Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

8 ans d’AI for Good: Bilel Jamoussi décrypte la transition mondiale de la société de l’information vers la société de l’intelligence

«Nous sommes plus que la génération de l’IA : nous sommes la génération déterminée à façonner une intelligence au service du bien».

Par cette déclaration, Dr Bilel Jamoussi a ouvert sa keynote lors de l’AI Forward Summit 2025, devant un public composé de responsables politiques, diplomates et experts internationaux. Son intervention, à la fois historique et prospective, a retracé le long voyage qui nous mène aujourd’hui vers la société de l’intelligence.

D’abord, il a rappelé les débuts de la société de l’information, née avec l’arrivée d’Internet. « La Tunisie a été le premier pays africain connecté en 1991 », dit-il avec fierté. Ensuite est venue l’Afrique du Sud, puis progressivement les autres pays du continent, jusqu’à l’Érythrée en 2000. En plus de cette prouesse technique, Dr Jamoussi souligne que cette période marquait « le début du flux mondial de l’information : d’abord le texte, puis l’audio, et enfin la vidéo ».

Cependant, rappelle-t-il, l’accessibilité demeure un enjeu crucial : « Aujourd’hui encore, 2,2 milliards de personnes dans le monde restent non connectées. » Ce constat montre que la transition vers un monde numérique plus équitable reste inachevée.

Ensuite, il a évoqué la création du Sommet Mondial de la Société de l’Information, initié par la Tunisie en 1998, devenu plus tard un événement officiel des Nations Unies. Ce processus a permis de mesurer, année après année, les progrès en connectivité, cybersécurité et gouvernance numérique.

Puis, Dr Jamoussi a expliqué comment l’UIT est entrée dans l’ère de l’intelligence. Dès 2017, l’organisation voit émerger une multitude de propositions liées à l’IA dans ses groupes d’étude. « L’IA est devenue un sujet mondial, porté par les États, le secteur privé et la recherche », affirme-t-il. En réponse, l’UIT crée l’AI for Good Global Summit, devenu la plateforme onusienne centrale pour discuter des normes, de la gouvernance et du développement des compétences.

Cependant, cette révolution technologique n’est pas sans risques. Parmi eux, les deepfakes, désormais classés parmi les menaces les plus sérieuses. « C’est un défi majeur : les deepfakes peuvent éduquer, mais aussi manipuler et nuire », prévient-il. C’est pourquoi l’UIT, avec l’ISO et l’IEC, a produit des rapports de référence sur les outils de vérification et les politiques de protection des contenus.

Pour illustrer le potentiel positif de l’IA, Dr Jamoussi a raconté plusieurs histoires marquantes.
D’abord, celle de Louis, atteint du locked-in syndrome, qui a pu « retrouver sa voix grâce à un modèle vocal personnalisé couplé à une interface cerveau–machine ».
Ensuite, celle d’une sportive paralysée depuis seize ans qui a remarché pour la première fois grâce à un exosquelette piloté par IA.
En plus, il a montré des robots capables de défier la gravité, des usines entièrement automatisées produisant 800 voitures par jour, et l’arrivée d’agents IA capables « d’agir en notre nom et de réaliser des transactions de manière autonome ».

Ensuite, il a replacé ces exemples dans un cadre plus large : celui du mouvement AI for Good, qui rassemble plus de 50 agences de l’ONU. Ses livrables sont multiples :
– une coalition mondiale pour développer les compétences,
– des défis pour les jeunes et les universités,
– un compendium complet sur la gouvernance de l’IA,
– et une base de données réunissant 700 standards mondiaux, traduits dans les six langues des Nations Unies.

Enfin, pour conclure, Dr Jamoussi a partagé un message clair, inspiré du Secrétaire général de l’UIT :
« L’intelligence artificielle ne doit pas nous diviser ; elle doit nous rapprocher. »

Et il a lancé un appel : « Retrouvez-nous du 7 au 10 juillet 2026 à Genève pour construire ensemble une société de l’intelligence inclusive, éthique et durable. »

L’article 8 ans d’AI for Good: Bilel Jamoussi décrypte la transition mondiale de la société de l’information vers la société de l’intelligence est apparu en premier sur Managers.

Gabon : simplification du visa avec l’e-Visa dès décembre 2025

À partir de décembre, le Gabon lancera la modernisation de son système d’e-Visa en intégrant un paiement électronique, en partenariat avec MaDigiPaie. Les voyageurs pourront désormais régler leurs frais de visa en ligne, mettant ainsi fin à l’obligation de payer en espèces à l’aéroport. Actuellement, bien que la demande de visa soit déjà disponible sur le portail evisa.dgdi.ga, le paiement se fait encore en liquide à l’arrivée. Cette initiative vise à simplifier le processus, réduire les files d’attente et aligner le Gabon sur les standards internationaux. Le ministère de l’Économie numérique a confirmé la collaboration avec des opérateurs de paiement mobile tels qu’Airtel Money, Moov Money et Clikpay Money. Ce projet fait partie d’une vaste réforme de modernisation des services publics, incluant l’identité numérique nationale et la promotion de la préférence nationale.

gabon evisa
 Source: Portail Officiel du Gouvernement Gabonais

L’article Gabon : simplification du visa avec l’e-Visa dès décembre 2025 est apparu en premier sur Managers.

