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Concours 2025 des Jardins d’Enfants Amis de l’Environnement : Bir Lahmar remporte le 1er prix

Le concours des jardins d’enfants amis de l’environnement pour l’année 2025 a pris fin, vendredi à la ferme éducative pour les personnes handicapées à Sidi Thabet “Gaia”, par une cérémonie de remise des prix aux lauréats.

A cette occasion, la ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, Asma Jebri, a remis les prix aux lauréats parmi les établissements de la petite enfance.

Le premier prix a été décerné au jardin d’enfants public inclusif de Bir lahmar dans le gouvernorat de Tataouine, alors que le deuxième prix a été remis au jardin d’enfants privé “Mini World Academy” dans le gouvernorat de la Manouba.

Le jardin d’enfants privé “Zouhour El ghad” dans le gouvernorat de Mahdia a obtenu le troisième prix, alors que le quatrième prix a été attribué au jardin d’enfants “Al Jaych” dans le gouvernorat de Béja.

Ces prix ont été remis à ces quatre jardins d’enfants en raison de la réussite de leurs projets dans le domaine de l’environnement, qui comprennent la création de petite fermes pour les animaux de compagnie, un jardin écologique, le recyclage des déchets et la participation active des enfant en matière de sauvegarde l’environnement.

Ce concours vise à sensibiliser les enfants en bas âge à l’importance de l’environnement et la propreté du milieu, a souligné la responsable du service de l’animation sociale et récréative relevant de la direction générale de l’enfance au ministère de la femme Alyssa Khouaja.

Khouaja a indiqué dans une déclaration aux médias que le comité de sélection a opté pour les critères de participation réelle des enfants aux programmes mis en place par les jardins d’enfants sur la sauvegarde de l’environnement et le recyclage des déchets et les messages pédagogiques transmis par les éducateurs aux enfants.

Le jardin d’enfants de Bir Lahmar à Tataouine a remporté le premier prix d’une valeur de 4 mille dinars, compte tenu de la réussite de son projet qui comprend la création d’une ferme pour les animaux de compagnie et d’un composteur en partenariat avec l’agence nationale de recyclage des déchets.

A noter que le jardin d’enfants inclusif de Bir Lahmar a été lancée en 2022 dans le cadre du programme “jardin d’enfants public” mis en œuvre par le ministère de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées.

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Bourse de Tunis : le Tunindex clôture quasi stable malgré un volume de 10 MD

Le marché boursier a terminé la séance proche de l’équilibre (+0,04 %) à 13 052 points, dans un volume relativement soutenu de 10 MD.
Les échanges ont profité de la réalisation d’une transaction de bloc sur le titre CIL, portant sur une enveloppe de 1,6 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre TUNINVEST poursuit son élan positif. L’action de la société d’investissement s’est appréciée de 4,5 % à 33,010D, dans un flux de 508 mille dinars.

La BT a été la valeur vedette de la séance. L’action de la banque s’est bonifiée de 3,8 % à 6,6 D, tout en drainant des capitaux de 2 MD, soit le volume le plus élevé de la cote.

Le titre SIAME s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action du spécialiste des appareillages électriques s’est pliée de 4,6 % à 2,730 D. La valeur a été transigée à hauteur de 16 mille dinars seulement sur la séance.

Le titre ENNAKL AUTOMOBILES s’est, également, mal comporté sur la séance. L’action du concessionnaire automobile a reculé de 3,2 % à 15,1 D, dans un volume anémique de 4 mille dinars.

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Prix Al Owais : consécration internationale pour Abdeljelil Temimi, doyen des historiens arabes

L’historien tunisien Abdeljelil Temimi s’est vu décerner jeudi soir à Dubaï le Prix Al Owais des études humanistes et prospectives, lors d’une cérémonie organisée par la Fondation culturelle Al Owais dans sa 19e édition.

Temimi a exprimé, dans une déclaration à l’agence TAP, sa joie de recevoir cette prestigieuse distinction  déclarant “Ma carrière universitaire est longue, mais cet honneur de me voir décerner par la prestigieuse Fondation Al Owais constitue pour moi un nouveau couronnement. Le second constitue la publication par la Fondation du plus important ouvrage richement illustré de photographies et d’informations de ma carrière consacré à la conquête ottomane de la Tunisie. Cela témoigne d’un suivi judicieux et efficace à ma carrière.”

Dans son discours au nom de la Fondation culturelle Sultan Bin Ali Al Owais, le président du conseil d’administration, le Dr Anwar Gargash, a souligné que l’attribution de ce prix constitue une reconnaissance bien méritée des efforts exceptionnels des lauréats dans les domaines de la littérature, de la pensée et des sciences, et une incitation à poursuivre leur engagement et leur quête d’excellence.

Il a déclaré que les lauréats “sont les phares de la pensée et de la créativité dans notre monde arabe, enrichissant et renouvelant notre riche patrimoine et contribuant à l’essor de la créativité arabe, ouvrant ainsi de nouveaux horizons à la pensée et à la connaissance”. Il a réaffirmé l’engagement de la Fondation culturelle Al Owais à soutenir la créativité, à honorer ses figures de proue et à préserver les valeurs culturelles qui élèvent la pensée, l’écriture et l’humanité.

Pour sa part, le Secrétaire général a déclaré de la fondation Abdul Hamid Ahmed a déclaré à TAP, que “L’attribution du prix au Dr Abdjelil Temimi, doyen des historiens arabes, constitue un honneur pour la distinction elle-même. Il a mené à bien de nombreuses études et recherches historiques, notamment sur l’histoire ottomane. Il a également créé une fondation à son nom, dédiée à la recherche scientifique, qui est devenue une véritable institution.”

