La situation météorologique est favorable à l’apparition, cette nuit et mercredi matin (3 décembre 2025), de brouillard local sur le nord, selon un bulletin spécial de l’Institut National de la Météorologie. Ce brouillard sera localement épais surtout sur les vallées et prés des côtes, réduisant la visibilité horizontale à moins de 500 mètres. Ce brouillard […]
La direction régionale de la protection civile de Jendouba a annoncé, ce vendredi 28 novembre, la coupure de la route non numérotée reliant Oued Meliz à Dhakhaliya, en raison de la montée du niveau des eaux au niveau de l’oued Raghai, consécutive aux fortes pluies enregistrées dans la région. Les autorités ont recommandé aux usagers […]
La direction régionale de la Protection civile à Jendouba a annoncé, ce vendredi, l’interruption de la route non numérotée reliant Oued Meliz à Dekhaila, au niveau de Wadi Reghai, en raison d’une montée subite des eaux provoquée par les pluies abondantes tombées dans la région.
Selon les autorités locales, la hausse du débit de l’oued a rapidement rendu la chaussée impraticable, obligeant les services de secours à intervenir pour sécuriser les lieux et prévenir tout risque pour les usagers.
La Protection civile a appelé les habitants et automobilistes à emprunter la route de Chemtou comme itinéraire alternatif jusqu’au rétablissement de la circulation. Elle a également exhorté les conducteurs à redoubler de prudence, à respecter les consignes de sécurité routière et à se tenir informés de l’évolution de la situation météorologique.
Un phénomène récurrent dans la région
Les coupures de routes provoquées par les crues soudaines ne sont pas inédites dans le gouvernorat de Jendouba. Les zones montagneuses et forestières du Nord-Ouest connaissent régulièrement des épisodes de précipitations intenses qui entraînent la montée rapide des oueds, notamment à Wadi Reghai, où d’autres interruptions de circulation ont été enregistrées ces dernières années.
Réduire la vie humaine à une valeur monétaire peut sembler inacceptable, voire choquant, mais cette évaluation est indispensable pour les politiques publiques fondées sur des choix rationnels. Cette approche permet d’éclairer les choix collectifs relatifs à la sécurité routière, à la santé publique, à la pollution atmosphérique ou encore à la gestion des risques industriels comme celui du Groupe chimique tunisien (GCT) à Gabès (photo).
Dr Sadok Zerelli *
On dit tous que «la vie n’a pas de prix» , ce qui est vrai, mais cela n’empêche pas les sociétés d’assurance, les économistes de transport et les pouvoirs publics de lui en attribuer un, explicitement ou implicitement, lors du calcul des primes d’assurance-vie, la détermination de la rentabilité économique d’un projet d’infrastructure de transport qui pourrait sauver des vies humaines (telle que la construction d’une autoroute ou l’aménagement d’un échangeur…) ou l’établissement du bilan coûts-avantages d’un projet public qui pourrait réduire la mortalité de la population.
Dans le contexte politique et social actuel dominé par les manifestations quotidiennes à Gabès et le débat sur l’opportunité de démanteler les unités du GCT en vue de réduire la grave pollution atmosphérique dont souffre la population de cette ville, une telle question pourrait être intéressante à analyser, en vue d’éclairer les pouvoirs et l’opinion publics sur les enjeux en vies humaines et l’approche des économicités pour résoudre une problématique, telle que les unités du GCT à Gabès, Taparoura à Sfax, etc.
L’article se termine par une comparaison internationale utilisant la même méthodologie et les mêmes paramètres de calcul pour d’autres nationalités, en vue de contribuer à l’enrichissement de la culture générale des lecteurs et lectrices.
Au préalable, il est nécessaire de présenter un aperçu même rapide des différentes méthodologies de calcul du prix de la vie humaine, afin que les lecteurs puissent avoir une idée précise sur les limites de signification de chacune.