Le Canada choisit le Maroc pour tester les visas numériques

Le gouvernement du Canada lance un projet pilote pour expérimenter les visas numériques. Cette initiative vise à simplifier le processus d’obtention d’un visa en éliminant la nécessité d’envoyer son passeport ou de le présenter en personne. Selon les autorités canadiennes, ces visas «rendent les voyages plus rapides, plus sûrs et plus pratiques», en ne demandant que les informations nécessaires.

Pour ce test, le Maroc a été choisi. Un petit nombre de citoyens marocains ayant obtenu un visa de visiteur pourrait se voir offrir une version numérique de leur visa, en plus de la vignette traditionnelle. Si l’essai est concluant, cette nouvelle approche pourrait être étendue à d’autres pays.

Le Canada facilite l’entrée pour certains voyageurs avec l’AVE

En effet, le gouvernement canadien propose une solution simplifiée pour certains voyageurs: l’Autorisation de voyage électronique (AVE). Cette procédure permet aux citoyens de certains pays de se rendre au Canada sans avoir à obtenir un visa traditionnel, à condition de remplir quelques critères spécifiques.

Qui peut demander l’AVE? Celle-ci est disponible pour les voyageurs qui:

  • Ont obtenu un visa de visiteur pour le Canada au cours des 10 dernières années, ou détiennent un visa américain valide.

  • Se rendent au Canada pour un séjour temporaire (jusqu’à 6 mois maximum).

  • Voyagent par avion vers le Canada ou feront escale dans un aéroport canadien, avec un passeport valide.

Pays admissibles à une autorisation de voyage électronique (AVE)

  • Antigua-et-Barbuda

  • Argentine

  • Brésil

  • Costa Rica

  • Mexique

  • Panama

  • Philippines

  • Saint-Kitts-et-Nevis

  • Sainte-Lucie

  • Saint-Vincent-et-les-Grenadines

  • Seychelles

  • Thaïlande

  • Trinité-et-Tobago

  • Uruguay

Si ces critères ne sont pas remplis, les voyageurs devront demander un visa de visiteur. Cette initiative vise à simplifier l’accès au Canada pour les voyageurs aériens provenant de pays visés par l’obligation de visa. 

Rappelons que les citoyens du Qatar ont été récemment ajoutés à la liste. Ils n’ont plus besoin d’un visa de visiteur et peuvent demander une AVE pour voyager. 

 

 

L’article Le Canada choisit le Maroc pour tester les visas numériques est apparu en premier sur Managers.

ONU : 60 % des femmes tunisiennes victimes de violence numérique

ONU : 60 % des femmes tunisiennes victimes de violence numérique

Une récente étude nationale menée par le Fonds des Nations Unies pour la population en Tunisie révèle que 60 % des femmes tunisiennes ont été victimes d’une forme de violence numérique liée au genre au cours de leur vie, soulignant l’ampleur croissante de ce phénomène et son impact sur la santé mentale et sociale des […]

The post ONU : 60 % des femmes tunisiennes victimes de violence numérique first appeared on Directinfo.

La multinationale chinoise Foxit choisit la Tunisie comme base de production pour l’Afrique

La société chinoise « Foxit », l’un des leaders mondiaux de la gestion de documents numériques et des signatures électroniques, devrait prochainement créer une filiale en Tunisie.

L’annonce a été faite par l’ambassadeur de Tunisie à Pékin, Adel Arbi, mercredi 26 novembre. Et ce, suite à une rencontre avec le directeur du développement international de la société chinoise Foxit, Zhang Lu. Rencontre au cours de laquelle il a été question de la possibilité de faire de la Tunisie une base de production de la société pour le continent africain.

Lors de cette rencontre, à laquelle a assisté le conseiller économique et commercial près l’ambassade de Tunisie, Abdelkhalek Dhakkar, M. Lu aurait exprimé le vif intérêt de sa société pour les compétences tunisiennes dans le numérique ainsi que pour la position géographique stratégique de la Tunisie, qui en font un centre régional idéal pour y établir une filiale.

A souligner au passage que cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la diplomatie économique menée par l’ambassade tunisienne à Pékin pour renforcer les flux d’investissements  chinois vers la Tunisie.

En réponse, le diplomate tunisien a justement mis en avant les incitations et avantages offerts par la Tunisie aux investisseurs étrangers, rappelant que le pays figure parmi les plus avancés d’Afrique en matière de technologies de la communication et de développement de  logiciels.

Fondée dans la province côtière du Fujian, Foxit est l’une des entreprises les plus importantes dans le domaine de la gestion des documents numériques et des signatures électroniques à l’échelle internationale. Elle dispose déjà de filiales dans plusieurs régions du monde, notamment en Amérique, en Australie et en Europe.

L’article La multinationale chinoise Foxit choisit la Tunisie comme base de production pour l’Afrique est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Transformation digitale : la Tunisie numérise, mais ne digitalise pas

La Tunisie accuse un retard critique dans sa transformation digitale : malgré une décennie de discours sur la « numérisation », l’État fonctionne encore sans architecture numérique, sans registre national des données, sans interopérabilité et sans souveraineté technologique. C’est en tout cas ce qu’affirment plusieurs experts du domaine.

