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Coolny, les biscuits personnalisés devenus une marque plébiscitée

Ce qui n’était au départ qu’une petite idée pour gagner un peu d’argent et pouvoir s’offrir un voyage est devenu, au fil des années, un business. Oumayma Hajjej, 29 ans, fondatrice de Coolny, raconte avec authenticité comment ses biscuits personnalisés ont conquis les cœurs… et les papilles des Tunisiens.

 Oumayma Hajjej a toujours nourri le rêve d’entreprendre. «Depuis que je suis petite, j’aime être une femme d’affaires et lancer mon propre business, mais je ne savais pas quoi exactement», confie-t-elle. L’étincelle est venue d’une recherche en ligne, où elle a découvert un blog de biscuits personnalisés. L’idée de créer des biscuits avec des messages uniques la séduit instantanément.

Avec le soutien de son père, elle se lance dans l’aventure. Les débuts avaient l’empreinte de l’apprentissage et de l’expérimentation. «Je n’étais pas du tout passionnée par la cuisine. L’attrait était de construire la marque et de faire grandir le projet petit à petit», explique Oumayma. Les premières commandes sont prises à la faculté, et la production se fait à domicile, dans des conditions parfois difficiles, mais la satisfaction des clients et le sentiment d’indépendance financière sont un moteur puissant.

Le lancement sur Instagram et Facebook est un succès immédiat. «J’ai commencé en publiant des photos, et j’ai eu ma première commande d’une fille de ma fac», se souvient-elle. Très vite, les commandes affluent, et la quantité à produire augmente.

Le déclic du B2B

Le véritable tournant pour Coolny est une proposition de collaborations en B2B (Business to Business). Les entreprises commencent à solliciter Coolny pour des commandes personnalisées. Cette demande croissante exige une structure plus formelle. «J’ai été obligée de créer une facture, d’avoir un brevet et de quitter la maison pour un atelier», raconte Oumayma. C’est en 2020 que Coolny prend ses quartiers dans un atelier dédié, marquant le début d’une nouvelle ère.

L’évolution ne s’arrête pas là. Initialement axée sur les biscuits personnalisés, Coolny diversifie son offre avec les fonds de tarte, qui deviendront un produit phare. Cette diversification a été une conséquence inattendue de la pandémie de Covid-19. «Grâce au Covid, j’ai pu débuter les fonds de tarte», dit Oumayma. Le confinement a en effet poussé l’entreprise à innover et à chercher de nouvelles solutions pour subsister, notamment en collaborant avec des épiceries pour vendre les produits.

Aujourd’hui, Coolny propose des biscuits personnalisés, des fonds de tarte, et des “cookie cups”. L’entreprise dessert presque toutes les villes de Tunisie, collaborant avec des épiceries fines et des entreprises.

Une équipe grandissante et une gestion quotidienne organisée

Ce qui a commencé comme une entreprise individuelle, avec l’aide précieuse du père d’Oumayma, est devenu une équipe de huit personnes à temps plein. Oumayma, qui est maintenant entièrement dédiée à Coolny, supervise les opérations au quotidien.

Sa journée commence tôt à l’atelier, où elle vérifie les commandes, prépare les factures et assure le suivi des livraisons. La communication avec les clients est primordiale: «Je préfère toujours la proximité avec le client», insiste-t-elle. Elle confirme donc elle-même les commandes et recueille les retours.

La production est gérée par une chef d’atelier, Lamia, qui a rejoint Coolny dès les débuts. Lamia, expérimentée dans la pâtisserie traditionnelle, a apporté un savoir-faire précieux pour adapter les recettes à la production en grande quantité et faire face aux défis techniques, comme l’exemple des “cookie cups” qui ont demandé de nombreux essais pour atteindre la recette parfaite.

Les défis et la vision d’avenir

Coolny a su dépasser de nombreux défis, allant de la pénurie de matières premières aux imprévus quotidiens liés à la gestion d’une entreprise. Mais «le vrai challenge est la persévérance», affirme-t-elle.

Au bout de quatre ans d’existence, Coolny est bien plus qu’un small business. Oumayma voit un avenir prometteur pour sa marque. L’objectif principal est de passer à l’exportation, en ciblant d’abord les marchés d’Afrique du Nord (Libye, Algérie, Maroc), où une forte demande a été identifiée grâce aux réseaux sociaux. Elle ne compte pas brûler les étapes et préfère une croissance progressive et solide.

Outre Coolny, Oumayma a également d’autres projets en tête. Sa passion pour l’apprentissage et le défi sont ses moteurs. «Tant que j’apprends de nouvelles choses, que je rencontre de nouvelles personnes, tant que j’ai l’envie, je continuerai», déclare Oumayma.

