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Faten Baatout : quelle que soit la résidence, tous les revenus sont imposables en Tunisie

Faten Baatout, la vice-présidente de l’Ordre des experts-comptables de Tunisie (OECT), a précisé que tous les citoyens vivant en Tunisie doivent déclarer leurs revenus. Dans certaines situations, cette obligation s’applique aussi aux Tunisiens vivant à l’étranger, a-t-elle ajouté. « Il ne suffit pas de déclarer pour payer », met-elle en exergue.

S’exprimant mardi 13 mai 2025 sur les ondes de radio Jawhara FM, Faten Baatout a déclaré que toute source de revenu en Tunisie est sujette à imposition, indépendamment de la résidence de son détenteur. Par exemple, les Tunisiens vivant à l’étranger sont tenus de déclarer les revenus provenant des loyers perçus pour des biens situés en Tunisie, explique-t-elle.

Par ailleurs, si un citoyen vivant à l’étranger acquiert une propriété en Tunisie, il peut bénéficier d’un avantage fiscal. L’acquisition est alors enregistrée à un taux réduit de 1 %, sous réserve de fournir des justificatifs attestant de la résidence à l’étranger et la provenance étrangère des fonds.

Faten Baatout a affirmé que la Direction générale des impôts faisait preuve d’une grande flexibilité envers les Tunisiens vivant à l’étranger.

En outre, la vice-présidente de l’OECT précise que si un citoyen tunisien vivant en Tunisie reçoit des fonds de l’étranger, la loi considère ces sommes comme des revenus imposables qui doivent être déclarés. Ceci est valable même si le transfert est effectué par un membre de la famille, peu importe la raison. De ce point de vue, elle estime important de garder les preuves et les documents qui attestent de la provenance des virements en provenance de l’étranger.

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Les DRH marocains s’appuient sur l’IA comme outil de développement des talents

LinkedIn, en collaboration avec son partenaire officiel marocain, Trusted Advisors, tient, mardi 13 mai 2025 à Casablanca, une réunion stratégique. Elle est dédiée à l’intelligence artificielle (IA) en tant qu’outil de transformation des ressources humaines. C’est ce que rapporte le quotidien marocain Le Matin du Maroc

En effet, plus de cent directeurs des ressources humaines sont attendus lors de cet événement. Cet événement a pour but de fournir aux sociétés marocaines les moyens et les méthodes indispensables pour prévoir les changements du marché de l’emploi et améliorer leur compétitivité à l’ère digitale et de l’IA.

A ce titre, les organisateurs de l’événement considèrent que la transformation est déjà en marche. « Au Maroc, les ressources humaines subissent une transformation majeure, stimulée par la numérisation des démarches, l’intérêt grandissant pour le bien-être des employés et l’apparition de nouvelles formes de travail hybride », note Cyril Awere, directeur exécutif de Trusted Advisors. Il souligne que les entreprises marocaines réalisent que l’amélioration des recrutements, la gestion des compétences et l’enrichissement de l’expérience salariée nécessitent l’emploi d’outils numériques sophistiqués, notamment ceux qui intègrent de l’intelligence artificielle (IA).

Fatima-Azahra Jamal, directrice de Territoire pour le Moyen-Orient/Afrique du Nord (MENA) chez LinkedIn Talent Solutions, confirme cette tendance : « Plus de 70 % des compétences subiront une transformation due à l’IA d’ici 2030 ». Il est impératif de préparer les entreprises marocaines à anticiper ces changements en tirant parti de la force des données et de l’intelligence artificielle, que ce soit pour l’embauche, la formation ou la gestion des compétences.

Les outils LinkedIn basés sur l’IA, comme LinkedIn Recruiter ou LinkedIn Learning, sont déjà capables d’automatiser la quête de talents, d’ajuster les campagnes de recrutement et de proposer des programmes de formation sur mesure.

D’importantes expectations face à des obstacles à surmonter

Selon Meryem Loukili, la directrice générale de Trusted Advisors, les DRH marocains espèrent tirer des avantages tangibles de la numérisation et de l’IA : « Ils cherchent à accroître leur efficacité opérationnelle, à prévoir plus précisément les besoins en compétences et à proposer une expérience collaborateur plus fluide et sur mesure ». Cependant, la dirigeante souligne aussi des résistances durables : l’appréhension de voir les machines supplanter l’homme; les inquiétudes concernant la protection des données privées; ou encore les obstacles culturels à l’acceptation du changement. LinkedIn et Trusted Advisors ne négligent pas ces inquiétudes.