Avec des chiffres éloquents à l’appui : 68 % des services publics n’opèrent sur aucune infrastructure intégrée, 72 % des plateformes sont dupliquées, et un tiers des projets numériques explosent leurs budgets de 200 %. L’administration perd 40 % de son temps à chercher des données et 60 % à les vérifier, faute d’un système d’échange unifié.

Mais il y a plus grave encore, car 80 % des données publiques seraient dispersées sur plus de 150 serveurs obsolètes, souvent non chiffrés, parfois hébergés à l’étranger. Et s’il en est ainsi, c’est parce que la Tunisie ne disposerait d’aucune classification nationale des données et ne maîtrise pas ses codes sources : un véritable risque de souveraineté numérique, nous explique-t-on. La « numérisation » vantée par le ministère se limite à mettre en ligne les anciennes procédures, sans réingénierie : mêmes files d’attente, mêmes documents, mais derrière un écran. Le citoyen saisit plusieurs fois les mêmes données, faute d’interopérabilité.

Face à ce constat, l’État ne peut plus avancer à coups de plateformes isolées ou de projets sans cohérence, en ce sens que la solution exige une refondation profonde… sur six piliers :

1. Créer une autorité nationale de transformation numérique, dotée de pouvoirs supraministériels pour normaliser, superviser et stopper les projets défaillants.
2. Construire en 24 mois un registre national unifié des données (coût : 45 MDT, économies : 90 MDT/an) pour instaurer une Single Source of Truth.
3. Unifier l’État sur un GovStack tunisien, regroupant citoyen, entreprises et administration, permettant de rationaliser l’ensemble des 640 services publics.
4. Réengager la réingénierie : réduire les procédures de 17 à 4 étapes et diminuer les documents de 70 %.
5. Créer un Centre de souveraineté numérique, assurant cybersécurité, identité numérique, cloud souverain et propriété publique des codes sources.
6. Former 14 000 compétences dans les métiers clés du digital, condition indispensable pour une transformation durable.

Aujourd’hui, la Tunisie ne manque pas de technologies mais de vision. La souveraineté n’est plus une question de frontières, mais de serveurs, de données et d’algorithmes. Sans une refondation numérique assumée, l’État restera prisonnier d’une bureaucratie en ligne qui n’a de digital que la surface. La transformation numérique n’est pas le projet d’un ministère : c’est le projet d’une nation.

L’article Transformation digitale : la Tunisie numérise, mais ne digitalise pas est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Numérisation, IA et couverture des zones blanches : Le budget TIC 2026 en détails

L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) ont entamé, lundi, à Bardo, la discussion du budget de la Mission des technologies de la communication pour l’exercice 2026.

Le budget de cette mission, compte tenu des ressources du Fonds de développement des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication, a été fixé à 197,335 millions de dinars (MD) pour l’année 2026, contre 184 MD inscrits dans la loi de finances pour l’année 2025, soit une augmentation de 7,25 %.

La stratégie de la mission TIC pour 2026 s’inscrit dans le cadre du plan de développement 2026-2030 et de la stratégie nationale de transition numérique. La mission vise à réaliser une transformation qualitative des services publics, en s’appuyant sur quatre objectifs stratégiques principaux à savoir la numérisation des services administratifs, le développement de l’infrastructure de communication, la promotion de l’économie numérique (technologies modernes, intelligence artificielle) ainsi que la protection du cyberespace national et le renforcement de la confiance numérique. La mission est structurée autour de deux programmes. Il s’agit du programme de Développement Numérique, qui concentre la majorité des crédits et le programme de pilotage et de soutien, dédié à la gouvernance et à l’appui.

Les dépenses d’investissement consacrés à la mission des Technologies de la communication pour l’année 2026 sont fixées à 92,910 MD en engagements (-5,8% par rapport à 2025) et 94,160 MD en paiements (+15,4%).

Le Programme de Développement Numérique accapare 87, 135 MD (engagements et paiements) de ces investissements. Parmi les projets d’investissement majeurs figurent le projet de gouvernance électronique visant à soutenir la transformation numérique des services administratifs, la poursuite du projet Tunisie Numérique, le projet national d’identité numérique, le projet de couverture des “Zones Blanches”… Les dépenses salariales sont fixées à 21,900 MD (engagements et paiements), en hausse de 3,2 % par rapport à 2025. Cette augmentation est justifiée par l’effet financier des promotions, des recrutements prévus pour 2026 et de l’intégration de 45 agents de sous-traitance. Les dépenses d’intervention s’élèvent à 72,540 MD (Engagements et paiements) en repli de 0,5%.

Les dépenses de fonctionnement financées par les ressources générales du budget pour l’année 2026 sont estimées à 8,735 MD, contre 8,274 MD dans la loi de finances pour l’année 2025, soit une augmentation de 5,6 %.

L’article Numérisation, IA et couverture des zones blanches : Le budget TIC 2026 en détails est apparu en premier sur WMC.