Évoquant le fait que six Tunisiens aient reçu le prix Al Owais depuis sa création, il a salué la richesse des talents tunisiens dans divers domaines, dont les sciences, la littérature, l’économie et la recherche. Il a souligné que la Tunisie a également formé de nombreuses personnalités éminentes dans le domaine de l’éducation, ajoutant “Depuis des années, nous nous appuyons sur l’expertise de nombreux professionnels tunisiens dans divers secteurs.”

Lors de la cérémonie de remise des prix, Ali Obaid Al Hameli, membre du jury, a présenté le rapport du comité. Il a expliqué que l’attribution du prix des sciences humaines et prospectives au chercheur Abdeljelil Temimi, l’un des plus éminents historiens arabes contemporains, reconnaissait l’ensemble de son œuvre et sa contribution au développement de la recherche scientifique arabe. Il a souligné que les travaux du dr Temimi constituent un modèle de documentation historique fondée sur de nouveaux principes d’écriture de l’histoire et témoignent de l’évolution de la recherche historique dans la pensée contemporaine. Il a également mis en lumière la diversité de son domaine d’étude. Les recherches historiques de dr Temimi portaient notamment sur l’histoire des Morisques en Andalousie, l’histoire tunisienne contemporaine et l’histoire des provinces arabes durant la période ottomane.

Concernant les lauréats des autres catégories du 19e Prix Al Owais, le Prix Al Owais des études littéraires et critiques a été décerné au critique marocain Hamid Lahmdani, le poète irakien Hamid Said a remporté le Prix de poésie, le critique marocain Hamid Lahmdani a reçu le Prix des études littéraires, et la romancière irakienne Inaam Kachachi a été récompensée dans la catégorie Nouvelle, Roman et Théâtre.

Quant au Prix pour la réussite culturelle et scientifique, attribué par décision du Conseil d’administration et non soumis aux mêmes critères de sélection que les autres prix, il a été remis à Cheikh Mohammed ben Rachid Al Maktoum, vice-président, Premier ministre et souverain de Dubaï, en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle au monde culturel et arabe. Il a lancé de nombreuses initiatives et projets culturels, dont le Défi de lecture arabe, le plus grand événement mondial consacré à la langue arabe. Le premier prix de cette édition a été remporté par les jumelles tunisiennes Bissan et Bilsan.

Depuis sa création, le prix Al Owais a récompensé 105 personnalités dans différentes disciplines, dont 6 Tunisiens. Le prix du Théâtre a été décerné à l’écrivain Ezzedine Madani (2004/2005), tandis que le prix des Études et de la Critique a été attribué à Abdessalem Mseddi (2008/2009), Hammadi Saoud (2016/2017) et Mohamed Lotfi Yousfi (2018/2019). Le prix des Humanités et de la Prospective a été remis au penseur Hichem Djaït (2006/2007) et à Abdeljelil Temimi (2024/2025).

Pour cette édition, 1940 candidats ont été nominés dans toutes les catégories. Le Prix de poésie a reçu 258 candidatures, tandis que le Prix de la nouvelle, du roman et du théâtre en a reçu 566. Le Prix des études et de critique littéraires a reçu 318 candidatures, et le Prix des sciences humaines et des études prospectives 505 candidats, et 293 dans la catégorie “Réalisations scientifiques et culturelles”.

Pour rappel, le montant des Prix a été porté de 120 000 usd à 150 000 usd pour chaque catégorie. Cette hausse de la dotation coïncide avec le centenaire de la naissance du poète Sultan Al Owais (1925-2025), dont l’UNESCO a proclamé l’année 2025 “Année de sa naissance”.

La 19ème cérémonie de remise du Prix Al Owais s’est déroulée dans une ambiance festive, en présence d’une pleiade d’intellectuels de renom, parmi lesquels des écrivains, des poètes, des chercheurs universitaires et des invités venus de divers pays arabes suivi d’un concert de l’Orchestre de l’Académie des Beaux-Arts de Fujairah, qui a offert au public les plus belles chansons du riche répertoire musical arabe. Les jeunes chanteurs ont ravi l’auditoire présent en interprétant des extraits des chefs-d’œuvre de notamment Mayada El Hennawy, Warda, Sabeh Fakhri et Oum Kalthoum.

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Tunisie : l’exposition “Nabta” met en lumière 25 projets engagés pour la biodiversité en Méditerranée

“Comment retrouver notre juste place au sein du vivant : biodiversité et futurs souhaitables en Méditerranée” est le thème central de l’exposition artistique immersive “Nabta”, visible du  19 au 30 novembre 2025 à l’Institut français de Tunis (IFT).

Les participants au programme Nabta (Nature, Biodiversité et Transitions en Afrique du Nord et au Moyen-Orient) se retrouveront du 15 au 21 novembre pour la troisième et dernière phase de ce programme pro-nature tourné vers l’action. Déclinaison du Biodiversity Partners Program (BiPP) en Afrique du Nord, ce programme régional accompagne 25 porteuses et porteurs de projets  -publics, privés ou associatifs- engagés pour la nature et ayant un impact positif sur la biodiversité dans différents secteurs de l’économie. Il leur permet de renforcer leurs compétences sur les enjeux de biodiversité et de faire progresser leurs initiatives grâce à des méthodes d’accélération.

L’exposition “Nabta” reviendra sur les réalisations accomplies et célébrera les 25 projets qui ont évolué ensemble à travers trois parcours : biodiversité, développe ton projet et développe-toi.

Pendant neuf mois d’accompagnement en ligne, ces projets ont bénéficié de 25 thématiques complémentaires, de l’intervention de 35 experts issus de huit pays, de 45 sessions collectives (masterclasses, retours d’expérience, ateliers de pair-à-pair, intelligence collective, meet-ups, ask me anything…), ainsi que de 150 sessions individuelles dédiées à la stratégie de développement et au management de l’impact. Une taskforce communautaire, réunie toutes les deux semaines, a également contribué à ancrer la dynamique du programme dans le temps.

