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L’immobilier bénéficiera encore d’une TVA à 13% en 2025

La pression et le lobbying exercés par les promoteurs immobiliers ont fini par réussir, encore une fois. L’entrée en vigueur de l’application d’une TVA de 19%, au lieu de 13% actuellement, aura lieu en 2026 au lieu de 2025. Pour rappel, c’est la quatrième fois que cela est reporté. La hausse a été initialement décidée dans la loi de finances 2018.

Bien que cela soit une bonne nouvelle pour le secteur et le consommateur d’une manière générale, il est temps de se poser sérieusement la question sur cette mesure. Jusqu’à quand allons-nous continuer à reporter cette décision?

Il faut affronter le problème. En réalité, augmenter la TVA de 6 points de pourcentage n’est pas le nœud de la problématique du blocage du marché actuellement. À notre avis, il y a deux gros handicaps.

Le premier est les prix pratiqués par les promoteurs, qui dépassent la capacité de paiement moyenne des Tunisiens qui, pour rappel, ont un salaire moyen de 924 Tnd, selon les chiffres de l’INS. Avec un taux moyen dépassant 11% sur les six premiers mois de 2024 appliqué sur les crédits à l’habitat, il est difficile de parvenir à un équilibre entre le coût de la vie quotidienne d’une part et le fardeau du paiement d’une mensualité de l’autre.

Le second est le risque fiscal. Auparavant, ceux qui parviennent à se faire une petite richesse loin des yeux de l’administration fiscale, soit à travers le commerce parallèle, soit en sous-déclarant leurs revenus, investissaient dans l’immobilier. Maintenant, toute acquisition est mise sous la loupe par l’administration, ce qui a fait chuter le volume des transactions. Il s’est avéré que c’est cette catégorie de personnes qui a animé le marché. Le fait qu’ils se sont retirés a créé un nombre énorme d’invendus et a poussé les prix vers le haut. Il faut que l’appartement qui trouve un acheteur assure la marge de deux ou trois appartements qui restent fermés.

Sans trouver une solution pour ce second point, reporter ou appliquer le nouveau taux de TVA ne servira à rien. À bon entendeur…  

 

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IRPP : les détails du nouveau barème révisé pour 2025

Sur les dizaines de mesures proposées par le projet de la Loi des Finances 2025, celle concernant la modification du barème de l’impôt sur les revenus des personnes physiques (IRPP). Dans la version du 15 octobre, le nouveau barème était comme suit :
– De 0 à 5 000 TND : 0%
– De 5 000,001 TND à 10 000 TND : 15%
– De 10 000,001 TND à 20 000 TND : 25%
– De 20 000,001 TND à 30 000 TND : 30%
– de 30 000,001 TND à 40 000 TND : 33%
– de 40 000,001 TND à 50 000 TND : 36%
– Supérieur à 50 000 TND : 40%

De vives contestations ont été recensées depuis. Les hauts cadres ont considéré que c’est injuste qu’ils soient aussi taxés. Plusieurs corps de métiers, comme les banquiers et les médecins, ont exprimé leurs mécontentements publiquement dans des communiqués officiels. Pour ces derniers en particulier, il y a le risque qu’une surimposition accentue l’hémorragie de leur départ à l’étranger, où les contrats sont juteux.

De plus, les représentants du peuple dans les deux chambres, ont considéré que le seuil de 50 000 TND de brut par an n’est pas celui de la richesse. Ainsi, un nouveau barème consensuel a vu le jour comme suit :
– De 0 à 5 000 TND : 0%
– De 5 000,001 TND à 10 000 TND : 15%
– De 10 000,001 TND à 20 000 TND : 25%
– De 20 000,001 TND à 30 000 TND : 30%
– de 30 000,001 TND à 40 000 TND : 33%
– de 40 000,001 TND à 50 000 TND : 36%
– de 50 000,001 TND à 70 000 TND : 38%
– Supérieur à 70 000 TND : 40%

Ainsi, ceux qui ont un revenu annuel imposable de 30 000 TND pourront gagner 1,5% dans leurs salaires, soit 450 TND par an. Par contre, ceux qui gagnent 60 000 TND verront leurs IRPP grimper de 350 TND seulement contre 550 TND dans la version initiale.

A notre avis, l’impact sur l’économie en général demeure le même, puisque ceux qui ont des salaires moyens et faibles ont une plus grande proportion à dépenser, donc une nouvelle dose d’inflation. Certes, une partie sera récupéré sous forme de TVA, mais la priorité doit être accordée à la production et l’offre pour que ces revalorisations salariales soient converties en un pouvoir d’achat concret.

 

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La faillite de Northvolt confirme les temps sombres de l’industrie automobile européenne

Le fabricant suédois de batteries Northvolt s’est placé sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites aux États-Unis, portant un coup dur aux ambitions européennes en matière d’électrification de son parc automobile.

