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Stress hydrique : La Tunisie va disposer de dix nouveaux barrages d’ici 2030

BarrageFace aux difficultés rencontrées ces dernières années pour satisfaire les besoins en eau potable et en eau d’irrigation, le gouvernement va investir gros dans la construction des barrages.

Intervenant lors du marathon budgétaire 2025, le ministre de l’Agriculture Ezzeddine Ben Cheikh a annoncé que la Tunisie va disposer, d’ici 2030,  d’une dizaine de barrages dont cinq seront mis en eau en 2025.

S’agissant des ouvrages qui seront fin prêts, l’année prochaine, le ministre a cité  les barrages de Mellegue supérieur (gouvernorat du kef), Saïda (barrage réservoir localisé dans la région de la Manouba), le barrage Kalâa Kbira (gouvernorat de Sousse), le barrage Douimiss (région de Bizerte) et barrage Khalled (région de Béjà).

Quant aux nouveaux barrages planifiés, d’ici 2030, en principe, il s’agit des barrages de Tessa (région du kef et Silian), Raghai (gouvernorat de jendouba), Maleh Supérieur (Sud ouest de Bizerte), Ghezala (Région de jendouba) Siliana 1 et Boulâaba (Gouvernorat de kasserine).

Le programme du ministère prévoit aussi d’augmenter la capacité des différents barrages (Nebhana, Siliana, Barbara).

ABS

Quels sont les enjeux de la pêche durable pour les pays méditerranéens ?

PoissonsUne vingtaine de pays méditerranéen dont la Tunisie ont adopté 17 importantes décisions, dont une douzaine de recommandations contraignantes pour améliorer la durabilité des pêches et de l’aquaculture en Méditerranée et en Mer Adriatique.

Rapportées, par l’observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), ces décisions ont été prises, au cours de la 47ème session de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui s’est tenue à Rome (Italie) du 4 au 8 novembre 2025.

Parmi les décisions adoptées figure « le renforcement des mesures relatives à la gestion de nombreuses espèces prioritaires de la CGPM, notamment l’anguille d’Europe, le corail rouge, la dorade rose, le merlu européen, la langoustine, le sprat, le turbot, le rapina veiné, l’aiguillat commun et l’esturgeon ».

Concernant l’aquaculture, les participants ont salué le progrès accomplis « en faveur du développement durable de ce secteur et ont décidé « de créer un réseau chargé de surveiller les maladies aquatiques et de réduire autant que possible les risques induits par le commerce ».

Par ailleurs, la déclaration de la 47ème session de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a mis en relief les progrès sur le plan de la conformité et de l’application des règles pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. La Tunisie, qui compte 1300 kms de littoral, est particulièrement concernée.

A ce propose la réunion précitée a pris acte des avancées majeures qui ont été réalisées ces dernières années, faisant remarquer que la CGPM a joué un rôle déterminant dans les progrès réalisés par de nombreux pays dans la révision de leur législation nationale pour cibler spécifiquement la pêche illicite, non déclarée et non règlementée.

ABS

 

Comment la Tunisie compte-t-elle booster ses exportations d’huile d’olive ?

Huile d'oliveLe ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a annoncé, le 15 décembre,  une série de mesures visant à soutenir la filière stratégique de l’huile d’olive conditionnée.

Au nombre de ces mesures figure l’annulation du contrôle technique exigé lors de l’exportation de ce type de produit.

Objectifs : assurer à l’huile d’olive conditionnée la valeur ajoutée requise, simplifier les procédures administratives et encourager les exportateurs à profiter des avantages offerts par le décret n°949 de 2019 qui complète le décret n°94-1744 de 1994, établissant les conditions d’exemption de contrôle technique à l’export.

En accompagnement de cette mesure, un programme de commercialisation est prévu pour explorer de nouveaux marchés internationaux, tout en renforçant la participation des acteurs tunisiens aux foires agricoles internationales.

Ainsi le Fonds de promotion de l’huile d’olive conditionnée jouera un rôle essentiel pour assurer la présence de l’huile tunisienne sur des marchés compétitifs. L’Office national de l’huile (ONH) poursuivra son programme d’achat auprès des producteurs, avec une attention particulière portée aux petits exploitants.

