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Importations d’électricité : 11% des besoins couverts par l’Algérie à fin mai 2025

La production nationale d’électricité a enregistré, à fin mai 2025, une quasi-stabilité, s’établissant à 7065 GWh (y compris l’autoproduction renouvelable), contre 7039 GWh à fin mai 2024. En revanche, la production destinée au marché local a enregistré une baisse de 2%. Ainsi, les importations d’électricité, principalement en provenance d’Algérie, ont couvert 11% des besoins du marché local à fin mai 2025, selon le bulletin sur la « Conjoncture énergétique » publié le 17 juillet par le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

La STEG conserve une position dominante, représentant 95% de la production nationale d’électricité à fin mai 2025. La production d’électricité à partir de gaz naturel est restée quasi stable, tandis que la part des énergies renouvelables s’est établie à 6%.

Par ailleurs, environ 350 MW de toitures photovoltaïques ont été installés à fin 2024 dans le secteur résidentiel. De plus, 323 autorisations ont été délivrées pour une puissance totale de 50 MW sur les réseaux moyenne et haute tension, dans les secteurs industriel, tertiaire et agricole.

La pointe de consommation a enregistré une hausse de 5%, atteignant 3211 MW à fin mai 2025 contre 3073 MW à fin mai 2024. Les ventes d’électricité sont restées quasi stables entre fin mai 2024 et fin mai 2025. Toutefois, les ventes aux clients en haute tension ont augmenté de 26%, tandis que celles en moyenne tension ont diminué de 2%. À noter que les ventes en basse tension, destinées majoritairement au secteur résidentiel (près de 75% en moyenne), sont restées stables.

Les industriels demeurent les plus gros consommateurs d’électricité, représentant 61% de la demande totale des clients haute et moyenne tension à fin mai 2025.

La majorité des secteurs ont connu une hausse des ventes, notamment les industries du papier et de l’édition (+13%), des matériaux de construction (+10%) et les industries extractives (+6%). En revanche, une baisse a été observée dans le pompage agricole (-13%), les industries du textile et de l’habillement (-3%) ainsi que dans les industries métallurgiques de base (-1%).

Perturbation temporaire de la distribution d’eau potable dans les régions de Mahdia et Monastir

La Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE) informe que certaines zones des gouvernorats de Mahdia et Monastir connaîtront une interruption temporaire de la distribution d’eau potable ce dimanche 20 juillet en soirée.
Cette perturbation fait suite à une coupure d’électricité ayant affecté la station de renforcement de pression SS3 à Bambela, entre 1h29 et 2h39 du matin aujourd’hui.
Zones concernées :
Gouvernorat de Mahdia :
Les quartiers hauts des villes de Salakta et Ksour Essef
Les secteurs élevés de la région de Oued Beja, de Sakiet El Khadem, ainsi que les hauteurs de la ville de Sidi Alouane
Les zones hautes de la ville de Mahdia
Gouvernorat de Monastir :
Les quartiers hauts des villes de Ksar Hellal, Moknine et Jammal
La SONEDE appelle les habitants des zones impactées à prendre leurs dispositions en attendant le rétablissement complet de la distribution.

Météo : alerte à une vague de chaleur extrême en Méditerranée

Mehrez Ghannouchi, ingénieur en chef à l’Institut National de la Météorologie (INM) en Tunisie, a émis ce dimanche une alerte météo de niveau élevé via son compte officiel Facebook, annonçant une vague de chaleur intense qui frappera plusieurs régions du monde entre le 20 et le 23 juillet 2025.

Selon Ghannouchi, les températures dépasseront les normales saisonnières de 8 à 10 degrés dans certaines zones, avec des pointes de 44 °C ou plus attendues localement.

Les régions les plus concernées sont : l’Afrique du Nord, l’Europe de l’Est et l’Est du bassin méditerranéen.

Ce pic de chaleur est provoqué par une masse d’air saharien extrêmement chaud en provenance du Sahara, qui progresse vers l’Est de la Méditerranée. Celle-ci entre en interaction avec une masse d’air froide sur l’Europe de l’Ouest, créant un blocage atmosphérique à l’origine d’une vague de chaleur étouffante et durable.