La valeur de la vie statistique (VVS)
La VVS représente le montant que la collectivité nationale (tous les agents économiques, y compris l’Etat) est prête à payer pour réduire le risque de décès d’une personne parmi un grand nombre d’individus.
Exemple : Si 1 million de personnes sont prêtes à payer chacune 50 dinars pour réduire leur risque de décès de 1 sur 1 000 000, la VVS = 50 × 1 000 000 = 50 millions de dinars.
Il faut noter que la VVS n’est pas la valeur d’un individu particulier, mais une valeur moyenne associée à une réduction marginale du risque de mortalité.
Méthode des «préférences révélées» ou «revealed preferences»
Elle est due à l’économiste américain Samuelson et basée sur l’observation des comportements réels des individus face au risque de mortalité :
Différences de salaires entre métiers risqués et non risqués (valeur implicite du risque de mort au travail). Exemple : si un travailleur accepte 1 000 dinars de plus par an pour un risque de décès supplémentaire de 1/10 000, alors sa VVS = 1 000 / (1/10 000) = 10 millions de dinars.
Choix de produits alimentaires plus chers mais plus sains tels que les aliments bio ou de transports plus sûrs mais plus chers.
En pratique, cette méthodologie pour l’évaluation du prix de la vie humaine revient à organiser de larges enquêtes où l’on demande aux individus combien ils seraient prêts à payer pour réduire un risque de mort (par pollution, accident, etc.). Elle permet d’évaluer des risques non observables dans le marché (santé publique, environnement), mais ses résultats sont très sensibles à la formulation du questionnaire et à la perception du risque.
Méthode du capital humain (ou productivité perdue)
Selon cette méthodologie, la valeur de la vie humaine est égale à «la valeur de la production future perdue suite à la mort d’un individu moins sa consommation s’il avait survécu».
Certains trouveront probablement que cette approche est cynique dans le sens où elle réduit l’être humain à sa fonction économique de producteur/consommateur et néglige sa dimension culturelle, morale et intellectuelle.
Ils n’ont certainement pas tort, mais c’est la méthodologie la plus courante et recommandée par la Banque Mondiale, que j’ai personnellement appliquée à plusieurs reprises en tant qu’économiste de transport lors de l’établissement des bilan coûts-avantages et le calcul de la rentabilité économique d’un grand nombre de projets d’infrastructures de transport tant en Tunisie que dans plusieurs pays subsahariens.
Le concept de préférence pour le présent
Selon la théorie économique du bien-être (Welfare Theory) qui est à la base de cette méthodologie de calcul du prix de la vie humaine, une même consommation ou production a une valeur d’autant plus faible qu’elle est éloignée dans le temps.
Par exemple, si on demande à un individu s’il préfère manger un sandwich au thon aujourd’hui ou exactement le même sandwich le lendemain, il préfèrera sans doute aujourd’hui parce sa fonction d’utilité pourrait changer d’ici demain et il n’est pas sûr d’être encore en vie le lendemain.
C’est ce que les économistes appellent la valeur actualisée d’une production ou d’une consommation future qui est d’autant plus élevée qu’elle est proche dans le temps
Selon ce raisonnement, le taux d’actualisation dans une économie, qui est un concept totalement diffèrent du taux d’inflation, doit être positif même si l’inflation anticipée sera nulle.
En pratique, sa détermination dépend de la distribution des âges dans une population : plus la population est vieille et la moyenne des âges est élevée, plus la préférence pour le présent est élevée, afin que les personnes âgées aient le plus de temps pour bénéficier et tirer profit des projets d’investissements à réaliser.
En Tunisie où, selon les résultats des recensements généraux de la population organisés par l’INS en 2014 et 2024, on assite à un vieillissement progressif de la population, avec un âge moyen qui est passé de 34,2 ans en 2014 à 36,8 ans en 2024 (voir mon article publié dans Kapitalis : Le crépuscule des vieux), un taux d’actualisation minimum de 2% a été retenu pour la présente estimation du prix de la vie humaine.