L’histoire de Coolny est une source d’inspiration pour tous ceux qui rêvent de se lancer dans l’entrepreneuriat. Oumayma estime que son expérience dans les clubs et associations universitaires lui a forgé des compétences essentielles en leadership et en gestion de projet.

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1% de taxe US sur les envois d’argent, un risque pour les pays africains?

La mise en place d’une taxe américaine de 1% sur les transferts d’argent envoyés depuis les États-Unis vers l’Afrique risque de réduire les envois formels de fonds, fragilisant ainsi les économies africaines dépendantes de ces ressources. Cette baisse pourrait encourager le recours à des circuits informels, plus risqués et difficiles à tracer, avec des impacts économiques lourds: diminution des devises, recul de la consommation et des investissements dans plusieurs pays du continent.

Le 4 juillet 2025, le président américain Donald Trump a signé le «One Big Beautiful Bill Act», qui introduit cette taxe applicable dès le 1er janvier 2026. Initialement proposée à 3,5%, la taxe a été abaissée à 1% pour financer des dépenses fédérales liées à l’immigration et à la sécurité intérieure.

Ces transferts de fonds, appelés remises migratoires, constituent une source vitale pour de nombreuses économies africaines. En 2023, le continent a reçu 100 milliards de dollars via ces envois, soit environ 6% de son PIB. Ce montant dépasse largement l’aide publique au développement (42 milliards de dollars) et les investissements directs étrangers (48 milliards). Les États-Unis sont la principale source de ces fonds pour plusieurs pays comme le Nigeria, le Kenya ou le Maroc.

Certains pays plus petits, comme le Lesotho ou les Comores, sont encore plus dépendants, avec des transferts représentant plus de 20% de leur PIB. Cette taxe s’ajoute aux frais élevés déjà pratiqués par les opérateurs comme Western Union, où envoyer 200 dollars coûtait en moyenne 7,9% en Afrique subsaharienne au dernier trimestre 2023.

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La Tunisie valide la souscription au Fonds international pour le développement agricole

La commission des finances de l’ARP a approuvé, jeudi 17 juillet 2025, un projet de loi autorisant l’État à souscrire au treizième renouvellement des ressources du Fonds international pour le développement agricole (FIDA) pour la période 2025-2027.

La contribution tunisienne passe de 1 million à 1,25 million de dollars. Cette augmentation vise à renforcer l’accès aux dons, à l’assistance technique et aux prêts à conditions favorables, dont la durée de remboursement peut atteindre 25 ans avec une période de grâce de 8 ans.

Le FIDA finance des projets agricoles et ruraux ciblant les populations à faibles revenus. La Tunisie collabore avec ce fonds depuis 1980, pour un montant cumulé de 215 millions de dollars, ayant permis la réalisation de 14 projets, dont certains à Siliana, Tataouine et Kébili.

Le ministère de l’Agriculture a indiqué que 65 projets ont été financés via la coopération internationale, dont 31% concernent le développement agricole intégré. Parmi les projets en cours: un programme à Kairouan (20,75 millions d’euros de prêt et 0,63 million d’euros de don) et un projet au Nord-Ouest (30 millions de dollars), destiné à 1 937 familles dans 15 délégations.

Des députés ont demandé des précisions sur les montants des abonnements précédents, les taux appliqués, la gouvernance des projets et les critères de sélection. Ils ont aussi évoqué des projets non réalisés, notamment dans le domaine de l’eau potable.

Les représentants des ministères ont expliqué que les montants sont déterminés tous les dix ans dans le cadre du plan d’investissement du FIDA. Les projets sont choisis selon les priorités de développement définies par les ministères, accompagnées d’études de faisabilité. Le suivi est assuré par des rapports réguliers, mais le manque de personnel dans les régions pousse à recourir à des bureaux d’études.

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Ces freins qui ralentissent encore le tourisme en Tunisie…

Malgré des recettes en hausse et des perspectives prometteuses pour la saison 2025, le secteur du tourisme en Tunisie reste confronté à une série d’obstacles majeurs. C’est ce qui ressort de la séance d’audition du ministre du Tourisme, organisée le 16 juillet 2025 par la Commission du tourisme, de la culture, des services et de l’artisanat à l’Assemblée.

