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Hedia Arfaoui : “Les augmentations salariales du privé relèvent du dialogue social”

Les augmentations de salaires devraient émaner d’une négociation collective entre les partenaires sociaux et le gouvernement. C’est ce qu’a rappelé via son post Fb, Hedia Arfaoui, secrétaire générale adjointe chargée des relations arabes et internationales à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), et membre du conseil d’administration du Bureau international du travail.

Elle est revenue sur la convention internationale n° 98 sur le droit d’organisation et de négociation collective, ainsi que sur la n° 154 relative à la promotion de la négociation collective. Lesquelles consacrent un principe fondamental : la fixation des salaires dans le secteur privé, y compris les augmentations périodiques, qui relève exclusivement de la négociation collective entre partenaires sociaux.

Elle a rappelé que cette fixation ne doit pas être imposée par une intervention législative de l’État. “Ainsi, dans le secteur privé, les augmentations de salaire ne sont ni décidées par la loi ni par le Parlement, mais uniquement déterminées par des accords issus du dialogue social”, ajoute-t-elle.

Et de poursuivre : “Toutefois, ce principe connaît une exception importante concernant le salaire minimum garanti. Ce dernier constitue un outil de protection à la fois sociale et économique. Dans ce domaine, l’État peut intervenir par la réglementation et la législation afin d’assurer une protection minimale aux salariés les plus vulnérables.”

Et de conclure : “En revanche, tous les autres salaires et leurs augmentations demeurent soumis aux mécanismes de la négociation collective, conformément à la législation nationale et aux normes internationales du travail.”

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Article 15 de la Loi de finances : Des députés proposent une hausse salariale minimale de 7%

Face à l’ambiguïté de l’article 15 de la Loi de finances 2026, plusieurs députés, menés par Yasser Gourari, proposent de fixer un plafond minimal d’augmentation des salaires à 7% dans les secteurs public et privé. Cette initiative vise à clarifier le texte et à protéger le pouvoir d’achat des fonctionnaires.

Un article jugé imprécis

L’article 15 du projet de loi de finances, qui définit les règles d’augmentation salariale, a été critiqué pour son manque de précision. Yasser Gourari, député porteur de la proposition, estime que cette ambiguïté pourrait limiter l’impact des hausses et créer des inégalités entre les différentes catégories de fonctionnaires.

Fixer un plancher minimal pour les hausses salariales

La modification proposée prévoit une augmentation minimum de 7%, en référence aux dernières révisions salariales effectuées dans le secteur public. Cette mesure garantirait que tous les employés des secteurs public et privé bénéficient d’une revalorisation significative et équitable.

Yasser Gourari a souligné qu’ils travaillent à convaincre l’ensemble des députés de soutenir la proposition. Le vote sur cette modification pourrait définir le niveau effectif des rémunérations pour 2026 et constituer un précédent important pour la politique salariale du secteur public.

L’UGTT s’oppose à la fixation unilatérale par décret

L’UGTT a vivement réagi au projet de loi de finances, en particulier à l’article 15, qui prévoit que les augmentations salariales futures soient fixées par décret sans concertation avec les partenaires sociaux.

Le syndicat considère cette disposition comme une atteinte au dialogue social et a évoqué la possibilité d’une grève générale si le texte était maintenu tel quel. Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri, a dénoncé ce qu’il qualifie de « fermeture définitive du dialogue social » et a appelé à une mobilisation pour protéger les droits des travailleurs.

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Augmentations salariales 2026–2028 : Un dispositif unique pour le public, le privé et les retraités

Le projet de loi de finances 2026 introduit un programme d’augmentations salariales inédit, étalé sur trois ans, au profit des employés du public, du privé et des retraités.

Ces revalorisations concerneront les affiliés à la CNRPS et à la CNSS, avec un calendrier qui débutera en janvier 2026. Le dispositif, présenté comme un pilier de stabilité sociale, servira également de référence aux futures négociations sociales.

Un programme triennal qui touche salariés et retraités

Le gouvernement prévoit un mécanisme d’augmentations successives en janvier 2026, 2027 et 2028. Ce schéma concernera les fonctionnaires du secteur public, les salariés du privé ainsi que les retraités des deux régimes, CNRPS et CNSS.