L’événement permettra au public de découvrir un parcours d’exposition riche et évolutif, construit autour de trois étapes : de la prise de conscience à l’ouverture vers d’autres possibles, en passant par la redécouverte du vivant.

Des workshops gratuits consacrés à l’entrepreneuriat à impact se tiendront le mercredi 19 novembre, de 14 h à 17 h, dans les locaux de Minassa, premier incubateur privé de la scène culturelle et créative tunisienne.

Soutenu par l’Institut français de Tunis (IFT), qui accueille l’exposition des installations de “Nabta”, ce programme d’accompagnement est opéré par INCO et soutenu par le Campus AFD (Groupe de l’Agence française de développement). Il s’adresse aux porteurs de projets originaires de cinq pays : Algérie, Maroc, Egypte, Liban et Tunisie.

Fondé sur une méthodologie innovante reposant sur le concept “apprendre autre chose, apprendre autrement et apprendre ensemble”, ce programme vise à accompagner des startups et associations œuvrant pour la biodiversité dans le bassin méditerranéen. Après six mois de formation en ligne sur les enjeux climatiques et de biodiversité, ainsi qu’un accompagnement au développement de leurs projets, le programme ambitionne de favoriser la création d’une communauté d’acteurs engagés dans le changement et l’usage durable des ressources, notamment dans le bassin méditerranéen, qui abrite une grande variété d’écosystèmes terrestres et aquatiques et constitue le deuxième plus grand hotspot de biodiversité au monde.

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Timimoun 2025 : un nouveau festival pour soutenir les jeunes cinéastes et dynamiser la culture au Sahara

La première édition du Festival international du court métrage de Timimoun, dans le sud de l’Algérie, s’est ouverte dans la soirée du jeudi 13 novembre 2025. Rehaussée par la présence de la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, la cérémonie d’ouverture, organisée au théâtre en plein air devant près de 2 500 spectateurs, marque le lancement d’une semaine de projections et d’une programmation culturelle qui se poursuivra jusqu’au 18 novembre 2025.

Dans son allocution, la ministre algérienne de la culture et des arts a souligné que ce nouveau festival constitue un nouveau fleuron dans le paysage culturel algérien. Elle a affirmé que la culture n’est plus un privilège limité à un seul lieu et que l’Etat œuvre à rendre l’art présent dans toutes les régions. Soutenir le court métrage et la jeunesse créative constitue, selon elle, un devoir national et moral. Elle a rappelé que le cinéma est une “conscience visuelle” et une forme de résistance douce contre l’oubli.

Malika Bendouda a également annoncé le lancement de nouveaux projets culturels à Timimoun, parmi lesquels une direction de la culture, un grand centre culturel et un complexe cinématographique. Dans le cadre du Focus Sénégal, invité d’honneur de cette première édition, elle a relevé que “lorsque la culture africaine s’exprime, elle gagne en force et en créativité”.

De son côté, le commissaire du festival, Zinedine Arkab, a rendu hommage au continent africain, qui raconte aujourd’hui ses histoires “avec sa propre image, sa propre langue et son propre imaginaire”. Le choix de consacrer ce festival au court métrage reflète, selon lui, la volonté de donner la priorité aux voix libres et aux écoles de cinéma émergentes.

La Tunisie participe à cette première édition avec deux films sélectionnés en compétition officielle en l’occurrence “Bord à bord” (On the Edge) de Sahar El Echi dans la compétition fiction, et “Scarecrows of the Red Zone” de Jaleleddine Faizi dans la compétition documentaire. La Tunisie est représentée également au jury par le scénariste, producteur et réalisateur tunisien Amine Boukhris.

Le festival propose trois compétitions principales dédiées aux courts métrages de fiction, documentaires et productions algériennes. Les films en lice concourent pour quatre distinctions : le Grand Prix, le Prix de la meilleure réalisation, le Prix du meilleur scénario et le Prix de la meilleure interprétation.

Ce nouveau rendez-vous cinématographique vise à encourager les jeunes réalisateurs, à renforcer les relations culturelles entre professionnels africains et internationaux, et à contribuer au développement du tourisme culturel dans la région à travers la valorisation du patrimoine local avec une programmation alliant projections, activités culturelles et masterclasses.

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Sharjah 2025 : auteurs et éditeurs débattent des droits d’auteur à l’ère de l’intelligence artificielle

Des écrivains, des éditeurs et des créateurs ont passé en revue, lors d’un atelier sur les droits d’auteur à l’ère de l’intelligence artificielle, les défis juridiques et éthiques auxquels fait face l’industrie du contenu dans une ère où l’algorithme technologique interagit avec les créations humaines au programme de la 44ème Foire du livre de Sharjah.

Ce thème a été abordé à la lumière des transformations rapides dans le monde numérique. Les participants à l’atelier se sont interrogés sur l’avenir de la création et des droits de la propriété intellectuelle à l’ère de l’Intelligence Artificielle (IA).

Le séminaire s’est ouvert sur une question centrale : « À qui appartiennent les droits sur les œuvres générées par l’IA? »

Dr Mohammed Mahmoud Al Kamali, membre du conseil d’administration de l’Association de gestion des droits de reproduction émiratie et modérateur de l’atelier, a souligné que les droits de propriété intellectuelle ne peut être accordée qu’à la créativité humaine, la production automatique ne peut être considérée comme une œuvre originale au sens juridique du terme, ce qui crée un fossé entre la liberté de la création et et la protection des droits d’auteur.

