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Hommage à Fadhel Jaziri aux Journées cinématographiques de Carthage

La 36ᵉ édition des Journées cinématographiques de Carthage rend hommage au cinéaste et homme de théâtre Fadhel Jaziri (1948-2025) à travers la projection de deux œuvres majeures auxquelles il a pris part.

D’abord La Noce (1978), film réalisé par le collectif du Nouveau Théâtre, restauré et présenté pour la première fois en Tunisie.

Ensuite, Traversées (1982) de Mahmoud Ben Mahmoud où il incarne le rôle principal. Les deux films témoignent de la présence singulière de Jaziri à l’écran.

Dramaturge, metteur en scène et comédien de théâtre, Fashek Jaziri, l’un des piliers du théâtre et des arts de la scène en Tunisie, a tiré sa révérence le 11 août 2025 à l’âge de 77 ans après un long et digne combat contre la maladie.

On notera que sa disparition est survenue au lendemain de la première de sa dernière pièce, « Garranti El Aziza » (Ma chère Garranti), présentée au Festival international de Hammamet, laissant derrière lui une œuvre monumentale qui a profondément marqué la culture tunisienne.

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Journées théâtrales de Carthage : le théâtre tunisien entre vision artistique et réalités contemporaines selon Taoufik Jebali

Le Forum international du théâtre, dans le cadre des 26ᵉ Journées théâtrales de Carthage, a consacré sa deuxième journée mardi à une rencontre avec Taoufik Jebali, figure emblématique du théâtre tunisien, pour un retour sur son parcours artistique et sur les défis de la scène contemporaine.

● Un parcours de plus de cinquante ans

La rencontre a été introduite par le critique Lotfi Arbi Snoussi, qui a rappelé le rôle de Jebali dans le théâtre tunisien. Fondateur de l’espace El Teatro en 1987, il a signé de nombreuses œuvres marquantes dont des adaptations de la littérature mondiale : Othello (Shakespeare), Le Fou (Gibran Khalil Gibran) et Malédiction, pièce inspirée de Suite 1 du Français Philippe Minyana.

Klem Ellil (Paroles de nuit), une série de pièces de théâtre satiriques à succès créée par l’artiste, est l’œuvre emblématique de Jebali.

Cet acteur et metteur en scène est également auteur de plusieurs ouvrages en arabe autour du théâtre dont « Je ne suis pas le metteur en scène qu’il vous faut », publié récemment chez Sud éditions.

● Le théâtre tunisien entre vision et réalité

Jebali a dressé un constat critique de la scène tunisienne : « La professionnalisation a fini par prendre le pas sur la vision artistique », soulignant la multiplication des one-man-shows, conséquence des difficultés de production et de la demande du public pour des comédies légères.

L’artiste a par ailleurs dénoncé l’absence d’une politique culturelle cohérente, rappelant que le théâtre « ne peut remplir son rôle dans un système instable ». Il a insisté sur la nécessité d’allier exigence esthétique et accessibilité, notant que même les œuvres sérieuses doivent « offrir un plaisir visuel et intellectuel ».

Jebali est aussi revenu sur la réception parfois décalée du public, citant l’exemple de Klem Ellil, « interprétée à tort comme une critique politique directe ».

Placé sous le thème « L’artiste de théâtre, son temps et son œuvre », le forum offre une plateforme d’échanges et de partager d’expériences pour penser le théâtre, rassemblant artistes dramaturges, auteurs dramatiques, metteurs en scène ainsi académiciens issus de différents pays.

Les travaux du forum, se poursuivent mardi avec des interventions de la Colombienne Adelaide Palacio, du dramaturge tunisien Ezzedine Madani, du Russe Koulov Tomour et de l’Italien Fabio Tolledi.

La journée inaugurale avait réuni notamment Fadhel Jaïbi, Khaled Galal (Égypte), Latefa Ahrar (Maroc), Mohamed Messaoud Driss (Maroc) et Abderrahmane Kamaté (Côte d’Ivoire).

Les rencontres s’achèveront mercredi avec des interventions de : la Tunisienne Emna Zine Ben Cheikha, le Soudanais Ali Mehdi, le Français Patrice Pavis et l’Irakien Salah al-Kassab, dont le prix annuel, “Prix Salah al-Kassab de la création théâtrale arabe”, a été attribué cette année au metteur en scène tunisien Fadhel Jaïbi. Cette distinction salue son rôle majeur dans l’évolution du théâtre tunisien et arabe.

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Disparition de Noureddine Ben Ayed : La Tunisie perd l’une de ses grandes figures de la comédie

L’acteur et humoriste tunisien Noureddine Ben Ayed est décédé ce dimanche 23 novembre à l’âge de 73 ans, laissant derrière lui une empreinte profonde dans la télévision et le théâtre tunisiens.

Le ministère des Affaires culturelles a salué la mémoire d’un artiste qui a su marquer plusieurs générations. Ses rôles populaires, ses sketches devenus cultes et sa présence scénique ont façonné une carrière unanimement saluée.

Un artiste incontournable du petit écran

Figure familière du public tunisien, Noureddine Ben Ayed a traversé plusieurs décennies de création télévisuelle. Il a participé à de nombreuses productions devenues emblématiques, parmi lesquelles Hkayet Mnawar, Khatini (1986), El-Aasifa (1993), Ghada (1994) ou encore El-Hasad (1995).

Son humour spontané, sa gestuelle comique et sa capacité à incarner des personnages populaires lui ont valu une admiration durable, faisant de lui l’un des comédiens les plus appréciés du paysage audiovisuel national.

Un pilier du théâtre et des arts scéniques

Au-delà de l’écran, Noureddine Ben Ayed a laissé une empreinte majeure sur les planches. Son parcours théâtral compte plusieurs pièces à succès, dont Kateb Oumoumi, Awled Lahlel ou encore Darjah Darjah Ya Dorjiha.

Ses sketches cultes — Mosmar Msadded, Hadikat El Hayawénat, entre autres — ont nourri une tradition de comédie populaire qui parlait directement au public, avec un art de la proximité et un sens aigu de l’observation sociale.

Dans son message de condoléances, le ministère des Affaires culturelles a rendu hommage à une figure « marquante » et à une icône de la comédie tunisienne. L’institution a souligné la valeur humaine et artistique de Noureddine Ben Ayed, ainsi que son rôle dans l’enrichissement de la mémoire dramatique nationale.

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Ouverture des JTC : le théâtre au cœur des transformations sociales

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L’ouverture des Journées Théâtrales de Carthage (JTC) a donné le ton d’une édition qui place résolument l’humain et le changement au centre de sa vision artistique. Plus qu’un simple rendez-vous culturel, cette nouvelle édition se présente comme un espace de réflexion profondément ancré dans les réalités sociales, politiques et émotionnelles qui traversent nos sociétés. Les […]

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