en 2024, la sécheresse s’est encore aggravée en Afrique du Nord-Ouest après six saisons consécutives de faibles précipitations, touchant gravement le Maroc, l’Algérie et la Tunisie.

À l’inverse, des pluies extrêmes et des crues soudaines ont causé mort et destruction dans des pays traditionnellement arides comme l’Arabie saoudite, le Bahreïn et les Émirats arabes unis.

Par ailleurs, selon l’OMM, les catastrophes liées au climat ont augmenté de 83 % entre 2000 et 2019 par rapport aux deux décennies précédentes. L’année dernière, des vagues de chaleur et des inondations ont touché près de 3,8 millions de personnes en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, faisant plus de 300 victimes.

Les projections de l’agence des Nations Unies sur les changements climatiques prévoient une hausse potentielle des températures moyennes pouvant atteindre 5°C d’ici la fin du siècle dans cette partie du monde. Cette situation entraînera inévitablement des déplacements massifs de population fuyant la sécheresse et les inondations.

Lire le rapport en anglais.

L’article La région arabe à genoux face à la sécheresse et aux inondations est apparu en premier sur Kapitalis.

❌