 

 

Parmi les principaux freins évoqués:

La cherté du foncier: les investisseurs font face à une flambée des prix des terrains privés et à des procédures complexes pour changer leur vocation.
Le faible accès au financement: l’endettement du secteur reste élevé, et les banques hésitent à soutenir de nouveaux projets touristiques.
La lourdeur administrative: les démarches actuelles freinent la création d’unités touristiques, notamment dans l’hébergement alternatif.
Le manque de ressources humaines spécialisées: de nombreux établissements peinent à recruter du personnel qualifié, y compris pour les fonctions de contrôle qualité.
La faiblesse des moyens de promotion: les budgets alloués au marketing restent limités, en particulier pour les actions de communication digitale.
Les lacunes du transport aérien: l’irrégularité des vols et le manque de liaisons pénalisent l’accès à certaines destinations.
Les déséquilibres tarifaires: les députés ont relevé le coût élevé des séjours pour les Tunisiens, comparé aux tarifs souvent préférentiels pour les étrangers.
La fermeture de nombreuses unités touristiques: plusieurs établissements restent inactifs, sans plans clairs de réhabilitation.
Les atteintes aux droits des usagers: des cas de vente conditionnée, de restrictions à l’accès aux plages ou encore d’imposition vestimentaire ont été signalés.
La désorganisation du secteur artisanal: les artisans font face à un manque de matières premières, à des coûts élevés et à une faible présence d’événements de valorisation, notamment dans les régions.
Le flou autour des plateformes numériques: certaines plateformes étrangères opèrent en dehors du cadre réglementaire tunisien, notamment dans l’hébergement alternatif.

Face à ce diagnostic, les parlementaires ont appelé à une réforme structurelle du secteur, à la fois sur le plan législatif, organisationnel et financier, afin de lever ces blocages et garantir un développement durable et inclusif du tourisme tunisien.

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Artes: la famille Mzabi vend, deux entreprises achètent

Le capital d’Artes a connu une réorganisation stratégique notable, à la suite d’importants mouvements de titres enregistrés le 11 juillet 2025. Ces opérations, rendues publiques par la Bourse des valeurs mobilières de Tunis (BVMT) aujourd’hui 17 juillet, traduisent une redistribution interne des participations au sein de la famille Mzabi, via ses différentes structures.

Deux membres de la famille, Azza Mzabi et Faouzia Mzabi, ont cédé respectivement 1 750 267 et 1 690 668 actions Artes, à un prix unitaire de 7,550 dinars tunisiens. Le montant global des deux opérations dépasse 25,9 millions de dinars.

Dans le même temps, Alpha Action Management — une entité dirigée par Azza Mzabi — a acquis le même volume que celui cédé par cette dernière, soit 1 750 267 actions pour un montant équivalent de 13,2 millions de dinars. 

En parallèle, FMZ Holding, autre société liée à la famille Mzabi, représentée par Faouzia Mzabi en qualité de gérante, a également déclaré une acquisition significative. Selon la déclaration officielle publiée le 17 juillet, FMZ Holding a acquis 1 690 668 actions Artes à la même date, au prix de 7,550 dinars, pour un montant total de 12,76 millions de dinars.

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Neila Ben Zina décorée chevalier de la Légion d’honneur pour son engagement entre l’Europe et l’Afrique

L’entrepreneure franco-tunisienne Neila Ben Zina a été nommée chevalier de la Légion d’honneur le 14 juillet. Cette distinction, la plus prestigieuse de la République française, vient saluer un parcours exemplaire à la croisée de la technologie, de l’inclusion et de la formation entre les deux rives de la Méditerranée.

Fondatrice et dirigeante de Wimbee, Campusna et Holberton School Tunis, elle est aussi très active au sein de la French Tech Tunis et du Réseau Entreprendre Tunisie. À travers ces engagements, elle contribue à faire de la data et de l’intelligence artificielle des outils d’émancipation et de requalification professionnelle, en particulier pour les jeunes et les talents sous-représentés.

La distinction vient confirmer un parcours déjà salué par plusieurs institutions. Pour mémoire, Neila Ben Zina figurait en avril 2025 dans le classement “50 Over 50” de Forbes France, qui met à l’honneur les femmes les plus influentes de plus de 50 ans. Elle y était reconnue pour son leadership visionnaire et son impact à l’échelle euro-africaine.

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Startups tunisiennes: de l’idée à l’échec, franchir 5 ans reste un exploit

Créer une startup, c’est d’abord croire que son idée va apporter du changement. Premier challenge: convaincre le premier client. Mais entre le rêve, l’ambition et la réalité, le gap est énorme: dans le monde, 95% des startups ne franchissent jamais le cap des cinq ans. En Tunisie, malgré une jeunesse créative, les murs sont encore plus hauts. Bureaucratie, manque de financement, monnaie non convertible…, les embûches sont multiples, mais quelques rares funambules trouvent encore comment garder l’équilibre.

Fluoink, par exemple, est née dans un petit local à l’automne 2022. Quatre chercheurs décident de manipuler l’invisible: des nanoparticules capables de désinfecter surfaces et matériels. Très vite, leur premier produit est prêt. Mais en Tunisie, innover ne suffit pas. Les autorisations se transforment en labyrinthe administratif. 18 mois d’attente. Alors, au lieu de sombrer, ils envoient un échantillon aux États-Unis. Là-bas, les portes s’ouvrent: brevet américain, validation par un labo indépendant, investisseurs saoudiens séduits à l’Arab Health de Dubaï. Fluoink comprend qu’ici, survivre rime souvent avec partir. «Notre salut passe par l’international», répète Ramzi Maalej, cofondateur.