Partenaire des principaux constructeurs automobiles européens, Northvolt produit des batteries lithium-ion pour les fabricants de véhicules électriques, une industrie secouée par une concurrence accrue.

L’entreprise basée à Stockholm a longtemps été considérée comme le meilleur espoir de l’Europe de créer un champion des batteries pour véhicules électriques. Plus récemment, cependant, l’entreprise s’est efforcée de rester à flot tout en menant une vaste campagne de réduction des coûts. Maintenant, sa mise en faillite volontaire lui permettrait de restructurer sa dette, de réduire ses activités et d’assurer une base durable pour la poursuite de ses opérations. Elle a précisé qu’elle continuerait à fonctionner normalement pendant le processus de restructuration, qui devrait s’achever au cours du premier trimestre 2025. Cette procédure permettra à Northvolt de préserver son objectif consistant à établir une base industrielle européenne pour la production de batteries.

Le secteur continue à souffrir en Europe. La concurrence étrangère est également féroce, surtout de la Chine. Une voiture électrique chinoise est significativement moins chère à produire qu’une européenne, bien que les équipementiers chinois aient une génération d’avance sur les Européens en termes de technologie. L’enjeu est de taille et des économies sont en proie au géant asiatique.

 

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1 829 tracteurs vendus en Tunisie jusqu’à fin août 2024

Tout le monde se rappelle la visite du président de la République à Sfax, à l’exploitation du Châal et sa fameuse souris qui a consommé deux tonnes de pistaches, apparemment en regardant Netflix. Parmi les autres affaires, il y a celle des tracteurs vendus à prix cassés. Cela nous a incité à aller chercher la taille du business des ventes de tracteurs en Tunisie, et les chiffres sont relativement importants.

En 2023, 1 884 tracteurs ont été immatriculés, soit une moyenne mensuelle de 157 unités. En 2024, et jusqu’à la fin du mois d’août, les ventes ont totalisé 1 829 tracteurs, ce qui signifie que les chiffres de l’année dernière seront battus. La moyenne mensuelle s’est établie à plus de 228 unités par mois. Cela reflète l’amélioration de la saison céréalière et l’investissement dans des segments profitables, comme les oliviers.

Pour rappel, il y a des avantages fiscaux importants pour ces acquisitions qui entrent dans le cadre d’un projet d’investissement. Nous pouvons citer la suspension de la taxe sur la valeur ajoutée et du droit de consommation sur les biens, produits et services nécessaires à la réalisation d’opérations d’exportation. Le tracteur peut être neuf ou usagé, avec la condition de ne pas être âgé de plus de 5 ans lors de son entrée en exploitation.

Si l’on ajoute les exonérations sur les revenus issus des exploitations agricoles et un taux d’imposition à 10% seulement, nous comprenons que le secteur primaire est la meilleure destination pour placer son argent.

 

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Les capitaux traités par la Bourse de Tunis dépassent 3 milliards de dinars

Le volume des capitaux traités par la Bourse de Tunis a dépassé le seuil des 3 MdsTND, atteignant 3 004,388 MTND à la date du 21 novembre 2024. Par rapport à l’année dernière, c’est une hausse notable de 26,7%.

Cette performance provient essentiellement des opérations d’enregistrement, qui sont les actes de cession et/ou d’acquisition résultant d’un transfert de propriété d’actions de sociétés non cotées. Elles ont totalisé 1 506,092 MTND depuis le début de l’année, une montée de 121,2% en glissement annuel. Par contre, cette effervescence n’est pas observée côté déclaration, qui est la procédure à suivre lorsque la transaction s’effectue entre des non-résidents. Le volume de ces opérations a fondu de 91,2% par rapport à 2023, à 1,801 MTND.

Si nous combinons cela avec les chiffres de l’investissement dans le pays, nous pouvons déduire deux conclusions.

La première est que la dynamique qui s’est installée cette année concerne la reprise des entreprises par la nouvelle génération, celle des descendants des pères fondateurs. Nous l’avons déjà remarqué dans les sociétés cotées ces derniers mois, et elle est confirmée dans le hors-cote. En tenant compte de la génération des industriels des années 1970, il est temps qu’ils passent le flambeau.

La seconde est que la nature de ces transactions explique l’absence d’investissements qui accompagnent ces mouvements. Le nouveau management n’est qu’une continuité de l’histoire et il va continuer l’aventure avec les moyens du bord, au moins dans un premier temps. Si la visibilité s’améliore, cela conduira à installer une nouvelle vague d’investissements technologiques.

Le marché a enregistré également un recul du volume des titres de capital de 7,9%, à 1 353,023 MTND, et de celui des titres de créance de 16,6%, à 126,526 MTND. En tout, l’année est bonne aussi bien pour la BVMT que pour les intermédiaires en Bourse, qui devraient se réjouir de ces statistiques.

