Lese-Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.

Jendouba : Trois bus scolaires pris pour cible, enquête ouverte après une série d’attaques

Trois bus transportant des élèves ont été caillassés jeudi 13 novembre dans différentes zones du gouvernorat de Jendouba. Aucun blessé n’a été signalé, mais les véhicules ont subi des dégâts importants, relançant les inquiétudes sur la sécurité des transports scolaires dans la région.

Trois attaques successives en pleine tournée scolaire

Fin d’après-midi agitée à Jendouba. Trois bus de la société régionale de transport ont été visés par des jets de pierres alors qu’ils ramenaient les élèves à leurs domiciles. Selon les premières informations recueillies, les attaques se sont déroulées sur trois trajets différents, à plusieurs kilomètres les uns des autres.

Le premier bus a été touché sur la route reliant Jendouba à Traydia, près du centre de collecte de lait. Le second a été ciblé dans la localité de Kaâibiya, alors qu’il assurait la ligne Fernana–Kaâibiya. Le troisième a été attaqué sur l’axe Oued Meliz–Hfaydhia.

Aucun enfant ni conducteur n’a été blessé, mais les bus ont subi des dommages matériels qualifiés de « notables » par des sources locales.

Réactions et renforcement de la sécurité

Les incidents, survenus lors d’une même tournée de retour scolaire, ont aussitôt mobilisé les autorités régionales. Une enquête a été ouverte pour identifier les auteurs, tandis que des mesures de sécurité supplémentaires doivent être mises en place sur les lignes les plus exposées.

Ces agressions interviennent dans un gouvernorat où les actes de vandalisme contre les biens publics se multiplient depuis plusieurs mois, suscitant l’inquiétude des parents et du personnel éducatif.

Lire aussi

L’article Jendouba : Trois bus scolaires pris pour cible, enquête ouverte après une série d’attaques est apparu en premier sur webdo.

La peur dans un lycée de Fernana après l’effondrement d’un plafond en pleine classe

Un nouvel incident illustre la dégradation inquiétante du parc scolaire tunisien. Lundi, une partie du plafond d’une salle de classe du lycée Abdelhamid Ghazouani de Fernana s’est effondrée alors que des élèves suivaient un cours. Si le drame a été évité de justesse, la peur et la colère dominent dans la région.

Une tragédie évitée de peu

L’effondrement a provoqué des blessures légères : un élève a été conduit à l’hôpital pour des coupures mineures, tandis qu’une camarade, victime d’une forte montée de glycémie due à la panique, a pu regagner son domicile après avoir été prise en charge.

Mais pour Ferid Feddaoui, secrétaire général de la section régionale de l’enseignement secondaire à Jendouba, cet accident n’est que le symptôme d’un mal plus profond. “Ce n’est pas un cas isolé. Tout le monde connaît l’état des infrastructures scolaires en Tunisie”, a-t-il dénoncé mardi sur les ondes de Jawhara FM.

« Devons-nous attendre des morts pour agir ? »

Le syndicaliste a rappelé un précédent dramatique survenu à Mezzouna, où deux élèves avaient perdu la vie dans l’effondrement d’un mur d’école. « Cette école a-t-elle été reconstruite ? Non. Devons-nous attendre des morts à chaque fois pour qu’on bouge ? », s’est-il indigné.

Feddaoui souligne que nombre d’établissements datent de l’époque de l’indépendance et n’ont jamais été rénovés. « L’absence d’entretien régulier rend les salles de classe dangereuses. Dans certaines, les murs se fissurent, les plafonds menacent de tomber et les installations électriques sont obsolètes. »

Salles surchargées, enseignants manquants

Outre les risques matériels, le responsable syndical pointe d’autres défaillances structurelles. « Dans plusieurs lycées, on dépasse les 35 voire 40 élèves par classe. Comment enseigner dans ces conditions, dans des bâtiments qui s’effritent ? »

Il évoque également une pénurie préoccupante d’enseignants dans toutes les disciplines. « Des matières ne sont plus assurées ou le sont de manière irrégulière. Les élèves perdent des heures d’enseignement précieuses, ce qui creuse encore les inégalités entre régions. »

Ferid Feddaoui regrette que les programmes officiels de réhabilitation « restent sur papier ou avancent à pas lents ». Seule exception, selon lui : la rénovation du collège de Jaballah, « réalisée essentiellement grâce à la mobilisation locale et non à une action centrale ».

