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Projet de budget de l’UE : levée de boucliers chez certains États

Les négociations sur le nouveau budget européen de sept ans débutent dans un climat difficile. Car avant même que l’encre de la proposition de la Commission n’ait séché mercredi 16 juillet, elle avait déjà suscité des réactions au Parlement européen et dans les États membres de l’Union européenne.

Il s’agit d’une proposition excessivement ambitieuse présentée par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Alors que le nouveau budget de l’Union pour la période 2028-2034 atteint 2 000 milliards d’euros. Soit une augmentation de 64 % par rapport au précédent.

Mais elle a tenu à rassurer sur le fait que les États membres n’auront pas besoin d’augmenter leurs contributions. Le budget septennal est principalement financé par les contributions nationales, les pays les plus puissants économiquement étant ses principaux « alimentateurs ». Tandis que les autres recettes proviennent des impôts. Par conséquent, la nouvelle proposition comprend une série de nouvelles taxes, ou « ressources propres », qui devraient rapporter un total de 400 milliards sur sept ans. Les entreprises réalisant un chiffre d’affaires annuel de 100 millions d’euros, les déchets électroniques et les produits du tabac étant ciblés.

De nombreux États membres rejettent l’augmentation

Berlin rejette déjà l’augmentation du budget septennal comme « inacceptable », tout comme La Haye. Tandis qu’elle sera également « difficile à digérer » pour Paris, qui, avec des caisses presque vides, est actuellement « menacée » par l’extrême droite, en raison du budget d’austérité national.

La Pologne, comme les pays du Sud de l’Europe, devraient être confrontés au projet de fusion de la politique de cohésion et de la politique agricole commune (PAC), qui représentent désormais les deux tiers du budget. Les fonds de la PAC devraient être réduits de 30 %. La présidente de la Commission a insisté sur le fait qu’environ 300 milliards d’euros sont réservés aux agriculteurs, 218 milliards aux régions. Alors que, pour la première fois, 14 % des fonds seront alloués aux dépenses sociales et à la gestion des migrations.

Les États membres devraient présenter des « plans nationaux et régionaux » pour « débloquer » les ressources par le biais de réformes et d’investissements proposés, selon le modèle du Fonds de relance. Tandis qu’une condition fondamentale est le respect de l’État de droit.

Une innovation toutefois est la création d’un « mécanisme de crise » distinct de 400 milliards d’euros, qui sera mis à disposition exclusivement en cas d’urgence, a précisé von der Leyen. Cependant qu’une disposition spéciale prévoit l’octroi de 100 milliards à l’Ukraine.

Toutefois, lors de la réunion de mercredi au sein de la commission budgétaire compétente du Parlement européen, les rapporteurs des deux plus grands groupes de l’Union européenne, le Parti populaire européen de centre-droit et les socialistes et démocrates, ont rejeté la proposition. Car, comme ils l’ont souligné, le budget comprend également les prêts de la période pandémique, via le programme NextGenEU, qui doivent être remboursés.

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