Ne pas mourir deux fois


D’autres ont dû se réinventer sur place. Quand la pandémie a paralysé le pays, Teskerti, première billetterie en ligne de Tunisie, s’est retrouvée sans aucun événement à vendre. Plus un dinar de recettes. Deux ans de silence. Karim Jelliti, son fondateur, se souvient de cette traversée du désert: «On était des fantômes, mais on savait qu’il fallait revenir plus forts». L’équipe a resserré ses rangs, revu son expérience client, et fait du digital le cœur de sa relance. Aujourd’hui, Teskerti revendique plus de 500 000 utilisateurs et triple son chiffre d’affaires d’avant-Covid.

Ceux qui tiennent la distance partagent un même réflexe: abandonner les batailles perdues. Ghazi Saddem, expert en stratégie et membre du Collège Startups, le martèle aux jeunes fondateurs: «Si tu dépenses ton énergie sur un marché trop petit, sans scalabilité, tu finis par t’épuiser». Pour lui, une startup qui dure est une boîte qui apprend à fuir l’immobilisme. S’adapter, pivoter, viser les marchés qui comprennent son produit : voilà le vrai test.

Comprendre le terrain pour survivre

 

Pour Ghazi Saddem, la survie se joue sur trois leviers: compétitivité, scalabilité et lucidité. «La survie se résume à la rapidité d’exécution, la maîtrise opérationnelle et la fidélisation client». Mais l’écosystème reste étouffant. Régulations fiscales kafkaïennes, loi des changes qui bloque l’accès aux devises pour acheter des services stratégiques comme l’IA, et un accompagnement souvent inadapté: «90% des programmes forment mais n’agissent pas. On recycle des méthodes pensées pour des business classiques, pas pour des startups qui doivent scaler». Résultat: beaucoup choisissent de s’installer ailleurs.
Certains secteurs trinquent plus vite: e-commerce local écrasé par des plateformes internationales, fintech coincée par une régulation archaïque, apps «lifestyle» fragilisées par des comportements utilisateurs volatils. Ghazi Saddem est cash: «Quand une startup perd ses clients, brûle sa trésorerie et voit son fondateur démoralisé, elle signe son arrêt de mort». Pour éviter cela, il rappelle une règle: comprendre la différence entre croissance et scalabilité. Vouloir lancer plusieurs produits d’un coup dilue tout. «Le product market fit doit être validé avant de s’éparpiller».
Son conseil: piloter ici, scaler ailleurs. Tester le marché local, sécuriser sa base, puis aller chercher des relais de croissance là où les freins réglementaires tombent. Comme l’a fait Fluoink en décrochant son brevet aux États-Unis pour contourner les blocages locaux.
La vraie boussole? «Rester pragmatique, écouter ses clients, anticiper les signaux d’alerte. Et, surtout, ne pas vivre dans l’utopie».
Ce que Fluoink et Teskerti racontent, c’est qu’en Tunisie, la survie est une équation entre lucidité et débrouillardise. L’écosystème reste fragile: fiscalité complexe, blocage des services internationaux, levées de fonds limitées. Trop de jeunes boîtes confondent vitesse et précipitation. Elles se dispersent au lieu de grandir pas à pas. Les signaux d’alerte sont toujours là: cash qui fond sans clients fidèles, fondateur épuisé, modèle jamais clarifié.
Traverser cinq ans, ce n’est pas un exploit. C’est une preuve qu’une startup est capable de sauter les murs sans perdre l’équilibre.

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Le dinar atteint 2,893 face au dollar: voici les chiffres de la BCT

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié, le 16 juillet 2025, ses derniers indicateurs financiers quotidiens. Les réserves en devises reculent, les bons du Trésor à court terme s’effondrent, tandis que les opérations de refinancement s’intensifient. En parallèle, les transactions interbancaires poursuivent leur redressement.

Le signal le plus notable reste la diminution des avoirs nets en devises, qui atteignent 23 299,3 millions de dinars (Mtnd) contre 24 424,8 Mtnd à la même date en 2024, soit une baisse de 1 125,5 Mtnd en un an. En nombre de jours d’importation, les réserves couvrent désormais 101 jours, contre 111 jours l’an passé.

Autre mouvement fort: la chute brutale des encours de bons du Trésor à court terme, passés à 3 651,2 Mtnd contre 12 529 Mtnd l’année précédente.

Concernant les transactions interbancaires, elles poursuivent leur dynamique haussière, atteignant 2 695,2 Mtnd contre 2 192,2 Mtnd en 2024.

Enfin, sur le plan des taux de change, le dinar tunisien atteint 2,893 face au dollar, un signe positif pour la Tunisie.

