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Police municipale : Zéro tolérance pour les voitures, tolérance zéro pour le reste ?

Voiture sabotsEfficience chirurgicale lorsqu’il s’agit de poser un sabot ou de remorquer une voiture garée en zone bleue — même si le conducteur est en détresse, même si l’arrêt dure une minute devant une pharmacie. Mais efficience fantomatique lorsqu’il s’agit de marchés municipaux anarchiques, de trottoirs squattés, ou de déchets qui s’amoncellent dans les artères de la capitale.

La police municipale, bras opérationnel de l’Agence Municipale de Gestion (AMG), semble avoir trouvé son terrain de jeu favori : les contraventions. Là, tout fonctionne à merveille — rapidité, rigueur, intransigeance, et même une forme d’inhumanité. Le citoyen devient cible, le véhicule devient faute, et la loi devient couperet.

Deux poids, deux mesures

Mais ailleurs ? Silence radio. Les étals illégaux prolifèrent, les escaliers poussent sur les trottoirs, les ordures s’invitent dans les avenues… sans que l’AMG ne déploie la même ardeur. Deux poids, deux mesures, appliqués avec une constance troublante.

Et si cette sélectivité n’était pas fortuite ? Car enfin, que rapporte une voiture verbalisée ? Une amende, un sabot, une remorque… Des gestes qui ne relèvent pas autant de la régulation que de la rentabilité. Des recettes immédiates, des flux garantis, un rendement assuré.

L’injustice urbaine

Et dans des zones comme le Centre urbain Nord — cité médicale, administrative, saturée — l’injustice devient structurelle. Car l’erreur première est urbanistique : un plan d’aménagement défaillant, incapable d’anticiper l’évolution du site, ni de prévoir des parkings à la hauteur des besoins. Mais comme toujours, c’est le citoyen qui trinque. Pris en étau entre une logistique absente et une répression omniprésente.

Mardi dernier, j’ai payé une heure de stationnement devant une clinique. Le ticket est tombé par mégarde sur le siège en fermant la portière.  Le sabot est tombé, sans appel ! Je montre le reçu à l’agent. Il a reconnu ma bonne foi. Mais il a tout de même exigé les 23 dinars. La loi, m’a-t-il dit. Mais quelle loi ? Celle qui voit sans regarder ? Celle qui punit sans réfléchir ?

L’efficience, principe ou calcul ?

La mission de l’AMG est pourtant vaste : marchés hebdomadaires, stations de louage, Palais des Congrès, cérémonies de mariage… Mais c’est sur les zones bleues que s’exerce son zèle. Comme si l’efficience n’était pas un principe, mais un calcul.

Alors, faut-il conclure que la police municipale gagne au change ?
Qu’elle choisit ses combats en fonction de ce qu’ils rapportent ? Qu’elle applique la loi là où elle est rentable, et l’oublie là où elle dérange ?

La question reste ouverte. Mais les sabots, eux, tombent comme des verdicts.

A.B.A

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Bourse de Tunis : l’indice TUNINDEX poursuit sa progression à 12 864 points

Le marché Boursier continue à gagner du terrain. L’indice de référence a affiché, mercredi, une embellie de 0,34% à 12 864,15 points, dans un volume assez garni de 9,4 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en Bourse, « Tunisie Valeurs ».

Les échanges ont profité de la réalisation d’une transaction de bloc sur le titre POULINA GROUP HOLDING, portant sur une enveloppe globale de 1 MD.

Le titre BH s’est offert la meilleure performance de la séance. L’action de la banque publique a signé un bond de 4,7 % à 10,190 D notant que la valeur a amassé un flux réduit de 26 mille dinars sur la séance.

Le titre TUNINVEST-SICAR  a enregistré un gain de 4,5 % à 30,230 D. L’action de la société d’investissement a drainé des échanges de 337 mille dinars sur la séance.

Le titre UBCI a accusé la plus forte correction à la baisse de la séance. Dans un volume anémique de 6 mille dinars, l’action s’est délestée de –4,5 % à 26,740 D.

Le titre STA n’a pas réussi à se démarquer sur la séance. L’action s’est pliée de –2,8 % à 35,000 Dt. La valeur a été transigée à hauteur de 14 mille dinars seulement sur la séance.

Le titre BNA a chapeauté le palmarès des échanges. L’action de la banque publique a grignoté +0,5 % à 12,070 D sur la séance, en alimentant le marché avec des capitaux de 2,3 MD.

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Tunisie : le déficit commercial s’aggrave à 18,4 milliards de dinars à fin octobre 2025

Le déficit commercial s’est établi, à fin octobre 2025,  à un niveau de (-18435,8 MD) contre (-15716,4 MD), durant la même période de l’année écoulée, a annoncé, mercredi, l’Institut National de la Statistique (INS).

Le taux de couverture a atteint un niveau de (73,9%) contre (76,7%) durant la même période en 2024.