Ghannouchi a aussi identifié des risques : risque sanitaire élevé (notamment pour les personnes âgées, les enfants, et les patients souffrant de maladies cardiaques ou respiratoires), tension sur le réseau électrique due à une forte demande en climatisation et une menace sur les cultures agricoles et risques accrus d’incendies de forêts

Parmi les recommandations au public, il faut éviter les sorties durant les heures les plus chaudes (12h00 à 17h00), boire beaucoup d’eau, protéger les personnes vulnérables et faire preuve d’une extrême prudence avec le feu dans les zones naturelles exposées.

Mehrez Ghannouchi appelle aussi les citoyens, les autorités locales et les médias à une vigilance renforcée durant cette période critique, et à suivre régulièrement les bulletins officiels de l’INM pour toute évolution.

Grèce : une nouvelle vague de chaleur frappera le pays dès lundi

L’Autorité météorologique grecque a annoncé ce dimanche l’arrivée d’une nouvelle vague de chaleur qui devrait frapper l’ensemble du pays pendant près d’une semaine, à partir de lundi 21 juillet.
Selon le communiqué officiel, les températures commenceront à grimper dès demain, atteignant un pic mardi, avec des maximales pouvant atteindre 43 °C dans certaines régions du centre du pays. La fin de l’épisode caniculaire est attendue pour samedi prochain.
Lundi, les températures maximales devraient atteindre 41 °C dans le centre de la Grèce, tandis que 38 °C sont prévues à Athènes et Thessalonique. Le thermomètre pourrait afficher jusqu’à 40 °C à Athènes mardi, marquant un nouveau sommet pour cet été.
La Grèce a déjà été frappée par deux vagues de chaleur ces dernières semaines, fin juin et début juillet, entraînant des mesures restrictives, notamment la réduction des horaires d’ouverture de l’Acropole et d’autres sites touristiques majeurs.
Les autorités recommandent à la population de limiter les déplacements, de rester hydratée et de prendre les précautions nécessaires pour éviter les coups de chaleur, en particulier pour les personnes âgées et les enfants.

Netanyahou victime d’une intoxication alimentaire

Le bureau du Premier ministre de l’entité sioniste a déclaré ce dimanche que Benyamin Netanyahou se remet d’un malaise dû à une intoxication alimentaire. Il a ajouté qu’il continuerait à assurer ses fonctions depuis son domicile durant une période de repos de trois jours.
Selon un communiqué, Netanyahou, âgé de 75 ans, a ressenti un malaise durant la nuit. Il s’est avéré qu’il souffrait d’une inflammation intestinale et de déshydratation, et reçoit des perfusions intraveineuses pour favoriser sa récupération.
Son bureau a précisé : « Conformément aux recommandations des médecins, le Premier ministre se reposera à son domicile pendant les trois prochains jours et continuera à gérer les affaires de l’État depuis chez lui. »
Netanyahou avait déjà subi la pose d’un pacemaker en 2023, et il a également été opéré en décembre dernier pour une ablation de la prostate après avoir été diagnostiqué avec une infection des voies urinaires.

Marche pacifique à Kébili pour dénoncer le génocide et la famine à Gaza

L’Union régionale du travail a organisé, dimanche, une marche pacifique à Kébili, qui a démarré devant son siège pour parcourir les principales artères de la ville, brandissant des slogans dénonçant le génocide et la famine en cours à Gaza. Cette action fait écho aux images et scènes douloureuses et poignantes largement relayées sur les réseaux sociaux, selon les déclarations du secrétaire général régional de l’Union, Ali Boubaker, au correspondant de l’agence TAP dans la région.

Il a expliqué que cette action dénonce « la plus grande catastrophe humanitaire et famine de l’histoire » infligée à plus de 2,3 millions de Palestiniens à Gaza, « une honte à l’humanité toute entière ». Il a ajouté que ces événements ont poussé les peuples libres du monde entier à manifester contre l’arrogance sioniste, à rejeter les politiques de génocide et de famine, et à réaffirmer l’attachement aux valeurs humaines fondamentales, inaliénables.