Il a considéré que « l’innovation générée par les machines soulève une question complexe, car le système puisant ses connaissances d’œuvres humaines originales protégées par les droit d’auteur, ce qui rend tout nouveau contenu généré, sujet à des questions éthiques et juridiques s’agissant à son attribution et à sa source. »

Al Kamali a abordé le développement historique de l’IA, notant que ces systèmes se nourrissent de millions de textes et d’images qui reproduisent ainsi de nouveaux styles artistiques et littéraires, notant la fragilité de la frontière entre création humaine et la création artificielle et souligné que la sauvegarde de l’original est devenue le plus grand défi à l’ère des technologies ouvertes.

Il a expliqué que les lois traditionnelles sur les droits d’auteur, telles que la Convention de Berne, exigent toujours que l’auteur soit une personne physique, excluant ainsi les œuvres générées automatiquement du champ d’application de la protection juridique.

Il a ajouté que « Le critère de l’originalité et de l’intervention humaine sont des éléments fondamentaux dans l’octroi des droits ; c’est pour cette raison que le monde évolue vers l’élaboration de nouvelles définitions des auteurs et de l’identification artistique. »

Al Kamali a relevé l’importance des solutions technologiques dans la protection de la propriété intellectuelle, telles que l’empreinte numérique pour le suivi des copies, l’utilisation d’outils de détection du plagiat à l’instar de Plagscan et de Turnitin, et les systèmes de gestion des droits numériques (DRM) qui empêchent la modification, la copie ou la publication sans autorisation.

Il a conclu en insistant sur la nécessité de trouver un équilibre entre l’encouragement de la création technique et la protection des droits des créateurs en affirmant que l’avenir nécessite une modernisation des lois pour être au diapason des évolutions numériques et en instaurant des réglementations claires qui garantissent aux auteurs les bénéfices de leurs œuvres sans restreindre leur liberté de création technique.

Les intervenants ont ont conclu cette rencontre en mettant l’accent sur le fait que l’IA n’élimine pas la créativité humaine qui doit être davantage protégée, le véritable défi aujourd’hui n’est pas de se confronter à la technologie, mais de formuler un cadre juridique et éthique qui accompagnent son développement tout en assurant la pérennité à la créativité humaine.

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Sidi Bouzid : 20 micro-projets lancés pour soutenir les mères d’élèves menacés de décrochage scolaire

Quelque 20 micro-projets seront lancés à Sidi Bouzid dans le cadre du programme d’autonomisation économique des mères d’élèves menacés de décrochage scolaire au titre de l’année 2025.

La commissaire régionale des affaires de la femme, de la famille, de l’enfance et des personnes âgées, Hénia Nsiri a indiqué à l’Agence TAP que les femmes bénéficiaires du programme sont originaires d’Essaida, Menzel Bouzaiène, Meknassi et Bir Lahfay.

Elle a ajouté que ce programme leur propose un financement pour l’acquisition de véhicules légers de transport de marchandises, l’achat d’équipements pour serres agricoles et élevage de bétail ainsi que  l’approvisionnement en produits nécessaires.

Initié par le ministère de la famille et de la femme, ce programme vise à lutter contre l’abandon scolaire à travers la création de sources de revenus durables au profit des mères d’élèves menacés de décrochage scolaire.

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Tozeur : des structures agricoles proposent des barrages à Negueb et Belichou pour protéger la nappe phréatique

Les structures agricoles dans la délégation de Tamaghza (gouvernorat de Tozeur) appellent à lancer une étude préliminaire d’un projet de création des barrages et lacs de montagne permettant de protéger la ville contre les inondations et de préserver ses nappes phréatiques.

Selon Karim Ben Chaâbane, membre de l’Union régionale des agriculteurs, ces ouvrages devraient être construits dans les localités de Negueb et Belichou au niveau d’oued Masla.

Un autre projet est en phase d’étude visant à aménager les barrages Foum El Khanga et Elloudi pour une meilleure gestion des eaux de pluie et de la nappe phréatique dans la région, a ajouté la même source.

Tamaghza, oasis de montage située au centre-ouest de la Tunisie, est connue pour ses massifs montagneux et ses ressources naturelles d’eau.

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2e Congrès international de médecine du sport : enjeux, innovations et IA

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali, a affirmé, vendredi, que l’organisation du deuxième congrès international de médecine et des sciences du sport, traduit l’engagement constant de la Tunisie en faveur du renforcement de la recherche scientifique et du développement dans le domaine de la médecine sportive et de sa conviction que l’investissement dans ce secteur est essentiel pour améliorer la performance des athlètes, protéger leur santé et hisser le niveau du sport national.

Lors de la cérémonie d’ouverture du congrès, organisé vendredi et samedi à Gammarth par le Centre national de médecine et de sciences du sport, en collaboration avec la Société tunisienne de médecine du sport et le laboratoire de recherche “Aide à l’excellence sportive”, Mourali a précisé que ce congrès représente une occasion privilégiée pour approfondir les réflexions autour des méthodes de prévention, de rééducation et de traitement, en s’appuyant sur des approches scientifiques rigoureuses et innovantes, en phase avec les avancées les plus récentes de la médecine du sport.

Il a également indiqué que cette deuxième édition met l’accent sur des thématiques stratégiques essentielles au développement du sport contemporain, notamment : la valorisation du rôle des femmes dans le domaine sportif, la promotion du sport chez l’enfant en tant que fondement d’une génération saine, équilibrée sur les plans physique et mental, les apports des neurosciences pour mieux comprendre les mécanismes d’interaction entre performance mentale et physique, et l’intégration de l’intelligence artificielle dans l’entraînement, l’analyse sportive et la prévention des blessures, afin de stimuler l’innovation en médecine sportive.

Le ministre a également salué la participation des représentants du ministère de la Santé, estimant qu’elle illustre la complémentarité constructive entre secteurs du sport, de la jeunesse et de la santé dans la protection physique et psychologique des athlètes. Il a en outre remercié les équipes du Centre national de médecine et des sciences du sport pour les efforts qu’elles consacrent au service des sportifs et du sport national.