Cyberviolence et addiction numérique : le cauchemar des jeunes

En 2025, les enfants et adolescents européens sont plus connectés que jamais, affichant un temps d’écran quotidien en forte hausse. Les jeunes de 13 à 18 ans passent en moyenne autour de 7 heures et 22 minutes par jour devant leurs écrans, bien au-delà des recommandations sanitaires. C’est ce qu’a révélé Armelle Schaad – psychologue et ergonome cognitive (ULB), membre de Théracommuni ASBL -, lors de la conférence débat « Les lois et la justice face à la cyberviolence » organisée par le Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie, ONG belgo-tunisienne dotée du statut consultatif spécial auprès de l’ECOSOC (ONU), en collaboration avec l’Association des Démocrates Tunisiens du Benelux. 

Comment expliquer ce fléau qui ne cesse de s’étendre ? Dans une déclaration exclusive à leconomistemaghrebin.com, Armelle Schaad souligne que cette exposition accrue commence dès le plus jeune âge. Les chiffres précis sur le temps d’écran des adolescents montrent une moyenne de 7 heures 22 minutes par jour chez les 13-18 ans, avec une tendance à l’augmentation et un impact majeur sur le sommeil et la santé mentale. Et même des possibilités accrues de cyberviolence.

Aujourd’hui, il est d’autant plus important de comprendre les mécanismes cognitifs. Dans ce cadre d’études universitaires, Armelle Schaad a beaucoup étudié l’influence du sommeil, du manque de sommeil. Elle s’est aussi intéressée aux zones du cerveau activées lors des différentes phases d’évolution des jeunes et des adultes, ainsi que les phénomènes de pression sociale et de santé mentale.

Elle précise dans ce contexte : « La cyberviolence, particulièrement le cyberharcèlement, touche de plus en plus de jeunes adolescents, souvent entre 13 et 18 ans, et perturbe gravement leur santé mentale et leur sommeil. »

 

 

D’ailleurs, elle estime que ce phénomène social entraîne une montée constante du temps passé sur les écrans, au détriment du repos nocturne. Lequel est essentiel au bon fonctionnement cognitif, émotionnel et relationnel des jeunes. La gestion de ce temps d’écran et la prévention des effets délétères sur la santé mentale sont des enjeux cruciaux à redresser, notamment pour limiter agressivité, dépression et risques extrêmes tels que le suicide.

Sur la question du temps d’écran chez les adolescents, elle rappelle qu’il est difficile de donner une moyenne précise tant les études varient. Cependant, on observe une augmentation constante du temps passé sur les téléphones, avec une diminution de l’âge d’exposition.

Elle ajoute que les recommandations officielles limitent ce temps de 30 minutes à une heure par jour en primaire. Mais les jeunes atteignent souvent deux à trois heures, voire plus. En secondaire, deux heures maximum sont conseillées. Pourtant, certains adolescents peuvent atteindre 14 à 15 heures durant les week-ends. Ce qui nuit fortement à leur sommeil.

Et de poursuivre : « Cette consommation nocturne perturbe profondément les cycles de sommeil, car les jeunes scrollent souvent la nuit. Ce qui entraîne épuisement, troubles cognitifs, agressivité accrue et dépression. Les stratégies d’intervention doivent viser à restaurer un rythme de sommeil normal, réduire le temps d’écran nocturne, et renforcer l’autonomie affective et la résilience mentale des jeunes. »

En somme, Armelle Schaad préconise d’encourager les activités physiques et extra-scolaires pour compenser la dépendance à la dopamine liée aux écrans. »

L’article Cyberviolence et addiction numérique : le cauchemar des jeunes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

ESENet Talent Fair 2025 : l’ESEN met l’accent sur l’IA et le business à la Manouba

L’École Supérieure d’Économie Numérique (ESEN) organise le 26 novembre 2025 au Technopôle de la Manouba, la 7e édition du salon des talents « ESENet Talent Fair » sous le thème : “Synapse : IA to Business”, ont annoncé les organisateurs.

Cette édition met en lumière l’intelligence artificielle et le monde des affaires, pour créer de la valeur durable. Selon l’ESEN, l’événement vise à être un “carrefour d’idées, d’innovation et de collaboration , entre le milieu académique, les acteurs économiques et les jeunes talents “.

Cet évènement annuel vise à favoriser la rencontre entre les acteurs clés de l’économie numérique, mettre en valeur les talents et la formation interdisciplinaire des étudiants de l’ESEN, promouvoir les échanges entre le milieu académique et le secteur socio-économique et encourager la contribution active à l’écosystème digital tunisien.

Le programme prévoit une conférence autour de trois axes : la stratégie nationale et l’éthique de l’IA, les témoignages de start-up IA et un dialogue entre étudiants et experts sur les compétences de demain. Plus de trente entreprises, start-up et organisations partenaires sont attendues.

Le salon se conclura par un atelier en gestion de projets, destiné à renforcer les compétences pratiques des participants.

L’article ESENet Talent Fair 2025 : l’ESEN met l’accent sur l’IA et le business à la Manouba est apparu en premier sur WMC.