Le syndicaliste a, également, souligné que les massacres et la famine touchant les enfants, les femmes et les personnes âgées à Gaza, ainsi que la fermeture des structures sanitaires à cause du blocus injuste et des bombardements indiscriminés, exigent une prise de position ferme contre cette politique sioniste, et un soutien résolu à la juste cause palestinienne, tout en dénonçant l’ingérence du régime occupant à Gaza, en Syrie, au Yémen et dans d’autres pays.

Ali Boubaker a affirmé que le droit doit être revendiqué en toutes circonstances, quelles que soient les pressions.
Il a mis en avant le droit des Palestiniens de recouvrer tous leurs droits et de bâtir un Etat indépendant avec Al Qods pour capitale, ajoutant qu’aucun peuple libre ne peut accepter la famine, les meurtres et le génocide total subis aujourd’hui à Gaza.

Plages de Sousse : opération sécuritaire contre les exploitations anarchiques

Les autorités locales ont mené ce samedi une large opération sécuritaire sur plusieurs plages de la région de Sousse, dans le cadre de la lutte contre les atteintes au domaine public maritime.

Cette campagne a été menée par la zone maritime de Sousse, en coordination avec l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (APAL), antenne de Sousse, les services municipaux concernés, et sous la supervision directe des chefs des unités sécuritaires.
Les interventions ont ciblé les plages de Tantana, Chott Mariem et Hammam Sousse, où des inspections ont été effectuées le long du cordon littoral.

L’opération a abouti à : la rédaction de 12 procès-verbaux pour occupation illégale et exploitation non autorisée du domaine public maritime, la saisie de nombreux équipements : parasols, chaises, tables en plastique ainsi que divers matériaux de construction utilisés sans autorisation.

Les autorités locales ont réaffirmé leur engagement à faire respecter la loi et à préserver les plages publiques contre toute tentative d’appropriation illégale ou d’exploitation anarchique, en particulier durant la haute saison touristique.

Le drapeau tunisien flotte sur le navire “Handala” en route vers Gaza

Le navire humanitaire “Handala”, parti du port italien de Gallipoli ce dimanche, transporte des militants de plusieurs pays, dont la Tunisie, dans une tentative symbolique de briser le blocus imposé à la bande de Gaza.

Parmi les passagers figure Hatem Layouini, membre du bureau politique du Parti des Patriotes Démocrates Unifié (Watad). Le navire, une ancienne embarcation de pêche construite en 1968, ne transporte que des civils et quelques dons humanitaires. Il s’agit de la 36ᵉ mission de la Flottille de la Liberté, coalition internationale qui œuvre depuis plusieurs années à dénoncer les violations du droit international dans les territoires palestiniens occupés.

La traversée, prévue sur sept jours, se déroule dans un contexte marqué par une aggravation dramatique de la situation humanitaire à Gaza. Des appels de détresse ont été lancés récemment depuis l’enclave palestinienne, où les ambulances ont retenti en chœur pour alerter sur la famine et la dégradation du système de santé.

Les organisateurs de la mission affirment ne pas s’attendre à atteindre Gaza, citant les précédentes interventions de la marine israélienne. Le dernier navire ayant tenté une opération similaire, le “Madeleine”, avait été arraisonné en juin 2025, ses occupants arrêtés puis expulsés.

La dernière mission à avoir réussi à accoster à Gaza remonte à 2008. Les militants affirment que cette traversée n’est pas une simple mission logistique mais bien une action de protestation pacifique, un cri contre l’impunité et le silence international face aux souffrances du peuple palestinien.

Blocus sioniste meurtrier : martyre d’une fillette palestinienne pour cause de malnutrition

Une fillette âgée de 4 ans a péri en martyre dimanche pour cause de malnutrition et de famine causée par le blocus sioniste meurtrier qu’endure la bande de Gaza, rapporte l’agence de presse palestinienne Wafa.

Une source médicale à l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, dans la ville de Deir al-Balah, a indiqué que la petite Razan Abu Zaher (4 ans) est tombée en martyre suite aux complications dues à la faim et à la malnutrition très sévères dans le territoire sous blocus.