Lire aussi

L’article La peur dans un lycée de Fernana après l’effondrement d’un plafond en pleine classe est apparu en premier sur webdo.

Fernana : des élèves blessés après l’effondrement du plafond d’une salle de classe

Fernana : des élèves blessés après l’effondrement du plafond d’une salle de classe

Selon Mosaïque FM, l’accident s’est produit ce lundi matin au sein de l’Institut Abdel Hamid El Ghazouani à Fernana, lorsqu’un pan du plafond d’une salle de cours s’est détaché alors que les élèves et l’enseignante étaient présents. L’émission précise que trois élèves ont été légèrement blessés et qu’un cas d’évanouissement a également été enregistré. La […]

The post Fernana : des élèves blessés après l’effondrement du plafond d’une salle de classe first appeared on Directinfo.

En Tunisie, près de 5 000 bâtiments menacés d’effondrement

Selon Moncef Soudani, directeur de l’amélioration de l’habitat au ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, la Tunisie compte actuellement près de 5 000 bâtiments classés comme «menacés d’effondrement» sur l’ensemble du territoire, dont plus de 1 100 dans le gouvernorat de Tunis.

Dans une déclaration à la radio Express FM, M. Soudani a indiqué que parmi les zones les plus exposées figurent Mahdia (environ 550 bâtiments), Bizerte et Nabeul (environ 300 chacune) et Jendouba (175).

Dans la capitale, la situation est suivie de plus près. Une réunion de travail au gouvernorat de Tunis a examiné la mise en œuvre des décisions d’évacuation concernant 248 bâtiments classés comme à risque. L’objectif est d’accélérer la mise en œuvre et de prioriser les évacuations en fonction du niveau de danger, a déclaré M. Soudani.

La situation évolue depuis plusieurs mois. Au printemps, la municipalité de Tunis a signalé 1 100 bâtiments à risque, dont environ la moitié dans la médina et le quartier de Bab Bhar, 513 étant considérés comme présentant un «danger certain» et nécessitant une intervention urgente.

Plus récemment, la Direction des bâtiments municipaux a fait état de près de 1 800 bâtiments pour lesquels des rapports d’inspection ont été établis, dans l’attente des textes d’application complets de la législation.

Le cadre juridique est la loi n° 33 du 28 juin 2024, publiée au Journal officiel (Jort), qui définit les critères et les procédures relatifs aux constats et expertises techniques, les responsabilités des propriétaires, les pouvoirs de substitution des municipalités en matière d’évacuations et de travaux urgents, ainsi que les options pour la rénovation majeure, la démolition ou la reconstruction. Le ministère a annoncé ces dernières semaines la publication imminente des textes d’application.

Au-delà de l’aspect technico-administratif, la question opérationnelle et sociale demeure : selon les analyses du secteur, la mise en œuvre nécessite des ressources dédiées pour les municipalités et un soutien aux occupants, avec d’éventuelles indemnisations et des solutions de logement temporaire pour faciliter les évacuations et préserver le patrimoine historique.

En bref, l’évaluation actualisée confirme un risque généralisé qui requiert des interventions progressives et continues. Les priorités, au vu des données publiées, sont le renforcement du cadre juridique, l’application des décisions d’évacuation et le financement des mesures de sécurité, avec une attention particulière portée aux quartiers historiques de la capitale.

L’article En Tunisie, près de 5 000 bâtiments menacés d’effondrement est apparu en premier sur Kapitalis.

