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Le CNRD déclare la guerre aux occupations illégales de terres domaniales

Des députés du Conseil national des régions et des districts (CNRD) ont insisté, jeudi 13 novembre, sur l’impératif d’effectuer un inventaire des biens de l’Etat et de récupérer les terres domaniales accaparées illégalement.

S’exprimant, lors d’une séance plénière conjointe organisée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et le CNRD consacrée à la discussion du budget de la mission du ministère des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières pour l’exercice 2026, les députés ont souligné la nécessité de céder certaines terres agricoles et de changer leur vocation afin de les exploiter dans divers projets, notamment dans les programmes de logement.

Ainsi, le député Belgacem Nfis a indiqué que le cadre juridique et institutionnel organisant actuellement les terres collectives « n’est plus adapté ». Tout estimant qu’il est temps de le réviser afin de le rendre plus efficace et plus équitable.

Les conseils de gestion créés pour administrer ces terres ont vu leurs mandats légaux, fixés à cinq ans, expirer sans qu’un cadre réglementaire clair ne soit mis en place. Cela a entraîné, souligne-t-il, un vide administratif qui a paralysé la gestion de ces biens et empêché les citoyens d’exercer leurs droits.

Cette situation, a-t-il poursuivi, a également bloqué les projets de nombreux agriculteurs et investisseurs, les privant de l’accès au financement et aux aides publiques.

Le député a estimé indispensable de procéder à une  révision globale des textes juridiques relatifs aux terres collectives et aux conseils de gestion. Il a aussi souligné l’importance de mettre en place un nouveau dispositif plus efficace permettant aux exploitants d’obtenir des documents prouvant leur droit d’exploiter ces terres, et ce, jusqu’à la révision des lois.

De son côté, le député Mahmoud Sammari a reproché aux anciens ministres le manque d’intérêt porté aux biens de l’État, tant publics que privés, notamment les terres agricoles. Il s’est interrogé, dans ce sens, sur l’inaction de l’État face aux agressions répétées et aux accaparements de ces terrains. Tout en appelant à la révision des contrats de location des terres domaniales.

La députée Amina Jerbaoui s’est, quant à elle, interrogée sur les biens confisqués se demandant si ces biens avaient été correctement évalués et gérés selon les principes de la bonne gouvernance. Soulignant ainsi que le manque de transparence dans ce dossier est de nature à susciter des soupçons et des pressions.

Sa collègue Henda Jlassi a pointé, pour sa part, la mauvaise gestion des biens de l’État dans le gouvernorat de Tunis; alors que la capitale fait face à une grave crise du logement. Elle a fait remarquer que des dizaines d’hectares sont laissés à l’abandon ou occupés illégalement. Elle appelle donc à leur réaffectation en zones vertes, en projets d’habitat pour les jeunes, ou encore en espaces économiques et sociaux.

Elle a aussi relevé que la dispersion des propriétés et le chevauchement des compétences entre l’État, les municipalités et le secteur privé ont généré une situation de confusion juridique et a entravé la réalisation de projets vitaux.

De son côté, le député Thabet El Abed a abordé le dossier des indemnisations en suspens depuis plus de cinquante ans. Rappelant à cet égard que les litiges fonciers suivent un processus judiciaire long et complexe sans aboutir à un jugement définitif ou à une solution concrète, engendrant ainsi des biens délaissés et non rentables.

Il a insisté sur la nécessité de régulariser ces anciens dossiers, de créer des commissions régionales mixtes regroupant des représentants des différentes administrations ainsi que des ministères de la Justice et de l’Agriculture.

Au final, l’objectif étant d’accélérer le traitement de ces dossiers et de mettre en place un mécanisme clair d’indemnisation et de cession garantissant à la fois les droits de l’État et la stabilité des agriculteurs.

Avec TAP

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COP30 : António Guterres tire la sonnette d’alarme sur le réchauffement climatique

Alors que les dirigeants du monde entier se réunissent au Brésil pour la 30ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP30), le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé à une action immédiate pour réduire les températures mondiales et garantir que l’objectif de réchauffement climatique de 1,5 degré Celsius reste réalisable.