Des sources médicales ont précisé que les hôpitaux de Gaza accueillent actuellement des centaines de patients de tous âges souffrant de faim aiguë et de malnutrition sévère, la plupart étant dans un état d’épuisement extrême.

Elles ont également signalé qu’environ 17 000 enfants sont atteints de malnutrition sévère, et que les équipes médicales doivent prendre en charge des patients présentant des symptômes graves tels qu’un épuisement extrême et des pertes de mémoire liées à la faim.

Les hôpitaux manquent cruellement de lits et de médicaments pour répondre à l’ampleur de cette crise.

L’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) avait déjà averti que la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans avait doublé entre mars et juin, conséquence directe du blocus sioniste imposé à Gaza.

Selon l’UNRWA, ses centres de santé et points médicaux ont réalisé près de 74 000 examens nutritionnels sur des enfants pendant cette période, identifiant environ 5 500 cas de malnutrition aiguë globale et plus de 800 cas de malnutrition aiguë sévère.

États-Unis : des centaines de manifestants à Brooklyn pour exiger un cessez-le-feu à Gaza

Des centaines de personnes ont participé samedi à une grande marche pacifique à Brooklyn dans l’Etat de New York aux États-Unis, pour exiger un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza où l’entité sioniste poursuit son agression génocidaire, a rapporté l’agence de presse palestinienne (Wafa).

La manifestation organisée à Sunset Park sous le slogan « Cessez-le-feu maintenant », a rassemblé des personnes issues de divers horizons, ainsi que des militants et des défenseurs des droits humains venus exprimer leur solidarité avec le peuple palestinien et dénoncer l’utilisation par l’entité sioniste de la famine comme arme de guerre dans la bande de Gaza, souligne Wafa.

Les manifestants ont brandi des pancartes réclamant l’arrêt immédiat de l’agression sioniste à Gaza et la fin du soutien de l’administration américaine à l’entité sioniste, ajoute la même source.

La marche s’inscrit dans le cadre d’une série de manifestations organisées samedi dans plusieurs villes américaines, notamment à Collingswood dans le New Jersey et Somerville dans le Massachusetts, en solidarité avec le peuple Palestinien de la bande de Gaza.

Cette semaine, l’accent a été mis particulièrement sur le soutien aux initiatives de boycott et sur l’interdiction d’envoi d’armes américaines à l’entité sioniste.

Clôture à Tabarka d’une session de formation tuniso-algérienne en plongée

La session de formation en plongée, organisée conjointement par les services de la protection civile tunisienne et algérienne, s’est achevée vendredi à Tabarka, dans le gouvernorat de Jendouba.

Cette formation s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du comité technique mixte tuniso-algérien de coopération dans le domaine de la protection civile, issues de sa réunion tenue dans la wilaya d’El Oued les 20 et 21 janvier 2025.

Elle vise à renforcer les capacités des équipes de plongée et à favoriser l’échange d’expertises et de savoir-faire opérationnel entre les deux corps de protection civile, dans le but d’améliorer leur préparation face aux situations d’urgence, notamment en milieu marin.

Cette initiative représente une avancée concrète vers l’unification des concepts d’intervention et le renforcement de la coordination opérationnelle face aux risques liés au milieu aquatique. Elle contribue également à améliorer la réactivité et les capacités d’intervention des services de protection civile des deux pays.

La cérémonie de clôture de cette session de formation (8–18 juillet) a été présidée par le Directeur général de l’Office national de la protection civile, Abdessamad Ben Jeddou, en présence de hauts cadres des services concernés.

Des cadres spécialisés en plongée, tunisiens et algériens, ont assuré la formation au profit de stagiaires issus des deux pays.

Pour rappel, le Directeur général de la Protection civile tunisienne avait effectué une visite de travail en Algérie du 20 au 22 janvier 2025, dans le cadre de la coopération bilatérale en matière de protection civile.

Le procès-verbal de la réunion du comité mixte, signé à cette occasion, prévoit le renforcement des capacités dans le domaine de la protection de l’environnement et des ressources naturelles, ainsi que des mécanismes de sécurité et de sûreté des citoyens dans les deux pays, notamment en matière de prévention des inondations et de coordination des interventions contre les incendies de forêts dans les zones frontalières.