 

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AeTech: les chiffres ont buggé

AeTech a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2023. Les produits d’exploitation se sont inscrits en forte baisse de -71,9% à 1,426 MTND. Cette baisse provient du fait que depuis le second semestre 2022, l’activité de distribution des produits Ooredoo a été transférée à la filiale Advanced e-services. Mais même en ne tenant compte que de l’activité solution, le chiffre d’affaires a fondu de 40,8% en glissement annuel.

Les charges d’exploitation ont reculé de -52,4%, à 2,519 MTND, pour la même raison. Le résultat d’exploitation est négatif de -1,054 MTND contre -0,182 MTND en 2022. L’Ebitda est également en couleur rouge, à -0,860 MTND, l’entreprise n’investissant plus depuis quelques années.

Les charges financières nettes se sont établies à 0,448 MTND. Si le résultat net de l’année dernière a été sauvé par des gains ordinaires de 3,850 MTND, en apportant l’activité distribution à la filiale Advanced e-services contre une plus-value de 3,751 MTND, cela n’est pas le cas en 2023. Les pertes se sont élevées à -1,613 MTND au titre de l’exercice 2023. Les fonds propres sont de -3,979 MTND. Le conseil d’administration a convoqué les actionnaires en une Assemblée générale extraordinaire, au sens de l’article 388 du Code des sociétés commerciales, pour décider de la continuité de l’exploitation.

Au niveau consolidé, la même tendance a été constatée, avec une perte nette de -1,413 MTND. 

Le commissaire aux comptes a émis des réserves dans son rapport, soulignant, entre autres, qu’il a constaté une insuffisance concernant le passif des dettes fiscales de 0,712 MTND qui sont déjà inscrites à la recette des finances. Il y a également un risque de pénalité de retard non comptabilisé sur le paiement des dettes de la société auprès de la Cnss pour 0,378 MTND.

Et comme les mauvaises nouvelles ne viennent jamais seules, AeTech fait l’objet d’une vérification approfondie depuis le 8 août 2024 au titre de l’impôt sur les sociétés, les acomptes provisionnels, la taxe sur la valeur ajoutée, la retenue à la source, la taxe à la formation professionnelle, le Fonds de promotion du logement pour les salariés, la taxe sur les établissements à caractère industriel, commercial ou professionnel, le droit de timbre et la contribution sociale de solidarité pour les périodes 2020, 2021, 2022 et 2023.

L’assemblée du 13 décembre serait très importante. Il est clair que la société a besoin d’une injection d’argent frais pour retrouver l’équilibre et poursuivre son exploitation. Au rythme actuel, il est quasiment impossible de compter sur l’activité pour générer suffisamment de bénéfices couvrant le besoin en fonds propres.

 

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2,5 millions de tonnes des phosphates supplémentaires pourraient compenser la baisse des prix d’huile d’olive

Quand l’espagnol Deoleo parle, il faut l’écouter. C’est le premier transformateur mondial d’huile d’olive qui établit ses propres prévisions pour le marché mondial en la matière.

Selon la société, le secteur se rapproche de la fin de l’un des cycles les plus difficiles de son histoire. Les prix de l’or liquide devraient être réduits de près de moitié par rapport à leur niveau record de l’année dernière. Une bien mauvaise nouvelle pour la Tunisie.

L’augmentation de l’offre stabilise les marchés

L’année 2024 fut historique pour l’huile d’olive. La période prolongée de conditions climatiques extrêmes et de sécheresse dans le sud de l’Europe a gravement affecté les récoltes d’olives ces dernières années, entraînant une hausse vertigineuse des prix. La pénurie d’huile d’olive, un aliment de base du régime méditerranéen, a poussé le secteur dans la crise.

Les prix se sont toutefois refroidis depuis, car les estimations de l’industrie indiquent une amélioration significative des récoltes pour la saison 2024-2025, en particulier dans les principaux producteurs tels que l’Espagne, la Grèce et la Turquie. Les leçons apprises des années précédentes indiquent que la crise n’est pas terminée, mais des étapes vers l’amélioration ont été accomplies.

Le marché traverse toujours une phase de tension dans les prix de l’huile d’olive, en particulier celles de qualité supérieure, telle que l’extra vierge. Dans les mois à venir, les perspectives commenceront à se stabiliser et la normalité serait progressivement rétablie à mesure que la nouvelle récolte progresse et que l’offre augmente.

Les prix chutent

Les prix de l’huile d’olive extra vierge en Espagne tourne actuellement autour de 6 euros le kilogramme, une baisse de 35 % par rapport au record de 9,2 euros atteint en janvier 2024.

Cette détente des prix devrait se consolider en décembre et janvier prochains, à condition que les conditions météorologiques et de récolte restent stables. Deoleo estime que les prix tomberaient à environ 5 euros le litre, ce qui représente une chute brutale.