Il est bon de rappeler que le dinar tunisien avait atteint son plus haut niveau face au dollar avec une hausse de 6,7% le 11 juillet, s’établissant autour de 2,90 dinars.

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La chinoise Shandong Haiwang va investir 95 millions de dollars en Tunisie

La société chinoise Shandong Haiwang Chemical Co a annoncé son intention d’investir 95 millions de dollars dans un nouveau projet industriel en Tunisie. Ce projet vise la production annuelle d’environ 92 000 tonnes de dérivés de bromure (Br).  

Cette annonce a été faite lors d’une rencontre tenue le 16 juillet 2025 au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie entre la ministre Fatma Thabet Chiboub et le vice-président de la société, Wu Yonghong, en présence de hauts responsables tunisiens. L’objectif est de renforcer la coopération tuniso-chinoise dans le secteur minier, notamment autour de l’exploitation des gisements de sels et de matières à forte valeur ajoutée.

Shandong Haiwang détient déjà deux permis de recherche dans les zones de Chott El-Jérid nord et Dhouibiat sud, et ambitionne de passer à la phase de production industrielle. La ministre a assuré le soutien continu de son département aux investisseurs du secteur, notamment en matière d’encadrement, de simplification administrative et de facilitation des procédures.

Fondée en 2003, Shandong Haiwang est le premier producteur de brome en Chine et le troisième au monde. Elle affiche une capacité de production annuelle de 80 000 tonnes de brome et 170 000 tonnes de ses dérivés.

Ce nouvel investissement s’inscrit dans un contexte plus large de renforcement des relations économiques entre la Tunisie et la Chine. En 2024, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint près de 3 milliards de dollars, en hausse de 8%. La Chine multiplie les projets en Tunisie, notamment dans les secteurs du ciment, des composants automobiles, des phosphates et des infrastructures. En mars 2025, un groupe chinois a ainsi finalisé l’acquisition d’une cimenterie tunisienne pour plus de 100 millions de dollars, et des discussions sont en cours sur d’autres projets dans les énergies renouvelables et les mines.

Le partenariat stratégique sino-tunisien, officialisé en mai 2024, a renforcé l’attractivité de la Tunisie pour les investisseurs chinois, en raison de sa position géographique privilégiée et de ses accords de libre-échange avec l’Afrique et l’Europe. 

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Deglet Ennour maintient sa place de leader dans les exportations de dattes

Les exportations de dattes tunisiennes ont reculé de près de 6% entre octobre 2024 et fin juin 2025, selon les dernières données de l’Onagri. Malgré cette baisse, la variété Deglet Ennour reste ultra-dominante, représentant plus de 80% du volume exporté.

L’Union européenne est le principal marché, suivie de l’Afrique et de l’Asie. Le Maroc figure en tête des pays importateurs de dattes tunisiennes. Du côté des dattes biologiques, la filière reste encore marginale et accuse une baisse plus marquée.

Ce repli s’explique notamment par une légère baisse des prix et la conjoncture internationale moins favorable. Pour les acteurs de la filière, la Deglet Ennour reste toutefois un atout majeur pour maintenir la place de la Tunisie sur le marché mondial.

 

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La Tunisie renforce l’approvisionnement en café pour la consommation familiale

Le ministère du Commerce et du Développement des exportations a annoncé le lancement d’un programme exceptionnel pour améliorer l’offre nationale de café destiné à la consommation familiale et réguler le marché, face aux tensions d’approvisionnement observées ces derniers temps.

Cette mesure est entrée en vigueur depuis le début de la semaine, conformément aux décisions prises lors de la réunion des directeurs régionaux du commerce et du développement des exportations, tenue le lundi 7 juillet 2025. À cette occasion, une nouvelle stratégie de distribution a été mise en place pour répondre plus efficacement aux besoins des consommateurs à l’échelle nationale.

Dans le détail, ce programme prévoit:
Des quantités hebdomadaires attribuées via les circuits habituels grâce à l’application numérique gérée par l’Office du commerce de Tunisie.
Des volumes supplémentaires distribués de manière proportionnelle selon les spécificités de chaque région, pour approvisionner en priorité les unités de torréfaction qui s’engagent réellement à soutenir l’offre au niveau local.
Une dotation directe de quantités additionnelles vers les grandes surfaces commerciales du pays, afin d’augmenter la disponibilité du café dans les points de vente organisés.

Le ministère a précisé que ce programme s’inscrit dans une démarche plus large visant à garantir la régularité de l’approvisionnement, renforcer l’offre dans toutes les régions et préserver la stabilité du marché pour répondre aux besoins des consommateurs dans de bonnes conditions.

En parallèle, les unités de torréfaction, notamment les plus petites, sont appelées à manifester leur intérêt pour intégrer ce dispositif. Elles peuvent déposer leurs demandes auprès des directions régionales du commerce et du développement des exportations ou des centres de l’Office du commerce de Tunisie.

