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Tunisie : Le ministère de la Santé affirme avoir satisfait la majorité des revendications des jeunes médecins

Face à la colère persistante des jeunes médecins, le ministère de la Santé tente d’apaiser les tensions. Dans une intervention sur les ondes de Mosaïque FM, ce mercredi, le chef de cabinet du ministre de la Santé, Mabrouk Aounallah, a assuré que la majorité des revendications des internes et résidents avaient trouvé une issue favorable.

Selon lui, les revendications des jeunes praticiens s’articulent autour de six points majeurs : la validation des stages, le service national, le paiement et l’augmentation des primes de garde, la hausse de la capacité d’accueil des gardes, ainsi qu’une revalorisation générale des salaires.

Validation des stages : des critères transparents adoptés

Sur le plan académique, les jeunes médecins réclamaient plus de transparence dans la validation des stages hospitaliers, renouvelés tous les six mois. Aounallah a indiqué qu’un consensus avait été trouvé avec les doyens des facultés de médecine pour adopter des critères d’évaluation objectifs et uniformes. « Ce point a été satisfait à 100 % », a-t-il affirmé.

Service national : salaire porté à 2000 dinars et couverture sociale

Autre avancée notable : la rémunération des médecins effectuant leur service national dans les structures publiques a été portée à 2000 dinars suite à un accord conjoint entre les ministères de la Santé et de la Défense. La décision a été publiée au Journal officiel. En plus de cette revalorisation, les concernés bénéficieront désormais d’une couverture sociale, jusque-là absente.

Le ministère examine également la possibilité d’exempter certains médecins du service national, un dossier toujours en discussion avec la Défense nationale.

Gardes : plus de 90% des arriérés réglés

Concernant le paiement des gardes, dont les montants varient entre 40 et 80 dinars par nuit, Aounallah a annoncé que plus de 90% des dus ont été réglés. Une cellule de suivi a été mise en place au sein du ministère pour éviter tout retard futur. Par ailleurs, toutes les demandes des hôpitaux visant à augmenter le nombre de médecins de garde ont été satisfaites, affirme-t-il.

Hausses salariales : un dossier encore ouvert

Les deux dernières revendications, portant sur la revalorisation des primes de garde et une augmentation générale des salaires, restent en suspens. Si le ministère ne rejette pas le principe, il souligne que ces mesures impliqueraient un coût estimé à 120 millions de dinars par an, sans compter les autres professionnels de santé. « Il est nécessaire d’ouvrir des négociations pour trouver un compromis équilibré », a conclu Mabrouk Aounallah.

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Tunis : Les jeunes médecins dans la rue pour réclamer leurs droits

Face à un dialogue bloqué avec le ministère de la Santé, les jeunes médecins tunisiens sont descendus dans la rue ce 1er juillet. Une mobilisation à forte portée symbolique, marquée par un hommage à Jed Henchiri, et qui s’inscrit dans un mouvement de grève national.

La colère gronde dans les rangs de la jeune génération médicale. À Tunis, plusieurs dizaines de médecins internes et résidents se sont rassemblés mardi soir, 1er juillet 2025, devant le Théâtre municipal, pour exprimer leur ras-le-bol face à une situation qu’ils jugent intenable.

À l’origine de cette mobilisation : le sentiment d’abandon par les autorités de tutelle, illustré par une série de décisions controversées sur leurs affectations, leurs conditions de travail et l’absence d’un dialogue structuré avec le ministère de la Santé.

Réunis à l’appel de plusieurs organisations représentatives, les manifestants ont brandi pancartes et slogans sous le mot d’ordre : « Ministère de la campagne des fausses réalisations – STOP à l’injustice sur nos luttes ».

Ils dénoncent notamment des affectations arbitraires dans des structures sous-équipées, des conditions de travail dégradées dans les hôpitaux régionaux, ainsi qu’un climat de mépris institutionnel, aggravé par le manque de réponses concrètes à leurs revendications.

Le rassemblement a également été marqué par un moment d’émotion fort, avec l’hommage rendu à Jed Henchiri, jeune médecin et ancien président de l’Organisation des jeunes médecins, décédé en 2024 et symbole de l’engagement de ses pairs.

Cette manifestation intervient dans un contexte de grève nationale, entamée ce 1er juillet par environ 7000 jeunes médecins. Ce mouvement, qui touche les hôpitaux de tout le pays, est la dernière étape d’un bras de fer engagé depuis plusieurs mois avec le ministère.

Malgré plusieurs réunions, les négociations n’ont pas abouti à des solutions concrètes, notamment sur la réforme du système d’affectation, la valorisation du statut des médecins en formation et les conditions d’exercice dans les régions intérieures.

Les organisateurs ont affirmé leur détermination à poursuivre la mobilisation jusqu’à ce que des réponses tangibles soient apportées. Ils appellent l’ensemble des médecins et des citoyens à les rejoindre pour défendre un système de santé plus juste, plus équitable et plus respectueux des droits fondamentaux des soignants.

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Tunisie : 7000 jeunes médecins en grève à partir du 1er juillet

La tension monte dans le secteur de la santé publique. À partir du 1er juillet 2025, quelque 7000 médecins résidents et internes entameront une grève nationale, paralysant les services dans les hôpitaux publics. Cette nouvelle mobilisation fait suite à une série de protestations entamées depuis avril, face à des revendications professionnelles restées sans réponse.

Selon Baha Eddine Rabei, vice-président de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins, cette grève s’inscrit dans une dynamique de contestation croissante, alimentée par l’inaction du ministère de la Santé. Au cœur des revendications : une révision de la rémunération des gardes de nuit, l’exonération du service civil obligatoire, ainsi qu’une revalorisation de la bourse mensuelle, jugée dérisoire au regard de la charge de travail.

La colère s’est accentuée après le boycott massif (à plus de 95%) par près de 6200 jeunes médecins des choix de centres de stages proposés à cinq reprises par les autorités. Un geste fort que l’organisation interprète comme une réponse à l’absence de dialogue sérieux avec le ministère.

« Ces convocations répétées sont perçues comme une tentative de diviser le mouvement », explique Rabei, rappelant que la dernière réunion tenue le 12 juin avec les représentants de l’État n’a débouché sur aucun accord concret.

Dans une publication en date du 26 juin, le président de l’organisation, Wajih Dhokkar, a dénoncé sur Facebook la précarité matérielle des jeunes praticiens. Il évoque notamment une rémunération horaire de 1 dinar pour les gardes, un salaire mensuel plafonné à 1500 dinars, et des frais de logement pouvant atteindre 700 dinars par mois, particulièrement dans les villes côtières où les jeunes médecins sont régulièrement affectés.

Depuis plusieurs mois, les jeunes médecins multiplient les actions : grève le 21 avril, marche nationale le 2 mai, puis cinq jours de grève en juin. La grève annoncée pour juillet s’inscrit dans cette escalade et pourrait avoir un impact significatif sur le fonctionnement des hôpitaux publics si aucune solution rapide n’est trouvée.

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