Il a exprimé l’espoir que les travaux de ce congrès soient couronnés de succès et contribuent à promouvoir une pratique sportive harmonieuse qui tienne compte des dimensions sanitaires et psychologiques des athlètes, tout en consolidant les valeurs de fair-play.

Pour sa part, Hanen Jemaiel, directrice générale du Centre national de médecine et des sciences du sport, a indiqué que l’organisation du congrès s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par le Centre pour renforcer la recherche scientifique et améliorer les pratiques médicales et sportives selon les standards internationaux les plus récents. Elle a souligné que la médecine et les sciences du sport constituent désormais un fondement essentiel pour améliorer les performances, prévenir les blessures et préserver la santé globale des sportifs.

Elle a ajouté que le congrès se distingue par la richesse de ses thématiques, qui traitent de questions majeures touchant l’évolution du sport moderne : neurosciences et sport, sport et enfant, sport et femme, intelligence artificielle et sport. Autant de domaines qui ouvrent, selon elle, de nouvelles perspectives pour la recherche et l’innovation.

Elle a rappelé que l’événement a été accrédité par l’Instance nationale d’évaluation et d’accréditation dans le domaine de la santé, obtenant 13,5 unités de formation professionnelle continue, reconnaissance de la qualité de son programme scientifique.

Le congrès réunit un ensemble d’experts et de chercheurs venus de Tunisie, de France, d’Estonie, des Emirats arabes unis, d’Algérie et du Maroc, ainsi que des médecins, des représentants du ministère de la Santé et des structures sportives, notamment l’Agence nationale antidopage (ANAD).

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Comment le programme PEEB COOL peut réduire la facture énergétique en Tunisie ?

Le Programme pour l’Efficacité Énergétique dans les Bâtiments (PEEB COOL) en référence à son appellation en anglais “Programme for Energy Efficiency in Buildings”, lancé en Tunisie depuis 2023, et visant à adapter les bâtiments au refroidissement et à réduire les émissions liées à la climatisation et à la réfrigération, a été au coeur de l’intervention de l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie (ANME) à la 30ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 30), qui se tient actuellement à Bélem au Brésil (du 11 au 22 novembre 2025).

L‘ANME, a travers son directeur général Nefaâ Bakari, est intervenue lors d’un side-event, jeudi, 13 novembre, sur le rôle de l’article 6 de l’Accord de Paris sur les changements climatiques dans l’ouverture de perspectives de financement climatique pour le secteur de la construction et du bâtiment.

L’Article 6 de l’Accord de Paris établit, rappelle-t-on, un cadre pour la coopération internationale volontaire afin d’atteindre les objectifs climatiques, notamment par le biais de marchés du carbone et d’autres mécanismes non commerciaux.

“Cet article est important pour le financement de l’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment”, a affirmé Bakari, mettant en exergue l’expérience tunisienne dans ce domaine, à travers le programme “PEEB COOL”, financé par l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), l’Agence française de développement (AFD) et le Fonds vert pour le climat.

Selon le premier responsable de l’ANME, “il est nécessaire de mettre en place un système précis de suivi et de contrôle MRV (Measurement, Reporting, and Verification), pour garantir l’efficacité et la transparence des mesures climatiques, ce qui renforce la crédibilité des projets auprès des bailleurs de fonds et des partenaires internationaux”.

Il a également souligné la nécessité de tirer parti des différents mécanismes de financement climatique émergents, tels que le financement carbone, en raison de leur rôle dans la promotion des investissements publics et privés dans le secteur de la construction.

Il y’a lieu de rappeler que l’ANME) et la GIZ avaient signé, le 17 septembre 2025, un protocole de mise en œuvre, donnant le coup d’envoi aux premières interventions prioritaires de rénovation écoénergétique du parc immobilier public, incluant hôpitaux, écoles, universités et administrations.

Les premières actions prévoient la poursuite du remplacement de 2,5 millions de points d’éclairage par des LED, l’installation progressive de systèmes photovoltaïques, ainsi que la mise en place de responsables énergie dans plusieurs milliers d’établissements publics chargés du suivi et de la gestion de la consommation d’énergie.

Le programme, qui se poursuivra jusqu’à 2028, prévoit un potentiel d’investissement estimé à 200 millions d’euros pour la Tunisie. Il s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale visant à réduire la facture énergétique publique et à renforcer la résilience climatique des bâtiments face à l’augmentation des besoins en climatisation.

Il prévoit, en général, de réaliser des économies d’énergie estimées à 40 % pour les rénovations de bâtiments existants et 20 % pour les nouvelles constructions.
Une délégation tunisienne participe actuellement à la COP30, qui se tient au Brési et qui est considérée par les organisateurs et les analystes comme la “COP de la mise en œuvre”.

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Diaspora tunisienne : le ministère de la Santé mise sur les médecins expatriés

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a annoncé jeudi à Marseille l’examen de plusieurs mesures destinées à encourager le retour des compétences médicales tunisiennes établies à l’étranger.

Lors d’une rencontre organisée à la résidence de Tunisie avec un groupe de médecins, chercheurs et étudiants tunisiens résidant dans le sud de la France, le ministre a évoqué la facilitation de la reconnaissance des diplômes tunisiens délivrés à l’étranger. Il a également proposé la possibilité pour ces professionnels d’exercer à temps partiel dans le secteur public en Tunisie.

Une plateforme pour recenser les compétences

Le ministère de la Santé prévoit la création d’une plateforme électronique destinée à recenser les compétences médicales tunisiennes à l’étranger. Cette initiative vise à connecter directement les professionnels aux établissements publics de santé en Tunisie, optimisant ainsi le retour de l’expertise et le renforcement des services de santé.

