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Phosphate : la CPG n’atteint pas ses objectifs de production annuelle

La production de phosphate de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) atteint actuellement près de 3,6 millions de tonnes. Soit un volume inférieur aux 4 millions de tonnes prévus pour la fin de l’année, selon RTCI.

Pour la CPG, les retards sont principalement dus à des contraintes logistiques et techniques qui freinent à la fois l’extraction du phosphate et son acheminement vers les laveries. Les difficultés touchent d’abord l’activité d’extraction dans les carrières, fortement impactée par la vétusté du matériel roulant et l’usure des équipements des usines et des laveries. À cela s’ajoute un goulot d’étranglement majeur : le transport du minerai au sein du bassin minier, assuré principalement par la Société tunisienne de transport des matériaux miniers (STTM), dont les moyens limités ralentissent le transfert du phosphate.

La situation s’est aggravée récemment avec le déraillement d’un train chargé de phosphate en provenance d’Om Araïs. Un incident qui a fortement perturbé la capacité du transport ferroviaire à résorber les stocks accumulés sur les sites d’attente. Face à cette crise, la CPG a intensifié le recours au transport routier pour maintenir sa cadence et déplacer un maximum de production.

Pour l’heure, la demande en phosphate demeure faible, la fin d’année correspondant à l’arrêt technique des usines du Groupe chimique pour opérations d’expertise, de maintenance et de réparation. Malgré ce contexte difficile, la CPG vise toujours une hausse de la production, essentielle pour améliorer le climat professionnel et rétablir l’équilibre financier de l’entreprise. Le groupe cherche à sortir du « bourbier de freinage » qui l’empêche de retrouver sa vitesse de croisière historique : 8,5 millions de tonnes, un niveau atteint en 2010.

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La Tunisie écartée : L’Algérie rafle un projet chinois à 1,6 Md$, selon Houssem Saad

Selon un post publié sur sa page Facebook par Houssem Saad, membre de l’association Alert, le groupe chinois Asia Potash International Investment a finalement choisi l’Algérie pour développer un complexe industriel intégré d’un montant de 1,6 milliard de dollars, destiné à exploiter des phosphates et produire de l’ammoniac, de l’urée et des engrais composés.

Le projet reposera principalement sur le gaz naturel pour ses opérations industrielles et s’inscrit dans la stratégie algérienne de diversification économique au-delà des hydrocarbures, exploitant les vastes réserves locales estimées à plus de 4 milliards de tonnes.

Selon Houssem Saad, la Tunisie avait été approchée dès avril 2025, lors d’une visite exploratoire de la délégation chinoise. La communication officielle et médiatique tunisienne avait alors présenté cette visite comme un futur investissement d’environ 800 millions de dollars dans le phosphate de Sraouartan. Saad avait alors relativisé cette annonce dans une intervention radio : « Ce n’est pas le moment de célébrer, c’est un moment de travail. Exprimer un intérêt n’est pas un investissement. »

Trois mois plus tard, en juillet 2025, la délégation chinoise est revenue en Tunisie et a constaté que peu de mesures concrètes avaient été prises pour avancer le projet. Selon Houssem Saad, plusieurs facteurs expliquent pourquoi la Tunisie a été dépassée :

  • Lenteur administrative et absence d’actions concrètes pour concrétiser l’intérêt initial.
  • Communication triomphaliste et médiatisation prématurée, qui ont présenté un succès symbolique sans résultats tangibles.
  • Compétition internationale et rapidité dans le secteur de l’investissement direct étranger, où le pragmatisme prime sur les annonces.
  • Importance du concret et du travail sur le terrain, car les slogans et déclarations symboliques ne suffisent pas à sécuriser un projet industriel majeur.

Ces constats ont conduit la délégation chinoise à finaliser son choix en Algérie, où le projet avance rapidement avec une coordination technique entre le groupe et les autorités locales.

Cette affaire illustre un défi structurel pour la Tunisie : la lenteur et la communication symbolique peuvent faire perdre des projets stratégiques à haute valeur ajoutée, au profit de pays voisins mieux préparés et plus efficaces.

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