Championnats d’Afrique U18/U20 : Imen Saï offre une deuxième médaille d’or à la Tunisie

L’athlète tunisienne Imen Saï a remporté, dimanche, la médaille d’or du 10 000 m marche dans la catégorie des moins de 20 ans, dans le cadre des Championnats d’Afrique d’athlétisme des jeunes (U18 et U20), actuellement en cours au Nigeria.

Il s’agit de la deuxième médaille d’or pour la Tunisie dans cette compétition, après celle obtenue par Rayen Cherni, également au 10 000 m marche U20.

De son côté, Fatima Lamsiyeh a décroché la médaille de bronze du 5 000 m marche, dans la catégorie des moins de 18 ans.

Le total des médailles remportées par les athlètes tunisiens dans ce championnat s’élève désormais à 10 médailles : 2 en or, 2 en argent et 6 en bronze.

Les médailles d’argent ont été remportées par :

Ghofrane Lahmadi au lancer du disque (U20), Qatr Ennada Jaoued au lancer du disque (U18).

Les médailles de bronze sont revenues à :

Rahma Rekik au saut en longueur (U18), Feryel Chneiba, au triple saut et au 100 m haies (U18), Montassar Najlaoui au 10 000 m marche (U18), Adam Ben Afia au triple saut (U18).

Pétrole : production journalière en recul à 27,3 mille barils/jour

La production nationale de pétrole brut s’est établie à 524 kilotonnes (kt) à fin mai 2025, enregistrant une baisse de 9 % par rapport à fin mai 2024. C’est ce qui ressort du rapport sur la conjoncture énergétique de mai 2025, publié par l’Observatoire National de l’Énergie et des Mines.

Cette baisse a touché la plupart des principaux champs pétroliers, notamment Nawara (-50 %), Ashtart (-21 %), El Hajeb/Guebiba (-24 %), Barka (-77 %), Gherib (-22 %), Halk El Manzel (-14 %), Sidi Marzoug (-5 %) et Adam (-5 %).

À l’inverse, certains champs ont enregistré une amélioration de la production, comme Ezzaouia (+109 %), Gremda/El Ain (+125 %), D.S.T (+65 %), M.L.D (+13 %) et Bir Ben Tartar (+15 %).

La production journalière moyenne de pétrole brut est passée de 29,8 mille barils/jour à fin mai 2024 à 27,3 mille barils/jour à fin mai 2025.

La demande nationale de produits pétroliers a enregistré une légère baisse de 1 % entre fin mai 2024 et fin mai 2025, pour atteindre 1 809 kilotonnes équivalent pétrole (ktep).

L’Observatoire signale des baisses notables dans la demande d’essence (-5 %), de gasoil (-4 %) et de fuel (-24 %). En revanche, la demande de coke de pétrole a progressé de 4 %.

Concernant la structure de la consommation, peu de changements ont été observés entre fin mai 2024 et fin mai 2025, sauf pour certains produits : la part du gasoil est passée de 45 % à 43 %, celle de l’essence de 19 % à 18 %, et celle du GPL de 18 % à 20 %.

La consommation de carburants routiers a diminué de 4 % sur la période, tout en représentant toujours 61 % de la consommation totale de produits pétroliers.

La consommation de GPL a augmenté de 11 %, tandis que celle du coke de pétrole (données partiellement estimées) a progressé de 4 %. Ce dernier est utilisé exclusivement par les cimenteries, avec des possibilités de substitution par le gaz naturel ou le fuel lourd, rappelle l’Observatoire.

Enfin, la consommation de jet aviation a baissé de 5 % à fin mai 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Trésor public : 8,5 milliards de dinars mobilisés au premier semestre 2025

À fin juin 2025, le Trésor public a levé un montant de 8,5 milliards de dinars, sous forme de Bons du Trésor Assimilables (BTA) et de Bons du Trésor à court terme (BTC), contre un montant prévu de 21,9 milliards de dinars sur le marché intérieur de la dette, tel qu’annoncé dans la loi de finances 2025. Cela représente un taux de réalisation de 38,8 %, selon l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs.

