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ONU Femmes Tunisie alerte sur la montée des violences numériques et des stéréotypes de genre

ONU Femmes Tunisie a lancé un appel urgent à combattre les stéréotypes de genre qui alimentent une « culture de la violence », en particulier dans l’espace numérique, où ils facilitent des formes de harcèlement et d’abus technologiques à l’encontre des femmes.

Selon l’agence onusienne, ces préjugés légitiment des comportements violents en ligne tels que le contrôle, les menaces, les insultes, la diffusion non consensuelle de contenus intimes, ou encore la normalisation de l’agresseur. Ces violences numériques ont des conséquences psychologiques sévères, incluant stress, anxiété, honte, isolement social, perte de confiance en soi, dépression et idées suicidaires.

ONU Femmes met en garde contre l’usage malveillant de l’intelligence artificielle, notamment à travers la création d’« images dégradantes » et de « deepfakes » (des vidéos manipulées de manière hyper-réaliste). Près de 90 à 95 % de ces contenus sexuels circulant en ligne ciblent spécifiquement des femmes, constituant ce que l’organisation qualifie de « menace réelle et extrêmement grave ».

Face à cette situation, ONU Femmes Tunisie appelle à une action collective immédiate pour éradiquer les stéréotypes de genre à la racine, renforcer la sécurité des femmes en ligne et protéger leur santé mentale. L’organisation insiste sur la nécessité de réguler les technologies utilisées comme instruments de violence et de promouvoir un espace numérique inclusif et respectueux.

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Cyberviolence et addiction numérique : le cauchemar des jeunes

En 2025, les enfants et adolescents européens sont plus connectés que jamais, affichant un temps d’écran quotidien en forte hausse. Les jeunes de 13 à 18 ans passent en moyenne autour de 7 heures et 22 minutes par jour devant leurs écrans, bien au-delà des recommandations sanitaires. C’est ce qu’a révélé Armelle Schaad – psychologue et ergonome cognitive (ULB), membre de Théracommuni ASBL -, lors de la conférence débat « Les lois et la justice face à la cyberviolence » organisée par le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie, ONG belgo-tunisienne dotée du statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC (ONU), en collaboration avec l’Association des Démocrates Tunisiens du Benelux. 

Comment expliquer ce fléau qui ne cesse de s’étendre ? Dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com, Armelle Schaad souligne que cette exposition accrue commence dès le plus jeune âge. Les chiffres précis sur le temps d’écran des adolescents montrent une moyenne de 7 heures 22 minutes par jour chez les 13-18 ans, avec une tendance à l’augmentation et un impact majeur sur le sommeil et la santé mentale. Et même des possibilités accrues de cyberviolence.

Aujourd’hui, il est d’autant plus important de comprendre les mécanismes cognitifs. Dans ce cadre d’études universitaires, Armelle Schaad a beaucoup étudié l’influence du sommeil, du manque de sommeil. Elle s’est aussi intéressée aux zones du cerveau activées lors des différentes phases d’évolution des jeunes et des adultes, ainsi que les phénomènes de pression sociale et de santé mentale.

Elle précise dans ce contexte : « La cyberviolence, particulièrement le cyberharcèlement, touche de plus en plus de jeunes adolescents, souvent entre 13 et 18 ans, et perturbe gravement leur santé mentale et leur sommeil. »

 

 

D’ailleurs, elle estime que ce phénomène social entraîne une montée constante du temps passé sur les écrans, au détriment du repos nocturne. Lequel est essentiel au bon fonctionnement cognitif, émotionnel et relationnel des jeunes. La gestion de ce temps d’écran et la prévention des effets délétères sur la santé mentale sont des enjeux cruciaux à redresser, notamment pour limiter agressivité, dépression et risques extrêmes tels que le suicide.

Sur la question du temps d’écran chez les adolescents, elle rappelle qu’il est difficile de donner une moyenne précise tant les études varient. Cependant, on observe une augmentation constante du temps passé sur les téléphones, avec une diminution de l’âge d’exposition.

Elle ajoute que les recommandations officielles limitent ce temps de 30 minutes à une heure par jour en primaire. Mais les jeunes atteignent souvent deux à trois heures, voire plus. En secondaire, deux heures maximum sont conseillées. Pourtant, certains adolescents peuvent atteindre 14 à 15 heures durant les week-ends. Ce qui nuit fortement à leur sommeil.

Et de poursuivre : « Cette consommation nocturne perturbe profondément les cycles de sommeil, car les jeunes scrollent souvent la nuit. Ce qui entraîne épuisement, troubles cognitifs, agressivité accrue et dépression. Les stratégies d’intervention doivent viser à restaurer un rythme de sommeil normal, réduire le temps d’écran nocturne, et renforcer l’autonomie affective et la résilience mentale des jeunes. »

En somme, Armelle Schaad préconise d’encourager les activités physiques et extra-scolaires pour compenser la dépendance à la dopamine liée aux écrans. »

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