Les hausses s’inscrivent dans la continuité des accords sociaux antérieurs et visent à renforcer le pouvoir d’achat dans un contexte économique tendu. Les pensions seront revalorisées selon les mêmes paliers annuels que les salaires, avec un alignement automatique par les caisses sociales.

Impact budgétaire : les principaux chiffres

Le Budget 2026 prévoit une enveloppe de 25 267 millions de dinars dédiée aux rémunérations de la fonction publique, contre 24 389 millions de dinars en 2025, soit une progression de +3,6 %. Cette hausse s’accompagne d’une stabilisation de la masse salariale autour de 13,4 % du PIB, contre 14,1 % en 2025. En parallèle, près de 51 878 postes seront régularisés ou recrutés en 2026 (dont 22 523 nouveaux), et une provision d’environ 1 milliard de dinars a été réservée pour la mise en œuvre du dispositif triennal 2026-2028.

Un taux plancher fixé par l’État pour encadrer les négociations

Le taux d’augmentation sera précisé dans la loi de finances et constituera la base de référence pour les discussions entre partenaires sociaux. Ce taux servira de plancher obligatoire, notamment dans le secteur privé où les conventions collectives devront s’y conformer.

Les entreprises publiques comme privées devront revaloriser les salaires selon le taux fixé par l’État, indépendamment de leur situation financière. Du côté des retraités, la CNRPS et la CNSS procéderont automatiquement aux versements en respectant le calendrier triennal. Cette homogénéité est présentée comme un mécanisme visant à consolider la justice sociale.

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L’UGTT maintient la grève générale du 18 novembre à Sfax après l’annonce d’un décret sur les salaires

La centrale syndicale régionale de Sfax confirme la tenue d’une grève générale le 18 novembre. Une décision qui intervient dans un climat social tendu, après l’annonce gouvernementale d’un décret fixant les augmentations salariales pour les trois prochaines années sans passer par les négociations habituelles.

La réaction syndicale à un tournant social majeur

L’Union régionale de l’UGTT à Sfax ne fera pas marche arrière. Son secrétaire général adjoint, Mohamed Abbas, a confirmé vendredi 14 novembre, sur Jawhara FM, que la grève générale prévue le 18 novembre sera maintenue.

Cette annonce intervient dans un contexte de crispation nationale autour du projet du ministère des Affaires sociales de fixer par décret les augmentations salariales pour les secteurs public et privé, ainsi que les pensions de retraite, sur une période de trois ans.

En optant pour un texte réglementaire, le gouvernement entend établir les montants et pourcentages sectoriels sans passer systématiquement par la voie traditionnelle du dialogue social. Seuls certains secteurs couverts par des conventions collectives pourraient continuer à négocier.

Les négociations salariales de 2025 à l’arrêt

Pour l’UGTT de Sfax, cette démarche marque un recul du cadre institutionnel de concertation. Mohamed Abbas a rappelé que les discussions engagées pour les augmentations de 2025 ont été interrompues, accusant le ministère des Affaires sociales d’être à l’origine de cette suspension.

La centrale syndicale estime que la décision gouvernementale contourne les mécanismes de négociation jugés essentiels à l’équilibre social.

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Augmentations salariales : L’UGTT répond au ministre des Affaires sociales

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a réagi fermement aux récentes déclarations du ministre des Affaires sociales, qui affirmait que l’augmentation des salaires prévue dans le projet de loi de finances 2026 avait été effectuée conformément aux procédures légales.

Dans un communiqué publié aujourd’hui sur le site Chaâb News, affilié à l’organisation syndicale, l’UGTT a insisté sur le fait que toute modification des grilles salariales doit se faire exclusivement dans le cadre de la négociation collective et en accord avec les partenaires sociaux.

L’organisation a ajouté que l’émission de décrets gouvernementaux affectant les barèmes salariaux dans les secteurs régis par des conventions collectives constitue une démarche illégale, susceptible de recours devant le tribunal administratif.

L’UGTT a souligné que le dialogue social constitue le véritable garant de la paix sociale et de l’équité salariale. Elle a appelé le gouvernement à respecter le principe de la négociation sociale et à réviser l’article 15 du projet de loi de finances 2026 afin de le conformer aux dispositions de la Constitution et du Code du travail, tout en protégeant l’autorité de l’État contre les violations de ses propres lois.

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, avait affirmé ce mardi que l’augmentation des salaires prévue dans le projet de loi de finances 2026 a été réalisée dans le respect des procédures légales.