Dans une note consacrée au bilan financier et boursier de 2025, Tunisie Valeurs précise que le Trésor a procédé, depuis le début de l’année, à 10 adjudications de BTA (dont une opération d’échange), toutes fructueuses, lui permettant de mobiliser 5 620,9 millions de dinars, contre un besoin annuel estimé à 8 162 millions de dinars.

Le ministère des Finances avait annoncé en septembre 2024 que les adjudications de BTA deviendraient régulières, et seraient désormais réservées aux dix plus grandes banques du pays, pour une enveloppe globale d’environ 9 milliards de dinars, à répartir entre octobre 2024 et août 2025, rappelle la même source.

Dans la continuité des années précédentes, les adjudications de BTC se sont multipliées en 2025. Au total, 26 opérations ont été réalisées jusqu’au 30 juin, permettant au Trésor de lever 2 861,2 millions de dinars.

Ce montant inclut une émission exceptionnelle de 1 200 millions de dinars réalisée via la technique de l’open market. Toutefois, bien qu’un emprunt obligataire national de 4 800 millions de dinars ait été prévu par la loi de finances 2025, aucune tranche n’a été émise durant le premier semestre.

Par ailleurs, Tunisie Valeurs souligne qu’aucun emprunt syndiqué en devises n’a été contracté par l’État depuis le début de l’année.

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, fin 2024, une disposition dans la loi de finances 2025 permettant à la Banque centrale de Tunisie d’accorder à l’État des facilités financières d’un montant de 7 milliards de dinars. Ces facilités, destinées à financer le budget de l’année 2025, devront être remboursées sur une période de 15 ans, avec un délai de grâce de trois ans.

INM : Des températures au-dessus des normales attendues entre juillet et septembre 2025

Des températures supérieures aux normales saisonnières sont attendues pour le trimestre juillet-août-septembre 2025 sur l’ensemble du territoire, selon le bulletin des prévisions saisonnières publié par l’Institut National de la Météorologie (INM).

Sur la base des moyennes climatiques de la période de référence 1991-2020, ce trimestre se caractérise par des températures moyennes saisonnières comprises entre 23,9 °C et 32 °C. Pour le mois de juillet, les températures moyennes varient entre 25 °C et 33,5 °C.

Le mois d’août sera marqué par des températures moyennes généralement élevées, comprises entre 25,3 °C et 33,2 °C.

Quant au mois de septembre, il sera caractérisé par des températures moyennes modérées, généralement situées entre 20 °C et 30 °C. Une tendance progressive à la baisse par rapport aux mois estivaux les plus chauds y sera observée, traduisant le début du recul de l’activité thermique saisonnière.

Par ailleurs, l’INM indique que les cumuls pluviométriques attendus pour ce trimestre restent faibles, avec des valeurs normales généralement inférieures à 80 mm dans la majorité des stations.

Le Turkménistan invite la Tunisie à une conférence onusienne majeure en août 2025

Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, a reçu ce samedi un appel téléphonique de Raşit Meredow, vice-président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères de la République du Turkménistan.

À cette occasion, le chef de la diplomatie turkmène a réitéré le souhait de son pays de voir la Tunisie représentée au plus haut niveau aux travaux de la 3e Conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral, qui se tiendra à Achgabat, du 5 au 8 août 2025. Organisée en collaboration avec les Nations Unies, cette conférence vise à élaborer un nouveau programme pour faciliter l’intégration économique des pays sans accès à la mer, en se concentrant sur les enjeux de transport, de connectivité régionale et de transition numérique.

Meredow a également souligné la portée symbolique de cet événement, organisé dans le cadre du 80e anniversaire de la création de l’Organisation des Nations Unies, et en amont du Forum de l’Année internationale de la paix et de la confiance, prévu le 12 décembre 2025 dans la capitale turkmène.