« La diaspora tunisienne joue un rôle stratégique dans la transformation du système de santé », a souligné Mustapha Ferjani, en présence de l’ambassadeur de Tunisie en France et du consul général à Marseille.

Réforme du système de santé

Le ministre a présenté les grandes lignes de la réforme du système de santé tunisien, axée sur la justice sanitaire, le rapprochement des services des citoyens et l’amélioration de la qualité des soins. La rencontre s’est tenue en marge de la participation de Ferjani au Forum de Marseille sur l’intelligence artificielle, mettant en lumière le lien entre innovation numérique et renforcement des compétences médicales.

Selon le communiqué du ministère, les initiatives en cours visent à faciliter le retour des médecins, chercheurs et étudiants tunisiens, à mieux utiliser les talents de la diaspora et à renforcer les capacités du système de santé public.

« L’objectif est de rapprocher les services des citoyens tout en intégrant les compétences acquises à l’étranger dans le tissu sanitaire national », a rappelé le ministre.

Cette démarche s’inscrit dans un plan plus large de modernisation du secteur de la santé, combinant justice sociale, innovation et participation active de la diaspora tunisienne.

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Ministère de l’Industrie : cap sur la compétitivité, l’innovation et 30 % d’énergies renouvelables d’ici 2030

L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) ont entamé, lors d’une séance plénière commune tenue vendredi, la discussion du budget de la mission du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, l’exercice 2026, et ce, dans le cadre des débats budgétaires relatifs à la même année.

Le projet de budget de la mission de l’Industrie pour l’exercice 2026 est estimé à 53,256 millions de dinars (MD), contre 74,358 MD en 2025, soit une baisse de 28,38%.

Cette baisse est principalement due au recul des prix du pétrole sur les marchés mondiaux, ainsi qu’à la mise en production de certains projets d’efficacité énergétique, selon le ministère.

Cette enveloppe budgétaire s’inscrit dans un cadre de dépenses à moyen terme (2026-2028), dont la stratégie vise principalement à assurer la transition vers un modèle énergétique à faible intensité carbone, à consolider la capacité concurrentielle du secteur industriel et à optimiser l’exploitation des ressources national.

La mission est structurée autour de quatre programmes opérationnels (Énergie, Industrie, Mines, Pilotage et Soutien), qui se déclinent en 19 sous-programmes.

Elle s’articule autour de 10 objectifs stratégiques et 25 indicateurs de performance.

La mise en œuvre de la mission implique plusieurs acteurs publics, notamment l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Énergie (ANME), l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (API), l’Office National des Mines (ONM) et la Société Tunisienne d’Électricité et de Gaz (STEG).

S’agissant de la répartition des dépenses pour 2026, financées par les seules ressources de l’État, les interventions représentent 98,88 % du budget.

Les dépenses salariales représentent, quant à elles, 0,75 %, tandis que les frais de gestion s’élèvent à 0,23 %. Enfin, les investissements en absorbent 0,13 %.

Les dépenses salariales de la mission sont fixées à 39,968 millions de dinars (MD) (engagement et paiement) sur ressources de l’État pour 2026, contre 39,395 MD en 2025, soit une hausse de 1,45 %.

Les dépenses de gestion s’élèvent à 12,494 MD (Engagement et paiement), contre 9,531 MD en 2025, enregistrant ainsi une hausse significative de 31,09 %.

Quant aux dépenses d’intervention, elles sont estimées à 5 266 MD (engagement et paiement) en 2026, contre 7 220 MD en 2025, ce qui correspond à une baisse de 28,73 %.

Cette catégorie est largement dominée par les fonds de soutien aux hydrocarbures, qui s’élèvent à 4,993 milliards de dinars.

Les dépenses d’investissement prévues pour 2026 s’élèvent à 8 750 MD en engagements et 6 888 MD en paiements, contre respectivement 6,480 MD et 5,648 MD en 2025.

Cela représente une hausse de 35,03 % en engagements et de 21,95 % en paiements.

Les principaux axes stratégiques de la mission de l’Industrie concernent, notamment, le soutien de la compétitivité industrielle en encourageant l’innovation, le développement technologique et l’augmentation de la valeur ajoutée, et la promotion de l’investissement (notamment à forte teneur technologique) en améliorant le climat des affaires et en digitalisant les services.

Il s’agit aussi d’assurer la Sécurité de l’Approvisionnement Énergétique et d’accélérer la transition vers un modèle à faible émission de carbone (visant 30 % d’énergies renouvelables dans le mix électrique d’ici 2030).

Il est question également de relancer le Secteur des Mines en rétablissant le rythme de production et d’exportation du phosphate et de ses dérivés.

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Habib Abid annonce un centre national pour les déchets sanitaires et des financements public-privé pour l’assainissement

“Le code de l’environnement, désormais finalisé, devrait entraîner une véritable révolution législative dans le domaine”, a affirmé le ministre de l’Environnement, Habib Abid, lors d’une séance plénière consacrée à l’examen du budget du ministère pour l’exercice 2026, qui s’est poursuivie jusqu’à l’aube de vendredi.

Répondant aux questions des députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (CNRD), il a précisé que ce code, en attente d’être soumis au parlement, a fait l’objet d’une reformulation complète après la révision de 400 articles. Selon lui, cette refonte permettra de renforcer l’efficacité de l’action du ministère grâce à des textes modernisés, à l’adoption de cahiers des charges actualisés et à une plus grande ouverture au secteur privé.

Évoquant le budget 2026, le ministre a indiqué que 90 % des crédits ont été alloués à l’assainissement, soulignant que les travaux de maintenance des infrastructures se poursuivent dans les gouvernorats de Jendouba, Siliana et le Kef, ainsi que dans plusieurs délégations entre Tabarka, Tinja et Beni Mtir.