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Nouveaux tarifs de péage sur l’autoroute: tout ce que vous devez savoir!

Le gouvernement tunisien a officiellement modifié les tarifs de passage sur l’autoroute reliant Hammam-Lif à Msaken. Selon le décret du 15 juillet 2025, publié au Journal officiel de la République tunisienne (JORT), cette nouvelle mesure révise la tarification de cette section autoroutière, impactant directement les usagers quotidiens.

Cette mise à jour réglementaire, validée après avis du Conseil des ministres et du Tribunal administratif, précise que les tarifs sont désormais calculés selon le point de départ de chaque véhicule et comprennent la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Le nouveau barème entrera en vigueur à partir d’aujourd’hui mercredi 16 juillet 2025 à minuit.

Il est à noter que l’exploitation reste concédée à la Société Tunisienne des autoroutes, conformément à l’accord et au cahier des charges déjà en vigueur.

Ce qui change concrètement

Désormais:

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Les Tunisiens peuvent désormais bénéficier gratuitement d’un Wallet e-Dinar auprès de La Poste

La Poste tunisienne met à la disposition de tous les citoyens un «Wallet e-Dinar» gratuit, disponible dans l’ensemble de ses bureaux, dans le but de renforcer l’inclusion financière, de développer le paiement numérique et de simplifier l’accès à ses services.

Selon le communiqué publié hier 15 juillet, cette solution numérique se veut sécurisée, facile d’utilisation et valable pendant dix ans. Grâce à ce Wallet, les citoyens peuvent réaliser un large éventail d’opérations financières, que ce soit via l’application mobile D17 de la Poste ou directement en ligne.

Concrètement, le Wallet e-Dinar permet:

  • de transférer de l’argent instantanément,
  • d’envoyer et de recevoir des mandats,
  • de régler des achats auprès des commerçants affiliés,
  • de payer diverses factures (internet, électricité – Steg, eau – Sonede, opérateurs mobiles),
  • de régler des services administratifs comme les frais de contrôle technique ou d’autres taxes via les plateformes officielles,
  • d’effectuer des paiements sécurisés sur tous les sites e-commerce,
  • de payer les frais d’inscription universitaire et de logement pour les étudiants à distance,
  • et même de faciliter l’inscription scolaire, le paiement des examens nationaux ou de la cantine pour les élèves.

Autre nouveauté pratique: les utilisateurs pourront retirer de l’argent sans carte bancaire directement aux distributeurs automatiques de billets (DAB) de la Poste tunisienne.

 

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Désormais plus de visa pour les Tunisiens au Kenya

Le Kenya vient d’annoncer la suppression des visas pour les ressortissants de tous les pays africains et de la plupart des pays des Caraïbes, rapportent plusieurs médias locaux citant le gouvernement kényan. Désormais, ces voyageurs n’ont plus besoin d’autorisation de voyage électronique (ETA) ni de payer de frais de visa.

Les visiteurs africains pourront rester jusqu’à deux mois, tandis que les citoyens de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) bénéficieront d’un séjour prolongé de six mois, conformément aux accords de libre circulation de la région.

Cette mesure s’inscrit dans la stratégie du gouvernement pour dynamiser le tourisme et renforcer l’intégration régionale. Le président William Ruto a souligné que cette simplification des formalités devrait faciliter les déplacements et resserrer les liens entre le Kenya, l’Afrique et les Caraïbes.

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Bientôt La Badira à Aïn Draham!

À Aïn Draham, dans les hauteurs verdoyantes du Nord-Ouest tunisien, Mouna Ben Halima, PDG de La Badira, se prépare à insuffler une nouvelle vie à l’un des hôtels les plus emblématiques de la région: l’hôtel Les Chênes, un établissement centenaire, à l’abandon depuis près de 30 ans.

Pour Ben Halima, le choix d’Aïn Draham s’est imposé comme une évidence. Elle explique avoir été séduite par le potentiel patrimonial du site: «C’est un hôtel historique, il date de 1907 et il a vu défiler les plus grandes personnalités du XXe siècle», raconte-t-elle avec une émotion non dissimulée. Fermé depuis trois décennies pour vétusté, l’établissement est resté propriété de Ctama assurances, qui a pris l’initiative de chercher un partenaire hôtelier pour réhabiliter ce lieu de mémoire.

Restaurer le passé pour dynamiser l’avenir

Pour Mouna Ben Halima, passionnée par la valorisation du patrimoine, ce projet s’inscrit dans une vision plus large: rendre chaque recoin de la Tunisie accessible grâce à des infrastructures d’accueil dignes de ce nom. «Chaque mètre carré de la Tunisie mérite d’avoir des unités d’hébergement de haut standing. On a un pays tellement riche en sites naturels et archéologiques qu’il faut donner aux gens la chance de découvrir chaque région dans les meilleures conditions», insiste-t-elle.