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Tunisie–Japon : coopération renforcée dans le numérique et l’huile d’olive

L’Ambassadeur de Tunisie au Japon, Ahmed Chafra, a rencontré, ce mercredi à Tokyo, Takuya HIRAI, membre éminent du Parti libéral-démocrate (LDP) et ancien ministre de la transformation numérique.

Sur sa page officielle Facebook, l’Ambassade précise que cette rencontre, tenue au siège du Parlement japonais, intervient en prévision de la célébration du 70e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays, établies en 1956.

Au cours de cette rencontre au Parlement japonais, les deux parties ont réaffirmé la solidité des liens d’amitié entre les deux pays et convenu de renforcer leur coopération dans les domaines de la digitalisation, de l’innovation et du soutien aux start-ups tunisiennes. Un accent particulier a été mis sur la promotion des exportations tunisiennes vers le Japon, avec une attention spéciale portée à l’huile d’olive tunisienne.

Les deux interlocuteurs ont exploré les pistes d’une coopération ciblée avec la préfecture de Kagawa, ville natale de Takuya Mirai et foyer de l’île de Shodoshima, réputée pour ses oliveraies et considérée comme le principal centre de production d’olives au Japon.

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Zaghouan : une nouvelle zone industrielle de 100 ha prévue à Saouaf

Le projet de création d’une nouvelle zone industrielle dans la délégation de Saouaf à Zaghouan serait réalisé sur un terrain domanial couvrant 100 ha situé au niveau de la route régionale N131.

Le secrétaire général de la municipalité de Saouaf, Abdelmajid Gouidri, a indiqué à l’Agence TAP que l’emplacement du site qui abritera ce projet a été approuvé à l’unanimité par les membres du conseil local et les représentants des parties concernées.

Le projet d’aménagement d’une zone industrielle à Saouaf est programmé dans le cadre du plan de développement quinquennal 2026-2030.

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Tunisie-PMN : trois nouvelles entreprises bénéficient de 10 MD de subventions

La Commission consultative du Programme de mise à niveau industrielle(PMN) des entreprises a approuvé, mercredi, 12 novembre 2025, 3 dossiers d’entreprises industrielles pour un montant global d’investissement dépassant 83 millions de dinars (MD) et des subventions d’environ 10 MD.

Ces entreprises opérant, essentiellement, dans les secteurs des industries divers et des industries pharmaceutiques, a fait savoir le ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie.

La réunion de la commission a permis, également, d’adopter les travaux de la commission restreinte du PMN tenue, le 4 novembre 2025.   Il s’agit d’approuver 26 dossiers de mise à niveau d’investissements d’une valeur de 51 MD et des subventions de 9 MD.

De même, la commission a adopté 67 dossiers d’investissements technologiques prioritaires d’une valeur totale dépassant 7 MD et des subventions d’environ 2,5 MD.

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Siliana : lancement de la 2e édition du Festival « Un Certain Regard » du Théâtre national

La 2ème édition du Festival Les journées du théâtre national “Un Certain Regard” a démarré mardi soir à Siliana avec la pièce “La Cloche, mise en scène par Assem Beltouhami au Complexe culturel de Siliana. Ce festival, au menu de cet événement organisé par le Centre des Arts Dramatiques et Scéniques de Siliana, se poursuit jusqu’au 13 novembre 2025 avec la les pièces «L’Anomalie» d’Aous Ibrahim et «Qort» de Mohamed Bousaïdi.

Le directeur du Centre des arts scéniques et dramatiques de Siliana, Saleh Faleh, a déclaré à l’agence TAP que le festival constitue une célébration des œuvres théâtrales sélectionnées parmi de nombreuses productions en harmonie avec ses priorités et son public parmi les étudiants et les élèves.

Il a souligné que cet événement culturel invite directement et indirectement les dramaturges et les metteurs en scène à créer des œuvres pour la jeunesse, contribuant ainsi à son développement et à son éducation.

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La Fondation Al Owais rend hommage à l’historien tunisien Abdeljalil Temimi à Sharjah

La Fondation culturelle Al Owais a rendu hommage mardi au penseur et historien tunisien Abdeljalil Temimi, lauréat du 19ème Prix culturel Al Owais pour les études humanistes et prospectives, en présence d’intellectuels et de personnalités culturelles.

Lors de la cérémonie organisée en soirée, cette festivité a comporté un dialogue avec les lauréats des différentes catégories et l’inauguration d’une exposition permanente d’arts plastiques des portraits des lauréats réalisés par des artistes de renom, dont celui de dr Temimi peint par l’artiste indien Padancheri Ramachandran.

Une séance de dédicaces des ouvrages des lauréats, réédités par la fondation parmi lesquels figure celui de dr Temimi “Études sur l’histoire du Maghreb ottoman au XVIe siècle” a également été organisée. L’historien a exprimé, dans une déclaration à l’agence de presse TAP, sa joie pour cette reconnaissance et pour la réédition de son ouvrage qu’il considère comme l’œuvre majeure couronnant ses soixante ans de carrière. Cette nouvelle édition est actuellement exposée au pavillon de la Fondation Al Owais, dans le cadre de la 44ème Foire internationale du livre de Sharjah, organisée du 5 au 16 novembre sous le thème “Entre vous et le livre”.