L’âge moyen des morts
Selon l’INS, l’espérance de vie en Tunisie en 2024 s’élève à 76,9 ans, à raison de 74,7 ans pour les hommes et 79,3 ans pour les femmes.
En revanche, il n’existe aucune statistique indiquant l’âge moyen des morts. Les seules qui existent en la matière sont relatives à l’âge des morts par accident de la route qui sont publiées régulièrement par l’Office national de la sécurité routière (ONSR). Selon ces statistiques officielles, l’âge moyen des morts par un accident de la route s’élève en moyenne à 27 ans.
Sachant que l’âge légal de la retraite est de 62 ans, secteur public et privé confondus, cela voudrait dire que si ces personnes ne sont pas mortes par un accident de la route, elles auraient continué à produire et à consommer pendant 35 ans supplémentaires.
Le PIB par habitant
Les personnes qui seront sauvées par un une nouvelle infrastructure de transport ou un investissement public ne sont pas connues à l’avance. Il pourrait s’agir de personnes actives et productives, comme il pourrait s’agir de personnes actives mais en chômage ou d’enfants ou de vieillards.
C’est pour cela que la méthodologie préconisée par la BM recommande d’évaluer leur contribution à la production nationale par le PIB par habitant, qui est un indicateur de la contribution d’un citoyen moyen à la création de richesses, quels que soient son âge ou son genre.
Pour la Tunisie, le tableau suivant indique l’évolution du PIB par habitant en USD durant les 35 dernières années de 1990 à 2024 (source : World Bank).
On y lit que le PIB/hab s’élève en 2024 à 4350 USD, soit au taux de change actuel de 1USD= 2,916 Dinars, 12 685 Dinars.
On y remarque également que le PIB/hab a fortement augmenté de 1990 à 2010, mais qu’il n’a cessé de chuter depuis pour ne retrouver son niveau de 2010 que 15 ans plus tard !
Le taux de croissance géométrique moyen qui en résulte est de +3,1% par an, qui sera appliqué pour la prévision du PIB/hab durant les 35 prochaines années, ce qui constitue une hypothèse favorable et optimiste, compte tenu de l’absence de vision et des lourdes incertitudes qui pèsent actuellement sur l’avenir de l’économie tunisienne.
Le prix de la vie humaine
Les résultats sont synthétisés dans le tableau suivant, tant pour la Tunisie que pour un certain nombre de pays développés ou subsahariens choisis au hasard et sur la base de la même méthodologie et des mêmes paramètres de calcul.
On y découvre que le prix de la vie d’un Tunisien(ne) ne dépasse pas 74 316 USD, soit au taux de change actuel, 216 705 Dinars.
Certains lecteurs relèveront qu’aux prix du marché de l’immobilier actuels, ce montant représente à peine le prix d’un appartement S+2 dans les quartiers soi-disant chics de la capitale, tels que les Jardins d’El Menzah ou les Jardins de Carthage, qui, soit dit en passant, n’ont de jardin que le nom puisqu’il n’y a aucun arbre dans la rue ou parc public…
En termes de comparaison internationale et sur la baser du PIB/hab de chaque pays, le prix de la vie d’un Américain s’avère être environ 20 fois supérieur à celui de la vie d’un Tunisien, celui d’un Suédois 13 fois, celui d’un Français 9 fois, celui d’un Espagnol ou un Italien 8 fois… Même le prix de la vie d’un Chinois est trois fois supérieur à celui de la nôtre.
On pourrait se consoler en pensant que le prix de notre vie est supérieur à celui de la plupart des ressortissants des pays subsahariens, sauf celui des Africains du Sud et des Nigérians…
Conclusion
Réduire la vie humaine à une valeur monétaire peut sembler inacceptable, voire choquant, mais cette évaluation est indispensable pour les politiques publiques fondées sur des choix rationnels. Cette approche permet d’éclairer les choix collectifs relatifs à la sécurité routière, à la santé publique, à la pollution atmosphérique ou encore à la gestion des risques industriels.