L’industrie commence à s’adapter plus rapidement à un avenir de plus en plus incertain causé par le changement climatique. En même temps, elle absorbe des investissements importants dans de nouvelles technologies agricoles et dans le développement de variétés d’olives plus résistantes. L’objectif est de maintenir l’offre à des niveaux qui permettent un prix accessible pour le consommateur final.

La carte des phosphates

Mais pour un pays comme la Tunisie, le plus important dans les calculs est l’exportateur et les recettes qu’il rapatrie. Pour 2024, le cap des 5 milliards de dinars de recettes a été dépassé. Pour 2025, cela relève du domaine de l’impossible. Nous allons perdre, au moins, un milliard de dinars de revenus d’exportation.

Pour remplacer cette perte, il n’y a pas deux chemins. Seule la piste des phosphates peut être réactivée rapidement. Avec seulement 2,5 millions de tonnes produites depuis le début de l’année, il y a une marge de progression.

Avec un prix moyen de 150 dollars pour la tonne métrique, nous aurions besoins de produire pas moins de 2,5 millions de tonnes supplémentaire en 2025 pour s’assurer que nous pourrons compenser intégralement toute baisse des prix de l’huile d’olive.

A bon entendeur.

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La zone Mena est un gisement pour les marchés volontaires de carbone

La demande pour le marché volontaire de carbone dans la région Mena a augmenté pour atteindre 2,5 millions de tonnes en 2024, soit une hausse de 14% par rapport aux 2,2 millions de tonnes de l’année dernière. Une nouvelle progression est attendue dans les années à venir selon le marché régional volontaire du carbone. Les pays de la région parviendraient à couvrir une part équitable des émissions de carbone grâce à ces mécanismes d’ici à 2030.

La zone Mena comporte de gros pollueurs actuellement, avec la production pétrolière et les industries chimiques. Ses émissions de CO2 représentent 7,4% du total mondial fin 2023.  Il y a donc un potentiel d’atteindre un volume d’échange de 100 millions de tonnes, en catalysant des centaines de millions de dollars dans des projets climatiques.

Au niveau mondial, et comme de plus en plus d’entreprises assument la responsabilité de leurs émissions, le gisement de croissance est préservé. À noter que le marché mondial des crédits carbone volontaires a connu une forte baisse, passant de 2,1 milliards de dollars en 2021 à 720 millions de dollars en 2023, selon les statistiques de l’Ecosystem Market Place. L’investissement dans les pays du Sud, qui dépensent plus que les pays du Nord en proportion de leurs PIB respectifs, est une piste pour accélérer rapidement la reprise de ces marchés. Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord sont une excellente adresse pour se lancer, car la zone est parmi les plus touchées. Pas moins de 16% du PIB régional devrait être dépensé chaque année pour permettre la transition, alors que la moyenne mondiale est de 7,5%.

Le cabinet McKinsey prévoit que le marché mondial atteindra 50 milliards de dollars d’ici à 2030 et 250 milliards de dollars d’ici à 2050, en raison de la demande croissante du secteur privé. Une évolution que la Tunisie ne devrait pas rater, en offrant au moins un marché pour ses propres exportateurs.

 

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Assurance: un chiffre d’affaires de 3,4 milliards de dinars à fin septembre 2024

Le communiqué du Comité de surveillance macro-prudentielle a passé en revue plusieurs secteurs d’activité, et pas que les banques. Il s’est intéressé également aux assureurs.

Au niveau du secteur des assurances, les indicateurs d’activité montrent une hausse continue du chiffre d’affaires en 2024, avec une progression de 8,2% pour atteindre 3,4 milliards de dinars fin septembre. C’est extrêmement prometteur et l’industrie se dirige vers une année record. Cela a permis d’accroître la contribution des entreprises d’assurance au financement de l’État et des entreprises privées. Parallèlement, les indicateurs de solvabilité sont rassurants, avec la hausse des fonds propres de 12,3% pour atteindre 2,1 milliards de dinars.

En dépit de ces améliorations, le taux de pénétration reste faible. Il y a encore du potentiel pour ce secteur qui maintient un bon rythme de croissance. Le projet de loi de finances 2025 a apporté de bonnes, et de moins bonnes, nouvelles. D’une part, les compagnies vont devoir payer 1% de leurs primes nettes au profit de la nouvelle caisse de prévention contre la perte d’emploi pour des raisons économiques. Bien que cela soit fiscalement déductible de la base imposable, il réduira la trésorerie des compagnies et leur capacité à placer. D’autre part, la révision du tableau de l’IRPP incitera ceux ayant des revenus élevés à souscrire une assurance vie.

De belles années attendent cette industrie et nous pensons qu’il faut miser sur les assureurs plutôt que sur les banques pour les investisseurs à long terme. Le secteur est plus prêt pour passer aux standards internationaux et dispose d’une bonne capacité à supporter les chocs, plus que n’importe quel autre type d’établissement financier.