Le budget du ministère des Technologies de la communication 2026 fixé à plus de 197 MDT

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont entamé, lundi 24 novembre, la discussion du budget du ministère des Technologies de la communication pour l’exercice 2026.

Le budget du ministère des Technologies, compte tenu des ressources du Fonds de développement des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication, a été fixé à 197,335 millions de dinars (MDT) pour l’année 2026. Et ce, contre 184 MDT inscrits dans la loi de finances pour l’année 2025. Soit une augmentation de 7,25 %.

La stratégie du ministère pour 2026 s’inscrit dans le cadre du plan de développement 2026-2030 et de la stratégie nationale de transition numérique. Il s’agit de réaliser une transformation qualitative des services publics, en s’appuyant sur quatre objectifs stratégiques principaux; à savoir :

  • La numérisation des services administratifs;
  • Le développement de l’infrastructure de communication;
  • La promotion de l’économie numérique (technologies modernes, intelligence artificielle) ainsi que la protection du cyberespace national;
  • Et le renforcement de la confiance numérique.

La mission (ministère) est structurée autour de deux programmes. Il s’agit tout d’abord du programme de développement numérique, qui concentre la majorité des crédits. Puis, du programme de pilotage et de soutien, dédié à la gouvernance et à l’appui.

Les dépenses d’investissement consacrés à la mission des Technologies de la communication pour l’année 2026 sont fixées à 92,910 MDT en engagements (-5,8 % par rapport à 2025) et 94,160 MDT en paiements (+15,4 %).

Le Programme de développement numérique accapare 87,135 MDT (engagements et paiements) de ces investissements. Parmi les projets d’investissement majeurs figurent le projet de gouvernance électronique visant à soutenir la transformation numérique des services administratifs, la poursuite du projet Tunisie Numérique, le projet national d’identité numérique, le projet de couverture des « Zones Blanches »…

Quant aux dépenses salariales, elles sont fixées à 21,900 MDT (engagements et paiements), en hausse de 3,2 % par rapport à 2025. Cette augmentation est justifiée par l’effet financier des promotions, des recrutements prévus pour 2026 et de l’intégration de 45 agents de sous-traitance. Les dépenses d’intervention s’élèvent à 72,540 MDT (Engagements et paiements), en repli de 0,5 %.

Les dépenses de fonctionnement financées par les ressources générales du budget pour l’année 2026 sont estimées à 8,735 MDT; contre 8,274 MDT dans la loi de finances 2025. Soit une augmentation de 5,6 %.

L’article Le budget du ministère des Technologies de la communication 2026 fixé à plus de 197 MDT est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Kais Saïed lance le chantier du premier hôpital numérique

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu jeudi au Palais de Carthage le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, pour faire le point sur l’avancement des projets hospitaliers et le lancement du premier hôpital numérique de Tunisie. Cette rencontre intervient alors que le chef de l’État appelle à accélérer la concrétisation des chantiers médicaux dans plusieurs régions du pays.

Modernisation du système de santé

Le projet d’« hôpital numérique » a été présenté comme une première nationale, destinée à transformer le système sanitaire grâce aux technologies modernes.

Ce dispositif permettra d’envoyer les examens médicaux à distance pour établir des diagnostics et prescriptions sans déplacement, notamment au profit des habitants des zones rurales et enclavées.

Selon le communiqué de la présidence, ce modèle s’inscrit dans la volonté de bâtir une médecine connectée et accessible à tous. Le président Saïed a insisté sur le fait que « le droit à la santé est un droit humain naturel » devant être garanti de manière égale à tous les citoyens.

Des chantiers à achever dans tout le pays

Kais Saïed a exhorté le ministère à hâter la finalisation des nouveaux établissements hospitaliers dans plusieurs villes, parmi lesquelles Kairouan, Sbeitla, El Jem, Ghar Dimaou, Jemla, Makthar, Haffouz, Dahmani et Tala.

Ces projets, a-t-il rappelé, doivent être protégés contre « les cartels » et les intérêts privés qui cherchent à en retarder l’exécution.

Vers une réforme du cadre juridique médical

Le chef de l’État a également plaidé pour une refonte du système juridique encadrant le secteur médical, qu’il juge « obsolète » et source de « situations intolérables ». Il a souligné la nécessité de garantir les droits du personnel médical, paramédical et ouvrier.

Tout en saluant la réputation internationale des compétences tunisiennes, Kais Saïed a affirmé que plusieurs pays développés font désormais appel à des médecins formés en Tunisie, et que le pays attire de plus en plus d’étudiants étrangers.

Lire aussi

L’article Kais Saïed lance le chantier du premier hôpital numérique est apparu en premier sur webdo.

Tunisie Telecom : Les câbles sous-marins, maillon stratégique de la souveraineté numérique tunisienne

Véritables artères de l’économie numérique mondiale, les câbles sous-marins transportent aujourd’hui plus de 95% du trafic Internet international. En Tunisie, leur déploiement et leur maintenance relèvent d’un acteur clé : Tunisie Telecom, qui assure la continuité, la stabilité et l’indépendance de la connectivité nationale, à la fois vers l’intérieur du pays et vers le reste du monde.