Outre le vernissage de l’exposition et les séances de dédicaces, les célébrations en l’honneur des lauréats du 19e Prix culturel Sultan Bin Ali Al Owais (2024-2025) ont comporté une présentation de témoignages retraçant leurs parcours créatifs, animée par la journaliste Parween Habib ainsi qu’une table ronde animée par le Dr Ahmed Al Mansouri.

Le critique marocain Hamid Lahmdani (lauréat du prix Al Owais pour les études et de critique littéraires) a présenté à cette occasion une communication abordant les concepts critiques liés à la prédominance de l’intentionnalité dans les théories littéraires.

La cérémonie de clôture, consacrée à la remise des prix dans ses différentes catégories, aura lieu jeudi 13 novembre au soir.

Parmi les lauréats de cette année figurent le Dr Abdeljalil Temimi récompensé dans la catégorie “Études des humanités futures” , le poète irakien Hamid Saeed, lauréat du prix de la poésie, la romancière irakienne Inaam Kachachi, lauréate du prix de la nouvelle, du roman et du théâtre, et le critique marocain Hamid Lahmdani, lauréat du prix des études littéraires et critiques.

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Gammarth accueille le 2e Congrès international de médecine et des sciences du sport

La Directrice Générale du Centre national de médecine et des sciences du sport, Hanène Jemaiel, a annoncé la participation de six pays au deuxième congrès international de médecine et des sciences du sport, prévu les 14 et 15 novembre à Gammarth.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Jemaiel a précisé que que l’évènement rassemblera des professeurs, chercheurs et experts venus de Tunisie, de France, d’Estonie, des Emirats arabes unis, d’Algérie et du Maroc. Le programme s’articule autour de quatre grands axes : les neurosciences et le sport, l’enfant et le sport, la femme et le sport, ainsi que l’Intelligence Artificielle, en plus d’un ensemble de conférences scientifiques et d’ateliers pratiques.

Elle a jouté que le congrès traitera de plusieurs thématiques liées à l’amélioration de la performance sportive, à la prévention des blessures et à la sécurité physique des athlètes.

Evoquant la nature des blessures les plus fréquentes observées chez les sportifs, elle a précisé que la majorité sont musculaires, allant de la simple distension à la déchirure. Elle a ajouté que les lésions des ligaments croisés du genou demeurent parmi les plus graves, notamment dans les sports où les membres inférieurs sont fortement sollicités, comme le football.

Quant aux autres disciplines reposant sur les membres supérieurs, tels que le handball, le volley-ball ou le tennis, les blessures touchent davantage l’épaule et les tendons, sans exclure les fractures résultant de la fatigue.

Jemaiel a également souligné que les contacts physiques intenses représentent l’une des principales causes de blessures graves, tout en estimant qu’il est possible de les prévenir par une bonne maîtrise technique, un régime alimentaire équilibré et le respect des temps de récupération.

Elle a mis l’accent sur l’importance de la préparation physique et mentale dans la protection des sportifs ainsi que le suivi du poids, en particulier dans les sports de combat comme le judo et le taekwondo, précisant que le préparateur physique est un acteur clé dans la prévention et la réhabilitation des athlètes.

Elle a conclu que la rééducation des athlètes après une blessure grave nécessite une collaboration étroite entre le préparateur physique, le staff technique et l’équipe médicale, dans le respect du rythme de la thérapie physique et des tests d’évaluation permettant de valider ou non le retour à la compétition.

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Médina de Tunis : la place “Mdak El Halfa” bientôt réaménagée dans le cadre d’un projet vert

Le coup d’envoi des travaux d’aménagement de la place “Mdak El Halfa” à la Médina de Tunis sera donné la semaine prochaine.

Le plan d’exécution du chantier a été approuvé lors d’une séance de travail tenue, mercredi, en présence des représentants des parties concernées, selon un post publié par la municipalité de Tunis sur sa page Facebook.

Ce projet s’inscrit dans la cadre d’un accord de coopération signé, le 13 mai 2025, entre la municipalité de Tunis et l’Institut arabe de développement urbain, portant sur le renforcement des activités vertes dans les villes arabes et de reboisement dans les quartiers.

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Kébili : le projet “Lomjati” promeut une alimentation durable et l’autonomisation des femmes rurales

Le projet “Lomjati” destiné aux élèves de l’école primaire de Telmine dans la délégation de Kébili-nord a pris fin.

Ce projet est initié par le Commissariat régional de l’éducation, l’Office des œuvres scolaires, le Groupement de développement agricole Val d’Oasis et l’Association “Balades Solidaires”.

La cheffe du groupement Val d’Oasis, Imen Ismaili a indiqué à l’Agence TAP que cette initiative vise à assurer une alimentation écoresponsable et durable en milieu scolaire basée sur la valorisation des produits oasiens et à promouvoir l’autonomisation économique des femmes en milieu rural.