 

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AMI Assurances tourne une page et deviendra BNA Assurances

Le conseil d’administration d’AMI Assurances a convoqué ses actionnaires en une Assemblée générale extraordinaire le 9 décembre 2024. Au menu, un seul article, et pas n’importe lequel: AMI Assurances deviendra BNA Assurances.

La banque est montée progressivement dans le capital de l’assureur ces dernières années. À la date du 31 décembre 2023, le Groupe public détient 51,16% du capital de l’assureur, soit 45 579 712 actions et droit de vote. Il est de loin le premier actionnaire devant HBG Holding (14,35% du capital) et l’UGTT (9,50%). Dans les états financiers de la BNA, AMI Assurances est consolidée par intégration globale. 

Le 15 novembre 2021, la BNA avait acquis directement 38,33% des actions de la compagnie, et 1,62% indirectement, et ce, à la suite de la souscription, à titre irréductible et réductible, à la recapitalisation lancée par l’assureur. Le Conseil du marché financer avait dispensé la banque de procéder à une OPA obligatoire ou à une procédure de maintien de cours sur le reste des actions qu’elle ne détient pas dans le capital d’AMI. L’une des deux procédures est obligatoire, sauf dérogation par le régulateur, lorsqu’un acquéreur dépasse la part de 40% du capital d’une société, et ce, dans la limite du plafond fixé par le Comité général des assurances, soit 50,5% du capital. 

Il y a de fortes synergies entre les deux groupes. À titre d’exemple, AMI Assurances a souscrit bon nombre d’emprunts obligataires émis par la banque, et à la date du 31/12/2023, l’encours restant dû s’élève à 24,600 Mtnd. Il y a aussi une convention-cadre de bancassurance entre les deux parties, et qui permet un flux d’affaires au profit de la compagnie.

Ce changement de dénomination n’est autre que la dernière étape d’un long processus de rapprochement entre les deux entités.

 

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Hausse mondiale attendue des prix de l’huile de tournesol?

L’Association ukrainienne de l’agro-industrie a révélé que la récolte des graines de tournesol de cette année est tombée à 10,8 millions de tonnes, ce qui représente une baisse significative par rapport à la récolte de l’année dernière qui s’élevait à près de 15 millions de tonnes. Cette estimation décevante intervient alors que l’Ukraine reste l’un des plus grands producteurs de graines de tournesol et exportateurs d’huile de tournesol au monde, ce qui renforce l’importance de cette baisse et son impact sur le marché mondial.

Les prévisions de l’association sont bien inférieures aux 12,5 millions de tonnes prévues par les producteurs locaux. Selon les données du ministère de l’Agriculture, les agriculteurs avaient récolté 9,7 millions de tonnes de graines de tournesol à la fin de la première semaine de novembre. Cette divergence entre les producteurs et les statistiques officielles concernant le volume réel de la récolte de graines de tournesol provient du fait que les autorités estiment que les agriculteurs cachent jusqu’à 1,5 million de tonnes de graines de tournesol qui ne sont pas incluses dans les rapports officiels. La capacité de traitement des graines oléagineuses du pays est bien plus importante que la quantité de la récolte, et certaines petites raffineries achètent souvent des tournesols en dehors du marché officiel pour éviter de payer des taxes et pour être compétitives par rapport aux raffineries plus récentes et plus productives.

Sur les marchés, cela risque de donner un coup de pouce aux prix qui n’est pas en faveur des pays importateurs, comme la Tunisie. Ce produit est sensible et cher, et il représente un casse-tête pour le ministère du Commerce. Cette tendance risque d’augmenter l’inflation et de gonfler la facture des subventions. Bref, tout ce qui est indésirable pour l’économie.

 

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Un chiffre d’affaires de 201 Mtnd pour la SO.PRO.PHA en 2023

La Société des produits pharmaceutique SO.PRO.PHA, premier grossiste pharmaceutique répartiteur en Tunisie, a publié ses états financiers relatifs à l’exercice 2023. Beaucoup ne savent pas que cette société est le premier fabricant de médicaments en Tunisie, celle qui a pu casser le monopole public en 1983 en créant le laboratoire Simed.

Pour l’année écoulée, son chiffre d’affaires s’est établi à 201,288 Mtnd, avec une marge brute de 15,859 Mtnd, soit un taux de marge de 7,8% contre 8,2% en 2022. La hausse des ventes de 7,8% en glissement annuel s’est faite au détriment des marges. Avec la hausse des frais de distribution (+14,8% à 9,445 Mtnd), des frais d’administration (+7,3% à 2,234 Mtnd) et des autres charges d’exploitation (+34,4% à 0,742 Mtnd), l’EBIT s’est établi à 3,437 Mtnd, en repli de 24,8% en glissement annuel.