Des débuts historiques à la modernisation du réseau

Le SEA-ME-WE 1, mis en service en 1985, a marqué le premier grand tournant dans l’histoire des télécommunications tunisiennes. Ce câble reliant la Tunisie aux réseaux mondiaux via la Méditerranée, l’Europe et l’Asie, a ouvert la voie à une nouvelle ère d’échanges numériques.

Dans les années 1990, deux nouveaux projets ont consolidé cette avancée : SEA-ME-WE 2 (1992), qui a offert la première connexion directe à haut débit avec l’Europe et le Moyen-Orient, et KELTRA (1995), premier câble à fibre optique du pays, capable de transmettre des volumes considérables de données à grande vitesse. Ces deux infrastructures ont constitué le socle de la modernisation du réseau numérique tunisien.

Une ouverture vers le monde grâce à SEA-ME-WE 4 et Hannibal

L’intégration de la Tunisie au réseau international SEA-ME-WE 4 en 2005 a renforcé le rôle du pays sur la carte mondiale des télécommunications, en le reliant directement à plusieurs centres de données stratégiques en Europe et en Asie.

Quatre ans plus tard, en 2009, Tunisie Telecom met en service son propre câble, Hannibal, reliant Kélibia à l’Italie. Cette infrastructure, entièrement tunisienne, a considérablement augmenté la capacité de connectivité internationale et amélioré la qualité ainsi que la rapidité d’Internet sur tout le territoire.

Des connexions locales pour un pays plus connecté

Sur le plan national, l’opérateur historique a également investi dans des liaisons sous-marines locales, à l’image du câble El Jorf – Djerba, qui relie l’île au continent. Ce projet a permis de sécuriser les services Internet et téléphoniques dans le sud-est du pays et d’assurer une meilleure couverture pour les zones éloignées, illustrant la volonté de Tunisie Telecom de rapprocher la technologie de tous les citoyens.

Le socle de la transformation numérique

Aujourd’hui, grâce à son réseau intégré de câbles sous-marins et de fibre optique, Tunisie Telecom s’impose comme un acteur central de la transformation numérique du pays. Ces infrastructures soutiennent non seulement l’Internet haut débit, mais aussi les centres de données, les services de cloud computing et les applications numériques dans des secteurs stratégiques comme l’éducation, la santé ou le commerce électronique.

Les câbles sous-marins ne sont plus seulement des infrastructures techniques : ils incarnent la souveraineté numérique et la résilience économique de la Tunisie, dans un monde de plus en plus interconnecté.

Lire aussi

L’article Tunisie Telecom : Les câbles sous-marins, maillon stratégique de la souveraineté numérique tunisienne est apparu en premier sur webdo.

Ooredoo AI Summit à Tunis : L’IA au service de la transformation numérique

Tunis a accueilli, lundi, la première édition du Ooredoo AI Summit, une rencontre rassemblant décideurs politiques, chefs d’entreprises, startups et experts technologiques autour d’un enjeu central : accélérer la transition numérique de la Tunisie grâce à l’intelligence artificielle.

L’événement a été marqué par la présence du ministre des Technologies de la Communication, Sofiene Hemissi, du CEO du Groupe Ooredoo, Aziz Aluthman Fakhroo, et de dirigeants internationaux du groupe.

L’IA comme levier de souveraineté et de croissance

En ouverture, le ministre Sofiene Hemissi a insisté sur la dimension stratégique de l’intelligence artificielle pour la Tunisie :

« Renforcer la souveraineté numérique, autonomiser les jeunes et stimuler une croissance inclusive ».

Il a salué l’initiative de Ooredoo, qui positionne la Tunisie comme un acteur majeur de l’écosystème régional.

De son côté, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, a annoncé une ambition claire :

« Chez Ooredoo, nous croyons que l’intelligence artificielle est un puissant levier d’inclusion, d’innovation et de progrès. Notre ambition est de placer la Tunisie au centre de la révolution numérique mondiale en investissant dans des infrastructures prêtes pour l’IA, en soutenant les startups et les entreprises, et en collaborant avec des leaders mondiaux tels que NVIDIA pour bâtir un écosystème robuste et tourné vers l’avenir. »

Une alliance stratégique avec NVIDIA

Moment fort du sommet : Ooredoo a officialisé son partenariat avec NVIDIA pour l’acquisition de GPU haute performance. Cette infrastructure offrira aux startups, au gouvernement et aux clients professionnels un accès à des capacités souveraines d’IA-as-a-Service. Objectif : stimuler l’innovation et accélérer le lancement de nouveaux services sur le marché tunisien.

Des figures clés de l’écosystème ont pris part aux panels, dont Karim Beguir (InstaDeep), qui a partagé son parcours d’innovation « made in Tunisia », et Ahmed Mostafa (NVIDIA), qui a souligné l’importance de démocratiser l’accès à l’IA. Google, Decathlon, Lloyd Insurance, UBCI et d’autres acteurs ont enrichi le débat sur la gouvernance, la durabilité et les opportunités économiques de l’IA en Tunisie.