Elle a ajouté que les écoliers de Telmine ont bénéficié de repas sains et équilibrés et de produits du terroir préparés par les ouvrières agricoles du groupement, permettant de réduire les déchets des industries agroalimentaires.

La même source a formulé l’espoir de voir ce projet s’étendra, prochainement, à d’autres établissements scolaires de la région.

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Tunisie : le budget 2026 accusé de reposer à 90 % sur la fiscalité et de manquer de vision économique

Des députés de différents blocs parlementaires ont estimé, mercredi, que “le budget de l’État au titre de 2026 n’est qu’une reproduction des budgets précédents”, ajoutant qu’il “repose principalement sur la fiscalité“.

Lors d’une séance plénière conjointe organisée par l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le Conseil National des Régions et des Districts (CNRD), consacrée à la discussion du budget de la mission du ministère des Finances pour l’exercice 2026, le député du bloc “Pour que le peuple triomphe”, Nouri Jreidi, a déclaré que “ce budget reprend une série de slogans creux, copiés sur ceux des budgets précédents, avec seulement des modifications chiffrées”.

Selon lui, le budget de 2026 repose à 90 % sur la fiscalité, avec un recours accru à l’endettement. De plus, a-t-il dit, il tend à réduire le rôle de la Banque Centrale de Tunisie, sans proposer de solutions pour lutter contre l’économie de rente.

“C’est un budget qui injecte chaque année des milliards dans des entreprises et institutions publiques en faillite, dépourvues de programmes de réforme, et qui prévoit un plan quinquennal pour le développement 2026-2030, incluant des projets locaux et régionaux que même les économies les plus solides ne pourraient financer”, a critiqué le député.

À ce titre, Jreidi a appelé à changer la monnaie pour contenir l’économie parallèle, à supprimer le système de licences, à lancer immédiatement la restructuration des ports, et à réexaminer les dettes “douteuses”.

Il a également insisté sur la nécessité d’accélérer, dans les plus brefs délais, l’adoption des projets relatifs aux codes de change, à l’investissement, aux hydrocarbures, à la douane et à l’eau, tout en soulignant l’importance de mettre en place la Banque postale tunisienne et d’encourager la diaspora tunisienne à investir.

Pour sa part, le député du bloc “Amana wa Aamal” (Honnêteté et Travail), Salah Sayadi, a également reconnu que le budget prévu pour 2026, à l’instar des budgets précédents, se limite à des chiffres principalement basés sur la fiscalité, à hauteur de 90 %.

“Il faut une volonté réelle pour mener les grandes réformes et le courage politique nécessaire”, a-t-il insisté, appelant à instaurer la justice fiscale, à améliorer la gestion de la dette publique, à contrôler les dépenses et les orienter vers l’investissement, à simplifier les procédures de révision fiscale, et à renforcer le rôle du règlement amiable des litiges fiscaux.

Dans le même contexte, il a jugé indispensable d’accélérer la digitalisation des systèmes fiscaux, douaniers et comptables, d’intégrer l’économie parallèle grâce à des mécanismes plus efficaces, tout en stimulant l’investissement, en améliorant le climat des affaires, en développant des politiques fiscales équitables et en renforçant les dispositifs de contrôle.

// Absence de mesures pour intégrer l’économie informelle //

Le député indépendant Abdelhalim Boussema a fait observer que les sources de financement du budget et les causes du déficit restent inchangées, critiquant le recours à une fiscalité supérieure à 90 %, qui exerce une pression sur les entreprises, en particulier les petites et moyennes entreprises (PME), pilier de l’économie nationale.

Il a souligné que l’économie parallèle, représentant plus de 50 %, reste hors du circuit économique officiel, sans mesures concrètes pour l’intégrer et tirer parti de sa contribution à la croissance et à la création de richesse.

Selon lui, la diversification des sources de financement ne doit pas passer par des impôts supplémentaires sur la richesse ou l’immobilier, mais par la stimulation des moteurs fondamentaux de la croissance et de l’investissement.

Le député a insisté sur le fait que le recours à l’emprunt intérieur et au financement par la Banque Centrale doit être accompagné de mesures de protection de l’économie nationale contre les risques de hausse de l’inflation et de contraction de l’investissement.

“Nous sommes entrés dans une situation d’urgence économique et il est nécessaire de passer à des réformes structurelles courageuses, retardées depuis des années”, a-t-il déclaré.

Par ailleurs, le député indépendant Badreddine Gammoudi a mis en garde contre la dépendance excessive à la fiscalité, soulignant que le modèle de politique fiscale est resté stagnant et inchangé depuis les années 1990.

Cela a conduit à une situation préoccupante pour l’économie nationale et pour la pérennité des recettes de l’État, a-t-il ajouté, rappelant que la part des recettes fiscales dans le total des revenus a dangereusement augmenté, atteignant 90,4 % en 2025 et se maintenant à 90,9 % dans le budget proposé.