Ainsi, si les économistes et les responsables politiques qui avaient décidé dans les années 1970 d’implanter les industries chimiques à Gabès n’avaient pas raisonné exclusivement en termes de rentabilité financière basée sur le critère du de Taux de rentabilité interne (TRI) (taux qui annule les cashflow d’exploitation prévisionnels par rapport au coût des investissements), mais avaient élaboré le bilan coûts-avantages du projet en y intégrant la dimension environnementale et en attribuant une valeur monétaire au coût de la pollution atmosphérique et des morts qu’elle pourrait engendrer, la population de Gabès ne serait pas aujourd’hui en train de suffoquer et de manifester tous les jours.
C’est encore une erreur de décision commise par ma génération d’économistes, d’ingénieurs et de politiciens, dont les générations Z et Alpha suivantes sont en train de payer le prix et que j’aurais dû mentionner dans le mea-culpa que j’avais présenté au nom ma génération dans mon dernier article (Voir : La génération Z est-elle moins chanceuse que celle des Baby-boomers).
Dans tous les cas, il ne fait pas de doutes à mon avis qu’en Tunisie, où les ressources publiques sont limitées et les arbitrages budgétaires nombreux, une telle méthodologie peut aider l’État à hiérarchiser les priorités d’investissement en matière de prévention, en comparant les coûts des mesures de sécurité et de protection de l’environnement aux bénéfices attendus y compris en termes de vies humaines sauvées.
* Economiste universitaire et consultant international.
Les unités de la protection civile ont effectué 151 interventions de secours et d’assistance sur les routes au cours des dernières 24 heures, sur un total de 634 interventions, selon ce qu’a publié le porte-parole de la protection civile aujourd’hui mercredi sur sa page Facebook. Par ailleurs, les agents de la direction nationale de la […]
Au cours des dernières vingt-quatre heures, de 6h hier dimanche à 6h ce lundi, les unités de la protection civile ont effectué 451 interventions, selon leur bulletin quotidien publié sur le réseau social Facebook. Ces interventions se répartissent comme suit : 36 pour des incendies, 128 pour le sauvetage et les secours sur les routes, […]
L’Observatoire national de la sécurité routière a appelé les automobilistes à réduire la vitesse et à respecter la distance de sécurité, en raison des conditions météorologiques instables que connaît le pays dans toutes les régions de la République, les zones côtières en particulier. Dans un communiqué, l’Observatoire alerte que les fortes précipitations ainsi que la […]
Cinq personnes, dont un entrepreneur et le représentant d’une société de routes, ont été placées en détention dans le cadre de l’enquête sur l’effondrement partiel d’un pont relevant du projet de l’autoroute Tunis–Jelma.
Mandats de dépôt
Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Ben Arous a ordonné, jeudi, l’incarcération de cinq prévenus, parmi lesquels figurent un entrepreneur en travaux publics, un représentant d’entreprise routière et trois autres responsables. Ces mesures interviennent à la suite de l’accident dramatique survenu sur le chantier de l’autoroute reliant Tunis à Jelma.
Deux morts et trois blessés graves
L’effondrement partiel du pont, survenu dans le gouvernorat de Ben Arous, a coûté la vie à deux ouvriers et blessé trois autres, souffrant de fractures multiples. Les victimes travaillaient sur le chantier au moment de l’effondrement d’une section de l’ouvrage.
Les investigations se poursuivent pour déterminer les responsabilités techniques et administratives dans cet accident mortel. Les experts cherchent notamment à établir si des manquements aux normes de sécurité ou des défauts structurels sont à l’origine du sinistre.
L’ UGTT a lancé un cri d’alarme face à la situation jugée « dramatique » de la santé et de la sécurité professionnelles en Tunisie, après le décès de deux ouvriers et la blessure de trois autres dans un chantier de construction du pont de l’autoroute Tunis–Jelma, au niveau de l’oued Meliane, au sud de Mohammedia (gouvernorat de Ben Arous).