Il a ajouté que le coût des équipements d’assainissement demeure “très élevé”, notamment celui des camions de transport, du traitement et de la valorisation des déchets, dont le prix unitaire dépasse un million de dinars. “Les stations assurent chaque jour l’épuration d’environ un million de mètres cubes d’eaux usées, avec un objectif de réutilisation de 26 % des eaux traitées dans les secteurs agricole et industriel”, a-t-il ajouté.

Abid a par ailleurs reconnu que certains projets sont actuellement bloqués, précisant que des recherches de financements sont en cours dans le cadre de partenariats public-privé. Il a annoncé, à cet effet, la conclusion d’un accord avec sept banques portant sur l’ouverture de lignes de financement totalisant 20 millions de dinars, destinées notamment à des projets de production d’électricité à partir des déchets et de conversion de ceux-ci en combustible pour les cimenteries.

Vers la création d’un centre national des déchets sanitaires

S’agissant du traitement des déchets médicaux et pharmaceutiques, il a indiqué que neuf entreprises opèrent dans ce secteur et traitent près de 19 000 tonnes de déchets, une demande en hausse depuis la pandémie de Covid-19. Le ministère, a-t-il dit, envisage, en coordination avec le ministère de la Santé, la création d’un centre national des déchets sanitaires.

Concernant les décharges anarchiques, il a évoqué les difficultés liées à leur contrôle, qui demeure une responsabilité partagée entre les ministères de l’Équipement, de l’Intérieur et de l’Industrie. Il a également signalé que le budget de l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED) a été majoré de 100 000 dinars pour permettre des interventions rapides, rappelant que 16 décharges contrôlées reçoivent environ 10 000 tonnes de déchets par jour.

Le ministre a aussi abordé les problématiques de pollution industrielle, en particulier dans les treize usines de transformation de tomates du gouvernorat de Nabeul. Pour préserver la chaîne de production, de l’agriculteur à l’usine, plusieurs réunions ont été organisées afin de réduire les impacts environnementaux liés au rejet des eaux et des matières utilisées, avec un renforcement des contrôles. La fermeture des usines non conformes ou l’imposition d’amendes relève toutefois du ministère de l’Industrie et des juridictions compétentes, a-t-il précisé.

À propos du margine, résidu issu de la production de l’huile d’olive, Abid a rappelé que son département œuvre à sa valorisation en vue de l’exportation, en collaboration avec les instituts de recherche agricole.

Concernant l’aménagement du littoral, il a indiqué que 240 millions de dinars ont été alloués à l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL), un montant qu’il a jugé “limité” au vu de l’ampleur des interventions nécessaires pour lutter contre l’érosion marine et poursuivre l’enlèvement des gravats. Il a ajouté que six millions de dinars seront également consacrés à la protection des villes.

Abordant enfin la situation environnementale à Gabès, le ministre a souligné que le dossier fait l’objet d’un suivi direct du président de la République, ajoutant que la commission qu’il a ordonné de créer présentera prochainement des solutions concrètes.
Interrogé sur la régularisation des agents du programme “Mécanisme 41”, il a indiqué que les contrats de 38 agents ont été renouvelés, tandis que trois dossiers restent en instance devant la justice.

Le “mécanisme 41” est un programme de soutien qui autorise les petites entreprises à collecter les déchets non dangereux sur les routes principales et autour des villes. Il vise à créer des emplois et à améliorer la gestion des déchets en s’appuyant sur des partenariats avec des petites entreprises pour effectuer ces services, en parallèle avec des subventions d’autres fonds.

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Mois culturel tunisien en Belgique : dégustation exclusive d’huiles d’olive tunisiennes primées

L’huile d’olive tunisienne a été à l’honneur à Bruxelles, lors d’un événement organisé récemment par l’Ambassade de Tunisie dans le cadre du Mois culturel tunisien en Belgique, destiné à promouvoir ce produit emblématique auprès de la communauté diplomatique et des professionnels de la gastronomie.

Sur sa page Facebook, l’ambassade a précisé que l’événement, organisé en partenariat avec l’entrepreneuse tuniso-belge Khaoula Hamouda, a réuni des cheffes cuisinières renommées, des diplomates et des amateurs de produits d’exception pour une dégustation guidée mettant en lumière la richesse aromatique et les bienfaits nutritionnels de l’huile d’olive tunisienne, régulièrement primée dans les concours internationaux.

Les participants ont pu découvrir les spécificités des différentes variétés issues des régions oléicoles tunisiennes ainsi que les techniques ancestrales de cueillette manuelle et de pression à froid qui préservent leur qualité.

L’engouement a été unanime : les invités ont salué la qualité exceptionnelle des huiles dégustées et l’excellence du savoir-faire tunisien.

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Tunisie : une journée scientifique et éducative pour lutter contre la résistance aux antibiotiques

L’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) organise, demain samedi 15 novembre à la Cité des sciences de Tunis, une journée de sensibilisation sur la résistance aux antibiotiques, un défi sanitaire mondial qui coûte la vie à des millions de personnes annuellement.

Cet événement, qui s’inscrit dans le cadre de la Semaine mondiale pour un bon usage des antimicrobiens (WAAW), se tient sous le thème : « « Agissez maintenant : protégez notre présent, sécurisez notre avenir » ».

La journée réunira des représentants des secteurs de la santé, de l’agriculture et de l’environnement, ainsi que des universités et des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine vétérinaire. Des experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) y prendront également part.

Le programme comprend des sessions scientifiques et une table ronde sur l’intégration de la résistance aux antibiotiques dans les programmes académiques. Des activités interactives pour les enfants et les jeunes sont également prévues pour ancrer la culture de l’usage rationnel des antibiotiques.

Deux concours nationaux seront lancés à cette occasion : un concours de dessin pour les élèves sur le bon usage des médicaments, et un concours destiné aux étudiants en médecine, pharmacie et médecine vétérinaire pour concevoir des outils de sensibilisation innovants. Des prix récompenseront les lauréats afin de soutenir les initiatives jeunesse.