Des capacités de stockage supplémentaires seront mobilisées, et un programme de financement spécifique sera mis en place, incluant un prolongement des crédits saisonniers de trois mois pour soulager les agriculteurs et huileries.

Et pour ne rien oublier le décret n°949 de 2019  stipule que les exportations de produits exemptés du contrôle technique à l’export sont les produits alimentaires transformés si elles sont :

  • des exportations par des entreprises ayant des laboratoires d’analyse accrédités par le conseil national d’accréditation ou agréées par des instances internationales reconnues,
  • des exportations portant une marque conforme aux normes tunisiennes ou un label de qualité,
  • des exportations sous forme d’échantillons selon les conditions exigées par les règlements douaniers,
  • des exportations d’entreprises ayant le statut d’opérateur économique agréé.

ABS

Phosphate de Sra Ouertane : Vers une exploitation par des entreprises privées ?

PhosphateLors de la discussion au parlement du projet du budget du ministère de l’industrie, des mines et de l’énergie pour 2025, la ministre Fatma Chiboub Thabet, a révélé qu’un certain nombre de permis de prospection de phosphate dans les gouvernorats du nord-ouest ont été accordées à des investisseurs privés tunisiens et à une société australienne.

A un certain moment le même ministère avait laissé entendre qu’une entreprise chinoise serait pressentie pour ce projet. C’était au mois de janvier 2024, c’est-à-dire avant même que l’actuelle ministre ne soit nommée.

Dans un communiqué publié, le 5 janvier 2024, la cheffe de cabinet de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie à l’époque, Ahlem Béji Sayeb, a révélé, suite à une  réunion avec une délégation de la société sino-arabe d’engrais chimiques (Sacf), que «cette dernière a manifesté un vif intérêt pour le projet d’exploitation du phosphate de Sra ouertane  (nord ouest), envisageant un partenariat avec la Tunisie».

Le projet Sra-Ouertane dont les réserves sont estimées à 1000 millions de tonnes (MT), soit presque le double du bassin minier de Gafsa revêt une importance particulière. Exploité dans de bonnes conditions de paix sociale, ce gisement pourrait produire durant un siècle, annuellement et à lui seul, 10 Millions de tonnes.

Une fois exploité, il contribuerait à la diversification de l’économie tunisienne et à la création d’emplois dans une région où le taux de chômage est un des plus élevé du pays.

ABS

Pourquoi l’Algérie mise-t-elle autant sur la culture de l’olivier ?

Huile d'oliveSelon l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), l’Algérie est en train de consolider sa position dans le club des grands producteurs d’huile d’olive. En effet, nos voisins de l’ouest projettent de planter un million d’oliviers d’ici la fin de l’année.

Le gouvernement algérien a décidé d’étendre cette culture dans les zones désertiques, en puisant abondamment dans la nappe phréatique, la fameuse nappe albienne localisée à hauteur de 70% en Algérie, 20% en Libye et 10% en Tunisie.

Le programme arrêté par les algériens se propose de planter un million d’oliviers d’ici la fin de l’année, dans le cadre des plans du gouvernement visant à régénérer les champs et à en étendre la culture aux provinces situées au plus profond du désert.

Pour situer le potentiel oléicole algérien, le Conseil oléicole international a classé l’Algérie au quatrième rang mondial en termes de production d’olives de table et au septième rang en termes de superficies de production d’huile d’olive.

L’olivier en Algérie représente environ 45% de la superficie cultivée en arbres fruitiers, avec une superficie totale estimée à 443 000 hectares, selon les données du ministère, contre 160 000 hectares au début du millénaire, répartis dans 49 des 58 provinces.

Le pays compte plus de 48 variétés d’oliviers inscrites au catalogue officiel des arbres fruitiers, certaines pour le pressage et d’autres pour les olives de table, a-t-il ajouté, soulignant qu’il existe une grande expertise en matière de production locale de semences et de techniques de conservation.

ABS

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