Dans ce contexte, il a signalé l’absence de toute vision concernant la mobilisation des recettes non fiscales dues à l’État, malgré la politique “du compter sur soi”.

Il s’est interrogé sur le sort des recettes issues des biens confisqués, des terres domaniales, des revenus de la production d’hydrocarbures livrés à la Société tunisienne des activités pétrolières à des prix préférentiels, ainsi que des revenus issus des partenariats public-privé.

Selon lui, la poursuite de cette approche “rigide” accentuera l’absence de justice fiscale et entraînera une gestion inefficace des ressources non fiscales.

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Sommet mondial de l’Internet en Chine : la Tunisie plaide pour une gouvernance éthique de l’IA

Le ministre des Technologies de la Communication, Sofiène Hemissi, a représenté la Tunisie au Sommet mondial de l’Internet, organisé du 6 au 10 novembre à Wuzhen (Chine), un événement de premier plan consacré à la régulation de l’intelligence artificielle et à la coopération internationale en matière de cybersécurité.

Lors de deux interventions, Hemissi a souligné l’urgence d’instaurer des mécanismes internationaux cohérents pour encadrer les usages de l’intelligence artificielle. Il a mis en avant l’expérience tunisienne en matière de régulation numérique et a proposé la création d’un cadre de collaboration entre la Chine et les pays arabes, afin de renforcer la gouvernance numérique régionale et de favoriser un partage équitable des bénéfices technologiques.

La délégation tunisienne, accompagnée et suivie de près par l’ambassade de Tunisie à Pékin, a participé à la cérémonie d’ouverture présidée par le vice-ministre de l’Administration chinoise du cyberespace (CAC), Wang Jintao, en présence de hauts responsables gouvernementaux, d’experts internationaux et de représentants d’organisations multilatérales.

D’après les informations publiées sur la page Facebook de l’ambassade de Tunisie à Pékin, les débats du Sommet ont été centrés sur la nécessité de développer des cadres régulatoires efficaces pour prévenir les risques liés aux usages irresponsables de l’IA et de renforcer une coopération multilatérale renforcée pour garantir la sécurité des données et l’intégrité des systèmes numériques. Les participants ont unanimement affirmé que le progrès technologique doit être orienté vers le bien-être humain et les objectifs de développement durable.

Par ailleurs, des ateliers ont été organisés avec la participation d’universités, de centres de recherche et d’experts du secteur, offrant un espace privilégié d’échange d’expériences et de bonnes pratiques pour une gouvernance inclusive et responsable de l’Internet.

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” Globale Prévoyance : la force d’une protection complète”

Pour Hayett Assurances, la protection ne s’improvise pas : elle se prépare. À travers le produit Globale Prévoyance, la compagnie renforce son engagement envers les familles et les entreprises tunisiennes. Rencontre avec un responsable de Hayett Assurances, qui nous éclaire sur la vision et les objectifs de cette offre.

« L’un des piliers de l’assurance vie, c’est la prévention. Chez Hayett Assurances, nous croyons que prévoir, c’est déjà protéger. La vie est faite d’imprévus : un accident, une maladie ou un départ prématuré peuvent tout remettre en question. Avec Globale Prévoyance, nous voulons offrir à nos clients une sécurité réelle, immédiate et adaptée à chaque situation », explique le responsable.

Conçue comme une solution complète, repose sur trois plans essentiels, répondant aux besoins des particuliers comme des entreprises.

« Nous avons voulu proposer une offre modulable qui s’adapte à chaque profil », poursuit le responsable de Hayett Assurances.

  • Plan Vie Entière : dédié aux familles, il protège les proches tout au long de la vie en leur garantissant le versement d’un capital en cas de décès, assurant ainsi leur stabilité financière et leur sérénité.
  • Plan Homme Clé : conçu pour les entreprises, il protège leur activité contre la perte d’un collaborateur indispensable, assurant la continuité de l’entreprise.
  • Plan Bedil : destiné au chef de famille, il permet de préserver l’équilibre du foyer et de maintenir les conditions de vie des proches en cas de disparition prématurée.

Mais l’offre ne s’arrête pas là ! Hayett Assurances y a intégré plusieurs garanties complémentaires pour renforcer la couverture.

« Nous avons voulu aller plus loin qu’une simple protection : nous avons ajouté la Garantie Accident, qui prévoit le doublement du capital en cas de décès ou d’invalidité absolue et définitive.