Les charges financières nettes de la société ont également enregistré la même tendance haussière, évoluant de 33,8%, à 2,683 Mtnd. La société a des concours bancaires de 9,053 Mtnd, outre des emprunts de 0,452 Mtnd. Son activité consomme des ressources, avec un BFR de 16,149 Mtnd. Le résultat net est passé de 2,005 Mtnd en 2022 à 0,410 Mtnd une année plus tard.

Nous n’avons pas de détails sur le mix produits de la SO.PRO.PHA, qui aurait pu nous aider à identifier l’origine de la baisse des marges. Nous pensons qu’un ajustement de ces produits serait la clé pour retrouver les mêmes niveaux de profitabilité antérieurs.

 

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Semaine boursière: les banques ont tiré le Tunindex vers le bas

 dirige La semaine boursière écoulée a été marquée par un repli du Tunindex de 0,47%, à 9 794,99 points. Sur les cinq séances d’échanges, 4 ont été dans le rouge. La journée d’hier a été la seule dans le territoire positif. Il s’agit de la deuxième baisse consécutive, mais le marché reste toujours sur une note positive de 11,94% depuis le début de l’année. Idem pour le Tunindex20, qui a reculé de 0,54% sur la semaine, mais demeure à +13,28% depuis janvier.

La part des banques dans cette baisse s’élève à 0,27%, soit 57,4%. Il est évident qu’il y a un sentiment d’inquiétude parmi les investisseurs qui craignent que la capacité des banques à pouvoir garder la même cadence de progression des profits soit affectée à cause de la pression fiscale. Notre avis est que les bénéfices des établissements de crédit vont, globalement, reculer mais à un seul chiffre. De plus, leur capacité à distribuer des dividendes restera intacte. Nous sommes habitués depuis des années à des limitations dans la rémunération des actionnaires des banques, une recommandation qui a été renouvelée cette semaine par le Comité de surveillance macroprudentielle. Il n’y aurait pas de déception à ce niveau, mais il faut désormais bien sélectionner les titres dans lesquels il convient de mettre son argent.

Le volume des échanges s’est établi à 43,899 MTND, un rythme quotidien de 8,779 MTND, bien plus important que celui de l’ensemble de l’exercice. Les meilleures performances hebdomadaires sont revenues aux Ciments de Bizerte (8,89%), Cellcom (6,96%) et Sotemail (6,38%). La principale baisse a touché la STIP (-20,1%), UADH (-11,76%) et SPDIT-Sicaf (-10,57%).

Le marché se dirige vers une fin d’année calme, sans grande surprise. Il est d’ailleurs temps de se positionner pour ceux qui veulent mettre en place une stratégie dividende. Jouer sur les mouvements du marché pour réaliser des plus-values est assez risqué en l’absence de vrais moteurs de croissance.

 

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La croissance s’établit à 1,8% au troisième trimestre 2024

L’activité économique a enregistré une accélération au cours du troisième quart de l’année 2024. Les estimations issues des comptes nationaux trimestriels, qui viennent d’être publiées par l’INS, montrent que le PIB en volume a enregistré une croissance au taux de 1,8% en glissement annuel et de 0,8% en rythme séquentiel. Ainsi, sur les neuf premiers mois de l’année, la croissance s’est établie à 1,0%.

Cette légère reprise reflète le bon comportement du secteur agricole, qui a vu sa valeur ajoutée progresser de 10,6% au cours du troisième trimestre (glissement annuel). Sa contribution s’est élevée à 0,83% sur le 1,8% enregistré par l’ensemble de l’économie.

Les industries manufacturières se sont bien comportées également, progressant de 1,6%. Les industries agroalimentaires et celles chimiques ont significativement participé à cette tendance, évoluant chacune de 3,0%. Les Industries mécaniques et électriques ont bénéficié d’une meilleure demande extérieure, ce qui leur a permis d’augmenter leur valeur ajoutée de 2,8%.

Par contre, les activités liées à l’énergie, aux mines, à la production et la distribution de l’eau, à l’assainissement et la gestion des déchets ont déçu, reculant de 10,4%, sous le poids du ralentissement du secteur de l’extraction du pétrole et du gaz de 19,8%. En tout, l’industrie a négativement contribué à la croissance, affichant un repli de 1,5%.

Quant aux services, ils ont pu progresser de 1,4% grâce à la bonne saison touristique (+6,1% en glissement annuel), ce qui a permis de tirer le transport vers le haut (+1,3%). Le secteur de l’information et des télécommunications a aussi réalisé un saut de 1,5%.

Pour pouvoir réaliser une croissance de 1,6% sur l’ensemble de l’année 2024, il nous faut une évolution de la valeur ajoutée de 3,3% en rythme annuel au dernier quart, ce qui nous semble difficile.