À la différence de La Badira Hammamet, fleuron du luxe balnéaire, le nouveau projet s’ancre dans un concept intimiste et montagnard. Avec seulement 28 chambres. Spa, restaurant à la carte et services haut de gamme seront au rendez-vous pour garantir le même standing que la maison mère.

Tisser des synergies pour la région

Au-delà de la simple exploitation d’un hôtel, la PDG espère contribuer activement à la dynamique locale. Elle souligne l’importance de collaborer avec les autres acteurs touristiques déjà présents pour développer des offres communes et renforcer l’attractivité d’Aïn Draham. «On peut faire des programmes communs pour rendre la région encore plus attrayante. C’est une région très riche, elle mérite d’être redécouverte», affirme-t-elle.

Livraison prévue pour début 2026

Les travaux de rénovation devraient s’achever au premier trimestre 2026. Pour la patronne de La Badira, ce chantier dépasse la simple ambition commerciale: il s’agit de préserver une part d’histoire tout en offrant aux visiteurs une expérience unique, entre forêts de chênes et traditions locales.

Avec ce nouveau pari, Mouna Ben Halima réaffirme une conviction forte: le tourisme tunisien a tout à gagner à se diversifier, pour mieux révéler ses trésors souvent méconnus.

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Une appli pour bloquer les réseaux sociaux aux mineurs: 5 pays passent à l’action

La Commission européenne a lancé, le 14 juillet 2025, un test pilote d’application de vérification d’âge pour protéger les plus jeunes face aux risques du numérique. Cinq pays participent à cette première: la France, le Danemark, la Grèce, l’Italie et l’Espagne. Objectif: permettre aux internautes de prouver facilement qu’ils ont plus de 18 ans, sans révéler d’informations personnelles superflues.

Conçu en open source, ce dispositif doit être interopérable avec les futurs portefeuilles européens d’identité numérique. Chaque pays pourra l’adapter selon ses priorités: par exemple, bloquer certains réseaux sociaux aux mineurs ou interdire l’accès à des services comme l’achat d’alcool en ligne.

Sur X (ex-Twitter), le président français Emmanuel Macron a salué «une victoire pour la protection de nos enfants»: « La Commission européenne vient de confirmer la possibilité pour les États membres d’interdire les réseaux sociaux sous un certain âge. Nous y travaillons depuis des années. Je m’y suis engagé: la France sera au rendez-vous!»

Pour renforcer cet engagement, Bruxelles a publié une liste de recommandations destinées aux plateformes: paramétrer les comptes des mineurs en mode privé par défaut, limiter les captures d’écran et désactiver certaines notifications pour éviter la surexposition en ligne.

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Voici pourquoi la Bourse de Tunis affiche +13,3% de bénéfice global

La Bourse des valeurs mobilières de Tunis (BVMT) a publié le 14 juillet une note détaillant l’évolution des résultats annuels des sociétés cotées pour l’exercice 2024, révélant une performance globalement très positive. Sur les 74 sociétés cotées, 64 ont déjà publié leurs états financiers, et le résultat global de ces entreprises s’est amélioré de 13,3% par rapport à l’exercice 2023, atteignant un montant total de 3 101 millions de dinars (Mtnd ) contre 2 738 Mtnd en 2023.

Cette dynamique positive est largement portée par une majorité de sociétés, puisque 46 des 64 sociétés ayant publié leurs résultats ont affiché une progression de leurs bénéfices.

Le Tunindex20, fer de lance de cette croissance

Les sociétés composant le Tunindex20, l’indice boursier de référence, ont joué un rôle prépondérant dans cette performance, accaparant 77,5% du résultat global pour l’exercice 2024, soit un montant de 2 403 Mtnd. Leur progression s’élève à 10,7% par rapport à 2023.

Plusieurs entreprises du Tunindex20 ont enregistré des croissances remarquables de leurs résultats:

  • ICF a bondi de 193,06%.
  • Euro-Cycles a progressé de 121,34%.
  • STB a vu ses résultats augmenter de 73,06%.
  • SAH a enregistré une amélioration de 72,82%.

Cependant, quelques sociétés ont connu des reculs, notamment UIB (-42,50%) et One Tech Holding (-21,22%).

Politique de dividendes en nette amélioration

Pour la deuxième année consécutive, la politique de distribution des dividendes s’est considérablement améliorée. En 2025, au titre de l’exercice 2024, 49 sociétés cotées ont distribué des dividendes, contre 47 en 2023. Le montant total distribué a atteint 1 568 Mtnd, en hausse par rapport aux 1 383 Mtnd de l’année précédente.