Une feuille de route pour l’avenir

Ooredoo a annoncé une série d’initiatives : hackathons, programmes de formation, journées thématiques sur l’IA verticale et projets collaboratifs avec des institutions locales. Déjà, l’opérateur déploie des cas d’usage d’IA agentique dans ses services, une première en Tunisie.

L’article Ooredoo AI Summit à Tunis : L’IA au service de la transformation numérique est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : 15 hôpitaux régionaux rejoignent la téléradiologie et 16 la téléconsultation

Lors de la réunion périodique des directeurs régionaux de la santé, tenue du 22 au 24 septembre à Tabarka, le ministère de la Santé a annoncé l’intégration de 15 hôpitaux régionaux au système de téléradiologie et de 16 hôpitaux régionaux au système de téléconsultation. Ces mesures visent à moderniser les infrastructures médicales et à améliorer l’accès aux soins spécialisés.

Modernisation du réseau hospitalier

Cette décision s’inscrit dans la stratégie de digitalisation du secteur de la santé. Grâce à la téléradiologie, les établissements régionaux pourront transmettre et analyser à distance des examens médicaux, réduisant ainsi les délais de diagnostic. La téléconsultation permettra, quant à elle, de faciliter l’accès aux spécialistes pour les patients situés dans les régions éloignées.

La rencontre de Tabarka, organisée en coordination avec le Bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Tunis, a permis d’aborder d’autres thèmes : la gestion des achats publics de santé sous la supervision d’experts, ainsi que la situation épidémique nationale et mondiale.

Santé numérique et surveillance épidémiologique

En marge des travaux, une présentation a porté sur la plateforme de vigilance épidémiologique EPIRSURVEILLE et sur le projet de l’hôpital numérique, dont le succès dépendra du rôle des directions générales dans sa mise en œuvre.

L’article Tunisie : 15 hôpitaux régionaux rejoignent la téléradiologie et 16 la téléconsultation est apparu en premier sur webdo.

Tunisie Telecom : Fibre optique et 5G, levier de l’économie numérique nationale

Le secteur des télécommunications tunisien entre dans une nouvelle ère avec la généralisation de la fibre optique, véritable colonne vertébrale de l’Internet très haut débit. Dans ce contexte, Tunisie Telecom déploie une stratégie ambitieuse, visant à remplacer progressivement le réseau cuivre traditionnel par un réseau moderne en fibre optique, un levier essentiel pour accélérer la transformation numérique nationale.

La Tunisie, futur hub régional des TIC

Cette transition technologique renforce la position de la Tunisie en tant que hub régional prometteur dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. L’investissement massif dans la fibre optique constitue la base pour le développement de projets ambitieux : villes intelligentes, systèmes de transport connectés, et autres services innovants, rendus possibles uniquement grâce à une infrastructure performante et fiable.

TT, un acteur stratégique de l’économie numérique

Le passage du cuivre à la fibre optique illustre la vision stratégique à long terme de Tunisie Telecom. L’opérateur ne se limite plus à fournir des services de télécommunications : il s’impose comme un acteur clé de l’économie numérique nationale.

Cette modernisation vise non seulement à améliorer les débits pour les abonnés, mais aussi à préparer le terrain pour le déploiement de la 5G et des applications intelligentes. En décembre 2023, Tunisie Telecom a franchi une étape majeure avec le premier test de son service “GIGA RAPIDO” à 1 gigabit par seconde, confirmant son leadership dans les solutions numériques avancées.

Une couverture nationale étendue

Pour garantir une qualité optimale des services, l’opérateur a déployé plus de 60 000 km de fibre optique, couvrant l’ensemble des régions du pays. Cette infrastructure permet une connectivité fiable et performante, adaptée aussi bien aux besoins des entreprises qu’aux usages domestiques.

Une offre fibre complète et adaptée

Tunisie Telecom propose une large gamme d’offres Fibre, adaptées aux particuliers comme aux professionnels. Ces offres garantissent des débits très élevés pour des applications modernes : streaming, e-learning, télétravail, services interactifs. Les étudiants et les élèves bénéficient ainsi d’une connexion stable et performante, essentielle pour suivre les nouvelles méthodes d’apprentissage numérique.

Grâce à cette stratégie, Tunisie Telecom consolide sa position de leader et s’affirme comme un acteur incontournable dans la transition numérique de la Tunisie, ouvrant la voie à une économie digitale dynamique et innovante.

L’article Tunisie Telecom : Fibre optique et 5G, levier de l’économie numérique nationale est apparu en premier sur webdo.

Paiements en Tunisie : Un basculement des chèques vers lettres de change et solutions numériques

Les moyens de paiement en Tunisie connaissent une transformation majeure, selon le dernier bulletin « Paiements en chiffres » publié par la Banque Centrale de Tunisie (BCT). Les chèques traditionnels continuent de reculer, tandis que les lettres de change, virements, cartes et paiements électroniques enregistrent des hausses significatives. Cette évolution traduit un basculement progressif vers des solutions numériques et dématérialisées, au détriment des moyens de paiement classiques.

Le nombre de lettres de change utilisées a bondi de +155% pour atteindre 2,1 millions, représentant une enveloppe globale de 25,6 milliards de dinars. A l’inverse, les chèques ont chuté de -66,8%, à 4 millions de chèques, soit un montant total de 27,6 milliards de dinars. Les virements connaissent une hausse de +9,7%, totalisant 18,5 millions d’opérations pour un montant de 37,6 milliards de dinars.