 

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La startup tunisienne WeFix remporte le 2e prix de l’OSVP

La liste des lauréats de la 14e édition d’Orange Social Venture Prize, un événement qui récompense les startups dont les solutions technologiques ont un impact social positif en Afrique et au Moyen-Orient, a été révélée à Casablanca. L’événement, comme son nom l’indique, est initié par Orange, qui cherche à contribuer au développement de l’écosystème entrepreneurial et à la croissance inclusive des pays où le Groupe est présent. 

1600 startups ont envoyé leurs candidatures, opérant dans l’éducation, la santé, l’agriculture, l’environnement et le commerce électronique, mais 5 seulement ont été sur le podium.

Pour le Grand Prix International, qui récompense les trois meilleurs projets technologiques ayant un impact social ou environnemental, le gagnant (25 000 euros) est la startup marocaine Savey. C’est une solution numérique et logistique pour lutter contre le gaspillage alimentaire, en créant une passerelle en temps réel entre les stocks invendus des fabricants, des grandes surfaces, des magasins de proximité et la demande des consommateurs.

Le deuxième prix (15 000 euros) est tunisien, grâce à WeFix, qui propose une solution digitale pour aider les particuliers et les entreprises à gérer durablement leurs appareils électroniques et électroménagers du début à la fin.

La dernière marche du podium est occupée par l’ivoirien Cocoa Shield, dont la solution associe l’IA à des dispositifs de l’internet des objets pour surveiller et suivre les cultures de cacao et lutter contre les maladies qui les affectent.

Le Prix international des femmes (20 000 euros) a été remporté par le marocain MyTindy, qui met en relation des artisans avec des clients du monde entier, leur permettant de vendre leurs produits directement et de manière autonome.

Quant au prix Coup de Cœur (10 000 euros), il a été attribué à l’égyptien Intella pour sa solution qui comble le fossé entre les avancées mondiales en matière d’IA et le monde arabophone grâce à l’un des moteurs de transcription de la parole en texte arabe multi-dialectes les plus précis au monde.

Félicitations à tous les gagnants et espérons voir davantage de Tunisiens sur le podium lors des prochaines éditions.

 

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Best Invest cesse son activité d’intermédiation boursière

Dans un avis publié sur le site du Conseil du marché financier, la société Best Invest, intermédiaire en Bourse, a porté à la connaissance de ses clients qu’après information du régulateur, elle a décidé la cessation de son activité à la date du 31 décembre 2024. Les clients sont donc invités à se présenter à son siège social afin de donner ses instructions concernant le sort de ses comptes (espèces et titres) ouverts sur les livres de la société, et ce, au plus tard le 25 décembre 2024.

C’est un autre intermédiaire qui quitte le circuit, soit pour cessation d’activité, soit pour fusion avec une autre entité. Le marché est très concentré entre les cinq principaux acteurs qui, grâce à leurs riches historiques d’IPO, excellente notoriété et taille des portefeuilles, peuvent attirer un nombre important de clients retail. Leur point de force est la gestion collective qui rapporte des frais de gestion importants, alors que cela n’est pas valable dans le cas de Best Invest. Le modèle économique des brokers est basé sur un volume élevé des échanges et une dynamique du marché. Ces deux facteurs ne sont pas toujours présents, surtout qu’il y a beaucoup d’attentisme parmi les investisseurs.

L’industrie de l’intermédiation est la première à connaître une sorte de mouvement de consolidation, avec une rationalisation du nombre d’acteurs par rapport à la taille du marché. C’est rare de voir cela dans la sphère financière tunisienne, et cela va dans le bon sens. La longue période de taux élevés a prouvé que la gestion collective, essentiellement les OPCVM obligataires, doit être la pierre angulaire du modèle de génération de revenus pour tout intermédiaire qui veut assurer la durabilité de son business.

 

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Le Stade 974 est toujours là, au Qatar

Vous vous rappelez du Stade 974 qui a accueilli des matchs de la dernière Coupe du monde de football « Qatar 2022 » ? Celui dont plein d’articles et de plateaux ont évoqué la possibilité qu’il soit offert à la Tunisie après la compétition.

Les débats sont même passés à un autre niveau, à propos de la ville qui l’accueillera, allant de la capitale (Tunis) pour remplacer ceux d’El Menzah et de Zouiten, à Sfax dans sa ville sportive qui demeure un rêve.

La réalité est qu’il n’a pas été démantelé. Il a été maintenu et les visiteurs de la péninsule l’ont certainement gardé sous leurs yeux.

La nouvelle a été annoncée mardi 12 novembre 2024. Le stade accueillera à nouveau des matches de la Coupe des Confédérations de la FIFA, coïncidant avec le deuxième anniversaire de l’organisation par le Qatar du plus grand événement sportif de la FIFA.

Ainsi, le 11 décembre, le stade accueillera le Derby des Amériques entre les champions de la Copa Libertadores et les Mexicains de Pachuca, champions de la Ligue des champions de la CONCACAF et une ancienne connaissance de l’Etoile Sportive du Sahel. Le 14 décembre, il abritera un match de la FIFA Challenger Cup.