Nous proposons également la Garantie Hospitalisation Chirurgicale, qui offre une indemnité journalière pouvant aller jusqu’à trente jours en cas de perte de revenus suite à une hospitalisation chirurgicale. »

Innovation (exclusif)

« Parmi les garanties les plus innovantes, il y a la Garantie Cancer Protect. Elle ne se limite pas à un soutien financier, mais reflète notre engagement à être un partenaire humain à vos côtés. Nous savons tous que l’annonce d’un cancer bouleverse profondément la vie familiale et pèse lourdement sur le budget du foyer. La Garantie Cancer Protect prévoit le versement immédiat d’un capital pour accompagner la famille, ainsi qu’un accès gratuit à un deuxième avis médical auprès de spécialistes internationaux. »

Interrogé sur le bon moment pour souscrire, le responsable souligne :

« Le bon moment, c’est toujours maintenant. Chaque jour compte. Souscrire à Globale Prévoyance, c’est un acte de responsabilité envers sa famille ou son entreprise, pour avancer dans la vie en toute sérénité. »

Pour Hayett Assurances, cette approche s’inscrit dans une vision durable et humaine de la protection.

« Notre rôle est d’accompagner nos clients dans les moments difficiles, mais aussi de les aider à les anticiper. »

Pour en savoir plus ou souscrire, rendez-vous sur :
👉 https://www.hayett.tn/produit/globale-prevoyance

 

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Tunisie : le budget 2026 du ministère des Finances fixé à 1,523 milliard de dinars

L’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et le Conseil National des Régions et des Districts (CNRD) ont entamé, lors d’une séance plénière commune, la discussion du budget de la mission du ministère des Finances pour l’exercice 2026, et ce, dans le cadre des débats budgétaires relatifs à la même année.

Le projet de budget du ministère des Finances pour l’exercice 2026 est estimé à 1,523 milliard de dinars, contre 1,429 milliard de dinars en 2025, selon le projet de loi de finances pour la même année.

Cette enveloppe s’inscrit dans un cadre de dépenses à moyen terme (2026-2028), visant principalement à consolider les équilibres macroéconomiques et à stimuler l’investissement public.

Ce budget comprend cinq programmes opérationnels portant sur la douane, la fiscalité, la comptabilité publique, les services du budget et la dette publique, en plus d’un programme de pilotage et d’appui.

La mission du ministère des Finances regroupe 86 sous-programmes, 25 activités, 19 objectifs et 58 indicateurs de performance.

Elle est mise en œuvre par cinq acteurs publics à savoir le Centre informatique du ministère des Finances, l’Office des logements du personnel du ministère des Finances, la Société Tunisienne du Réseau du Commerce (TTN), la Banque Tunisienne de Solidarité (BTS) et la Banque de Financement des Petites et Moyennes Entreprises (BFPME).

Concernant la répartition des dépenses, les salaires représentent 79,9 % du budget, tandis que les investissements en absorbent 9,6 %, les frais de gestion 8,2 % et les interventions 2,3 %.

Ces dernières se répartissent entre interventions destinées au de développement (1,5 %) et interventions ordinaires (0,8 %).

Les dépenses salariales du ministère pour 2026 sont fixées à 1,180 milliard de dinars (engagement et paiement), contre 1,120 milliard en 2025, soit une hausse de 60 millions de dinars, enregistrant une augmentation de 5 %.

Les dépenses de gestion s’élèveront à 0,120 milliard de dinars (engagement et paiement) , contre 0,112 milliard en 2025, enregistrant ainsi une hausse de 7 %.

Quant aux dépenses d’intervention, elles sont estimées à 0,033 milliard de dinars (engagement et paiment), contre 0,038 milliard en 2025, ce qui correspond à une baisse de 12 %.

Ces dépenses comprennent 0,011 milliard de dinars pour les interventions ordinaires et 0,022 milliard pour les interventions à caractère de développement.

Les dépenses d’investissement prévues pour 2026 s’élèvent à 0,149937 milliard de dinars en engagements et 0,141747 milliard en paiements, contre respectivement 0,103 milliard et 0,118 milliard en 2025. Cela représente une hausse de 45 % en engagements et de 20 % en paiements.

Les investissements se répartissent principalement entre le programme de pilotage, qui attitre 65,51 % des crédits, le programme de comptabilité publique (24,42 %), le programme de fiscalité (4,96 %), le programme de pilotage et d’appui (5,02 %) et le programme de la dette publique, qui n’enregistre aucune dépense prévue pour cette année.

Principaux axes de la stratégie de la mission du ministère des Finances au titre de 2026/2030 

S’agissant de la stratégie de la mission du ministère des Finances, elle s’inscrit dans le plan de développement national (2026-2030) et vise à garantir l’équilibre macroéconomique tout en stimulant une croissance inclusive.

Cette stratégie se décline en quatre axes principaux, visant la souveraineté économique, la justice fiscale et la modernisation administrative :

Le premier axe concerne la consolidation des équilibres financiers et la maîtrise de la dette publique. Le ministère a accordé une importance particulière à la mise en place d’un cadre financier à moyen terme (2026-2028) afin de réduire progressivement le déficit budgétaire et de renforcer la soutenabilité de la dette publique.

Cette démarche repose sur la poursuite des efforts de contrôle et de rationalisation des dépenses courantes, dans le but de dégager des marges budgétaires pouvant être réaffectées aux dépenses sociales et à l’investissement public.

Pour ce qui est du deuxième axe, il est dédié à la réforme fiscale, à la lutte contre la fraude et à l’inclusion économique.