À Belém au Brésil, Guterres a déclaré : « Chaque fraction de degré Celsius d’augmentation de la température entraîne davantage de faim, de déplacements de populations et de pertes […] Cela pourrait pousser les écosystèmes au bord d’un effondrement irréversible, laissant des milliards de personnes dans des conditions invivables et menaçant encore davantage la paix et la sécurité ».

Il a ajouté que ne pas freiner le réchauffement climatique équivaut à « un échec moral et à une négligence fatale ».

Il a souligné que chaque année de réchauffement « nuira gravement aux économies, aggravera les inégalités et aura l’impact le plus grave sur les pays en développement; malgré leur moindre responsabilité dans le changement climatique ». Et d’ajouter : « Après des décennies de déni et de retards, la science nous dit qu’il est inévitable que les températures mondiales dépassent temporairement la limite de 1,5 degré Celsius, dès le début des années 2030 »…

Quant à la secrétaire générale de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Celeste Scholl, elle a souligné que les émissions de gaz à effet de serre ont désormais atteint leur niveau le plus élevé depuis 800 000 ans. « De janvier à août de cette année, la température moyenne mondiale a été supérieure d’environ 1,42 degré Celsius aux niveaux préindustriels. Et les températures océaniques ont également atteint de nouveaux sommets, entraînant des impacts à long terme sur les écosystèmes marins et l’économie ».

2025 pourrait être l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées

Le rapport « Situation climatique mondiale 2025 » de l’OMM, publié jeudi 6 novembre, indique que la tendance au réchauffement climatique ne montre aucun signe de ralentissement. Et 2025 devrait être la deuxième ou la troisième année la plus chaude jamais enregistrée.

« Cette vague de chaleur persistante et sans précédent, conjuguée à l’augmentation record des concentrations de gaz à effet de serre de l’année dernière, laisse penser qu’il sera presque inévitable que le réchauffement climatique dépasse temporairement le seuil critique dans les années à venir si des efforts sont déployés pour le limiter à 1,5 degré Celsius », s’inquiète Mme Scholl.

Mais la science démontre qu’il est possible de ramener les températures en dessous de ce seuil d’ici la fin du siècle, conclut Celeste Scholl.

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A New York, la Tunisie réaffirme son engagement multilatéral

En marge de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, a enchaîné les activités diplomatiques majeures. Lors d’une rencontre avec le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, il a souligné l’attachement constant de la Tunisie au multilatéralisme.

Rencontre avec António Guterres : soutien à la cause palestinienne

Lors de son entretien avec António Guterres, Mohamed Ali Nafti a salué les positions de principe du secrétaire général en faveur de la cause palestinienne. Le ministre a souligné l’attachement constant de la Tunisie au multilatéralisme et au rôle central de l’ONU, malgré ses insuffisances structurelles. Il a rappelé l’implication historique de la Tunisie dans les missions de maintien de la paix et l’initiative présidentielle proclamant 2025 comme l’année du renforcement de l’action multilatérale.

En réponse, António Guterres a qualifié la Tunisie de « voix de la sagesse en Méditerranée », louant ses positions équilibrées et son soutien constant aux missions onusiennes, notamment en Libye.

Plaidoyer pour une zone sans armes nucléaires au Moyen-Orient

Dans son discours prononcé lors de la Journée internationale pour l’élimination totale des armes nucléaires, Mohamed Ali Nafti a plaidé pour la création urgente d’une zone exempte d’armes nucléaires au Moyen-Orient.

Il a insisté sur la nécessité de mettre fin à l’occupation israélienne et de garantir les droits inaliénables du peuple palestinien, conditions qu’il juge « fondamentales » pour parvenir à une paix juste et globale.

Le ministre a exhorté les puissances nucléaires à abandonner leurs politiques de dissuasion et à assumer leurs responsabilités historiques, tout en saluant les efforts de la Tunisie pour développer l’énergie nucléaire à des fins pacifiques et en appelant à la création d’une instance nationale spécialisée.

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