Ce stade a été construit à partir de conteneurs d’expédition et d’unités d’acier recyclées pour devenir le premier stade entièrement déconstructible de l’histoire de la Coupe du monde. Depuis, il est resté en place et a accueilli de nombreux événements non sportifs, tels qu’un défilé de mode et un festival de musique.

Le nombre 974 dans le nom du stade fait référence au nombre de conteneurs maritimes utilisés pour sa construction. Et c’est aussi l’indicatif téléphonique international du Qatar.

Si les plans de démantèlement du stade sont prêts, ils n’attendent que la décision des autorités à Doha.

A noter que le Qatar accueillera la Coupe arabe en 2025, 2029 et 2033, ainsi que la Coupe du Monde U-17 de la FIFA de 2025 à 2029. Il pourrait donc être maintenu jusqu’à la fin de ces rendez-vous.

Nous concernant, cela servira bien d’une leçon pour compter sur soi et veiller à se doter d’une infrastructure sportive moderne. Le sport est un l’un des moyens les plus efficaces pour redorer l’image d’un pays et nous en avons tellement besoin.

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La Bourse de Casablanca se dote d’un marché à terme et de produits dérivés

Le Maroc a annoncé aujourd’hui le lancement d’un marché à terme et de produits dérivés à la Bourse de Casablanca. Cela augmentera la liquidité et fournira des outils de couverture contre les risques commerciaux et financiers, contribuant ainsi à l’efficacité du système financier et à la croissance économique.

La Place marocaine compte actuellement 77 sociétés cotées pour une capitalisation boursière de 75 milliards de dollars. L’ambition du Royaume est de porter le nombre de sociétés cotées à plus de 300 à l’horizon 2035.

Cette étape s’inscrit dans le cadre d’une réforme qui comprend la restructuration de la Bourse de Casablanca en une société holding capable de soutenir toutes les activités de la chaîne de valeur: le marché au comptant, le marché à terme et la chambre de compensation qui se chargera de la gestion des risques. Le capital actuel de la Bourse de Casablanca s’élève à 38 millions de dollars, dont 39% sont détenus par les banques locales, un quart par la Caisse de dépôt et de gestion et le reste par les sociétés de courtage et d’assurance et la Place financière de Casablanca.

Autre développement important qui sera mis en place dès le début de l’année prochaine: la Banque centrale du Maroc devrait lancer un marché à terme interbancaire pour les swaps de taux d’intérêt au jour le jour, ce qui fournira une courbe de référence en dirhams pour donner un nouvel élan au développement de tous les produits de couverture, en particulier sur le marché des changes. L’année prochaine verra également l’introduction d’un marché à terme interbancaire de change qui constituera une référence pour la couverture du risque de change, en complément du marché à terme de change.

Toute cette infrastructure devrait améliorer significativement l’attractivité du Maroc pour attirer les grands groupes étrangers qui veulent s’installer dans la rive sud de la Méditerranée. Espérons que nous verrons autant de développement de notre côté prochainement.

 

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AMI Assurances: plus confiant pour la profitabilité de 2024

La Société Assurances Multirisques Ittihad – AMI Assurances – a publié ses états financiers pour la première moitié de 2024. Les six premiers mois se sont soldés par une belle hausse des bénéfices de 74,6%, à 6,818 MTND. L’amélioration provient des deux branches d’activité Non-Vie et Vie.

Pour l’assurance Non-Vie, le résultat technique s’est établi à 5,357 MTND fin juin 2024 contre 3,518 MTND une année auparavant. Le chiffre d’affaires des six premiers mois de l’exercice s’est élevé à 72,182 MTND, dont 64,744 MTND relatifs au segment Automobile et 3,940 MTND à celui Groupe Maladie. Les prestations et frais payés ont été de 48,625 MTND, essentiellement sous le poids du segment Automobile (44,992 MTND).

En parallèle, les frais d’exploitation ont évolué, atteignant 22,735 MTND, en hausse de 15,4% en glissement annuel. Les produits nets de placements ont atteint 8,963 MTND, grâce à l’environnement favorable des taux.

L’Automobile a généré des bénéfices techniques de 7,343 MTND. L’assurance Groupe Maladie et Incendie ont affiché également une profitabilité positive, respectivement de 0,308 et 0,177 MTND. Les Risques spéciaux et le Transport sont, par contre, déficitaires, avec des pertes techniques respectives de -1,243 et -1,159 MTND.

En Vie, le résultat technique a basculé en territoire positif, atteignant 0,810 MTND en juin 2024. Les primes émises et acceptées ont été de 11,808 MTND.

Globalement, en combinant ces chiffres avec les indicateurs du troisième trimestre, marqués par une hausse du chiffre d’affaires et un contrôle des sinistres réglés, l’exercice semble être bon pour l’assureur.

 

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