Le ministère s’est engagé, durant l’exercice 2026-2028, à élargir la base des contribuables et à renforcer le tissu fiscal, dans une optique d’équité et de justice fiscale.

La lutte contre l’évasion et la fraude fiscales constitue un pilier essentiel de cette stratégie.

Parallèlement, une attention particulière est accordée à l’intégration des acteurs du secteur informel dans l’économie structurée, afin d’élargir la base productive nationale.

Sur le plan social, la mission renforce également son rôle à travers le soutien au financement des projets de microcrédit destinés aux catégories les plus vulnérables.

Le troisième axe porte sur le soutien à l’investissement et l’amélioration de l’efficacité de la dépense publique.

L’État entend optimiser le rythme d’exécution des projets publics retardés, tout en veillant à une meilleure gestion des ressources publiques. Les investissements seront orientés vers le soutien des institutions économiques et le financement de projets structurants dans les domaines de l’économie verte, bleue et circulaire, contribuant ainsi à la transition écologique et à la diversification de l’économie nationale.

Le ministère des Finances oeuvrera à soutenir les entreprises publiques, notamment à travers des prêts du Trésor ou des garanties de l’État.

Enfin, le quatrième axe repose sur la digitalisation, la gouvernance et la transparence. La stratégie mise fortement sur la modernisation de l’administration et la numérisation des procédures.

Ces initiatives visent à renforcer la gouvernance, à améliorer la qualité des données, à maîtriser les risques et à promouvoir une gestion plus transparente des finances publiques. La mission s’engage également à publier régulièrement les données de suivi de l’exécution budgétaire, afin de consolider la confiance entre l’administration et les citoyens.

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Ifeda à Tunis : opportunités et défis de l’IA pour les associations et la cybersécurité

Le centre e Formation d’Etudes et de Documentation sur les Associations « Ifeda » a organisé mardi, à la Cité des sciences de Tunis, un colloque scientifique intitulé « L’intelligence artificielle au service des associations : opportunités et défis .

Le Colloque a connu la participation d’un groupe d’éminents conférenciers de différentes disciplines qui ont présenté une série d’expériences associatives dans le domaine de l’intelligence artificielle et abordés un certain nombre de thèmes tels que l’utilisation éthique et responsable de l’intelligence artificielle et l’humanité à l’ère de l’intelligence artificielle.

À cette occasion, l’accent a également été mis sur la manière d’intégrer le système d’intelligence artificielle AGEOS à tous les niveaux, ainsi que sur les défis de la cybersécurité pour les associations à l’ère de l’intelligence artificielle.

Dans une note d’information, le centre « Ifeda » a souligné que les services d’intelligence artificielle peuvent améliorer les performances des associations en facilitant les tâches administratives telles que la rédaction de rapports, les demandes de financement, la publicité et la gestion de registres, ainsi qu’en permettant une meilleure analyse des données, ce qui améliore l’efficacité de leurs interventions et la réalisation des résultats escomptés.

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Institut Pasteur de Tunis et hôpital de la Rabta organisent une journée sur le diabète et le bien-être

Une journée scientifique de sensibilisation sur le diabète, organisée par l’Institut Pasteur de Tunis (IPT) en partenariat avec l’hôpital de la Rabta, se tiendra vendredi 14 novembre au siège de l’institut.

Cette rencontre, qui s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale du diabète, vise à encourager l’adoption de modes de vie sains pour limiter la propagation de cette maladie chronique et améliorer la qualité de vie des patients.

Les débats s’articuleront autour de deux thèmes principaux : « Le diabète à toutes les étapes de la vie » et « Le Diabète et le bien-être : le diabète au travail », indique l’IPT sur sa page Facebook.

La prévalence de la maladie en Tunisie confère à cet événement une importance particulière. Une étude du ministère de la Santé révèle en effet que 15,5 % de la population tunisienne est atteinte de diabète, un taux qui s’élève à 20 % dans les zones urbaines.

La Journée mondiale du diabète est marquée par l’organisation de multiples manifestations dans les hôpitaux, les centres de santé et les institutions publiques, comprenant des conférences, des dépistages gratuits et des ateliers de prévention.

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Rapport 2025 sur la menace écologique : la Tunisie face à un risque hydrique et climatique accru

Le niveau de la menace écologique pour la Tunisie, entre 2019 et 2024, est le plus élevé par rapport à 171 autres pays et et territoires, évalués par le nouveau Rapport sur la Menace Écologique 2025 (ETR), publié, par l’Institut pour l’Économie et la Paix (IEP).

Avec un score global ETR de 2,604, la Tunisie n’a pas “le pire résultat” en 2024, lequel est détenu par le Niger, avec un score de 4.420, mais elle a enregistré la détérioration la plus importante du score ETR global de tous les pays entre 2019 et 2024.

Dans le cadre d’un rapport rendu public, en octobre 2025, l’IEP, un think tank international, a procédé à une évaluation mondiale basée sur des données sur les risques écologiques, couvrant 3 125 zones infranationales dans 172 pays et territoires.