Le ministre a expliqué que le projet de loi de finances aborde les augmentations salariales et des pensions pour les années 2026, 2027 et 2028, sans passer par de nouvelles négociations sociales avec les partenaires syndicaux.

Lire aussi : Marche syndicale à Tunis : L’UGTT dénonce « une situation au bord de l’explosion »

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Tunisie – Hausse des salaires : Le ministre des Affaires sociales donne plus de détails

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a affirmé ce mardi que l’augmentation des salaires prévue dans le projet de loi de finances 2026 a été réalisée dans le respect des procédures légales. Il s’exprimait lors d’une séance conjointe entre les commissions parlementaires et le Conseil national des régions et des districts, consacrée à l’examen du budget de son ministère.

Le ministre a expliqué que le projet de loi de finances aborde les augmentations salariales et des pensions pour les années 2026, 2027 et 2028, sans passer par de nouvelles négociations sociales avec les partenaires syndicaux.

Il a rappelé que le Code du travail encadre les hausses de salaires selon trois mécanismes : un accord individuel, une décision légale ou réglementaire, ou encore un accord collectif dans le cadre des négociations sociales.

L’article 15 du projet de loi de finances 2026 stipule en effet que les salaires du secteur public et privé seront revalorisés sur trois ans — 2026, 2027 et 2028 —, et que cette revalorisation s’étendra aux pensions de retraite. Les modalités précises de cette hausse seront fixées par décret.

Concernant la mise en œuvre de la loi sur la régulation des contrats de travail et l’interdiction du recours à la sous-traitance, Issam Lahmar a indiqué que 92 000 travailleurs ont été titularisés depuis l’entrée en vigueur du texte jusqu’à ce mardi 11 novembre 2025. La majorité de ces régularisations concernent le secteur privé, grâce à l’action des inspecteurs du travail, sans compter les titularisations opérées directement par les entreprises elles-mêmes.

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Augmentations salariales : Le gouvernement va-t-il snober l’UGTT et l’UTICA ?

L’annonce contenue dans le Projet de Loi de Finances (PLF) 2026 a surpris plus d’un : des augmentations de salaires et une revalorisation des pensions y sont prévues pour la période 2026-2028. Fait inhabituel : ces dispositions apparaissent sans qu’un accord social préalable n’ait été officiellement conclu avec l’UGTT, partenaire traditionnel des négociations salariales.

Selon les premières versions du PLF 2026, le gouvernement prévoit une montée de la masse salariale, estimée par certains experts à près de 10 % pour l’année 2026. Le texte mentionne des augmentations dont les montants seraient fixés par décret présidentiel ultérieur, sans préciser le calendrier d’application.

Or, en Tunisie, ces mesures relèvent historiquement du dialogue social tripartite entre le gouvernement, l’UGTT et l’Union Tunisienne de l’Industrie (UTICA). En les intégrant directement dans la loi de finances, l’exécutif semble envoyer un double message : assurer une certaine paix sociale… mais sans passer par la table de négociation syndicale habituelle.

En effet, traditionnellement, l’UGTT négocie les augmentations dans la fonction publique et les secteurs publics à travers des rounds de discussion, protocoles d’accord et signatures officielles. Désormais, le gouvernement introduit les hausses salariales dans le cadre budgétaire, comme une politique d’État, sans mention de concertation avec les acteurs sociaux.

UGTT et UTICA mises à l’écart ?

Face à une nette tension avec le gouvernement, L’UGTT acceptera-t-elle cette nouvelle méthode ? Exigera-t-elle l’ouverture de négociations parallèles ? Le gouvernement, lui, prend le risque d’ouvrir un précédent : inscrire des hausses salariales dans la loi sans passer par l’accord syndical pourrait redéfinir, durablement, le cadre du dialogue social tunisien.

Certains observateurs voient là une tentative de reprendre la main sur le dossier social, en contournant le pouvoir de blocage ou de pression des parties syndiclaes. D’autres y lisent une volonté de calmer les tensions sociales en anticipant les revendications.

Or, le PLF 2026 ne se limite pas à l’annonce d’augmentations. Il prévoit aussi plus de 23 000 recrutements dans la fonction publique et l’intégration de contractuels. Autant de mesures qui peuvent être interprétées comme un renforcement du role social au détriment de l’encouragement de l’initative économique.

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