Performance sectorielle diversifiée et majoritairement positive

L’analyse sectorielle révèle une forte dynamique. Sur les neuf secteurs, huit ont enregistré des performances positives en 2024.

  • Secteur financier: ce secteur a affiché une progression globale de 9%, avec un résultat total de 1 986 Mtnd .

    ◦ Les 12 banques cotées ont vu leurs résultats progresser de 8,4%, atteignant 1 683 Mtnd.

    ◦ Les 7 sociétés de leasing ont enregistré une croissance de 10,7%, pour un résultat de 116,6 Mtnd.

    ◦ Les 6 compagnies d’assurances ont amélioré leurs résultats de 10%, se situant à 151 Mtnd.

  • Secteur des biens de consommation: le résultat global a progressé de 15,2%. Les trois grands groupes de l’agroalimentaire (Poulina Group Holding, Délice Holding et SFBT) ont progressé de 7,3%, atteignant 546 Mtnd.
  • Secteur des services aux consommateurs: ce secteur a connu la meilleure performance, avec une forte progression de 73,8%. Les concessionnaires automobiles cotés ont également affiché une croissance de 22,8%. Fait notable, les deux enseignes de la grande distribution cotées (Monoprix et Magasin Général), bien qu’encore déficitaires, ont vu leur déficit global se réduire significativement, passant d’une perte de 41 Mtnd en 2023 à un déficit de 3 Mtnd en 2024.
  • Les sous-secteurs “distribution” et “produits ménagers et de soins personnels” ont réalisé les plus fortes progressions.

Les sociétés n’ayant pas encore publié leurs états financiers

À la date de publication de cette note (14/07/2025), 10 sociétés cotées n’ont pas encore publié leurs états financiers annuels pour l’exercice 2024. Il s’agit de: AeTECH, Alkimia, Sanimed, Somocer, Sotemail, Siphat, STIP, Tunisair, TGH et UADH.

Ces résultats sont basés sur les états financiers annuels publiés par les sociétés cotées

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Tunisie: vers la création d’une banque postale?

Le député Zied El Maher a confirmé, ce lundi 14 juillet 2025, sur les ondes d’Express FM dans l’émission de Wassim Bel Arbi, le dépôt officiel d’un projet de loi visant à créer une «banque postale» en Tunisie. Ce texte vient d’être transmis à la Commission des finances de l’Assemblée des représentants du peuple, qui entamera prochainement une série d’auditions à raison d’une séance hebdomadaire, même durant la session parlementaire exceptionnelle estivale.  

Pour le député El Maher, le but est clair: désengorger les banques traditionnelles, souvent centrées sur des logiques commerciales et peu enclines à accorder de petits crédits sans garanties lourdes.
Il est à noter que le capital de départ de la banque postale peut atteindre 60 millions de dinars sur 4 ans, avec une participation possible des banques et entreprises publiques.

Le projet vise notamment:                      

  • à renforcer l’accès au microcrédit pour artisans et auto-entrepreneurs;
  • à proposer des garanties souples, basées sur des cautions plutôt que sur des hypothèques lourdes;
  • à digitaliser une partie des services financiers pour mieux toucher les jeunes et les zones rurales.

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Le géant brésilien Embraer veut s’installer en Tunisie

Le constructeur aéronautique brésilien Embraer confirme son intérêt grandissant pour la Tunisie en franchissant une nouvelle étape vers une implantation directe dans le pays. Le 10 juillet 2025, une délégation de haut niveau menée par Francisco Moraes, vice-président Africa Commercial Aviation chez Embraer, a été accueillie par Jalel Tebib, directeur général de Fipa-Tunisia, au siège de l’agence.

Cette visite s’inscrit dans la continuité des discussions entamées en mai dernier, lorsque Embraer, déjà classé troisième constructeur aéronautique mondial derrière Airbus et Boeing, avait exprimé son ambition de participer au développement de l’écosystème aéronautique tunisien. Il y a un mois, le groupe avait souligné son intérêt pour la fabrication d’avions, la fourniture de pièces de rechange, mais aussi pour la formation et le transfert de compétences, dans l’objectif de renforcer la flotte nationale tunisienne.

Cette fois, l’enjeu est plus concret: évaluer le potentiel de la Tunisie pour accueillir une implantation directe et examiner comment intégrer les entreprises locales de la chaîne d’approvisionnement aéronautique dans le réseau mondial du géant brésilien. Pour Fipa-Tunisia, l’objectif est clair: attirer des investissements de référence pour dynamiser davantage le secteur, déjà fort d’un savoir-faire reconnu en structures aéronautiques, usinage de précision et matériaux composites.

Rappelons qu’Embraer est spécialisé dans les avions régionaux de petite et moyenne taille, prisés par de nombreuses compagnies à travers le monde, mais aussi dans les segments de l’aviation d’affaires et de la défense.

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