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Sharjah 2025 : auteurs et éditeurs débattent des droits d’auteur à l’ère de l’intelligence artificielle

Des écrivains, des éditeurs et des créateurs ont passé en revue, lors d’un atelier sur les droits d’auteur à l’ère de l’intelligence artificielle, les défis juridiques et éthiques auxquels fait face l’industrie du contenu dans une ère où l’algorithme technologique interagit avec les créations humaines au programme de la 44ème Foire du livre de Sharjah.

Ce thème a été abordé à la lumière des transformations rapides dans le monde numérique. Les participants à l’atelier se sont interrogés sur l’avenir de la création et des droits de la propriété intellectuelle à l’ère de l’Intelligence Artificielle (IA).

Le séminaire s’est ouvert sur une question centrale : « À qui appartiennent les droits sur les œuvres générées par l’IA? »

Dr Mohammed Mahmoud Al Kamali, membre du conseil d’administration de l’Association de gestion des droits de reproduction émiratie et modérateur de l’atelier, a souligné que les droits de propriété intellectuelle ne peut être accordée qu’à la créativité humaine, la production automatique ne peut être considérée comme une œuvre originale au sens juridique du terme, ce qui crée un fossé entre la liberté de la création et et la protection des droits d’auteur.

Il a considéré que « l’innovation générée par les machines soulève une question complexe, car le système puisant ses connaissances d’œuvres humaines originales protégées par les droit d’auteur, ce qui rend tout nouveau contenu généré, sujet à des questions éthiques et juridiques s’agissant à son attribution et à sa source. »

Al Kamali a abordé le développement historique de l’IA, notant que ces systèmes se nourrissent de millions de textes et d’images qui reproduisent ainsi de nouveaux styles artistiques et littéraires, notant la fragilité de la frontière entre création humaine et la création artificielle et souligné que la sauvegarde de l’original est devenue le plus grand défi à l’ère des technologies ouvertes.

Il a expliqué que les lois traditionnelles sur les droits d’auteur, telles que la Convention de Berne, exigent toujours que l’auteur soit une personne physique, excluant ainsi les œuvres générées automatiquement du champ d’application de la protection juridique.

Il a ajouté que « Le critère de l’originalité et de l’intervention humaine sont des éléments fondamentaux dans l’octroi des droits ; c’est pour cette raison que le monde évolue vers l’élaboration de nouvelles définitions des auteurs et de l’identification artistique. »

Al Kamali a relevé l’importance des solutions technologiques dans la protection de la propriété intellectuelle, telles que l’empreinte numérique pour le suivi des copies, l’utilisation d’outils de détection du plagiat à l’instar de Plagscan et de Turnitin, et les systèmes de gestion des droits numériques (DRM) qui empêchent la modification, la copie ou la publication sans autorisation.

Il a conclu en insistant sur la nécessité de trouver un équilibre entre l’encouragement de la création technique et la protection des droits des créateurs en affirmant que l’avenir nécessite une modernisation des lois pour être au diapason des évolutions numériques et en instaurant des réglementations claires qui garantissent aux auteurs les bénéfices de leurs œuvres sans restreindre leur liberté de création technique.

Les intervenants ont ont conclu cette rencontre en mettant l’accent sur le fait que l’IA n’élimine pas la créativité humaine qui doit être davantage protégée, le véritable défi aujourd’hui n’est pas de se confronter à la technologie, mais de formuler un cadre juridique et éthique qui accompagnent son développement tout en assurant la pérennité à la créativité humaine.

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