Les deux partenaires déclarent suivre une approche responsable, éthique et conforme aux réglementations de protection des données, y compris le Règlement général sur la protection des données (RGPD) marocain. « Il est important de préciser que l’intelligence artificielle n’est pas destinée à se substituer aux professionnels des ressources humaines. Mais l’IA sert plutôt à augmenter leurs compétences et à dégager du temps pour les tâches stratégiques à valeur élevée », souligne Meryem Loukili.

Un événement pour concrétiser l’action

L’événement du 13 mai aspire à être à la fois un lieu de réflexion et une scène d’action. Suite à une introduction des récentes statistiques LinkedIn concernant le marché marocain, les participants auront l’opportunité d’observer des démonstrations pratiques des outils d’intelligence artificielle intégrés à LinkedIn. Des sociétés marocaines viendront exposer leurs expériences, mettant en avant les avantages d’une transformation numérique réussie. Par la suite, une discussion sera animée par des spécialistes et des directeurs de ressources humaines éminents pour discuter des mesures à prendre afin d’assurer le succès de la transformation RH au Maroc.

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Maroc : 86 000 marchands ambulants intègrent le secteur formel

Ryad Mezzour, le ministre de l’Industrie et du Commerce, a révélé que 86 000 marchands ambulants avaient été intégrés dans le secteur formel grâce au Programme national d’intégration de la vente ambulante. A noter que 124 000 marchands opèrent à travers tout le pays.

 

Cette action fait partie du Programme national de contrôle du commerce ambulant, mis en œuvre sous la direction de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH). Malgré son caractère encourageant, cette initiative s’est heurtée à des contraintes structurelles inhérentes à la lutte contre l’informalité en milieu urbain. Cela nécessite l’élaboration d’une stratégie territoriale plus appropriée.

Selon les informations récentes fournies par Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, plus de 86 000 vendeurs ambulants ont été intégrés dans l’économie formelle parmi les 124 000 recensés.

En réponse à une question du groupe “Mouvement populaire“ à la Chambre des représentants, le ministre a précisé que cette action faisait partie intégrante du programme national de régulation du commerce ambulant, conduit sous l’égide de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et sous la houlette des autorités locales.

 

Un domaine crucial pour l’économie du pays

Par ailleurs, cette dynamique fait partie d’un objectif plus vaste de renforcement du secteur commercial, considéré comme le second fournisseur d’emplois au Maroc.

D’après le ministre, ce domaine engage 1,6 million d’individus, soit 15,6% de la population active, et produit une valeur ajoutée annuelle évaluée à 151 milliards de dirhams (environ 14,5 milliards d’euros). Néanmoins, malgré son importance économique, il est toujours entravé par la montée du commerce parallèle, qui nuit autant aux commerçants formels qu’à la qualité des prestations proposées aux clients.

Ryad Mezzour souligne que le commerce ambulant, malgré son statut hors des circuits officiels, joue un rôle crucial : il répond aux exigences de proximité des habitants et constitue une source de revenus directe, de surcroît dans les zones populaires. C’est pourquoi le programme national de contrôle du commerce ambulant est essentiel, une action déjà lancée, mais dont les effets demeurent jusqu’à présent mitigés.

 

Les obstacles à la mise en œuvre du plan de lutte contre l’économie informelle

Ainsi, les analyses effectuées par le ministère de l’Intérieur et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) concernant les initiatives prises dans ce secteur ont révélé plusieurs obstacles : pénurie de terrains, problèmes d’engagement de certains bénéficiaires et, surtout, une différence notable entre le nombre initialement recensé de vendeurs ambulants et leur présence réelle sur place, ce qui a entravé l’efficience des actions mises en œuvre.

Confronté à ces observations, le ministre exhorte les municipalités et les conseils élus à mener une analyse détaillée de la structure du commerce itinérant. Il recommande un examen détaillé de ses chaînes d’approvisionnement, de ses points de tension et des particularités locales afin d’établir des solutions plus appropriées et pérennes.

 

L’auto-entrepreneuriat comme outil d’intégration

Simultanément, l’administration mise sur l’expansion du statut d’auto-entrepreneur pour inciter les travailleurs du secteur informel à intégrer l’économie structurée. En effet, ce statut leur donne la possibilité de profiter d’avantages fiscaux simplifiés et d’accéder à la protection sociale, une amélioration significative en termes de couverture et de reconnaissance des petits emplois.

Bien que l’incorporation graduelle des vendeurs ambulants dans le secteur officiel représente un progrès, cela met également en évidence les contraintes des méthodes centralisées face à une diversité locale. L’enjeu est désormais d’assurer une coordination efficace entre les collectivités, l’État et les acteurs économiques afin de mettre en place une régulation flexible, équitable et durable, adaptée aux défis sociaux et économiques du commerce local.

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