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Liban : Washington exige la restitution d’une bombe non explosée !

En un an de « cessez-le-feu », Israël a mené des milliers de raids contre le Liban, tué des centaines de citoyens libanais et détruit nombre d’habitations. Le prétexte est toujours le même : « Le Hezbollah refuse de se laisser désarmer. »

Le 23 novembre, Israël s’est attaqué à la banlieue sud de Beyrouth. La cible était un haut responsable du Hezbollah, Haiyham Ali Tabatabai qui fut tué dans l’attaque. Cinq personnes ont été tuées également, 28 autres blessés et leurs appartements détruits.

Il va sans dire que les Etats-Unis qui fournissent à Israël tout l’armement nécessaire à ses agressions meurtrières qu’il mène quotidiennement à Gaza, en Cisjordanie, au Liban et en Syrie, gardent un silence assourdissant et complice sur les crimes abominables de leur protégé.

Mais les voilà qu’ils réagissent quelques jours après l’attaque israélienne du 23 novembre contre la banlieue sud de Beyrouth. Non pas pour condamner l’agression, ni même pour exprimer des regrets pour la mort de civils. Ils ont réagi pour exiger… la restitution d’une bombe américaine qu’Israël a lancé sur le Liban le 23 novembre et qui n’a pas explosé !!!

Aussi incroyable que cela puisse paraitre, l’Amérique, sans vergogne, « appelle le gouvernement libanais à restituer de toute urgence la bombe non explosée ».

La bombe en question a été découverte dans le quartier de Harat Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth. Les médias locaux, reprenant les informations israéliennes, ont indiqué que la bombe n’avait pas explosé comme prévu et était restée intacte. Mais qu’est-ce qui fait la particularité de cette bombe, appelée GBU-39B, pour que Washington panique au point d’exiger sa restitution « de toute urgence » ?

Selon la presse américaine, « la GBU-39B est une bombe planante intelligente de 113 kg fabriquée par Boeing. Elle ne possède pas de moteur propre, mais déploie des ailes après le lancement, lui permettant de planer jusqu’à 110 kilomètres pour atteindre sa cible. Cette portée la rend idéale pour les frappes à longue distance, assurant une sécurité accrue aux pilotes. »

La panique américaine s’explique par « les secrets militaires de pointe » que renferme la bombe et du risque que ces secrets tombent entre « des mains ennemies », comme celles de la Russie, de la Chine ou encore de l’Iran. La presse américaine parle même de « risques critiques pour la sécurité des Etats-Unis », si cette bombe « technologiquement très sophistiquée » arrive à « être copiée » par les Russes ou les Chinois. D’où l’intense mobilisation diplomatique déployée par Washington et les pressions que le Liban est en train de subir.

Comme si le gouvernement libanais n’a pas assez de problèmes, voilà que l’affaire de cette bombe non explosée vient exacerber les innombrables problèmes qui le paralysent. Il se trouve tiraillé entre les pressions diplomatiques américaines et les menaces militaires israéliennes d’une part; et, d’autre part, la crainte d’une réaction populaire imprévisible dans le cas de la restitution d’une bombe non explosée à l’agresseur qui tue quotidiennement des civils libanais.

Une bombe réelle non explosée risque de se transformer en bombe politique qui explosera dans un pays qui marche sur les œufs dans la crainte d’une nouvelle guerre civile qu’Israël fait tout pour déclencher.

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« Plans de paix » pour l’Ukraine et panique en Europe

Tout semble avoir été arrangé les 24, 25 et 26 octobre entre le représentant de Vladimir Poutine, Kiril Dmitriev, et le représentant de Donald Trump, Steve Witkof, à Miami, à proximité de la résidence du président américain Mar-a-Lago.

La réunion-marathon de Miami a abouti à une « feuille de route » en 28 points ayant pour base « les principes issus du sommet d’Alaska » du mois d’août dernier entre Poutine et Trump. Les principales idées de cette feuille de route sont : « La Russie gardera les territoires qu’elle a annexés en Crimée et au Donbass. L’Ukraine bénéficiera de garanties de sécurité américaines, mais renoncera à son intention de devenir membre de l’OTAN et se contentera d’une armée de 600.000 soldats. »

La confirmation de cette feuille de route par la Maison Blanche, acceptée par Poutine comme « base pour les négociations », a eu l’effet d’un désastre pour Zelensly et les dirigeants européens qui le soutiennent, principalement à Londres, Paris, Berlin, Varsovie et Bruxelles bien sûr, siège de l’Union européenne et de l’OTAN.

Mais ce n’est pas le seul « désastre » qui a secoué Zelensky et les dirigeants européens. Presque en même temps a été rendue publique une grosse affaire de corruption portant sur le détournement de centaines de millions de dollars d’argent des contribuables américains et européens par de hauts responsables ukrainiens dans l’entourage immédiat du président ukrainien. Deux ministres ont démissionné et un ami de longue date et partenaire d’affaires de Zelensky, un certain Timur Mindich, s’est enfui avec le magot en Israël, via Varsovie…

La découverte de ce « vaste réseau criminel de détournement massif d’argent » en Ukraine ne semble pas avoir perturbé outre mesure les dirigeants européens qui continuent de porter leurs regards vers une seule direction, celle du « plan de paix américain » qui semble les avoir mis au pied du mur.

Dans une tentative désespérée de contrer l’initiative américaine, les dirigeants européens ont organisé à la hâte une réunion à Genève à laquelle était convié le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, et qui a abouti à leur propre « plan de paix » en 24 points.

Les 24 points sont un condensé des idées que Bruxelles, Paris, Londres et Berlin ne cessent de répéter : souveraineté de l’Ukraine sur tous ses territoires; cessez-le-feu immédiat; liberté de Kiev d’adhérer ou non à l’OTAN; utilisation des avoirs russes gelés pour la reconstruction de l’Ukraine… En un mot, aucune référence aux causes réelles du conflit et aucune proposition de nature à aider à mettre fin au conflit.

Ce n’est guère étonnant, car tout le monde sait que les dirigeants européens, en dépit d’une dégradation du taux de popularité sans précédent, continuent de tout faire pour que la guerre continue. Leur maintien au pouvoir en dépend.

Voici ce qu’a dit il y a quelques jour le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius dans une interview accordée au Frankfurter Allgemeine Zeitung : « Les experts et les sources de renseignements peuvent estimer approximativement quand la Russie aura reconstitué ses forces armées au point d’être capable de lancer une attaque contre un Etat membre de l’OTAN à l’Est.

Nous avons toujours affirmé que cela pourrait se produire en 2029. Certains estiment désormais que c’est envisageable dès 2028, et des historiens militaires pensent même que nous avons déjà connu notre dernier été de paix. » !!!

La France n’est pas en reste. Il y a deux ou trois jours, le chef d’état-major des armées françaises, le général Fabien Mandon a affirmé que« la France doit être prête à accepter de perdre ses enfants sur le champ de bataille pour faire face à la Russie ».

Avant lui, des ministres et des « spécialistes militaires » ont averti que « la France risquait d’être entraînée dans une guerre contre la Russie sur le sol européen d’ici trois ou quatre ans »…

En Grande Bretagne, le très impopulaire Premier ministre Keir Starmer (11 % d’opinions favorables), n’arrive pas à maitriser ses démangeaisons d’envoyer des « troupes au sol, des navires en mer et des avions dans les airs » contre la Russie…

Le monde se laissera-t-il entrainer dans une guerre apocalyptique au seul motif de mettre la première puissance nucléaire au monde à genoux ?

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