Il est à noter que la WAAW se déroule officiellement du 18 au 24 novembre, avec pour objectif de sensibiliser à la résistance aux antimicrobiens et d’encourager les meilleures pratiques pour freiner son aggravation.

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Kébili : 300 tonnes de chambres froides mises à disposition des petits producteurs de dattes

Le groupement interprofessionnel des dattes à Kébili a annoncé la mise à disposition de ses chambres froides, d’une capacité de 300 tonnes, au profit des petits agriculteurs souhaitant stocker leurs récoltes pendant une période pouvant aller jusqu’à quatre mois.

Selon Iyadh Ben Hamed, directeur régional du groupement, cette initiative intervient pour aider les producteurs à préserver la qualité des dattes et éviter leur détérioration face aux difficultés de commercialisation au cours de la saison actuelle.

Il a ajouté, dans une déclaration à l’Agence TAP, que ce dispositif permettra aux agriculteurs de mieux gérer l’écoulement de leur production, tout en leur donnant plus de flexibilité pour négocier de meilleurs prix une fois la demande relancée.

D’après la même source, le groupement œuvrera également à créer des points de vente des dattes du producteur au consommateur dans diverses régions. L’objectif est de  stimuler le marché intérieur et encourager la consommation locale.

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Tunisie : valorisation de la ferraille publique, El Fouladh récupère du matériel hors d’usage

Le ministère de l’Équipement et de l’Habitat a cédé gratuitement à la Société tunisienne de sidérurgie « El Fouladh » un important lot de biens mobiliers hors d’usage contenant de la ferraille, conformément à un décret gouvernemental récent.

Cette opération, qui comprend des équipements, des glissières de sécurité, des panneaux de signalisation et du mobilier en fer, vise à valoriser les matières recyclables pour soutenir l’économie nationale.

Cette initiative a également pour objectif d’optimiser la gestion des deniers publics et de simplifier les procédures, peut-on lire dans le communiqué du ministère.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’application du décret n° 2025-423 du 24 septembre 2025, qui fixe les modalités de cession gratuite de ce type de biens à « El Fouladh ».

Le décret stipule que les biens mobiliers contenant de la ferraille et appartenant aux ministères, aux collectivités locales et aux établissements publics peuvent être cédés, après une vérification préalable effectuée par le ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières, garantissant la conformité des biens cédés.

Les services du ministère de l’Équipement ont accéléré les procédures pour mettre en œuvre toutes les dispositions de ce texte.

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Recherche et innovation : l’Institut Pasteur de Tunis plaide pour une meilleure valorisation de ses découvertes

L’Institut Pasteur de Tunis (IPT) dépose chaque année entre quatre et cinq brevets d’invention auprès de la Direction générale de la valorisation de la recherche au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, un nombre jugé insuffisant au regard de l’intensité de l’activité scientifique menée au sein de l’établissement, selon Oussama Ben Fadhel, chef de l’unité de valorisation de la recherche et de transfert technologique de l’institut.

Ben Fadhel a précisé, dans une déclaration à l’agence TAP, que 21 brevets d’invention ont été déposés à l’échelle internationale depuis 2000, un chiffre qu’il qualifie de modeste au vu des ambitions et des capacités de l’Institut Pasteur.

Il a expliqué cette situation par le coût élevé des dépôts internationaux et la différence des priorités de recherche entre les pays en développement et les pays industrialisés.

Les brevets déposés concernent principalement les maladies infectieuses, notamment à travers le développement de vaccins et de médicaments.

Parmi les projets phares figurent les recherches sur la leishmaniose, une maladie pour laquelle aucun vaccin n’existe encore. L’institut travaille actuellement sur un projet avancé visant à mettre au point un vaccin efficace contre cette pathologie, répondant à un besoin urgent aux niveaux national et international.

Les autres brevets portent sur le développement de sérums thérapeutiques à base de molécules extraites de venins de scorpions et de serpents, utilisés pour traiter diverses maladies, notamment certaines affections oculaires liées à l’âge, des tumeurs cérébrales et des maladies cardiovasculaires. L’un de ces projets a déjà obtenu un brevet et est en phase d’essais cliniques.

Ben Fadhel a souligné que l’obtention d’un seul brevet peut nécessiter plusieurs années de recherche, surtout dans le domaine médical, où le processus de développement d’un médicament ou d’un vaccin passe par des étapes complexes, allant des essais sur cellules aux tests précliniques, puis aux essais cliniques avant la mise sur le marché.

L’évaluation d’un brevet repose, a-t-il précisé, sur trois critères essentiels à savoir, la nouveauté, l’innovation et la possibilité d’application industrielle de l’invention, en veillant à ce que le projet réponde aux besoins du marché et aux réalités socio-économiques.

Il a par ailleurs évoqué plusieurs défis entravant la valorisation des résultats de la recherche dans le domaine pharmaceutique, notamment la taille réduite du marché tunisien face au coût élevé de production, ainsi que le manque de conformité internationale de certaines structures réglementaires, comme l’Agence nationale du médicament, ce qui limite la commercialisation à l’étranger.

Ben Fadhel a, en outre, signalé la réticence de certains chercheurs à se lancer dans le développement de médicaments, en raison de la lourdeur des procédures d’enregistrement et d’exportation, notamment vers l’Afrique, et du coût exorbitant de ces projets, estimé à 115 millions d’euros pour un vaccin et environ 100 millions d’euros pour un médicament.

Il a appelé, à cet effet, à adopter une législation adaptée dans le secteur de la santé, encourageant la valorisation de la recherche scientifique et le partenariat entre chercheurs et industriels, afin de créer un environnement favorable à l’innovation et à la production en Tunisie.

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