Dans un communiqué émanant du département de la protection sociale et du secteur informel, la centrale syndicale dénonce une « hécatombe silencieuse » où les travailleurs « continuent à payer de leur santé et parfois de leur vie le prix d’un système défaillant ».
« Les ouvriers continuent à offrir leurs corps et leurs vies en sacrifice sur l’autel d’un système de santé et de sécurité professionnelle en ruine », écrit l’UGTT, accusant certains employeurs de « mépriser les droits fondamentaux des travailleurs à un environnement de travail sain et sûr », profitant de la passivité de l’État et du manque de contrôle effectif.
Le syndicat fustige également le ministère des Affaires sociales, qu’il accuse de se contenter d’un « discours de propagande » autour d’une image embellie de la situation, sans véritable mise en œuvre des réformes promises.
Selon l’UGTT, plusieurs engagements internationaux et programmes nationaux restent lettre morte, à l’instar :
de l’accord n°187 sur le cadre promotionnel de la santé et de la sécurité au travail, ratifié depuis juillet 2022 ;
du programme national SALMA, adopté en octobre 2023 ;
et du décret créant le Conseil national de la santé et de la sécurité professionnelles, bloqué depuis juillet 2024.
Le syndicat dénonce en outre la politisation du dossier et « la marginalisation des structures techniques et des partenaires sociaux », notamment au sein de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), qui demeure sans direction depuis novembre 2023.
Face à cette situation, l’UGTT appelle le ministère des Affaires sociales à assumer pleinement ses responsabilités et à cesser de faire porter aux travailleurs le coût du retard de l’État dans leur protection.
Mardi 30 septembre 2025, un grave accident de la route a impliqué plusieurs véhicules dans la zone industrielle d’El Aguila à Gafsa, faisant plusieurs dizaines de blessés parmi les ouvriers.
L’accident, survenu mardi matin, a concerné un camion, un bus transportant des ouvriers, un minibus et un louage. Selon la protection civile, 33 personnes ont été blessées, toutes des employés d’une usine de conditionnement de dattes.
Les victimes ont été transportées au centre hospitalo-universitaire de Gafsa. Le directeur général, Houssem Friâni, a indiqué qu’elles ont reçu les soins nécessaires et que leur état est stable.
Les travaux du nouvel accès sud de la capitale Tunis devraient s’achever à la mi-2026, a annoncé Khaled Atrach, directeur général des ponts et chaussées au ministère de l’Équipement, lors de son passage, ce jeudi 18 septembre 2025 sur les ondes de la radio nationale.
Ce chantier structurant vise à fluidifier l’entrée de la capitale et à réduire la congestion chronique du trafic dans cette zone stratégique.
Le responsable a également révélé que l’autoroute reliant Tunis à Jelma (gouvernorat de Sidi Bouzid) devrait entrer en service au début de l’année 2027.
Ce projet, dont le coût s’élève à 1 710 millions de dinars, affiche actuellement un taux d’avancement de 30 %.
Par ailleurs, la liaison définitive entre l’autoroute Tunis–Bizerte et la ville de Bizerte devrait être mise en service vers la fin de l’année 2027, selon la même source. Ce projet permettra de désengorger l’accès actuel à la ville et de sécuriser la circulation des poids lourds.
76 projets supervisés par le ministère de l’Équipement
Plus globalement, Khaled Atrach a indiqué que 76 projets sont actuellement en cours sous la supervision du ministère, pour un montant global estimé à 4,2 milliards de dinars, avec un taux de réalisation global d’environ 60 %.
L’objectif est d’achever 61 de ces projets d’ici la fin de l’année 2025, a-t-il précisé, soulignant qu’à ce jour, plus de 71 % du réseau routier en Tunisie répond aux normes internationales.