Il a par ailleurs exprimé le souhait du Turkménistan de renforcer ses relations politiques, diplomatiques et économiques avec la Tunisie, à l’occasion du 32e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

En réponse, Nafti a salué les liens fraternels unissant la Tunisie et le Turkménistan depuis 1992, soulignant que les deux pays partagent des valeurs communes en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans le monde, notamment à travers le soutien aux causes justes, au premier rang desquelles figure la cause palestinienne, sous l’égide des Nations Unies.

Le ministre tunisien a également rappelé que l’année 2025 a été désignée comme année de l’action multilatérale, un pilier fondamental de la diplomatie tunisienne. Il a salué l’engagement du Turkménistan envers les principes fondateurs de l’ONU, reflété dans les deux événements internationaux que le pays accueillera en août et décembre prochains.

Enfin, Nafti a exprimé la disposition de la Tunisie à explorer toutes les pistes de renforcement du partenariat bilatéral, notamment par l’enrichissement du cadre juridique liant les deux pays, et le développement de la coopération dans des domaines tels que le commerce, l’investissement, l’énergie, les énergies renouvelables, le tourisme et la culture, en tirant parti des ressources naturelles et humaines respectives.

Tunisie : baisse de 11 % des ressources en gaz naturel à fin mai 2025

Les ressources tunisiennes en gaz naturel, comprenant la production nationale et le forfait fiscal, ont atteint 809 kilotonnes équivalent pétrole (ktep) à fin mai 2025, soit une baisse de 11 % par rapport à la même période de l’année précédente. C’est ce que révèle le dernier rapport de conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Dans le détail, la production de gaz commercial sec a diminué de 5 %, tandis que la redevance sur le transit du gaz algérien a chuté de 18 %, atteignant 335 ktep à fin mai 2025 contre fin mai 2024.

Plusieurs champs de production sont concernés par cette baisse. Le champ Hasdrubal a vu sa production reculer de 11 %, tandis que celle du champ Nawara s’est effondrée de 34 %. Le champ Miskar, quant à lui, a enregistré une baisse plus modérée de 1 %.
À l’inverse, la production de gaz commercial dans le sud du pays a progressé de 17 % sur la même période, atténuant partiellement la tendance globale à la baisse.

L’Observatoire souligne également la baisse du forfait fiscal sur le transit du gaz d’origine algérienne, en recul de 18 % à fin mai 2025 par rapport à l’année précédente.

En ce qui concerne la répartition de la redevance totale, 84 % de cette dernière est cédée à la STEG (Société tunisienne de l’électricité et du gaz), le reste étant destiné à l’exportation.

Il est à noter qu’en 2024, un dépassement des prélèvements de la STEG sur la part de la redevance revenant à l’État tunisien a été enregistré, portant sur un volume de 219 millions de m³. Cette situation est en cours de régularisation.

Par ailleurs, les achats de gaz algérien ont connu une hausse significative de 24 %, atteignant 1056 ktep à fin mai 2025. Cette progression s’inscrit dans un contexte où l’approvisionnement national global en gaz naturel a enregistré une hausse de 7 %, atteignant 1811 ktep sur la même période.

Ce bilan met en évidence les tensions persistantes sur la production nationale, compensées partiellement par une augmentation des importations, dans un contexte énergétique toujours sous pression.

Que savez-vous des 62 îles tunisiennes ? Découvrez ce patrimoine méconnu !

La Tunisie compte officiellement 62 îles réparties sur ses côtes méditerranéennes, de la côte nord jusqu’à la côte est, en passant par le golfe de Tunis. Ce patrimoine maritime, longtemps méconnu, a été récemment mis en lumière par le professeur Ameur Oueslati, géographe et géomorphologue à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis (FSHST).

Ces îles tunisiennes se répartissent en plusieurs groupes distincts.

Sur la côte nord, l’archipel de La Galite comprend six îles, parmi lesquelles La Galite (la plus grande), Galiton, La Fauchelle et trois petits îlots surnommés “îlots de chiens”. Cet archipel dépend de la délégation de Bizerte Nord et se situe à 40 km du Cap Serrat et à 60 km de Tabarka. Également dans cette région, on trouve l’île de Tabarka elle-même, située en face de la ville éponyme, ainsi que les îles Fratelli (deux îles au large de Kef Abad), les îles Kani (deux îles près de Cap Zebib et Matline), l’île Bello au large de Rafraf, et une île plate proche du cap Ras Ettarf, entre Rafraf et la grotte du Sel.