La forte détérioration du score ETR de la Tunisie, malgré des scores de piliers se situant principalement dans les niveaux moyen ou faible en 2024, s’explique par trois facteurs principaux mis en évidence dans les sources : l’ampleur de l’augmentation du risque hydrique, l’effet de la ligne de base (année 2019) et les problèmes d’infrastructure.

Parmi les facteurs de détérioration, le rapport cite une combinaison de conditions climatiques défavorables, notamment la sécheresse prolongée, les températures élevées et des précipitations de plus en plus irrégulières. “Ces conditions ont succédé à une année 2019 jugée “inhabituellement favorable” qui servait de base d’analyse”.

En 2024, toutes les zones infranationales de la Tunisie étaient classées au niveau de risque moyen concernant l’eau. Le score global de risque hydrique du pays pour cette année était de 2,754.

Cependant, les conséquences des chocs climatiques sont visibles dans neuf des vingt zones infranationales tunisiennes ayant le plus subi une augmentation de la menace écologique globale entre 2019 et 2024. En tête de ces zones se trouve la ville de Manouba, dans le grand Tunis, qui a enregistré la deuxième plus forte augmentation du risque écologique à l’échelle mondiale.

Contacté par l’agence TAP pour un éclairage sur ce classement, l’Institut pour l’économie et la paix à Sydney a confirmé, par le biais de son équipe de recherche, que “le gouvernorat de Manouba a en effet enregistré la plus forte détérioration du score ETR au cours de la période de cinq ans, même s’il n’a pas enregistré le pire score global du pays en 2024”.

Et d’expliquer “selon les mesures de l’ETR, le gouvernorat le plus menacé sur le plan écologique en 2024 était celui de Bizerte. Cependant, les différences au sein de la Tunisie sont relativement mineures. Tous les gouvernorats du pays sont classés à des niveaux proches, affichant des niveaux de risque global “moyens”, et tous ont enregistré des détériorations similaires entre 2019 et 2024. La Manouba a simplement enregistré une détérioration légèrement plus importante que les autres en raison des changements importants dans des paramètres relatifs aux “risque lié à l’eau” et “impact des événements naturels”.

“Il existe un point conceptuel et méthodologique important qui aide à expliquer les résultats relevés. La densité de population est un élément clé de plusieurs indicateurs de l’ETR… En effet, le rapport vise à évaluer les relations réciproques entre les pressions humaines sur l’environnement naturel et la capacité des écosystèmes à soutenir ces populations.

Par conséquent, la plupart des gouvernorats tunisiens les moins bien classés – et ceux qui ont connu la plus forte détérioration de leurs scores depuis 2019 – sont situés dans le nord et les régions côtières ou la densité de la population est élevée “, lit-on, dans la réponse de l’institut, sur les précisons demandées par le service économique et financier de l’Agence TAP.

Le rapport souligne que généralement, l’augmentation du risque hydrique en Tunisie est également exacerbée par les effets cumulés de la détérioration des infrastructures. Le pays souffre d’un sous-investissement chronique et d’un mauvais entretien des réseaux de canalisations, ce qui entraîne des fuites d’eau importantes. Les fuites constituent environ 30 % de l’approvisionnement en eau du pays.

L’intensification des pressions dues à la sécheresse et à la chaleur a conduit à l’imposition de restrictions sur l’approvisionnement en eau par le gouvernement l’année dernière, notamment des coupures d’eau pour les résidents qui dépassaient fréquemment les dix heures. L’Observatoire tunisien de l’eau (OTE) a enregistré plus de 2 100 interruptions non annoncées de l’approvisionnement en eau au cours de la dernière année.

Sur le plan régional, les fortes dégradations en Tunisie s’inscrivent dans une tendance régionale plus large. En effet, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ayant enregistré la plus forte augmentation globale du risque écologique entre 2019 et 2024.

L’Afrique du Nord-Ouest, qui comprend la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, a connu la plus forte dégradation du score de menace écologique (ETR) au cours des cinq dernières années. Cette tendance régionale est fortement liée à la montée en flèche des problèmes d’eau.

Entre 2019 et 2024, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc sont passés de conditions hydriques relativement favorables à un risque généralisé, moyen ou élevé. Cette situation résulte d’une combinaison de facteurs, notamment la sécheresse prolongée, les vagues de chaleur et les précipitations de plus en plus erratiques.

Le score global du Rapport sur les Menaces Écologiques (ETR) est calculé sur la base de quatre menaces écologiques interdépendantes: le risque hydrique (Water Risk), l’insécurité alimentaire (Food Insecurity), L’impact des événements naturels (Impact of Natural Events) et la pression démographique (Demographic Pressure).

L’Institut pour l’Économie et la Paix (IEP) est un groupe de réflexion (Think tank) indépendant, basé à Sydney en Australie et ayant des représentations à New York et dans plusieurs autres pays.

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