Un bus transportant des ouvriers d’une usine s’est renversé dans la nuit de mardi à mercredi à Mateur, dans le gouvernorat de Bizerte. L’accident a fait plusieurs blessés, tous dans un état stable, selon les autorités médicales.
Selon les premières informations, le bus privé, qui assurait le transport quotidien des ouvriers, a perdu le contrôle avant de se renverser. La scène a provoqué la panique parmi les passagers : plusieurs blessés légers et des évanouissements ont été enregistrés, mais aucun décès n’a été signalé.
Les unités de la Protection civile, appuyées par des ambulances, sont intervenues immédiatement pour évacuer les passagers. Tous les blessés ont été transférés à l’hôpital de Mateur où ils ont reçu les premiers soins. Les médecins ont confirmé que leur état était stable et qu’aucune complication grave n’avait été relevée.
Une enquête a été ouverte afin d’identifier les raisons précises de ce renversement. Les premières hypothèses portent sur une perte de contrôle du véhicule.
Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a confirmé ce lundi 8 septembre 2025 que le projet de réalisation de l’autoroute Tunis – Jelma constitue l’un des chantiers d’infrastructure les plus importants du pays. Long de 185 kilomètres, il représente un investissement global estimé à 1,7 milliard de dinars.
En visite dans le gouvernorat de Kairouan, aux côtés du ministre des Domaines de l’État, Zouari a précisé que l’avancement des travaux atteint actuellement 30%. La tournée a concerné notamment le tronçon d’El Houareb, où plusieurs terrains relevant des Domaines de l’État ont été mis à disposition des entreprises chargées des travaux, afin d’accélérer le rythme et de respecter les délais fixés.
Le ministre a indiqué que la construction de l’assise de l’autoroute sera réalisée en 2026, représentant à elle seule près de la moitié du coût global du projet. Selon le calendrier prévu, les travaux devraient être achevés et la nouvelle autoroute mise en exploitation en 2027.
Réhabilitation des pistes agricoles
En marge de cette visite, Zouari a également donné des instructions à la direction régionale de l’Équipement et de l’Habitat de Kairouan afin de renforcer les interventions sur les pistes agricoles dégradées, en particulier celles menant aux écoles primaires dans les zones rurales. Ces travaux se feront en coordination avec les entreprises engagées sur le chantier autoroutier, en réponse aux doléances des habitants.
En Tunisie, les accidents de la route ont déjà coûté la vie à plus de 760 personnes entre janvier et août 2025. Cela représente une hausse de près de 9 % par rapport à 2024. Derrière ces chiffres, des familles brisées, des drames humains et une facture économique de 8 000 millions de dinars. Pourquoi nos routes continuent-elles d’être parmi les plus meurtrières ?
Ces récits, invisibles dans les bilans officiels, rappellent que la crise routière n’est pas qu’un problème de chiffres mais une plaie sociale et psychologique qui touche des milliers de familles chaque année.
Le facteur humain : inattention, téléphones, vitesse
Selon l’Observatoire de la sécurité routière, 40 % des accidents en 2025 sont liés à l’inattention. Cela inclut :
Appels et messages au volant,
Fatigue au retour du travail,
Excès de vitesse et imprudence.
Rien qu’entre janvier et août, 237 morts sont directement attribués à ce manque de vigilance.
« La première cause des accidents reste l’inattention et le téléphone au volant. »
L’excès de vitesse constitue par ailleurs la principale cause de mortalité, étant responsable de près de 30-33 % des décès sur les routes.
Autres causes des accidents de la route (par ordre d’importance)
Distraction et imprudence des conducteurs
Excès de vitesse
Traversée piétonne imprudente
Non-respect des règles de priorité
Défaillances des infrastructures routières
Infractions diverses, telles que le non-port de la ceinture de sécurité, conduite sous influence de l’alcool ou dépassements dangereux
Faiblesse des contrôles routiers et application insuffisante des lois
Le coût caché des accidents
Les routes tunisiennes tuent, mais elles ruinent aussi. Chaque année, les pertes économiques liées aux accidents sont estimées à 8 000 millions de dinars, soit 5,6 % du PIB national. Cela inclut :
Frais médicaux et hospitaliers,
Pertes de productivité,
Dégâts matériels et infrastructures.