Dans le golfe de Tunis, l’archipel de Zembra (également appelé Jomour) comprend quatre îles : Zembra, Zembretta, Lantorcho et Cathédrale. L’île Chekly, quant à elle, se trouve à l’intérieur du lac de Tunis, en plein cœur de la capitale.

Sur la côte est, la diversité insulaire est particulièrement riche. L’archipel de Monastir rassemble cinq îles principales : Ghedamsi, Hammam, Oustaniya, la Grande Mida et la Petite Mida (également appelée « la Maqlouba »). Plus au sud, la “flèche littorale” (Flèche littorale) désigne une bande de terre s’avançant vers la mer, où l’on trouve la pointe sud de la péninsule de Monastir, ainsi que d’autres îles telles que les deux îles de Kuria (Grande Kuria et Petite Kuria), situées à 15 km des côtes. La zone comprend également Dzirat (ou île Ras Dimas, aussi appelée Tabsous) sur la côte de Bekalta, ainsi que trois îles à Ras Kaboudia, au large de Chebba dans le gouvernorat de Mahdia. L’île El Far, au sud de Chebba sur la côte de Melloulèche, complète cette liste.

Plus au sud, l’archipel de Kerkennah comprend quinze îles, dont Kerkennah Est et Ouest, Haj Hamida, Karmedi, Ezdad, Roumadiya, Rekadia, Safno et Chermandia. L’archipel de Kneiss, composé de quatre îles, rassemble Bessila, El Hajer, Lebwa et une île à l’ouest. Enfin, Djerba, la plus grande île tunisienne, est entourée au sud de trois petites îles : Gattaaya maritime, Gattaaya Gueblia et El Jelij. L’archipel des Bibans, situé dans le lac des Bibans au sud-est du pays près de la frontière libyenne, compte huit îles rattachées aux délégations de Ben Guerdane et Zarzis dans le gouvernorat de Médenine.

Il est à rappeler que la majorité de ces îles sont inhabitées. Certaines sont des réserves naturelles protégées, d’autres des zones militaires sous haute surveillance. Plusieurs très petits îlots, appelés îlots, n’ont pas été inclus dans ce décompte officiel.

Cette mise en lumière du patrimoine insulaire tunisien souligne son importance écologique, géographique et stratégique. Elle invite également à renforcer les efforts de préservation pour ces territoires fragiles, véritables joyaux naturels face à la Méditerranée.

Tunisie : 7,7 millions de tonnes de phosphate transportées au 1er semestre 2025

La Société tunisienne de transport des matériaux miniers (STTM) a assuré, au cours des six premiers mois de l’année 2025, le transport de 7,7 millions de tonnes de phosphate brut et de stériles, depuis les sites d’extraction en zones montagneuses jusqu’aux laveries de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG), situées dans le bassin minier. Ce phosphate est ensuite transformé en produit commercial, humide ou séché, selon une source interne à la STTM citée par Express FM.

Cette performance s’inscrit dans la continuité des efforts réalisés en 2024, année au cours de laquelle la société a transporté plus de 16,5 millions de tonnes de phosphate, malgré des contraintes persistantes. Parmi les difficultés évoquées : le manque de matériel lourd, la pénurie de pièces de rechange et une instabilité administrative ayant freiné certaines opérations logistiques.

Face à ces défis, le gouvernement tunisien envisage une restructuration de la STTM. Une réunion de travail, présidée mardi dernier par Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, s’est tenue au siège du ministère. Elle a été consacrée à la discussion d’un programme de réforme et de restructuration de la société, visant à améliorer sa rentabilité, renforcer la qualité de ses services et garantir sa pérennité à moyen et long terme.

Créée le 21 juillet 2011, la STTM est un maillon essentiel de la chaîne de production minière en Tunisie. Elle emploie actuellement 1 143 agents et constitue un acteur stratégique dans l’exploitation et la valorisation du phosphate tunisien, l’un des piliers du secteur extractif national.

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