Boussalem : Une septuagénaire emportée par les crues

Une tragédie s’est produite dans la soirée du dimanche 12 octobre 2025 à Boussalem, dans le gouvernorat de Jendouba, où une femme septuagénaire a été emportée par les eaux de l’oued Dzira, dans la région de Maâïzia, relevant de la délégation de Boussalem.

Selon les premières informations, la victime faisait paître son troupeau lorsqu’elle a été surprise par la montée soudaine des eaux. De fortes pluies se sont abattues sur les hauteurs du mont El Kraâ, provoquant une crue soudaine et une élévation rapide du niveau de l’eau dans l’oued Dzira, qui rejoint l’oued Messelia, rapporte Mosaique FM.

Alertées, les équipes de la Protection civile se sont rendues sur les lieux et ont entamé des opérations de recherche afin de retrouver la femme portée disparue. Les recherches se poursuivent dans des conditions difficiles, en raison du relief accidenté et du courant puissant.

Cet incident dramatique rappelle les risques récurrents des crues et inondations dans les zones rurales et montagneuses, notamment en début de saison pluvieuse, où les habitants — bergers et agriculteurs — se trouvent souvent exposés sans moyens de protection adéquats.

L’article Boussalem : Une septuagénaire emportée par les crues est apparu en premier sur webdo.

Tunisie : Décès d’une femme qui s’était immolée dans un lycée à Ghardimaou

Une femme est décédée aujourd’hui des suites de ses brûlures, après s’être immolée par le feu lundi dernier dans la cour d’un lycée de la ville de Ghardimaou, dans le gouvernorat de Jendouba.

Le secrétaire général de la section régionale de l’enseignement secondaire à Jendouba, Farid Feddoui, a indiqué à « Jawhara FM » que la défunte avait commis cet acte après que la direction de l’établissement eut décidé de transférer neuf élèves, dont sa fille, vers un autre lycée en raison d’un nombre d’élèves dépassant l’effectif autorisé.

En effet, le drame s’est produit après la décision du commissariat régional de l’éducation de répartir neuf élèves vers un autre établissement, invoquant la saturation des classes.

Parmi eux, la fille de la victime. Refusant de céder, la mère avait multiplié les démarches et les suppliques pour maintenir sa fille au même lycée. En vain. Face à l’inflexibilité de l’administration, elle a transformé son désespoir en un acte irréversible, sous les yeux de témoins médusés.

L’article Tunisie : Décès d’une femme qui s’était immolée dans un lycée à Ghardimaou est apparu en premier sur webdo.

Jendouba sous le choc : Une mère s’immole pour empêcher le transfert scolaire de sa fille

Une scène d’une rare violence a bouleversé la communauté éducative de Jendouba : une mère, désespérée par la mutation imposée de sa fille vers un autre lycée, a choisi de s’immoler par le feu devant l’établissement.

Le drame s’est produit après la décision du commissariat régional de l’éducation de répartir neuf élèves vers un autre établissement, invoquant la saturation des classes. Parmi eux, la fille de la victime. Refusant de céder, la mère avait multiplié les démarches et les suppliques pour maintenir sa fille au même lycée. En vain. Face à l’inflexibilité de l’administration, elle a transformé son désespoir en un acte irréversible, sous les yeux de témoins médusés.

« C’est un incident tragique », a déclaré Farid Faddaoui, secrétaire général de la section régionale de l’éducation secondaire, invité ce mardi sur les ondes de Mosaïque FM. Selon lui, la surcharge des classes a dicté la décision de transfert, mais rien ne laissait présager une réaction aussi extrême.

La mère, grièvement brûlée, a été transférée d’urgence à l’hôpital des grands brûlés de Ben Arous. Dans la région, l’émotion est vive : une protestation maternelle s’est transformée en drame national. L’affaire interroge autant sur la gestion administrative des établissements scolaires que sur la détresse silencieuse de familles prêtes à tout pour l’avenir de leurs enfants.

L’article Jendouba sous le choc : Une mère s’immole pour empêcher le transfert scolaire de sa fille est apparu en premier sur webdo.

❌