En comparaison, c’est plus que le budget annuel de la Santé.
Que faire ? L’échec des politiques de prévention
Depuis dix ans, les campagnes de sensibilisation se succèdent, mais les résultats restent limités. Les experts pointent :
Le manque d’entretien des routes,
L’insuffisance des contrôles,
L’absence de pédagogie dans la formation des conducteurs.
En résumé :
En 2025, la Tunisie a déjà enregistré 761 morts sur les routes (janv–août), en hausse de 9 % par rapport à 2024.
La tendance inquiétante avait commencé en 2023 : moins d’accidents mais plus de morts.
L’inattention reste la première cause (40 % des cas).
Les pertes économiques annuelles s’élèvent à 8 000 millions de dinars.
Les familles endeuillées et les experts demandent une réforme structurelle et non plus des mesures ponctuelles.
Entre le 1er juin et le 21 août 2025, les équipes de la Protection civile ont effectué plus de 52.000 interventions à travers le pays. Incendies de forêts, accidents de la route, noyades et sécurisation des plages ont marqué une saison estivale particulièrement intense.
Une moyenne de 24 interventions par heure
Dans une interview accordée à l’Agence TAP, le commandant Khalil Mechri, chef du service des statistiques et du soutien opérationnel à la Protection civile, a précisé que les équipes réalisent en moyenne 24 interventions chaque heure.
Parmi celles-ci figurent les incendies de forêts et de cultures, les accidents de la route, les incidents liés aux noyades et la sécurisation des plages touristiques.
Un été marqué par les incendies
Le nombre de feux de forêts a connu une hausse cette année avec 134 incendies ayant ravagé 2194 hectares, contre 106 feux détruisant 314 hectares seulement en 2024 sur la même période.
Malgré cette progression, le responsable souligne que les chiffres restent dans les moyennes enregistrées sur les cinq dernières années.
Des renforts pour protéger les récoltes
Pour faire face à ces risques, la Protection civile a mis en place 16 centres saisonniers supplémentaires dans les zones forestières (Jendouba, Kef, Béja, Siliana et Bizerte), en appui aux 125 unités permanentes déployées sur le territoire.
Ces centres temporaires, actifs jusqu’à fin septembre, ont permis de réduire les délais d’intervention et de protéger près de 12 millions de quintaux de blé.
Période critique de fin juillet
Entre le 23 et le 27 juillet, 426 incendies se sont déclarés dans les forêts de Siliana, Zaghouan, Béja, Jendouba et Kasserine. Leur maîtrise a nécessité la mobilisation de plusieurs acteurs : armée nationale, services forestiers, ministère de l’Équipement, municipalités, mais aussi citoyens.
Accidents en hausse, noyades en baisse
Concernant la sécurité routière, la Protection civile fait état d’une hausse de 19% des accidents depuis le début de l’été. À l’inverse, les accidents de noyade ont reculé de 31%, notamment sur les plages en juillet et août. Au total, 322 personnes ont pu être sauvées de la noyade grâce à l’action rapide des équipes.
Les zones côtières concentrent la majorité des interventions en raison de leur forte fréquentation estivale, mais le commandant Mechri avertit : les accidents de la route les plus meurtriers surviennent souvent ailleurs, liés à la vitesse excessive et à l’usage du téléphone au volant.
Zwei Experten der Organisation der Vereinten Nationen für Erziehung, Wissenschaft und Kultur (UNESCO) werden vom 20. bis 25. Mai 2025 Tunesien besuchen, um die Fortschritte Mehr
Rund 25 Dörfer in den Dahar-Bergen in den drei Gouvernoraten Tataouine, Medenine und Gabes bilden eine neue touristische Route im Süden Tunesiens, die im Rahmen Mehr