Paiements électroniques et CB en forte croissance

Plus de 77,7 millions d’opérations par cartes bancaires ont été enregistrées, mobilisant 13,8 milliards de dinars, dont 38% pour des paiements et 62% pour des retraits aux distributeurs.

Le nombre de cartes bancaires en circulation a augmenté de 5,3%, atteignant 5,782 millions de cartes. Les TPE (terminaux de paiement électronique) ont progressé de 3,6%, totalisant 40.600 appareils, tandis que les sites marchands actifs restent stables à 1127 sites.

Les paiements mobiles ont enregistré 4,2 millions de transactions pour près de 1,3 milliard de dinars, dont 59,4% pour des paiements et 33% pour des transferts.

Modernisation et projets en cours

La BCT a annoncé plusieurs projets de modernisation, notamment la refonte du système national de télécompensation, la migration vers la norme SWIFT MX, l’intégration de E-Houwiya à la plateforme Paysmart.

Ces initiatives visent à accélérer la transition vers des paiements dématérialisés, sécurisés et plus efficaces.

L’article Paiements en Tunisie : Un basculement des chèques vers lettres de change et solutions numériques est apparu en premier sur webdo.

Tunisie Telecom, acteur majeur dans la construction de l’économie numérique nationale

Le secteur des télécommunications en Tunisie vit une étape charnière avec la transition vers les technologies de la fibre optique, considérée comme l’épine dorsale de l’Internet à très haut débit. Dans cette dynamique, Tunisie Telecom met en œuvre une stratégie ambitieuse reposant sur le passage progressif du réseau cuivre traditionnel vers un réseau moderne basé sur la fibre optique.

Cette évolution constitue un véritable levier pour le processus de transformation numérique nationale. Elle consolide également la position de la Tunisie en tant que hub régional prometteur dans le domaine des technologies de l’information et de la communication, l’investissement dans la fibre optique formant la base solide du lancement de projets tels que les villes intelligentes et les systèmes de transport intelligents, des enjeux d’avenir qui ne peuvent être atteints sans une infrastructure avancée.

Tunisie Telecom, acteur central du numérique

Le passage de Tunisie Telecom du cuivre à la fibre optique traduit une vision stratégique à long terme qui transforme l’entreprise en bien plus qu’un simple opérateur télécom, en la positionnant comme acteur clé de la construction de l’économie numérique nationale.

Cette stratégie ne vise pas uniquement à améliorer la vitesse d’Internet pour les abonnés, mais ambitionne aussi la modernisation du réseau national, permettant ainsi le lancement de la 5G et d’applications intelligentes.

En décembre 2023, Tunisie Telecom a mené une expérience pionnière en réalisant le premier test du service « GIGA RAPIDO » à 1 gigabit par seconde, confirmant ainsi son rôle de leader dans la fourniture de solutions numériques avancées.

Une forte croissance des indicateurs

Pour offrir une qualité optimale des services Internet à tous ses clients, particuliers comme institutions publiques et privées, Tunisie Telecom a déployé plus de 60 000 km de fibre optique couvrant l’ensemble des gouvernorats du pays, sans exception.

Les services de fibre optique ont rencontré une forte adhésion, notamment grâce à la généralisation de cette technologie dans toutes les régions via la réalisation d’un projet par gouvernorat.

Une gamme variée d’offres fibre optique

Le service de fibre optique fournit aux entreprises comme aux particuliers des débits très élevés, garantissant d’excellentes performances pour diverses applications numériques. Il assure à tous les utilisateurs, et en particulier aux élèves et étudiants, une connexion stable et puissante adaptée à tous les usages numériques tels que le streaming et l’apprentissage à distance.

Tunisie Telecom propose une gamme diversifiée d’offres fibre optique à différents tarifs, afin de répondre au mieux aux attentes de sa clientèle.

Lire aussi :

L’article Tunisie Telecom, acteur majeur dans la construction de l’économie numérique nationale est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : lancement des premières consultation médicale à distance

Ce mercredi 27 août 2025, le Centre de l’hôpital numérique du ministère de la Santé a lancé les premières consultations dermatologiques à distance. Les patients de l’hôpital régional de Ben Guerdane (Medenine) et de l’hôpital local de Chebika (Kairouan) peuvent désormais bénéficier de ce service.

Les consultations de médecine interne à distance ont continué pour les patients de Chebika. Le Dr Sami Fneish et la Dre Huda Hammami ont assuré les téléconsultations en dermatologie. La Dre Fatma Daoud a pris en charge les patients en médecine interne depuis les services hospitaliers de l’Université Habib Thamer.

Cette expérience a connecté deux établissements simultanément. Elle marque une étape importante dans la numérisation du système de santé tunisien. Le projet facilite l’accès aux soins dans les régions éloignées et valorise l’expertise des médecins tout en utilisant les technologies modernes.

L’article Tunisie : lancement des premières consultation médicale à distance est apparu en premier sur webdo.

❌